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Dans le hall de l'Académie, c'est l'effervescence. Les membres du club festival courent partout, rameutant des bénévoles par-ci par-là pour les aider à décorer la grande salle pour le bal de ce soir. La Saint-Valentin a toujours été un jour particulier à Natsuyasumi, mais depuis l'Incident et toutes les bizarreries qu'il a apporté le 14 février est devenu un grand évènement dont l'attraction principale est le bal nocturne. De jour, les demoiselles livrent bataille en cuisine pour préparer des chocolats pour leurs aimés ou amis, prévoyant de les offrir lors du bal ou pendant la journée lors d'un moment en tête-à-tête. Et bien sûr, qui dit "chocolat" dit "pâtisserie", et donc "Club de cuisine"! Les membres de ce dernier s'affairent des heures derrière les fourneaux pour préparer les douceurs qui orneront les tables de banquets du bal, et certains ravitaillent les membres du club festival en leur faisant goûter leurs créations.

Pour une raison ou pour une autre, vous êtes venus aider à décorer le hall ou êtes simplement passés par là pour avoir un aperçu de la salle qui accueillera les festivités ce soir. Après tout, le jour de la Saint-Valentin étant banalisé pour tous, il n'y a pas grand-chose à faire d'autre.

Alors que vous vous mêlez à l'effervescence, Nanami Pesutori, une charmante jeune fille coqueluche du club de cuisine et membre du top 20 des "best girls" de l'Académie, circule dans le hall en portant des plateaux bardés de chocolats. Avec un sourire avenant, elle s'avance tour à tour vers chacun de vous.

- Ravitaillement! C'est une nouvelle recette, ils sortent du four! Allez-y, prenez-en!

Comment résister à ce sourire à faire fondre...? Ou alors le "ravitaillement" vous fait simplement envie tandis que votre estomac manifeste bruyamment son désir d'être rempli. Et puis, il faut dire que les pâtisseries du club sont très réputées, et comme certains membres ont tendance à les vendre plutôt qu'à les offrir, mieux vaut sauter sur l'occasion!
Par ailleurs, on ne sait jamais comment la journée peut tourner, alors autant se faire plaisir tant qu'on le peut, non? D'autant plus qu'à Natsuyasumi...

... la Saint-Valentin est un jour très particulier... ~

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Hohoho, Bonjour à vous chers participants! L'Event Saint-Valentin est désormais lancé! La première partie se fera en mini-rps, limités à dix lignes de narration (si vous dépassez un peu ce n'est pas grave, mais veillez à respecter le quota dans la mesure du possible. Les dialogues ne comptent pas dans ce quota).
Pour ce début d'Event, vous êtes libre de circuler dans le hall et de vous rencontrer les uns les autres, jusqu'à la prochaine intervention du Directeur.
Par ailleurs, Mlle Nanami vous propose à chacun des chocolats. Il y en a de plusieurs types différents, et un pour chacun de vous, hohoho! Pour le premier tour, jusqu'à la prochaine intervention du Directeur, il n'y a pas d'ordre de passage, afin que chacun ait sa chance pour prendre le chocolat qui lui plaît. Comme on dit, "premier arrivé, premier servi" hohoho!

Voici la liste des fameux chocos! :

- 2 chocolats noirs (Néfé & Igor)
- 2 chocolats au lait (Kenta & Reika)
- 2 chocolats fourrés à la framboise (Jason & Decimus)
- 1 chocolat blanc (Sylphide)
- 1 chocolat fourré à la menthe (Merwyn)

(pour ceux qui se poseraient la question les effets sont déjà prévus à l'avance mais pour le choix de Kentarô je le tirerai au dé ~).
Amusez-vous bien durant cette journée, et puisse le sort vous être favorable profitez à fond de la Saint-Valentin, hohoho!

