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[Avril I+3] Autour d'un repas [Katherine]
Lauren Black
Leader du club d'arts martiaux
Leader du club d'arts martiaux
Lauren Black
Lun 14 Jan - 22:33
Suite de ce rp


ft. Lauren

ft. Katherine

「 Autour d'un repas 」
Elle venait de plusieurs endroits ? Pour le coup, Lauren ne comprenait pas vraiment ce qui était entendu par l’adulte. Cela la fit doucement froncer les sourcils, juste avant que miss Brown ne reprenne la parole. Cela semblait faire sens, en effet. La jeune femme avait beaucoup voyagé. Que cela soit aux Etats Unis comme dans le reste du monde. Lauren compatissait sur la perte d’un parent mais préféra ne rien dire. C’était toujours un peu sensible, un sujet sur lequel s’engager n’était pas si simple que ça. On ne connait pas les relations dans les familles, on ne sait pas si elles étaient tendues ou non donc… Elle préféra se taire.
 
-          Vous avez donc vu beaucoup d’endroit ! Je serais presque jalouse ! Enfin, je l’aurai très certainement été si j’étais restée aux Etats Unis et n’étais jamais partie en vacances dans le pays !
 
L’adolescente ne comprenait pas que cela n’avait pas une grande importance aux yeux de l’adulte. C’était ses racines, mais cela semblait être aussi futile qu’un grain de sable dans le désert. Mais bon, cela lui rappelait le cas de Brook, de son amie qui avait tout renié et laissé derrière elle. Famille, souvenirs, amis. Ce n’était pas plus mal lorsqu’on voit ce qu’elle vivait avec sa mère… C’était sans doute bien mieux pour elle et son intégrité physique, mentale et sociale.
 
-          On a encore un peu de temps. Même largement assez j’ai envie de dire. Ne vous en faites pas, il n’y a pas de chance que je sois en retard.
 
Elle regarda les tasses et la théière. Bon, elle s’en occuperait à la pause de « midi » ou juste avant de commencer les activités de club. Ce n’était pas bien long à faire et vu qu’elle devrait arriver un peu plus tôt. Cela l’occuperait juste assez pour ne pas trop s’ennuyer après avoir remplis les papiers importants pour le bon fonctionnement du club.
 
Une fois à la gare, la jeune américaine s’appuya contre un pilier, regardant les élèves diurnes qui faisaient leur vie tranquillement. Ça avait ce petit quelque chose de relaxant, ça aussi. Si certaines étaient encore parfaitement bien vêtu de leur uniforme, d’autre l’avait quitté pour une tenue beaucoup plus décontractée. Adieu la jupe pour les filles, bonjour le pantalon, le jean et tout ce qui l’accompagne ! C’est une véritable délivrance que de se changer pour une tenue bien plus agréable ! Faudrait  penser que certaines filles n’aiment pas leurs jambes, les montrer aux autres. Franchement… Si elle avait eu le choix, il y avait fort à parier que le pantalon aurait été porté à la place de la jupe. C’était même sûr !
 
Tandis qu’elle patientait, le canidé de Brook vint la saluer, et quémander des caresses par la même occasion. Juste quatre minutes plu tard, voilà qu’il repartait gambader. Ou embêter quelqu’un. Ces deux là faisaient bien la paire. Il n’était pas possible de dire le contraire en voyant comment ils agissent, ensemble ou séparément. Juste après le départ de Spike, Lauren envoya un message à sa propriétaire pour la prévenir de l’endroit où trouver le loup. C’était tout ce qu’elle pouvait faire à ce niveau.
 
Katherine arriva peu avant le train qui était plutôt chargé, les forçant à rester debout. En soit, ce n’était pas dérangeant mais le trajet fut bien silencieux entre les deux. Quelques regards interrogateurs se posèrent sur leur présence mais rien d’inquiétant. Autant passer outre.
 
Le choix du lieu lui revint mais elle sembla légèrement hésiter. Finissant par se ressaisir, elle proposa.
 
-          Je conseille d’aller un peu plus loin pour éviter d’êtres envahis de lycéens qui ont des questions sur les cours.
 
L’américaine entrai la professeure jusqu’à un petit restaurant qui ne paye pas de mine et où toute présence lycéenne est absente.
Lauren Black
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Anonymous
Jeu 17 Jan - 18:00
Elle aimait l'atmosphère des rues japonaises. En tout cas, celles de cette petite ville auquel elle trouvait beaucoup de charme. Elle avait été troublée au début du regard des locaux qui n'était évidemment pas habitués à voir des personnes caucasiennes, qui plus est des femmes aussi grande qu'elle. Ces regards ne l'avaient jamais dérangée, la politesse légendaire de ce peuple ne leur permettant aucun comportement déplacé. Elle avait noté qu'ils affichaient généralement un sourire, même si la réponse était négative. Cette attitude l'avait parfois déconcertée lorsqu'elle demandait des renseignements et ne comprenait que très peu leur langue. Les relations humaines étaient diamétralement différentes de ce qu'elle avait pu connaître. C'était pour elle un changement aussi dépaysant que plaisant. Sans parler de l'aspect bon-vivant, même en semaine, les restaurants font le plein, les bars et autres divertissement n'étaient pas en reste. Les karaokés restaient quelques choses d'assez étrange à concevoir cela dit. Elle savait qu'elle avait encore beaucoup à découvrir et cela l'enchantait.

Elle approuva le choix d'un établissement moins proche de la zone appréciée des étudiants. Pouvoir être au calme, même relatif, ne serait pas du luxe. L'endroit n'était pas impressionnant, mais sa petitesse et ses meubles lui donnaient un air tout à fait pittoresque. Elles s'assirent à une table. Elle avait eu raison de sortir, en plus, elle avait faim.

«  Au début, je ne comprenais vraiment rien au japonais et je commandais mes plats dans le plus grand des hasards. Heureusement que je mange de tout et que je n'ai aucune allergie. » Elle sourit en se remémorant ces moments épiques. « Il m'est parfois arrivé d'avoir de belles surprises ! » Rit-elle. « A présent, je reconnais mieux les mots et le genre d’aliments. Même si je ne connais de loin pas tout... »

Elle fronçait les sourcils et s'aidait de son indexe, soulignant les mots à mesure qu'elle les lisait. Comme le ferait un enfant, pour peu elle en aurait tiré la langue. « Ces symboles sont vraiment compliqués ! Enfin, j'ai tout autant eu de la peine avec l'arabe. Ça aussi c'est une langue franchement étrange. »

Elles furent interrompues par la prise de la commande. La manière de parler de la professeure dénotait, en effet, de son niveau débutant en japonais, mais ses phrases ressemblaient à quelque chose, bien que l'accent soit déplorable et l'oblige parfois à se répéter. Elle savait qu'en vivant dans un endroit parlant une autre langue, elle devrait et saurait s'adapter assez rapidement.

