Evangeline sifflotait et fredonnait avec un sourire satisfait qui n'augurait rien de bon. Pas qu'une Eva de bonne humeur soit obligatoirement une mauvaise chose, mais le fait qu'elle se promenait avec une brouette chargée d'un gros tas de livres et un jerricane plein d'un liquide qui sentait l'essence à plein nez laissait peu de place à l'optimisme. La jeune fille allait clairement faire brûler quelque chose, et ce ne serait de toute évidence pas des mauvaises herbes...
Après s'être fait une place au soleil comme si elle s'apprêtait à organiser un petit pique-nique tout ce qu'il y avait de plus bucolique, elle déversa les livres pour former un gros tas et aspergea ce dernier d'essence avant de craquer une allumette, la lueur de la bougie donnant à son sourire un air parfaitement inquiétant, et de déclarer sur un ton relativement effrayant :

- Que l'hérésie soit purifiée par les flammes divines...! Amen !

Et sur ces mots les flammes commencèrent à lécher les ouvrages tandis que la sombre fumée montait vers le ciel clair du mois de mai.

Un vieil adage disait, "en avril ne te découvre pas d'un fil, en mai fais ce qu'il te plaît", et Lucianna était tout à fait en train d'illustrer cette maxime. Confortablement assise sur une branche d'un arbre, un thermos de thé (la seule invention moderne qu'elle respectait véritablement) accroché à côté d'elle, elle se perdait dans la lecture d'un roman des sœurs Brontë qu'elle avait déjà dévoré des tonnes de fois. L'agréable brise du début du printemps caressait ses cheveux et amenait avec elle les délicieuses odeurs des fleurs en train de bourgeonner, de l'herbe en train de s'épanouir, et de la fumée de...
... Un instant... De la fumée...? Et cette odeur de papier brûlé...
La jeune fille leva les yeux de son livre et ce qu'elle vit la glaça du plus terrible effroi qu'elle ait jamais ressenti.
Une pile de livres.
En train de brûler.
UNE PILE DE LIVRES EN TRAIN DE BRÛLER.
La pauvre lectrice en tomba de sa branche, mais aveuglée par la fureur et l'outrage elle n'en ressentit même pas la douleur. A peine relevée, elle fonça d'un pas rageur vers le monstre blond qui venait de commettre le pire crime de toute l'Histoire de l'Humanité, un mélange de mépris polaire et de colère apocalyptique dans son regard aux reflets améthystes.

- VOUS. QU'AVEZ-VOUS FAIT ?! asséna-t-elle dans une rage à peine contenue, sentiment qu'elle ressentait pour la toute première fois de sa vie.

Evangeline éprouvait une satisfaction certaine à regarder les flammes dévorer les livres hérétiques et elle allait même se mettre à fredonner en ajoutant de l'essence lorsqu'une interpellation cinglante la fit sursauter et se retourner vivement, dague en main. C'est alors qu'elle vit une jeune fille très élégante et très belle, certainement plus âgée qu'elle de quelques années, dont la démarche, le ton et le regard trahissaient une fureur à peine retenue.
La jeune nazie n'était pas bête, loin de là même, et elle savait pertinemment que ses méthodes ne faisaient pas l'unanimité. Et ce n'était pas peu dire...
Légèrement en colère contre elle-même de n'avoir pas senti la nouvelle-venue arriver, elle répondit avec un sourire poli mais froid :

- Je ne fais que mon devoir de pieuse servante de l'Eglise en débarrassant ce monde, et plus précisément cette Académie, de l'hérésie qui la ronge de l'intérieur. Et que cela vous plaise ou non, je purifierai par les flammes toutes ces œuvres écrites de la main de Satan ! fit-elle avec une assurance martiale, les bras croisés sur sa poitrine.