Youpi yeay, la Saint-Valentin était enfin arrivée! Trop, trop cool!! Enfin, clairement, ce qui plaisait le plus à Kenta c'était le fait que les cours étaient annulés. Parce que l'amour, bah, il n'y avait jamais vraiment compris grand-chose... Du coup il avait pensé aller s'entraîner, mais les membres du club de baseball s'étant un peu éparpillés il avait finalement décidé d'aller donner un coup de main pour la décoration de la salle. Alors qu'il était perché sur une échelle pour accrocher une guirlande, une fille super mignonne vint l'interpeller et lui proposer un chocolat.

- Oh, trop cool, thank you! s'exclama le jeune homme en descendant de l'échelle en quatrième vitesse pour enfourner un chocolat au lait dans sa bouche. Mmmh, trop bon!

La jeune fille lui adressa un sourire et il remonta sur son échelle en sifflotant. Mmh, malgré l'effervescence, il se sentait un peu seul dans son coin... Il aurait peut-être dû rameuter Sylphide ou Hige. Baah, il les croiserait sans doute plus tard!

La Saint-Valentin. Encore.

C'était la deuxième fois qu'il avait l'occasion de participer à pareille célébration terrienne. Mais Sylph ne saisissait toujours pas l'intérêt, ou même l'utilité, de banaliser une journée de cours pour... Eh bien, ça. Trop pragmatique? Hm. Bref, l'alien méditait vaguement sur la question en se promenant dans le hall quand il manqua de se faire reverser par une certaine madone du club de cuisine. Qui en profita pour lui offrir un chocolat.

« Je vais bien, mer-... Pour moi? Hm. Merci. Bonne journée à vous aussi. » lui dit-il en prenant un chocolat au hasard. Un chocolat blanc, qu'il croqua.

Bonheur.

Dans cet élan de félicité, il leva les yeux... Pour que son regard tombe sur un de ses amis, perché sur une échelle.

« Eh? ... Kentarô? Tu... as besoin d'un coup de main? »

Quelle idée de venir au bahut alors que tu n’as rien à foutre, hein ? Cette fête odieuse et guimauvesque comme Noël. De ce fait, tu t’es enfermé dans la salle du club, faisant quelques mises à jour sur Méga-Zurg. Tu devais trouver le moyen d’éloigner les colverts du club, du moins, quand tu étais dans le coin. Tu avais une idée mais ça impliquait d'en approcher un pour prendre un échantillon pour la suite.

Bleh.
Les membres du clubs ont préféré glaner ailleurs et voir s’ils choppaient quelque chose, genre des chocolats ou des lettres d’amour – pas forcement les leurs, certains cherchaient juste à faire chier et tu aurais voulu faire de mêmes, mais tu n’avais pas le moral.

Un membre te fit sursauter en entrant en trombe : bouffe, hall, gratos. C’est tout ce que tu avais retenu. Les MAJ pouvaient attendre. Les casques sur les oreilles, cheveux et uniforme bordéliques, tu as été sur place.

Pas de bonjour ou merci.
Tu as juste chipé le premier chocolat que tu as choppé sur le plateau de la boobette avant d’aller t’installer dans un coin, aussi loin des gens que possible.

Du choco gratos, ça se refuse pas.

Choix:

Merwyn fronça du nez en voyant le nombre de gens qui fourmillait aux alentours du hall. Qu'est ce que c'était que tout ce tintouin ? 

Intrigué malgré lui, il s'avança jusque dans la salle et fut encore plus perplexe quand, à peine arrivé, une fille lui fonça dessus pour lui offrir du chocolat. Il fini par en saisir un, plus pour se débarrasser de l'intruse qu'autre chose. Puis, croquant sans y penser dedans (coup de bol, il était fourré à la menthe et le jeune homme aimait particulièrement le mélange menthe-choco), il leva la tête et observa la salle avec attention. Celle ci était remplie de décorations et quand il lu une des banderoles qui ornaient maintenant les murs ou encore se déployaient dans le vide, il comprit.