« Comment s'est développé votre intérêt pour les arts martiaux et votre prise de responsabilité au sein de ce club ? »


Elle tritura les baguettes posées sur la table. Heureusement pour elle son expérience des restaurants asiatiques l'avait familiarisée avec l'usage de ces ustensiles. C’était aussi un changement important dans ses habitudes quotidiennes. Elle avait la fierté de savoir s’adapter à tout et pourtant, elle était ironiquement attachée à ses petites routines. L’humain et ses paradoxes.

Elle reporta son attention sur la jeune femme qui lui faisait face.
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Lauren Black
Leader du club d'arts martiaux
Leader du club d'arts martiaux
Lauren Black
Sam 19 Jan - 14:39

ft. Lauren

ft. Katherine

「 Autour d'un repas 」
Le fait de s’éloigner du centre qui était totalement devenue le repère d’un bon nombre d’étudiant ne pouvait pas faire de mal. A personne. Même Lauren appréciait s’éloigner un peu pour profiter d’un peu plus de calme. Cet endroit était juste idéal et cela lui avait semblé être la meilleure solution pour un repas tranquille.
 
La veste posée sur le dossier de la chaise, Lauren prit rapidement ses aises, ne prenant plus réellement le temps de s’attarder sur tout ce qui pouvait l’entourer dans ce petit restaurant. Elle y venait tellement souvent qu’elle finissait par connaitre par cœur la position de chaque meuble, de chaque habitués aussi. Tous ont la même place à chaque fois qu’elle vient. Sauf peut être cet homme, un peu plus loin derrière Katherine. Son attention se porta sur l’adulte dès qu’elle commença à parler.
 
Donc, elle avait souvent eut des surprises lorsqu’elle commandait des plats ? C’est plutôt original à vrai dire et Lauren ne retint pas un petit rire en imaginant l’adulte découvrir le plat qu’elle avait commandé. S’il y avait beaucoup de très bonnes choses, certaines mauvaises surprises pouvaient être eut.
 
-          Ça doit être amusant de découvrir ce qu’on a commandé… Ça me rappelle les pains surprise qu’on mange en période de fêtes ou juste entre amis. Après, vous devez savoir qu’on apprend vite les langues en les entendant et les parlant chaque jour.
 
Une nouvelle fois, elle s’amusa de voir l’expression faciale de l’adulte, la jeune Lauren s’amusa de nouveau. C’était paradoxale de voir une adule avoir des mimiques d’enfants qui apprennent à lire. Enfin, quitte à manger quelque chose, autant prendre quelque chose d’assez léger, ou de pas trop nourrissant.
 
Son intérêt pour les arts martiaux ? Eh bien, c’était un peu étrange, mais elle doutait être la seule pour qui il s’était révélé de cette façon. Elle prit doucement la parole, jouant avec une de ses baguettes comme elle l’avait fait un peu plus tôt avec le crayon.
 
-          Eh bien, quand j’étais plus jeune, j’avais de nombreuses crises de colère à cause de raisons X ou Y et il fallait que j’apprenne à me contrôler, ou a moins à me défouler. Ma gouvernante, après avoir parlé avec ma mère, m’a inscrite dans le même club de boxe que mon frère et j’avoue que cela m’a bien aidé. Mais… Je pense que ce n’était que le début car un ou deux ans après, j’ai commencé le karaté en continuant la boxe en parallèle. J’ai abandonné le judo pour plus me concentrer sur la guitare qui me calmait tout autant.
 
Un fin sourire s’était dessiné sur ses lèvres tandis qu’elle se remémorait ses débuts en sport. Ils avaient été assez difficiles dans un premier temps et la discipline l’était tout autant pour la gamine turbulente qu’elle était. Certaine personnes ne voulaient même pas la croire lorsqu’elle leur disait. Après, elle ne pouvait pas les blâmer, qui pouvait ne serait-ce qu’imaginer qu’une fille posée et calme comme elle avait pu être turbulente ? Difficile en effet… Enfin, ce n’était sans doute pas plus mal que les gens aient du mal à croire à cette Lauren. Elle savait qu’elle existait encore. La fille fragile et colérique. La fille en proie à ses sentiments dès qu’elle se retrouve seule.
 
-          Sinon, quant à ma prise de responsabilité, je pense que c’est venu tout seul, un peu sans que je m’y attende et lorsqu’on m’a proposé la place, je n’ai pas pu refuser. C’est sympa de gérer un club, ça responsabilise et nous fait prendre conscience que tout n’est pas aussi simple qu’on pourrait imaginer.
Lauren Black
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Dim 20 Jan - 20:04
« Oui, je trouve que je me suis nettement améliorée en quelques mois, je ne me fais aucun soucis pour la suite. Si ce n’est pour ces Kanjis de malheur… »

Elle écouta l’explication placidement.

« C’est en effet un bon moyen de canaliser son énergie et son tempérament. Vos parents ont bien fait de vous inscrire à ce genre de sport. »
Commenta-t-elle.

Elle ne releva pas le terme de gouvernante. Elle le nota simplement distraitement comme une donnée sur le tableau de la vie de la jeune femme. Son enfance avait dû être privilégiée, financièrement tout du moins. Katherine n’avait aucun mal à croire en cette personnalité colérique. Après tout, leur première rencontre avait été très révélatrice. En général, les personnes posées ne fracassent pas un sac de sable en cherchant l’épuisement, quitte à se blesser. Cette démarche très désespérée et très irréfléchie était un miroir de tourments intérieurs qu’elle avait pu percevoir. Sa manière de bouger, de se mouvoir. Elle lui faisait penser à un chien battu, hargneux et triste à la fois. Bien sûr, elle ne lisait pas dans les auras, elle n’avait donc aucune certitude réel sur l’état de ses sentiments. Par contre, son comportement avait lui été explicite. Elle pouvait se souvenir très clairement de l'expression de son visage. Ce moment avait créé l'impulsion qui l'avait poussée à venir l'aider. On ne peut pas combattre les démons des autres, même en le souhaitant ardemment. Cela aussi elle le savait et le regrettait.

« J’ai remarqué, votre tempérament. Je veux dire, votre colère. Vous avez appris à la contrôler, mais même muselée, elle fait toujours autant de dégâts à l’intérieur. »

Elle s’interrompit alors que la serveuse apportait les plats fumants devant elle. Elle la remercia poliment, les formules de politesse et autres inclinaisons de tête semblaient être une donnée culturelle acquise pour l’adulte.

« J’espère, si vous en ressentez le besoin, pouvoir vous aider à vous apaiser, plus qu’en surface. »

Katherine ne commenta pas plus. Elle cessa d’observer son interlocutrice et changea de centre d’attention. Elle prit les ustensiles et observa sur le plat qu’elle examina visuellement et olfactivement. Ça sentait bon et l’aspect avait l’air correct. Grâce à son expérience, elle n’était pas tombée sur un plat improbable. Les peaux de poulets d’une fois ou autre bizarrerie l’avait tout de même rendue un peu méfiante. La dextérité des baguettes était acceptable, mais encore parfois maladroite.