Sans écouter la réponse d'Evangeline, Lucianna fonça vers le brasier en dépassant la criminelle sans même lui accorder un regard et entreprit de dégager un maximum de livres des flammes. Malheureusement, l'essence avait déjà fait son œuvre et elle ne parvint à récupérer que deux romans.
Elle se releva et épousseta sa jupe, à la fois dévastée, outragée et furieuse devant ce crime abject.

- Votre devoir de servante de l'Eglise ?! Mademoiselle, sachez que comme vous, je suppose, j'ai reçu une éducation pieuse, et je n'ai aucun souvenir d'avoir lu dans les textes religieux que le Malin s'était insinué dans la littérature et qu'il faille brûler des romans par dizaines pour l'en chasser. Je suis même persuadée du contraire, et si le Diable est bel et bien impliqué présentement c'est vos gestes qu'il est en train de guider et non ceux de ces maîtres de la littérature ! rétorqua Lucianna, sa voix d'ordinaire lointaine sonnant comme un blizzard aussi glacial que dévastateur.

Serrant les poings, son regard aussi profond que l'abîme spatio-temporel dans lequel évoluait la bibliothèque d'Alexandrie plongé dans celui de son ennemie, elle ajouta plus effrayante que jamais :

- Je n'ai de mots pour exprimer toute la rage et l'outrance que votre acte abominable et monstrueux provoque en moi en cet instant, mais ce que je puis vous dire c'est que jamais au grand jamais une gardienne de la bibliothèque magique d'Alexandrie ne laissera d'autodafé être commis devant elle sans agir!

La répartie de Lucianna prit un peu Evangeline au dépourvu, mais il était hors de question qu'elle flanche devant cette... cette... Cette quoi, d'ailleurs ? "Hérétique" n'était pas le mot à employer, vu que visiblement elle était également catholique. Elle n'était donc pas juive non plus et la couleur de son uniforme indiquait qu'elle était une Anormale et non un Monstre, donc elle ne pouvait pas la considérer comme une de ces créatures démoniaques. Bien, peut-être était-il donc temps de recourir aux qualificatifs plus classiques.

- Hmph ! Je ne m'attends pas à ce qu'une idiote obscurantiste comprenne quoi que ce soit aux plans divins du grand Reich, et de toute façon ces tissus de mensonges et d'infamie ne sont pas de la littérature mais des textes démoniaques et hérétiques ! La plupart d'entre eux font l'apologie de la luxure, des créatures démoniaques et des sodomites ! Si vous êtes croyante comme vous le dîtes, comment pouvez-vous soutenir de tels textes ?! lança la nazie en perdant patience.

"Idiote" ? "Obscurantiste" ? Elle ? Si Lucianna n'était pas aussi affligée par le crime de cette odieuse jeune fille, elle en rirait presque. Mais un rire méprisant, qu'on se le dise.

- Loin de moi l'idée de vouloir faire étalage de mes compétences ou de mes qualités, je laisse de tels discours à ceux qui manquent de confiance en eux, mais ces insultes sont de loin les moins pertinentes dont vous pourriez me qualifier. Et je trouve particulièrement ironique d'être traitée d'obscurantiste par une personne qui est justement en train de brûler des livres. Par ailleurs, je n'ai jamais dit être croyante. J'ai été élevée comme telle, c'est vrai, mais ma conception du divin est visiblement fondamentalement différente de la vôtre. Je pense que vous partageriez ma vision plus ouverte et lucide de la métaphyisque si vous lisiez les livres au lieu de les jeter dans les flammes, fit la bibliothécaire magique avec un sarcasme glacial tandis que ses traits dissimulaient la rage ardente sous une expression d'insondable mépris.

Evangeline esquissa un sourire ironique, tentant de concurrencer le regard hautain de son adversaire. Elle savait bien qu'une personne comme elle ne pouvait pas être vraiment croyante, c'était obligé ! Bel et bien une hérétique, donc, finalement.