Il failli en lâcher son chocolat. La Saint-Valentin. Il trouvait cette fête stupide et l'avait donc complètement oubliée. Et voilà qu'il était prit au milieu d'une centaine de personnes réjouies à l'idée de célébrer l'amour tous ensemble. Une légère grimace se forma sur son visage.

Déguisement:

Le leader du club de baseball s'était remis à accrocher la guirlande quand une voix familière l'interpella, lui faisant tourner la tête et manquer de perdre l'équilibre. En baissant le regard, il découvrit la présence de Sylphide au pied de l'échelle.

- Oh, Sylph-kun! Quoi d'neuf? Concernant ta proposition, j'avoue qu'un p'tit coup de main pour accrocher ce truc à ce fichu clou serait pas de refus, haha!

Une fois la décoration installée, il descendit de son perchoir pour saluer son ami en bonne et due forme avec un large sourire.

- ça te dirait qu'on aille manger un morceau après? Je meurs de faim! ajouta-t-il en s'étirant et en laissant échapper un bâillement.

Sylphide sourit à son ami, l'aidant comme il le pouvait avec ses pouvoirs.

« Pas grand chose de neuf, depuis ce matin. » lui répondit-il en toute simplicité. « J'ai aperçu Takeshi et John. Ils ont déclaré vouloir aider à décorer le hall mais... Visiblement, ils ne sont pas là. Ce n'est peut-être pas plus mal, vu leur "efficacité" désormais légendaire. » ajouta-t-il en riant.

Une fois la décoration accrochée, Kentarô descendit de l'échelle, tout sourire, et lui proposa d'aller manger un morceau un peu plus tard.

« Oui, pourquoi pas. J'ai un petit creux aussi, de toutes manières, et rien d'autre à faire. » répondit l'alien. « Il te reste beaucoup de décorations à installer? »

En retrait, tu voyais qu'il y avait beaucoup de gens qui n'aimaient pas la St. Valentin. Certains s'efforçaient pour le cacher pour des raisons que tu ignorais. D'autres, comme toi, n'en avaient strictement rien à foutre et le montraient ouvertement : farces, apathie ou désintérêt, tout était bon pour faire comprendre à la foule que ça vous plaisait pas. D'ailleurs, parmi les élèves, tu aperçus un que tu étais sur d'avoir vu au pensionnat.

Tu ne te souvenais pas toujours de la tronche des gens et encore moins de leurs noms, surtout si tu leur avais pas parlé directement mais lui, tu t'en souvenais : il avait une tête d'anglais et c'était une perche - pire que toi. Tu savais que c'était un anglais, les britanniques ne se comportaient pas comme les américains et, encore moins, comme les australiens. Tu avais un bon œil pour ça.

— Et ouais, tu t'es fait avoir, vieux. lui dis-tu, de loin, posant à nouveau ton regard sur l'écran de ton portable - tu avais marre de ta playlist, tu allais changer certains morceaux en rentrant au labo. Bleh. Si j'avais su avant, je serais resté dans ma piaule, perso, ou j'aurais preparé un bon coup de pute pour tous ces êtres guimauvesques... Je la sens tellement pas, cette journée mais, au moins, on a de la bouffe gratos. fis-tu, pensant à voix haute plus qu'autre chose.

Spoiler:

Alors que chacun vaquait à ses occupations sans se préoccuper plus que ça de Nanami Pesutori ou même de la fête qui se préparait, quelque chose... d'inattendu se produisit. Car chacun avait goûté à un de ces fameux chocolats, sans se rendre compte que derrière la saveur amère ou sucrée de ces derniers se cachait un arrière-goût de trahison...
Et comme toujours à Natsuyasumi, le surnaturel se manifesta de manière surprenante et soudaine. Et comme toujours, il ne fit pas que des heureux, et même loin de là...
Mais qu'est-ce que c'était encore que cette fourberie?! Etait-ce là l'oeuvre de cette pâtissière au sourire si charmant et innocent? Ou était-ce encore l'Incident qui faisait des siennes...? Ou peut-être était-ce l'oeuvre de quelque chose d'autre...
En tous cas une chose était certaine : si quelqu'un était à l'origine de ce qu'il se passa à ce moment-là, alors ce dernier avait du souci à se faire. Car parmi ses victimes se trouvaient des gens qui avaient la rancune tenace...