« Merde ! » Le bout de chou qui vola sur la table fut accompagné d’un juron étouffé.
« Oh, pardon. » Ajoute-t-elle, contrite, avant de le prendre entre ses doigts le petit fugueur qui avait atterri à côté de la main de Lauren et de l’avaler prestement.

Ah, elle essayait d’être bien polie et de ne pas jurer devant les élèves, mais sa spontanéité et sa vie en milieu violent et masculin n’aidaient vraiment pas ! Le rouge lui monta légèrement aux joues.
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Lauren Black
Leader du club d'arts martiaux
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Lauren Black
Dim 20 Jan - 23:11

ft. Lauren

ft. Katherine

「 Autour d'un repas 」
 L’amusement de Lauren était bien visible sur son visage. Les kanji étaient longs à apprendre, mais heureusement qu’il y avait les autres symboles pour aider à bien comprendre. A plus comprendre du moins. C’était amusant, qu’un adulte reconnaisse ses difficultés.
 
Néanmoins, elle préféra rectifier. Ce n’était pas ses parents mais sa mère. Son père n’était pas vraiment famille.
 
-          Ma mère, juste ma mère s’il vous plait. Mon père n’en a jamais rien eut à foutre et rien ne le touche sauf ses secrétaires. Dans tous les sens.
 
Ses paroles n’avaient pas été prononcées très fortement mais au moins assez pour que l’adulte en face d’elle puisse l’entendre. Très rapidement, son regard se porta vers les baguettes avec lesquelles elles jouaient encore, presque nerveusement cette fois. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était que cette nervosité s’en aille bien rapidement.
 
-          J’imagine qu’il y a certaines choses qu’on ne peut cacher malgré tous les efforts fournis… Je ne peux que vous donner raison sur ce point, mais on fait avec. Je refuse juste de montrer cette partie de moi. Quitte à être brisée à l’intérieur, si l’extérieur survit, c’est tout ce que je demande.
 
Une fille perdue et de plus en plus brisée. Voilà ce que son regard avait pu laisser entrevoir l’espace de deux ou trois secondes avant d’être cachés par une expression plus joyeuse dès l’arrivée de la serveuse qu’elle regarda tranquillement, affichant un large sourire. En effet, personne ne devait voir et savoir, pas quelqu’un de son âge du moins. Tant pis, si ce n’est qu’un seul adulte cela ne devrait pas poser de problème mais face à elle, Lauren se sentait vulnérable, comme si quelque chose en Katherine faisait tout ressortir inconsciemment. Enfin bref ! Elle chassa tout ceci d’un geste de la main mental avant de s’occuper de la serveuse.
 
-          Merci beaucoup !
 
Son regard suivi les différents plats tandis que les baguettes prirent une position plus utile pour manger et attraper ce qu’il y avait. Peut être qu’elle aurait dû prendre un gâteau pour mieux commencer la journée mais peut être que du salé pourrait faire l’affaire ? C’était à voir !
 
Sans réellement lever le regard des plats, Lauren répondit.
 
-          Merci beaucoup, c’est gentil mais je ne le ferai pas.
 
Elle préférait être claire à ce sujet. Lauren aide les personnes et les écoutes lorsqu’elles en ont besoin, mais se confier, chercher à vider son sac avec les autres sur ses blessures n’était pas vraiment quelque chose qu’elle ferait. Peu importe la personne face à elle, peu importe la confiance il serait difficile de la faire bien s’ouvrir.
 
Le léger juron suivis des excuses arrachèrent un fin sourire à l’américaine.
 
-          Ne vous en faites pas, je ne vais clairement pas vous tenir rigueur d’un juron ou quelque chose du genre. 
Lauren Black
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Mer 23 Jan - 22:48
La rancœur qui gronde, un tumulte rageur qui s’étouffe et peine à se contenir. Au moins en avait-elle conscience.

« C’est.. étrange. » Elle dut âprement réfléchir, tant elle craignait que l’adolescente à fleur de peau ne soit blessée ou heurtée par sa vision des choses. « Je pense que vous le referez. » La fatalité est une arme contre laquelle on ne peut pas se battre indéfiniment. Pas sans dommages collatéraux, en tout cas. « Si je vous le propose, c'est que ça ne me dérange pas. Si c'est l'idée que je vous aide vous inquiète... en plus du fait que cette idée de coquille vide n'est pas un objectif sain. »

Se détruire au nom du paraître semblait être un concept très effrayant. Si sombre qu'elle se demanda si ce père volage était bien-là la seule raison de son malêtre.

« Je comprends tout à fait que la confiance ne soit pas de mise si vite. Vous avez tous les droits d’exprimer votre retenue à ce sujet. Je ne vais en aucun cas vous forcer à quoique ce soit. »


« Je suis tout de même heureuse de constater que contrairement à votre vœu, vous vous soyez déjà tant confiée. Je vous remercie. Ce que je voulais vous faire comprendre, c’est qu’en cas de besoin, vous pouvez venir me trouver. »


Le mot coquille vide n’était pas le plus approprié. On ne peut pas se vider, ce serait trop facile, trop paisible. Lorsqu’on se scinde, se coupe de certaines émotions, cela vous retombe toujours dessus. Ce genre de personne représentait de réelle bombe, prête à exploser. Elle se promit donc de garder un œil sur cet élément. Pour le bienêtre de Lauren et du club. Il n’est pas humainement possible de rester insensible à la souffrance qui ronge les entrailles. Le poison est insidieux et l’impression de contrôle un palliatif.

Usuellement, elle avait pour habitude de laisser les gens se débrouiller et prendre conscience eux-mêmes de leurs erreurs. C’était une façon bien plus efficace d’évoluer à travers l’expérimentation. L’humain a tendance à croire ce qu’il vit, plutôt que ce qui lui est expliqué. C’est un mécanisme bien connu et assez logique. Dans le cas présent, lorsque l’expérimentation risquait de causer plus de tort que de bien, elle hésitait.  Elle allait la laisser gérer sa situation et l’observer de loin. On ne peut pas aider une personne qui ne veut pas l’être. En tout cas, pas dans ce cas-là, concernant ses problèmes émotionnels.

Elle dégusta donc le plat sans rien ajouter. C’était très bon, elle appréciait réellement cette cuisine et ne regrettait pas sa venue dans la région. Elle n’exprima pas son plaisir de manière visuelle. Ce n’était pas dans ses habitudes et de toute manière, celle qui lui faisait face saurait qu’elle était contente de son repas. Après tout, Lauren ne pouvait pas s’empêcher de voir ce qu’elle ressentait. C’était d’ailleurs assez ironique qu’une personne capable de comprendre les émotions des autres en un regard soit incapable de gérer les siennes.
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Lauren Black
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Lauren Black
Jeu 24 Jan - 8:08

ft. Lauren

ft. Katherine

「 Autour d'un repas 」
- Qu'est ce qui est étrange ? 

Elle avouait volontiers ne pas saisir ce que voulait dire l'adulte avec ces deux petits mots.