- Je ne lirai pas ces textes sataniques et aucune tentatrice ne parviendra à m'y pousser, rétorqua-t-elle, catégorique. Et encore moins une fausse croyante qui se fait passer pour une pieuse afin d'embrouiller l'esprit des fidèles ! Ces textes démoniaques ne feront que pervertir l'esprit des élèves de cette Académie si personne ne les en empêche en les éradiquant purement et simplement ! Je ne laisserai pas mes camarades être trompés et convertis par ces idées dangereuses et malveillantes !

Car Evangeline avait bel et bien une tâche, confiée par son cher Führer et Dieu lui-même. Une sainte croisade contre l'hérésie dont elle triompherait envers et contre tout !

Les "arguments" de la petite blonde étaient si stupides que Lucianna en leva les yeux au ciel, ce qui était toujours mieux que d'ignorer tout bonnement ce qu'elle disait (ce qu'elle aurait fait en temps normal mais un autodafé était un cas de force majeure). Dans tous les cas, la bibliothécaire savait reconnaître un débat stérile quand elle en voyait un, et elle savait que rien de ce qu'elle pourrait dire ne ferait changer son adversaire d'avis. Elle avait lu des livres de personnes de toutes convictions et de tous tempéraments, et certains d'entre eux lui avaient bien fait comprendre que le 20ème et 21ème siècles étaient plein de gens bornés qui ne savaient même plus prendre la peine d'écouter ce que les autres avaient à dire avant de s'adonner à la haine aveugle et au manque de respect et de manières les plus total.
Toutefois, elle ne pouvait pas laisser cette folle brûler des livres par dizaines sans faire quelque chose.

- Je ne me fais passer pour rien du tout, et encore moins pour une "fausse croyante" comme vous dîtes. Et vous ne pouvez détruire des ouvrages sur le fondement du seul principe qu'ils ne vous plaisent pas, sinon il y a belle lurette que j'aurais débarrassé la bibliothèque magique d'Alexandrie de toute la saga Twilight. Mais je ne l'ai pas fait, et en lieu et place de cela je les ai utilisés comme cales pour l'échelle branlante de l'aile ouest. Parce que même si certains sont mauvais, tous les livres méritent d'exister, et rien ni personne n'a le droit d'empêcher quiconque de lire ce qu'il lui plaît de lire, pas même vous ni même Dieu. Mais je ne m'attends pas à ce qu'une idiote obscurantiste comprenne quoi que ce soit à l'importance des livres, pour reprendre vos mots, ajouta Lucianna avec le sourire méprisant de la lady en colère qu'elle était.

En cet instant précis, Evangeline se demandait quelles seraient les conséquences pour son Salut si elle assassinait cette fille maintenant là tout de suite. En réalité, il n'y en aurait pas. Pas de témoins, et le feu était déjà allumé pour faire brûler son corps avec les écrits de Satan, donc rien ne l'empêchait de passer à l'acte. Rien si ce n'était l'inquiétant charisme glacial de son adversaire. Quand elle la regardait dans les yeux, même avec toute son expérience dans la guerre et dans l'assassinat, elle était... mal à l'aise. Le regard aux reflets violets de cette fille avait quelque chose d'immensément profond, comme l'univers.
On aurait presque dit qu'elle détenait la vérité universelle sur toute chose de ce monde, et cela avait quelque chose d'à la fois apaisant et terrifiant...
Mais Evangeline était trop déterminée pour céder, même face à cet étrange ennemi.

- Je vous trouve bien hautaine pour une blasphématrice qui n'a aucune expérience à part celle des écrits hérétiques qu'elle passe son temps à lire. J'ai vu les horreurs de la guerre, j'ai vu de quoi sont capables les impies et ennemis du Reich... Et aucun livre ne pourra jamais vous faire connaître tout ça comme moi je l'ai connu. Alors vous feriez mieux de descendre de votre piédestal ou c'est sur la potence que vous monterez, sale pécheresse ! reprit Eva, une flamme dans le regard.