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Durant ce tour vous aurez la possibilité de faire réagir vos personnages à ce qu'il leur est tombé dessus! Une fois que tout le monde sera passé, un second post sera fait afin de lancer la trame pure et dure de l'Event. Cette fois encore il n'y a pas d'ordre de passage, ce dernier sera instauré à la prochaine intervention du PNJ, alors profitez-en pour vous exprimer!

Par ailleurs, comme vous l'aurez compris, les chocolats n'étaient pas de simples confiseries, et chacun était accompagné d'un effet bien spécial... Mais quels sont ces effets me demanderez-vous? Héhé, je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps! Voici ce qui arrive à vos chers petits protégés!

♡ Néfé et Igor, vous échangez de corps! Néfé se retrouve dans la peau d'Igor, et Igor dans celle de Néfé!
♡ Kenta et Reika, vous vieillissez physiquement de 20 ans! Reika aura donc l'apparence d'une femme de 38 ans, et Kentarô d'un homme de 37 ans ~
♡ Decimus et Jason, vous tombez fous amoureux l'un de l'autre! Nyark nyark nyark ~
♡ Sylphide, ta personnalité s'inverse totalement! Le sage, poli et studieux extraterrestre devient... et bien, à toi de nous montrer quoi!
♡ Merwyn, pour ta part, ton sexe s'inverse et tu prends l'apparence d'une version féminine de toi-même!

Nous précisons que le suicide n'est pas une option, car il s'agit d'un forum tout public et que le sang ça tâche la moquette. Amusez-vous bieeen...!
Nyéhéhéhéhé ~

Kentarô leva un pouce et adressa un sourire à Sylphide.

- Non! Plus que deux-trois babioles et... s'enthousiasma-t-il avant que sa voix ne vacille.

Wait. Il se passait un truc bizarre là. Une brève nausée, puis... une sensation de flou...

- Wow, y s'passe quoi là...? bafouilla-t-il en perdant l'équilibre et en se rattrapant à l'échelle.

C'est alors qu'il constata un détail. Sa voix sonnait vachement plus... grave et mature que d'habitude... Et c'était quoi ces bruits de déchirements? Et ce petit courant d'air qu'il sentait un peu partout sur son corps...? En baissant le regard, Kentarô eût vite sa réponse. Il resta interdit quelques secondes, les yeux écarquillés par la stupéfaction.
Et la première chose qu'il pu enfin dire après ce mutisme fut :

- ... Le sol s'est éloigné.

Il ne lui fallut pas plus longtemps pour percuter que ses vêtements s'étaient déchirés et qu'il se retrouvait à présent à moitié... trois quarts nu, devant tout un tas de gens qui le fixaient lui et quelques autres personnes dans l'assistance avec des yeux ronds. L'embarras vint vite s'ajouter à l'incompréhension et à la confusion, et alors même qu'il n'avait pas encore compris ce qu'il lui était arrivé il bafouilla avec un sourire gêné, complètement perdu :

- Hum, euh, quelqu'un aurait des vêtements de rechange...? Héhé... hé...

« K-Kentarô?! Que ce passe-t-il? Tu es malade?! » s'exclama le petit alien, avant d'être prit d'une soudaine migraine.

Il poussa un gémissement de douleur, tout en se massant les tempes des deux mains. La voix de son ami l'irrita soudain, quand ce dernier s'inquiétait de cet étrange... événement. Puis la migraine s'estompa prestement, et Sylph releva la tête, clairement contrarié. Il haussa les sourcils en voyant, à la place de son abruti d'pote, un Kenta de presque quarante piges.

« ... Le sol s'est éloigné, dit ce dernier.

- 'tain, sans déconner, t'as trouvé ça tout seul?! Eh baaaah, bordel, y'a du progrès dis donc. » Oh doux sarcasme.