Le refaire ? Comment ça ? Qu'est ce qu'elle referait ? Doucement, la tête de Lauren s'inclina sur le côté. Si l'adulte qui lui faisait face faisait référence à la mauvaise boxe pour se défouler, il n'y avait clairement pas photo. Elle le referait et pas qu'une fois bien que le rythme avait grandement diminué, tout avait été plus calme depuis le début de cette année bien qu'Aaron était retourné à San Diego. Beaucoup de choses bougeaient, changeaient et l'adaptation ne suivait pas forcément aussi rapidement. Il fallait maintenant que Lauren accepte le fait que son frère se rapproche de son père pour lui ouvrir les yeux sur le mal qu'il à fait mais le point de vue de la jeune était bien différent. Si son frère imagine pouvoir améliorer les choses, elle était persuadée du contraire. Une personne qui détruit des vies ne peut les réparer par la suite. Son avis était déjà bien tranché et je vous souhaite bon courage pour la faire changer d'avis.

Un faible soupire lui échappa alors qu'elle se contentait d'hocher la tête. Ne sachant pas si elle devait accepter la main tendue vers elle, Lauren préféra la repousser doucement pour le moment. Elle n'en sentait pas réellement le besoin dans l'immédiat et accepter de l'aide ne changerait pas grand chose à la donne.

- J'accepterais si j'en ressens le besoin... Au moins assez pour demander un coup de main. Mais en sois, l'objectif de la coquille vide comme vous le désignez n'est pas un objectif à proprement parler. Si je peux l'éviter, je le ferai mais il faut que certaines choses s’arrangent ou s'arrête.

La petite américaine remercia d'un sourire l'adulte qui ne chercha pas à trop la faire parler vis-à-vis de tout ceci. Elle n'était pas psy mais savait où s'arrêter pour ne pas (trop) braquer ou mettre en colère. En l’occurrence, Lauren avait fait attention à ne pas dire trop de choses bien que la haine envers son père avait parlé deux-trois fois déjà.

- Et c'est pour ça que je vous remercie. Je pense que c'est le fait que vous n'êtes pas totalement mon professeure qui joue. Je ne vous ai pas en cours autre qu'au club. Si vous aviez été un de mes camarades ou tout simplement qui vous aviez eut mon âge, vous n'aurez rien su...

La pseudo albinos préféra taire le fait que l'adulte dégageait quelque chose de plus pour ne pas s'enfoncer dans un tourbillon de gêne.

Sa main attrapa la bouteille d'eau.

- Je vous sert un verre ? 

En fonction de la réponse de Katherine, la jeune femme la servirait ou non avant de se verser un verre à son tour, le vidant rapidement. Une fois vidé de son contenu, ce dernier émit un petit son en arrivant sur la table.

La jeune femme ne prêtait pas attention à l'aura de l'adulte bien qu'elle l'entrevoyait. Ce n'est qu'après quelques secondes de contemplation du plat qu'elle commença à manger.
Lauren Black
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Jeu 24 Jan - 14:39
Elle tendit son verre, l’accompagnant d’un merci soufflé. Elle reprit ensuite le fil de la discussion.

« J’ai toujours été fascinée par la manière qu’on les hommes d’appréhender la difficulté. Comme beaucoup d’auteur qui s’amusent à torturer leurs personnages. »
Elle précisa, estimant qu’en effet, Lauren ne l’ayant pas dans ses cours ne la connaissait pas réellement. « J’ai étudié la littérature. Si vous aimez lire, je pourrais vous conseiller quelques ouvrages qui pourraient faire écho. »

« Ce que je préfère lire, en réalité, ce sont les bandes-dessinées. Malgré mon amour des romans, ça ne m’a pas passé. »
Il était vrai que dans ses valises, elle avait emmené les quelques ouvrages qui lui tenaient à cœur. Une partie se trouvait toujours dans un garde-meuble, très loin… c’était les seuls bien qu’elle possédait qui lui tenait un peu à cœur. Les plus précieux étaient des cadeaux de sa mère. Elle avait sinon été habituée à voyager très légèrement.

« J’ai tout de même une question Lauren… Puisque vous avez votre talent… là. »
Bien que personne ne puisse les comprendre et même si c’était le cas, l’allusion étant trop abstraite, elle baissa la voix et se pencha en avant pour se faire entendre. « Vous devez savoir que ce que je montre, n’est pas tout à fait synchronisé avec ce que j’ai à l’intérieur. » Elle posa une main sur sa poitrine. « Je ne vais pas insister, je vois bien que cela vous met mal à l’aise et ce n’est pas mon intention. » En réalité, elle se mettait avant tout elle-même mal à l’aise. Ce n'était pas dans ses habitudes de parler d'elle ainsi.  

« Je souffre d’un syndrome de stress post-traumatique aigu. A l’heure actuelle, je me suis reconstruite suffisamment pour affronter une vie quotidienne presque normale. Je sais ce que cela fait d’avoir une chose qui vous ronge de l’intérieur, étouffe vos efforts pour aller mieux et lorsque vous pensez que la vie n’est pas si affreuse, vous lamine les côtes par derrière. »


« Je suis sérieuse lorsque je dis que je peux aider. Autant que je comprends que vous ne le souhaitiez pas. Alors n’ayez pas peur de ce que vous pouvez me dire. Ou pas dire. Vous ne me devez rien, c’est une offre non-intéressée. »


Voilà, bravo Mère Theresa. Elle aurait pu se gifler. C’était certainement son isolement qui la poussait à commettre ce genre de… stupidité ! Voilà, stupide Katherine. Lauren avait ses propres problèmes et n’avait ni l’âge, ni l’intérêt d’une interaction sociale avec elle. Même si elle l’appréciait beaucoup, cela restait une élève. Une élève qui n’avait pas besoin de son aide et encore moins qu’elle lui parle de sa vie. Il fallait qu’elle reste professionnelle. Ce n’est pas parce qu’elle partageait un pays d’origine commun, un club… qu’il fallait se montrer familière.

« Quel genre de livres lisez-vous ? Si vous en lisez… »
Les jeunes avaient tendances à délaisser la lecture et c’était bien dommage.

Elle changea de sujet comme si de rien était.
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Lauren Black
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Lauren Black
Ven 25 Jan - 22:46

ft. Lauren

ft. Katherine

「 Autour d'un repas 」
 Les verres servis, la bouteille reposée, Lauren se mit à réécouter les dires de Katherine. Cela lui permettait d’apprendre quelques petits trucs sur l’adulte qu’elle nota dans son esprit. Elle doutait fortement de l’utilité de cette information mais, on ne sait jamais !
 
-          J’aimerais bien, enfin… Sauf si ce sont des livres qu’on est susceptible d’étudier en cours… Dites, comme vous aimez bien les bandes dessinées, quelque genre vous lisez en général ? Plus les comics ? D’autres ?
 
Elle n’était pas contre le fait de lire un peu plus, surtout des livres qui pourraient faire echo. Dans un sens, Katherine apporterait son aide sans que Lauren n’ai à trop se confier, non ?
 
La pseudo albinos murmura un bas « je vous écoute » avant de se pencher en avant à son tour, curieuse d’entendre la question de l’adulte.
 