Lucianna haussa un sourcil circonspect. La guerre ? Quelle guerre ? Elle parlait du Reich, donc elle faisait allusion à la Seconde Guerre Mondiale ? Il y avait donc environ 70 ans ? Et elle serait toujours aussi jeune ? Mais oui, certainement...
Oh.
C'est vrai. Ce n'était pas une Académie normale.
Si elle n'était pas aussi furieuse, Lucianna aurait trouvé très enrichissant de discuter avec une personne du futur... enfin, du futur par rapport à elle, mais du passé par rapport à cette époque. Mais elle était présentement bien trop en colère pour avoir ne serait-ce que l'envie d'interroger cette jeune fille sur ses expériences.

- Ah, oui, les insultes et les menaces, le refuge des simples d'esprits. Il est vrai que les livres ne remplaceront jamais les véritables expériences telles que celles que vous avez pu connaître, mais j'ai lu une quantité certaine d'ouvrages traitant de votre guerre. Si je ne m'abuse et à en juger par la croix gammée que vous portez à la boutonnière, vous semblez venir de l'Allemagne nazie. Allemagne qui, étrangement, est décrite dans la totalité de la documentation sur cette époque comme l'antagoniste de cette guerre. Et quand je vois la façon dont vos propos haineux sur diverses populations font écho aux abominables discours de votre... Quel est le mot déjà ? Führer, ce me semble. Quand je vois la façon dont ils font écho aux discours de votre Führer, donc, je me dis qu'effectivement ce jugement est pertinent. Soit-dit en passant, j'ai lu le livre de votre bien-aimé leader... "Mein Kampf" je crois ? Intéressant, comme ouvrage. Dommage que les propos qui y sont écrits ne sont motivés que par une haine dénuée de raison. Je pense que cet ouvrage aurait plus sa place dans votre feu de joie que ce Harlequin qui, au passage, était d'une certaine qualité pour un roman de gare. ajouta-t-elle en désignant du menton la couverture presque complètement brûlée d'un de ces célèbres romans érotiques qui dépassait du brasier.

La mâchoire d'Eva se décrocha tellement qu'elle aurait presque pu passer pour un requin pèlerin blond. Elle avait l'habitude de se retrouver face à des camarades de l'Académie qui passaient leur temps à critiquer ses convictions, mais jamais aucun n'avait eu jusqu'alors l'éducation ou la culture de cette satanée pécheresse. C'était déstabilisant, et si Evangeline détestait quelque chose (à part les juifs et les hérétiques), c'était bien d'être déstabilisée.
En fait, pour la première fois de sa vie, Evangeline n'avait rien à répondre. Et elle ne comprenait pas non plus comment une personne aussi éduquée que cette fille pouvait ne pas adhérer aux idées visionnaires de son Führer ou aux textes divins.
Peuh, elle ne les avait sûrement pas compris, ça ne pouvait être que ça. Elle n'était donc pas si intelligente que ça !

- Hmph ! De toute façon ces livres impies sont maintenant un tas de cendres et il n'y a rien que vous puissiez faire à ce sujet. Par mon acte sacré la vertu a une nouvelle fois triomphé du péché et ces livres maudits ne chuchoteront pas la parole du Malin à nos camarades.

Et sur ce elle afficha un sourire satisfait. Après tout, son adversaire avait peut-être remporté une bataille, mais au final c'était elle qui avait gagné la guerre. Celle-ci, du moins.

La réponse d'Eva assortie à son sourire narquois et au brasier derrière elle ne fit que grandir la rage que Lucianna avait tout juste commencé à réfréner par le débat. Un débat stérile, certes, mais un débat tout de même. Elle n'avait jamais eu besoin de recourir à autre chose qu'à des mots et à son éducation pour régler des différents, mais jamais ces derniers n'avaient été aussi graves et monstrueux que celui-ci. Serrant le poing et se retenant de toute ses forces de ne pas lancer le contenu de son thermos de thé brûlant au visage de la criminelle, elle gronda, son regard d'ordinaire lointain et profond s'embrasant d'un feu ardent.