Il soupira, puis s'adossa au mur le plus proche, presque avachi, tandis que le "vieux" Kenta, rougissant, bafouillait une espèce d'appel à l'aide.

« On a vraiment la gueule à avoir des fringues de rechange, mec? Sérieux? Tch. » rétorqua Sylph avec dédain. Usant de ses pouvoirs, cela dit, il vola une veste assez largue qui traînait dans un coin veste informe, mais bon, elle était là, so... et la lança sur Kentarô. « Tiens, couvr'toi. Et j'sais pas, va chopper un mec dans les chiottes pour prendre son froc, ou un truc du genre. Réfléchi, mec. Même si j'sais qu'c'est pas ton fort, AHAHAH! ... Bref, démerde-toi, t'es un adulte, maint'nant. »

Il éclata à nouveau de rire, bruyamment, avant de se rendre compte que les regards étaient encore sur eux. Enfin, sur Kenta. Il fronça les sourcils.

« ... Z'avez un problème?! ALLEZ VOIR AILLEURS SI ON Y EST, Y'A RIEN A VOIR LA. Putain. 'pas possible. Z'êtes SOURDS ou bien? »

Kentarô sortit bien vite de son hébétement lorsque le timbre si calme de Sylphide devint tranchant comme un katana et lui tomba sur le coin de la tête comme une enclume.

- Euh... Sylph-kun...? lâcha-t-il, stupéfait. Tu te sens bien...?

C'est alors qu'un éclat attira son attention sur la droite, un miroir en forme de coeur qu'il devait fixer au mur. Son regard croisa celui de son reflet sur la surface réfléchissante et sa mâchoire se décrocha presque littéralement.
Devant lui se tenait... un homme. Mais un homme... un vieux, quoi! Mais mais mais... minute papillon!! Cet énorme colosse d'au moins 1m90 musclé comme pas permis, c'était...?!

- C'est... C'EST MOI CE TRUC?!?! beugla-t-il en se jetant sur le miroir. C'EST QUOI C'BORDEL?!?!

Son regard descendit sur le reste de son corps, et il constata que son uniforme était bel et bien tout déchiré à de multiples endroits. Et qu'en plus des ajouts musculaires, il avait également eu des ajouts pileux. Rougissant jusqu'aux oreilles en se rendant compte de son état de quasi-nudité, il prit la veste que lui avait lancé Sylph et s'en couvrit tant bien que mal. D'ailleurs, en parlant de Sylph... le cas de l'alien était tout aussi préoccupant.

Soupirant de plus belle, et observant rapidement sa propre dégaine, Sylph décida d'arranger un peu sa tenue. Aussi, il desserra sa cravate, déboutonna deux boutons à son col, sortit un bout de sa chemise de son pantalon, et se retroussa les manches. Il croisa les bras, et retrouva sa position initiale. Il en profita pour lancer un nouveau regard torve à la foule, mais aussi pour observer rapido si d'autres événements s'étaient produits. Histoire de rire.

Pile au moment où il aperçut des regards braqués sur une autre personne, Kenta se vit dans un de ces miroirs ridicules.

« PrffffuaAAHAHAHAHAHAH! Excellent. » commenta le petit lycéen face à la réaction de son ami. « C'pas ce que vous appelez la... puberté? Ou chépaquoi? Quoi qu'c'est p't'être un peu rapide... Boah, m'en fout. Sinon, si ça peut t'rassurer, mec, j'crois qu'y'a une meuf là-bas qu'a le même genre de soucis qu'toi. »

Il lui montra d'un geste vague de la main la direction approximative de cette "meuf". Puis il regarda le géant de bas en haut.