-          Effectivement, mais je ne peux pas voir les choses lorsqu’elles sont trop profondes. Enfin, peut être pas profonde mais le tout est compliqué. Je vois qu’il y a quelque chose mais je ne peux pas forcément mettre la main dessus et, pour le coup, j’ai préféré ne pas trop m’attarder là-dessus comme vous me l’avez demandé.
 
Un très léger sourire était affiché sur le visage de l’adolescente. Elle était attentive au moindre geste de l’adulte, la regardant monter une main à sa poitrine avant de reprendre bine vite.
 
Sans jamais broncher, l’anormale écoutait tout ce que l’adulte lui racontait. Et il n’y avait pas besoin de voir les auras pour voir que ce n’était pas quelque chose qu’elle aurait voulu faire. En tout cas, c’était bien la première fois qu’elle tombait sur une personne avec ce genre de symptôme et, même si la question de savoir le pourquoi du comment lui brûlait les lèvres, il ne fallait pas qu’elle se permette ce genre de question. Adulte et adolescente, deux mondes et mode de vie différents bien qu’il puisse y avoir des similitudes dont elle ignorait l’existence. Il y a une barrière entre les deux et elle ne comptait pas la franchir, même si Katherine s’était ouverte et lui avait laissé la possibilité d’entrevoir une partie d’elle. De son propre chef du  moins.
 
-          C’est sans doute plus simple à dire qu’à faire… Il y a des choses que je veux dire mais dont je ne pas parler car je me bloque, d’autres dont je n’aime pas parler du tout au risque de finir totalement braquée et en colère contre la personne face à moi… Le fait que votre offre aurait pu être intéressée ne m’avait, à vrai dire, pas traversé l’esprit. Mais je doute fortement qu’en proposant de vous-même ceci, vous en soyez gagnante sur un point quelconque.
 
Elle se tu. Les mots de l’adulte la faisaient réfléchir et elle ne pouvait dire si c’était un point positif ou pas. Dans l’immédiat, Lauren aurait dit que c’était négatif de réfléchir sur tout ceci mais elle savait que son esprit allait très rapidement cogiter là-dessus. Dès le soir, pendant les cours ou peu importe où. Profitant du changement de sujet, Lauren coinça tout ceci dans un coin de son esprit.
 
-          En toute franchise, j’ai un gros faible pour le Post-Apo, avec des zombies de préférence. C’est toujours drôle je trouve. Enfin, drôle tout est relatif bien entendu, mais j’aime bien lire de l’horreur, de l’horreur psychologique car je trouve ça bien plus intéressant que le gore en lui-même.
 
Dire que si ce genre de livre était étudié en cours, beaucoup plus d’étudiants pourraient être intéressé et motivé par la lecture. Il ne fallait pas se mentir mais, à force, lire les grands classiques tout le temps… Il y a mieux comme lecture. Combien de fois elle avait fini par lire le livre en diagonale tellement c’était connu et simple ? Des textes travaillés encore et encore rentrent dans l’esprit et ne donnent plus du tout envie de lire. Un peu de changement, c’était trop difficile à faire ? Sans doute, elle se représentait assez mal la difficulté de faire des cours.
 
En tout cas, elle remarqua sans soucis que la professeure aussi, changeait de sujet dès que les choses prenaient un chemin qu’il ne fallait pas. Cela la fit sourire tandis qu’elle prenait un autre verre.
Lauren Black
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Sam 26 Jan - 0:19
« Je lisais beaucoup les Marvel. J’aimais particulièrement les x-men. » Elle soupira. « Je crois qu’enfant je me projetais bien dans ce genre d’univers. Jusqu’à ce que je comprenne que dans la réalité, il n’y avait pas d’autres petits mutants et que je n’irais pas dans l’école du professeur Xavier. » Elle sourit. « Chacun son Père Noël, cette chimère m’est passée, mais j’ai accroché au genre, du coup. »

Ah, quelle déception sa mère avait dû consoler lorsqu’elle avait appris qu’elle n’irait pas dans cette école. D’ailleurs, jeune, elle avait profité d’une scolarité à domicile. Il fallait dire qu’à cette époque, elle ne maîtrisait pas grand-chose. Sa brave mère avait donc assumé le rôle de professeur et dépensé un budget impressionnant en vaisselle et autres objets. Le père noël n’avait jamais réellement eu d’importance pour elle. En y réfléchissant, sa vie aurait pu être géniale si ces bandes dessinées étaient la réalité. Cette académie avait ce petit relent nostalgique de foire au monstre. Une analogie qui réjouissait l’enfant qui restait en elle. Dommage que le directeur ne se déplace pas en chaise roulante !

Elle se concentra pour attraper un aliment particulièrement vicieux qui refusait de tenir entre ses baguettes. Puis elle reprit.

« J’aime bien la science-fiction. J’aime lire beaucoup de choses au final, de la littérature plus traditionnelle, aux romances. Je ne pourrais pas me déterminer sur un genre en particulier. »

« L’horreur, pourquoi pas en film, mais en livre je n’accroche pas trop. Par le biais thriller pour le côté torture psychologique, oui, mais comme vous dites, le gore pour le gore… »
Elle haussa les épaules.

« J’ai découvert la littérature japonaise, je dois dire qu’ils ont une manière d’écrire et d’amener les choses très différente de la nôtre. C’est très intéressant à lire. J’ai pu comprendre quelques subtilités de leur culture ainsi. Bon, je ne les lis pas encore en japonais, je me contente de traduction. »

« En japonais, j’en suis au livre pour enfants. Avec beaucoup de dessins ! » Elle plaisantait, mais la réalité n’en était pas très loin. Il lui faudrait encore beaucoup de travail pour réussir à l’intégrer.

« J’ai cru comprendre que vous étiez également musicienne ? »

Elle avala la suite de son plat avec la même application. Une fois l’assiette finie, elle demanda la serveuse pour qu’elle lui apporte un second plat. La quantité de premier était déjà conséquente et le second ne fut pas plus petit. Katherine mangeait toujours en grande quantité. Ce qui faisait rager bien des gens, car elle pouvait s’enfiler littéralement trois à quatre assiettes débordantes sans autre. Et elle ne prenait pas une once de graisse. Son métabolisme rapide avait fait de nombreux envieux qui ne se doutaient pas de la raison pour laquelle son corps était si gourmand. D’ailleurs, Lauren eu la surprise de voir arriver deux assiettes simultanées, puisqu’il s’agissait d’un assortiment de sushi. Le genre qu’on consomme à deux normalement. Le second avantage c’est qu’il n’y avait pas de petits légumes ou de choses compliquées à attraper. Et c’était nourrissant.
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Lauren Black
Leader du club d'arts martiaux
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Lauren Black
Sam 26 Jan - 22:02

ft. Lauren

ft. Katherine

「 Autour d'un repas 」
Natsuyasumi était quelque peu semblable à l’école du professeur Xavier, au moins sur un petit point. C’était un refuse où les jeunes apprennent à contrôler leurs pouvoirs, à ne pas les laisser parler n’importe quand. C’était toujours mieux de les contrôler pour éviter un véritable désastre avoir lieu. Surtout en voyant les capacités que certains élèves, et professeurs d’ailleurs, possèdent. Même si beaucoup sont relativement passif, d’autres peuvent déclencher une tempête par leur simple explosion de sentiment.
 