- Espèce de... de... de grouillonne ! Gourgandine ! Vous ne voulez pas faire amende honorable, soit. Mais j'espère que vous avez conscience qu'à vous seul il n'y a aucun moyen pour que vous ne parveniez à mettre à feu et à sang toutes les bibliothèques de cette ville, et encore moins du monde ! Pas tant que je serai là, en tous cas, et malheureusement pour vous il y a encore plein de livres ici que je n'ai pas encore lu donc je n'ai aucune raison de partir. Vous êtes croyante ? Et bien priez. Vous venez de vous faire une ennemie, et sachez que je me défendrai bien plus férocement que mon pays lors de votre chère guerre. De toute façon, de vous à moi, l'Enfer a déjà une place réservée à votre nom car vous avez violé l'une des règles les plus sacrées de la chrétienté : "Tu ne tueras point". Et je vous garantis qu'aucune "Sainte croisade" ou pénitence ne saura laver vos odieux péchés.

Lucianna considérait en avoir fini avec cette méprisable brûleuse de livres, mais elle avait une dernière chose à ajouter.

- Oh, et, avant de le brûler, peut-être devriez-vous lire ceci, dit-elle en tendant à Evangeline l'un des deux livres qu'elle avait pu sauver des flammes. "Anthologie de la philosophie de Nietzsche". Le vrai texte, pas celui que votre régime a falsifié pour s'en servir de justification à vos abominables principes. Et lisez également celui-ci, "Farenheit 451", ajouta-t-elle en lui tendant le second ouvrage. Très approprié. Peut-être cela vous permettra-t-il d'ouvrir les yeux sur nombre de choses, à commencer par vos idéologies barbares. Sur ce, je prends congé. Mais sachez que je vous ai à l'œil, et que c'était le dernier autodafé que vous commettrez en ces lieux. Et si vous tentez quoi que ce soit... et bien, sachez que j'ai bien plus que mon éducation et ma culture pour vous empêcher de nuire. Et ce de manière permanente.


Et ce fut sur ces dernières paroles lourdes d'inquiétantes promesses que la silhouette distinguée de Lucianna s'éloigna pour ne pas laisser la rage l'emporter sur la raison à la vue de cet abominable gâchis, laissant derrière elle une Evangeline fulminante.

Evangeline, pour une fois, ne s'emporta pas et se contenta d'écouter le flot de colère de Lucianna en croisant les bras, un sourire narquois sur le visage, jusqu'à ce que sa nouvelle ennemie lui mette des livres dans les mains en lui disant de les lire. Hmph, comme si elle allait lire ces textes maléfiques et impies ! Ceci étant, Nietzsche était effectivement un philosophe largement cité par son cher Führer et ses compatriotes, mais elle n'avait jamais vraiment lu aucun de ses textes. Elle était une espionne, un assassin, une arme... la philosophie et la littérature n'entraient pas franchement dans ses prérogatives.
Ceci étant, une insidieuse curiosité la piqua alors que Lucianna la laissait après un avertissement qui aurait fait flancher n'importe qui, mais pas Eva. Elle regarda les couvertures roussies des livres, et esquissa une moue.

- Pff... Ceci étant... avec mon Führer et Dieu à mes côtés, je ne risque pas d'être souillée par l'hérésie de ces écrits...

Puis, jetant un regard à la silhouette de l'impie qui s'éloignait dans le parc, elle esquissa un sourire inquiétant.

- Vous êtes peut-être une ennemie plus formidable que vous n'en avez l'air, Mlle la bibliothécaire païenne, mais vous ne l'emporterez pas. Quelles que soient les épreuves, quels que soient les infâmes sortilèges que vous essaierez d'utiliser pour m'éloigner de la grâce du Seigneur, rien de tout ça ne marchera et ne me mettra à genoux. Et à la fin, c'est vous qui finirez par brûler dans les flammes de l'Enfer. Car, pour vous qui citez Nietzsche, j'ai moi aussi une de ses pensées à partager avec vous :

Ce qui ne me tue pas me rend plus forte...