« ... Va t'raser, par contre, avant d'aller la voir. 'fin, s'tu vas la voir. Sinon, tu vas lui faire peur. T'as vraiment une sale gueule avec ces poils. »

Merwyn regarda le jeune homme qui lui parlait si familièrement en fronçant les sourcils. Ah, il se rappelait l'avoir déjà croisé. Il devait faire parti du pensionnat. Bref, ça n'était pas une raison pour s'adresser ainsi à lui alors même qu'ils ne s'étaient jamais présentés. Mais bon, il avait raison sur un point. Merwyn aurait bien fait de rester dans sa chambre aussi. Pourquoi fallait-il qu'il soit venu observer ce qui créait tant d'agitation ? Bah, il n'avait qu'à faire demi-tour et partir comme il était venu.

Tout à coup, il sentit un main se poser sur son épaule et quelqu'un lui adresser quelques fadaises sur la fête tout en lui lançant un regard presque langoureux. Ses yeux s'agrandirent et il repoussa (pas brusquement toutefois) la main envahissante puis répondit à son propriétaire :

-Je n'ai jamais compris l'utilité de cette fête. Si quelqu'un est amoureux, il devrait passer tous les jours de sa vie à "fêter l'amour" avec l'être aimé et ne devrait pas avoir besoin d'une telle journée pour ce faire. Voilà mon opinion.

Il s'adressa ensuite au jeune homme blond qui l'avait interpellé en premier lieu : 

-Tu ferais bien de faire comme moi et de partir avant que quelque chose nous tombe sur la tête. Prends de quoi manger au passage si ça te chante.

Il allait sortir de la salle quand il fut prit d'un étourdissement soudain. Il mit les mains sur les genoux, courbé en deux, et attendit que ça passe. Qu'est ce que c'était encore de ça ? Le chocolat qu'on lui avait donné était-il empoisonné ? Mais cela passa tout de suite et le jeune homme se dit que ça n'était sûrement qu'une petite chute de tension. 

Puis, il vit les mains qui étaient posées sur ses genoux. Et la panique le prit. Ce n'était pas SES mains. Elles étaient beaucoup plus fines, avec des ongles plus longs. Il les observa pendant quelques secondes, abasourdi. Il releva la tête et observa l'agitation renouvelée autour de lui, essayant de comprendre ce qu'il se passait. Il vit un géant à moitié à poil se reluquer dans un miroir et courut vers lui, le poussa et regarda en hâte son reflet dans le miroir qu'il avait devant lui.

-Mais c'est quoi ce bordel ?

Car il faisait maintenant face à une jeune femme aux cheveux blonds longs, le visage fin, une grimace d'horreur inscrite sur ce dernier. Ca ne pouvait pas être vrai. Il faisait un cauchemar. Le reflet qu'il observait ne pouvait pas être lui. Il baissa les yeux vers son propre corps et vit une paire de seins bomber sa chemise, son ouverture laissant voir une vue plongeante dessus. Il s'était transformé en femme. Même sa voix avait changé et gagné quelques octaves. Il resta là, figé devant le miroir, incapable de faire le moindre geste.

Hors rp:

Oh que oui, tu comptais partir et t'enfermer au labo mais les choses se passèrent trop vite autour de toi. Des gens criaient, d'autres se comportaient bizarrement. Le bordel attira ton attention et tu vis que, soudainement, les gens avaient changé : certains avaient changé de sexe, d'autres avaient vieilli ou rajeuni, etc. Tu pâlis, palpant ton corps : rien ne semblait avoir changé mais tu n'étais pas du tout rassuré.

Un mouvement anormal attira ton regard : une étrangère avec un éventail te fixait. Tu te sentis rougir violemment puis... tout à coup, tu eus la nausée et te crispas.

— Nein. Nop nop nop nop nop... juste nop ! répétas-tu, sans cesse.

Le seul truc que tu aimais des femmes : leurs nichons.
Si tu te sentais attiré envers celle-là, c'est qu'il y avait un truc dans ton chocolat et/ou que c'était pas une vraie femme. Tu te collas au mur, droit comme un piquet. Tu faillis vomir en pensant que ça devait être un travelo ou un transgenre. Pouls rapide, respiration entrecoupée. Tu n'étais pas doux et aimable quand tu étais amoureux, du moins, pas avant que tu l'aies digéré et accepté.