-          Dans un sens, vous êtes arrivés dans un endroit qui pourrait ressembler à cette chimère… Je me demande comment vous l’auriez vécu si vous aviez mon âge et que vous deviez apprendre à vous contrôler.
 
Une nouvelle fois, Lauren se mit à jouer avec ses baguettes, réfléchissant au regard qu’aurait pu avoir une mini miss Brown. Peut être qu’elle aurait eut des étoiles dans les yeux, peut être qu’elle aurait été un peu moins admirative devant ce bâtiment. Tout ceci aurait sans doute pu être intéressant à voir, même attendrissant. Dans un sens, cette académie protégeait tout le monde, professeurs comme élèves. Sans ça, Lauren imaginait très bien tomber entre les mains de médecins tous plus bizarres les un que les autres. L’horreur !
 
-          Vous n’êtes donc pas une lectrice bien compliquée… Du coup, il y a-t-il des genres que vous n’aimez pas lire ?
 
Tous les genres étaient bien différents et se focaliser sur un seul style n’était pas une chose réellement aisée. Néanmoins, elle avouait volontiers ne pas être une très grande fane de science-fiction, film comme livre, elle avait réellement beaucoup de mal à accrocher au genre et aux univers en règles générales.
 
-          Pour le gore, niveau film j’entends, je ne peux tout simplement pas les regarder. Les Saw par exemple, je resterais pendant tout le film avec les yeux fermés je pense. Mais un Chucky pour rire, une grosse parodie ou ce genre de truc n’est pas mal pour se changer les idées.
 
Elle se remémora les fou rire qu’elle avait eu devant Chucky. Ce n’était pas spécialement drôle en soit, mais elle s’en moquait un peu.
 
-          Je suis relativement d’accord avec vous sur la littérature japonaise. J’apprécie beaucoup lire leurs légendes urbaines. C’est intéressant, plus que celle qu’on a aux Etats Unis… A moins que ça soit à cause du fait qu’on a grandit là bas. Mais bon, vous n’êtes pas présente ici depuis beaucoup de temps, donc la lecture arrivera très rapidement.
 
La petite américaine ne se faisait aucun problème quant à l’apprentissage de l’adulte. Elle ne pu cependant pas retenir un léger rire en entendant ce que disait l’adulte. Les livres pour enfant, avec des images étaient sans doute un bon moyen d’apprendre. Après tout, c’était ludique et plutôt compréhensible.
 
Sa tête se pencha doucement sur le côté lorsque le fait qu’elle était musicienne fut abordé. Elle hocha doucement la tête avant de regarder sa main droite, un léger sourire au visage.
 
-          Exactement, c’est un autre moyen d’extérioriser. Enfin, c’était un autre moyen car là, je ne joue plus que pour le plaisir et lorsque l’envie m’en prend. J’essaye de ne pas le faire dans la chambre pour ne pas déranger ma colocataire qui a besoin d’énormément de repos et de calme.
 
Lauren ne jouait jamais au même endroit. Parfois sur le toit, dehors, dans la cours, dans la salle de musique avec un de ses camarade lorsqu’elle avait la motivation de bouger son ampli. Ça, cela dépendait uniquement de sa motivation à balader cet objet qui faisait tout de même son poids !
 
Tandis qu’elle essayait de finir son plat, elle regarda les nouvelles assiettes qui se trouvaient devant l’adulte. Visiblement, il y avait une chanceuse à la table ! Bon dieu, ces personnes qui pouvait manger autant qu’elles voulaient sans prendre de poids. C’était réellement rageant. Pas qu’elle prenne du poids facilement, avec tout le sport qu’elle fait et la façon dont elle se dépense, c’était difficile pour elle ! Mais sans tout ça, elle se doutait que sa silhouette ne serait pas celle qu’elle possède.
Lauren Black
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Dim 27 Jan - 23:00
Elle réfléchit brièvement, mais la réponse ne fut pas trop difficile à trouver.

« Hm. J’ai dû apprendre à me contrôler. Ma mère ne m’aurait jamais scolarisée si je représentais un quelconque danger. »  

Elle n’avait pas l’impression que sa vie aurait été mieux. Malgré tout, Katherine était satisfaite de ce qu’elle en avait fait jusqu’à présent. Elle ne ressentait pas le besoin de s’occuper de ses pouvoirs ou de les utiliser. C’était un facteur annexe, quelque chose qui était là, mais qui n’occupait finalement pas une grande place dans sa vie. Elle parvenait tout à fait à être presque normale. Le fait de pouvoir parler de sa singularité n’était pas une si grande délivrance. Cela apportait plutôt un lot de complication. L’important était ailleurs et cette vexation enfantine était un vieux fantôme, l’impression de solitude face à un monde différent n’avait pas duré. Sa mère avait su développer chez elle un pragmatisme à toute épreuve.

« Je ne suis pas difficile. » répondit-elle évasivement.

Elle n’avait pas réellement de préférence. Elle aimait certains auteurs plus que d’autres, la qualité importait plus que le genre. Si c’était mal écrit, elle n’accrochait pas, pour le reste, si l’histoire était bien menée, elle n’était pas une lectrice difficile.

« Bon, le dessert maintenant ! » Elle adorait les desserts. Elle adorait manger tout court.

Autant dire que son budget alimentation était conséquent ! Gargantua à côté d’elle était un petit joueur. Katherine acheva donc le repas en beauté et avec ces petits gâteaux si délicieux. Elle aurait pu continuer à manger, mais cela n’aurait pas été très sage. Elle se ferait une collation tout à l’heure. Elle avait souvent été taquinée sur la quantité de nourriture qu’elle pouvait absorber et sa faible résistance à la faim. Chacun ses petits défauts. Elle estimait qu’il y avait pire.  

« Pour quelle raison êtes-vous venue au Japon ? C’est bien loin de la Californie et peu commun comme destination. »


Elle-même avait pu choisir sa destination, mais à son âge Lauren avait certainement dû suivre sa mère. Puisqu’elle avait cru comprendre qu’elle était brouillée avec son père. Enfin, elle émettait des suppositions. Généralement ce genre de déménagement allait de pair avec une activité professionnelle. Et puis, Lauren était à l’aise ici, cela  devait faire plusieurs années qu’elle était là. Elle ne se souvenait plus de la date de sa scolarisation. Ah. Non, c’est parce qu’elle n’avait jamais lu son dossier comme elle ne l’avait pas en cours. Il était plus charmant d’apprendre les choses directement que par le biais d’un dossier.
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Lauren Black
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Mar 29 Jan - 22:32

ft. Lauren

ft. Katherine

「 Autour d'un repas 」
 -          Effectivement... Vu de cette façon. Cela peut grandement influencer la scolarité ou non.
 