— Quoi ? T'as un problème ou tu veux ma photo ? lui dis-tu, de loin.

Tu te sentais agressé, dans ce genre de situations.
Tu avais envie de frapper les gens, même si ça impliquait une certaine activité physique.

— Oh god... why ?

La bouffe t'a encore trahi...

Kentarô continuait à se fixer, ébahi, dans le miroir, quand une jeune fille fonça sur le miroir et l'en expulsa. Surpris par cette intervention brutale, il se tourna vers la demoiselle et allait lui faire une remarque quand il reconnût des traits familiers dans son visage.

- M... Merwyn?! s'étrangla-t-il, effaré.

Puis, suivant la direction indiquée par Sylphide, il aperçu une femme qui avait l'air de se trouver dans la même situation que lui... et ces cheveux roses, il les avait déjà vus quelque part...
Oh bon sang.

- Reika?! s'exclama-t-il de nouveau. Mais mais mais... Qu'est-ce que quoi?!

Sans se préoccuper de sa nouvelle apparence et de son accoutrement, il se précipita vers sa senpai en l'interpellant avec de grands gestes.

- Reika-senpaaaaaï!!!

La course effrénée de Kenta vers... sa "sempai" était pas mal drôle à voir. Non mais vraiment. Voir un colosse à moitié à poil, barbu, et portant une veste difforme, courir en faisant de grands gestes... Alors qu'un peu avant, il semblait vouloir se cacher, ou au moins cacher sa gêne... Bonjour la discrétion. Hilarant.

« Oh la crise de rire, bordel...'tain j'en ai mal au ventre...Eheh »

Alors qu'il essuyait une larme de rire, il remarqua que la blonde "Merwyn" était toujours planté(e) devant le miroir.

« Geh. Merwyn, c'vraiment toi? ... YOUHOU, J'TE CAUSE MEUF. Euh. MEC. Euuuuuh... TOI! » s'exclama le p'tit alien, alors qu'il agitait sa main devant le visage de Merwyn. Il recroisa les bras, un sourire ironique aux lèvres. « Rassure-moi, t'as conscience qu'c'est pas en fixant l'miroir que ça va changer quoi qu'ce soit? Mais bon, vois l'bon côté des choses: t'es mignonne comme ça. 'fin, pour un travelo provisoire, AHAH. Quoi que provisoire... c'est pas garanti, eheh. »

Non mais, t'as vu comment elle te parle ?
Une vipère. Une vraie... ou pas. Tu étais sûr que c'était pas une femme et ça te te rendait encore plus mal à l'aise. Le rouge ne quittait pas tes joues : plutôt que te décourager et te faire la malle, tu répondais aux provocations - tu comprenais pas la moitié des trucs qu'elle te racontait mais tu sentais qu'elle te cherchait.

— T'es un colvert, c'est ça ? Parce que tu as l'air d'être une harpie et ça compte tout comme. rétorquas-tu, plissant les yeux, sans pour autant te rapprocher. Ta méfiance envers les anges et autres créatures plumées était une chose connue. C'était surement raciste mais tu avais eu une très mauvaise expérience avec eux. Ecoute, je comprends pas ce que tu me chies... Mais, quoi qu'il en soit, c'est vrai : j'suis un enfoiré et fier de l'être parce que je donnerais mes mains à couper que tu n'es pas une femme, une vraie. Quoi que tu sois, reste loin moi et tout ira pour le mieux, capisci ?

Tu reconnaissais le sentiment que cette créature t'inspirait mais tu refusais de te laisser aller. Alors, si tu n'assumais pas tes propres émotions, tu pouvais être un vrai connard. Ici, c'était clairement le cas, renforcé par la méfiance et l'impression d'être acculé. Les mains tremblantes, tu rangeas ton portable, baissas tes casques et déboutonnas un peu ta chemise : tu suffoquais.