Il était vrai que si cela pouvait poser des problèmes, soit pour Katherine, soit pour ses camarades. Une mère sent les choses, bien avant qu’elles n’arrivent. C’est quelque chose que Lauren pourrait connaitre, sans doute un jour. Enfin, pas qu’elle veuille des enfants hein ! Loin de là ! Mais cela pouvait être intéressant d’avoir cette sensation, ce pressentiment.
 
Lauren hocha la tête, finissant enfin son premier et seul plat. Elle n’avait finalement pas fin… Mais bon, il était hors de question de laisser quelque chose dans son assiette ! Néanmoins, elle était clairement impressionnée de voir tout ce que pouvait engloutir l’adulte. Et quelque chose lui disait que son repas n’allait clairement pas s’arrêter là-dessus.
 
La jeune femme dû cependant retenir une question, ou plutôt une remarque qui aurait pu être mal vue vu qu’elles devaient essayer de maintenir une relation prof-élève comme les autres... Ces remarques ne se font qu’entre amis et envers un adulte, cela pourrait être clairement déplacé. Son visage n’afficha qu’un léger sourire avant que la question sur le pourquoi de son arrivée ici ne soit posée. Les baguettes trouvèrent doucement la table avant que Lauren n’explique calmement.
 
-          Nous sommes venus pour nous éloigner de mon père et prendre un nouveau départ. Ma mère en a profité pour demander une mutation. Mutation qu'elle a obtenue après quelques temps. Elle a toujours voulu venir ici vu qu'elle travaillait principalement sur les vols jusqu'ici sans jamais pouvoir voir quelque chose du pays. Du coup, même si elle n'est pas souvent à la maison, elle peut visiter comme bon lui semble. Enfin, je ne pense pas qu'elle continuera son métier encore longtemps maintenant.
 
La dernière fois qu'elle était rentrée à Tokyo, sa mère était en train de remplir des papiers, de changer de travail même si quitter la vie de l'air ne lui faisait pas plaisir plus que ça, elle, Faith pourrait plus s'occuper de ses enfants et rattraper le temps perdu. Tout comme avec Ash qui les avaient élevés depuis leur plus tendre enfance. D'ailleurs, il était étonnant de voir qu'elle était venue jusqu'ici aussi. Étrange mais pas dérangeant en sois vu qu’elle avait toujours agit comme une grande sœur avec tout le monde.
Lauren Black
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Mer 30 Jan - 12:24
Ah, c’était donc lié à la figure paternelle tant honnie. Elle se désola que la question innocente retrouve un sujet que Lauren lui avait dit vouloir éviter. L’adolescente lui répondit tout de même, sans qu’elle lui ait forcé la main, elle ne se sentit donc pas coupable de cette bévue non-intentionnelle.  Par ailleurs, elle avait deviné juste, il s’agissait donc de l’activité professionnelle de sa mère qui l’avait conduite aussi loin. Un schéma très classique et logique. La situation familiale de Lauren lui semblait cependant très compliquée et elle se promit de ne pas réitérer de demande à ce sujet. Cela ne sert à rien de ressasser des points douloureux.

D’autorité, l’adulte paya l’ensemble du repas et fit taire toute protestation d’un regard déterminé. Il était hors de question que l’élève invitée doive sortir un centime de sa poche. C’était une question de principe et elle y tenait. Après tout, c’est elle qui avait embarqué Lauren ici. Par ailleurs, à part s’acheter de la nourriture, elle ne faisait pas grand-chose de son salaire. Il était donc un plaisir de dépenser ses deniers pour ce genre de soirée. Il fallait avouer que manger en compagnie était plaisant. La plupart des professeurs avaient un logement en dehors de l’école et la partie du pensionnat dévolue aux adultes était particulièrement calme. Ses habitudes sportives et son comportement effacé ne lui facilitait, par ailleurs, pas une socialisation active. Katherine passait la plupart de son temps seule ou à enseigner. L’occupation du dojo était donc la bienvenue et remplissait un peu son temps libre. Elle passerait moins de temps à lire ou à déambuler dans des rues sans but réel.

« Merci pour ce repas en agréable compagnie. » Elle passa une main sur son ventre qui lui signifiait son contentement digestif. « J’ai bien mangé, c’est une adresse que je retiendrais. »

« Si vous avez d’autres bons plans, n’hésitez pas à me les communiquer. » Le ton et son faciès étaient souriants. L’attitude bienveillante ne s’était pas effacée, la professeure semblait visiblement heureuse du moment passé en la compagnie de Lauren.

Elle remit le porte-monnaie dans la poche intérieur de son blaser. L’enseignante était toujours tirée à quatre épingles et ne souffrait d’aucune négligence. Même le cuir noir et sobre de son porte-monnaie était à l’image sobre et lisse qu’elle projetait. A l’intérieur, Lauren avait pu entrapercevoir une photographie. Il s’agissait visiblement d’un groupe de personne qui posait dans un paysage plutôt aride. Les détails lui avaient échappé au vu de l’angle, l’éloignement et la prise éloignée de la photographie. Ce détail apportait tout de même des éléments personnels à ce tableau neutre qu’elle offrait usuellement. Témoignant qu’il existait tout de même en ce monde des attaches ou des souvenirs assez plaisant pour qu’ils soient affichés dans cet objet quotidien et précieux.
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Lauren Black
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Dim 10 Fév - 22:21

ft. Lauren

ft. Katherine

「 Autour d'un repas 」
La fin du repas était arrivée plutôt rapidement et, comme elle l’aurait fait avec n’importe qui, la petite américaine porta la main à sa poche, cherchant de quoi payer sa part du repas. Elle fut cependant arrêtée par l’adulte qui l’empêcha en quelque sorte de protester. Une moue légèrement déçue s’afficha sur le visage de Lauren qui n’aimait pas vraiment que quelqu’un paye pour elle. Qu’elle soit invitée ou non, c’était une chose qu’elle n’aimait pas spécialement. Elle voyait que ce « détail » prenait de plus en plus d’importance à mesure qu’elle grandissait. C’était à la fois surprenant sans trop l’être. Paradoxal ? Sans doute. Certainement même mais Lauren semblait être un paradoxe à elle seule. De temps en temps.

Sa main se reposa sur la table, montrant par la même occasion son abandon sur le fait de payer sa part. Vu l’adulte qui se trouvait en face, les chances de victoires sur ça semblaient vraiment trop faible. Et se battre pour un repas n’en valait clairement pas la peine. Autant sur un tatami, difficile de ne pas se battre, d’abandonner directement même si les chances de victoires sont beaucoup trop faibles, autant là… C’était une toute autre histoire.

- Je peux tout autant vous remercier, c’était agréable de manger avec quelqu’un d’autre.

Elle était heureuse que cette adresse ai plut à Katherine, qu’elle la garderait sous la main à l’avenir. Au moins, elle avait pu lui faire découvrir un endroit plutôt agréable, sans trop de lycéen car plus éloigné de leurs lieux de prédilections. Lauren n’était pas du genre à rester seule très longtemps mais ses repas se faisaient très souvent en deux temps trois mouvements car la faim n’était pas présente. Le rythme nocturne auquel elle n’arrivait pas à se faire, tout ça, tout ça quoi.

S’appuyant légèrement sur le dossier de la chaise, le regard abîmé de Lauren se tourna vers l’extérieur, réfléchissant. Hmm… Elle ne savait pas vraiment quels autres endroits elle pouvait recommander. Dès qu’elle trouve un endroit qui lui convient, elle ne bouge plus vraiment, gardant précieusement ces adresse qu’elle visite chaque semaine, voir parfois plus même. Elle secoua négativement la tête face à la question, n’arrivant pas vraiment à trouver autre chose comme « bons plants ».

- Navrée, rien ne me vient à l’esprit pour le moment. Je pense que je vous donnerai d’autre adresse au club si d’autres m’arrivent prochainement.

Se connaissant, il y avait fort à parier qu’elle réfléchirait un bon moment avant de déclarer forfait. Si rien ne lui vient directement à l’esprit, c’est que rien n’est vraiment notable. Non vraiment, elle a dû donner la meilleure adresse qui lui passait sous la main à cet instant.

La photographie avait légèrement interpelée Lauren qui préféra ne pas s’attarder dessus. Tout le monde à ses moments de joies, ses photos, ses souvenirs et la professeure ne manquait visiblement pas à la règle. Elle souriait doucement, satisfaite que le courant soit plutôt bien passé avec l’adulte malgré sa gaffe qui aurait pu en énerver un autre.

Lauren Black
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Dim 12 Mai - 19:12

Elle lui répondit part un sourire poli. Elle se leva et enfila la veste qu’elle avait un peu plus tôt abandonnée.

« Je vous souhaite une agréable nuit de cours. Travaillez bien, Lauren. Je vous reverrais au dojo probablement. »

Elle inclina légèrement la tête, prenant visiblement le pli des saluts locaux. Elle tourna ensuite les talons et partis en direction du centre-ville. Une dizaine de mètre plus loin, elle prit la peine de se retourner légèrement, pour observer au loin la silhouette aux cheveux blancs. Elle ne s’attarda pas, reprenant le fil de ses pensées. Il y avait des instants où elle était absolument mélancolique. Des instants, où il lui semblait que sa vie filait comme du sable entre ses mains. Des moments où le besoin de compagnie la poussait à inviter une élève au restaurant. Chose qui n’était absolument pas correcte. Même si c’était une invitation tout ce qu’il y avait de plus neutre et bienséante. Tout ce qui sort du cadre, tout ce qui se mélange… n’est pas bon. Il vaut mieux respecter les règles.

Pour le besoin de compagnie, elle savait où trouver de quoi boire un verre. Elle avait pu tester quelqes izakaya, ces bars tellement typiques. Elle avait naturellement très vite appris à commander une bière. Ces échanges et rencontres lui permettaient par ailleurs de s’intégrer bien mieux et de cerner bien plus vite ces gens.

Elle ne boirait que raisonnablement, car il lui était important d’être certaine de toujours maîtriser l’énergie sauvage qui courrait dans ses veines. Elle sentait d’ailleurs ses tempes pulser furieusement.

Le silence, l’affreux et terrifiant cri du silence. Elle le fuyait. Remplissait ses oreilles d’agitations et de voix. D’informations à analyser, occuper sa petite cervelle. Le silence, ce vieil ennemi qui l’envahissait de pensée malsaine. Aujourd’hui, elle n’avait pas envie de dormir. La bière fraiche sous sa main, la mousse qui heurte ses lèvres et le goût amer et pourtant si savoureux qui roule dans sa gorge. Cet homme, ivre et quelque peu enhardi qui vient lui faire la conversation. Ils déchirent le silence. Comme une vague, il reflue. Pourtant, il reviendra, lorsque le train la laissera s’échoir sur le quai de l’académie, aux dortoirs. Qu’il faudra affronter l’obscurité et le silence de la nuit. Il faudra espérer que les écouteurs vissés sur ses oreilles et son esprit éméché soient assez efficace pour la distraire. Pour que le sommeil lui vienne au moment où sa tête se jetterai dans son oreiller. Elle ne prendra même pas la peine de se changer, pour être sûr de ne pas manquer l’endormissement. Le réveil sera bien assez matinal pour qu’elle se lave et prenne soin de son apparence. Dans l’obscurité de sa chambre, seule avec sa respiration lourde et moite d’alcool, le plafond semblant tourner. Elle ferma les yeux, se concentrant sur le positif de la journée. C’est avec l’image des mèches blanches qui dansaient et la courbure pâle des lèvres de l’albinos qu’elle ferma finalement les yeux.

Etonnement, elle dormi plutôt bien.
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Lauren Black
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Lauren Black
Dim 12 Mai - 23:01

ft. Lauren

ft. Katherine

「 Autour d'un repas 」
 -          Merci beaucoup, je vous souhaite donc une bonne nuit à vous aussi, faites attention en rentrant.
 
Ce fut à son tour de se lever, saluant joyeusement l’adulte avec un large sourire, un peu comme si leur conversation n’avait pas eut lieu. Tirer un trait sur les récents événements est quelque chose de simple à faire… En apparence du moins. Il arrive toujours un moment où cela revient occuper son esprit. Lauren n’en reste pas moins humaine pour autant. Voir les émotions des autres, mais être incapable de comprendre les siennes, voilà un étrange paradoxe. Pour quelle raison lui avait-on donné ce pouvoir ? Bonne question… Elle ne savait pas du tout et rien ne lui permettait de trouver la découvrir le pourquoi du comment. Peut être que les années lui permettront de comprendre tout ceci ? Lauren l’espérait sincèrement ! Il n’y aurait rien d’autre qui pourrait l’aider de toute façon. Néanmoins, l’albinos se sentait légèrement redevable envers l’adulte qui lui avait payé un repas. C’était plus fort qu’elle de toute façon, Lauren trouverait forcément un moyen de le lui rendre… Bien qu’elle ne savait pas encore comment elle pourrait le faire. C’était étrange mais l’américaine allait très certainement trouver une manière plus ou moins loufoque pour lui rendre la pareille.
 
S’éloignant tranquillement, Lauren regagna très rapidement la gare, histoire de prendre le train  et aller à l’académie pour suivre ses cours. Ces derniers allaient lui prendre pas mal de temps, surtout que la journée, ou du moins la nuit, était complète niveau cours. Ouais, inutile de dire que sa concentration était relative. Elle pensait encore à ce que lui avait dit l’adulte vis-à-vis de la coquille vide. Elle n’avait pas tord, mais Lauren ne l’accepterait et ne le reconnaitrait pas avant de longs mois, c’était quelque chose de sûr et certain.
 
Jouant doucement avec son crayon, la jeune femme prenait quelques notes de façon distraite, incapable de rester concentrée plus de quelques minutes consécutives sur le cours. Même durant le cours du professeur Decimus qui était pourtant loin d’être banal !
Lauren Black
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