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[janvier I+3]Cheers ![Clarisse d'Arcy]
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Lun 12 Aoû - 0:17
Cheers !
L’essence de ce genre de manifestation social partit d’un classique : et si on allait boire un verre. Les quelques professeurs dans la salle  levèrent le nez de leurs corrections. Katherine planchait sur le plan de sa prochaine leçon et ne faisait rien de très concret. A dire vrai, elle séchait un peu et pourrait toujours improviser sur le moment. Elle entendit une professeure de science décliner poliment, tapotant la pile qui lui faisait face. Je dois y rendre pour demain, était une excuse à proprement parlé compréhensible. Tout le monde savait que ce genre d’embuscade finissait tard et dans un état peu recommandable. Ok, mais je ne ferais pas tard, j’ai cours tôt demain, hm, en voici un qui essaie de s’auto-persuader. Elle-même n’avait de cours que l’après-midi, parfait donc… qu’importe la soirée, elle serait en état demain.

Un petit groupe de professeur quitta donc l'académie pour la ville et se dirigèrent vers le lieu de toutes les perditions où alcools, ragots et raillerie sur les élèves seraient de mise. Katherine était déjà venue à quelques-unes de ces fêtes improvisées. Cela lui permettait de s’intégrer et d’assimiler la culture locale. Lui changer les idées était également une bonne chose. Voici donc pourquoi, la professeur d’anglais, toujours tirée à quatre épingles, déboutonna le bouton de son col de chemise et se résigna à éventuellement froisser sa jupe.

Il y avait dans le groupe une majorité de personne qu’elle ne connaissait pas, ou simplement de nom. Une parfaite occasion, elle se permit même d’offrir la première tournée. Il fallait bien fêter son statut de nouvelle année et puis elle avait bien assez d’argent pour en payer plusieurs. Elle n’était pas le genre de personne à prévoir à l’avance ou épargner. Elle n’était pas le genre de personne à dépenser ou matérialiste.

Elle sirota sa bière. Cette tradition de sortir boire des verres entre collègues dans ce pays était assez marquante. Elle nota distraitement le regard étonné ou curieux de quelques clients. Il faut dire qu’il ne croise pas énormément d’européen et qu’en plus dans cette académie, certains ont un aspect un peu étrange ou excentrique dirons-nous. Après tout, même elle, bien que très classique, sortait de leur ordinaire. Elle reporta son attention sur ses collègues et remarqua une blonde. Élégante, c'est ce qui la frappa. L’intéressée croisa le regard de l’américaine. Cette dernière lui adressa un sourire poli. Assise à côté d’elle, il semblait inévitable qu’une conversation naisse. Elle savait qu’elle s’appelait Clarisse et c’était à peu près tout.




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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Mar 13 Aoû - 2:13

Clarisse
d'Arcy

Katherine
Brown

「 Cheers ! 」


Je somnolais dans mon coin, la tête posée sur la piles de feuilles quand soudainement j'entends la brunette demander si on voulait aller prendre un verre. Hm....Il allait falloir que je sociabilise donc...Merde, bon allez, surtout si on me payait un verre j'allais bien vouloir y aller. Pourquoi me paierait-on un verre ? Parce que je suis géniale bien sur. je hoche doucement en assumant tout simplement que miss jolie brunette n'aurait de yeux que pour moi. Je me lève doucement avant d'enfiler ma veste sur mes épaules. Aussitôt habillée, je ramasse mes affaires avant de les glisser dans mon sac.

- Je vous suis.

Le trajet avait été plutôt inintéressant. Une fois arrivée, j'avais pris place avec ma grâce habituelle. Aaaaaaaaaaaabbsooooluuuummmmeeennntt par hasard je m'étais installée non-loin de la brunette et j'avais fait de mon mieux pour lui adresser quelques rares sourires. Eh ouais, je faisais de très gros efforts pour plaire à la galerie. Pour ce qui est des autres profs, ils étaient soit absolument barbants ou bien tout simplement casse-pieds.

- Princesse Clarisse d'Arcy de Clifford, je crois qu'on n'a pas encore eu la chance de se croiser. Les présentations étaient faites, je lui tend ma main alors que je saisis le margarita qui m'est destiné sur la table, voilà une soirée qui commence plutôt bien.
Clarisse d'Arcy
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Jeu 15 Aoû - 17:19
Cheers !
« Enchantée, Katherine Brown. » L’accent anglais est prononcé, surtout quand elle prononce son nom. Elle saisit sa main sans hésitation et la serre fermement, sans pour autant trop y mettre de force. « En effet, j’enseigne l’anglais et ce n’est pas du tout à côté des classes de sciences. En plus, je suis arrivée dernièrement. » Elle sourit.

« Nous nous sommes croisées en salle des profs sans réellement interagir. »


Il était dans les habitudes de Katherine de tout noter. Un regard lui suffisait pour analyser une situation, le nombre de personnes, les dangers potentiels et ainsi de suite. Cette hyper vigilance martiale lui était restée et elle s’en servait toujours. Lorsqu’elle croisait quelqu’un, elle s’en souvenait et savait synthétiser toute information utile. Il était également indéniable que Clarisse était le genre de personne à attirer les regards. Une femme d’une telle envergure ne saurait être banale et cet exotisme avait un côté tout à fait charmant. Katherine l’avait donc tout à fait remarquée et saisissait avec plaisir l’occasion de lui parler.

Elle inclina légèrement la tête, une partie de ses cheveux aux reflets violacés glissèrent sur son épaule.

« Si je puis me permettre, princesse est un titre de noblesse que vous possédez par quel biais ? Ce n’est pas très courant de nos jours… »
La modernité que voulez-vous a reléguer ce genre de caste sociale aux oubliettes et aux frivolités d’une caste en voie d’extinction. Pour une littéraire comme Katherine, qui adorait lire et toute sorte d’univers, ce genre de fait était absolument captivant. Qui ne tente rien n’a rien, elle laissa son verre sur la table pour ôter son blaser. Il faisait chaud. La chemise portée était classique et élégante, d’une couleur laiteuse. Elle plia soigneusement la veste et la laissa reposer sur le dossier d’une chaise.

Si l'aspect est élégant, la bière est portée à ses lèvres d'un geste direct et habitué. Elle ne comptait plus le nombre de ce breuvage qu'elle avait ingurgité avec ses frère d'arme ou au cours de beuverie estudiantine.




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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Sam 17 Aoû - 2:54

Clarisse
d'Arcy

Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
Une bière, mouais, c'est pas non plus la boisson la plus classe mais c'est pas un rusty nails. M’ enfin, je lui souris doucement avant de venir poser doucement un de mes coudes sur la table. Oui, un seul. Bien important sinon la reine en personne va enfoncer le mur et venir me réprimander.

- Autant régler ça, non ? Demandais-je en lui adressant un sourire narquois. Bon, c'était uniquement un tout petit peu de flirt innocent. Putain, je savais même pas de quel bord elle valsait cette demoiselle. Dire que je ne savais presque rien d'elle. Je l'avais bien croisé quelques fois mais je n'avais pas daigné lui adresser la parole. Oh une question sur mes titres, bien, elle est particulièrement intriguante cette fille. Je soupire doucement avant de réajuster ma position puis lui répondre:

- Je l'ai hérité à la naissance, je fais partie de la famille royale, croyez le ou non. Rassurez-vous, pas besoin de m'appeler princesse. Je lui adresse un large sourire pour compense quand à la petite plaisanterie. Je termine de siroter mon verre avant de tirer la carte des alcool et commander une bouteille de vin pour les quelques collègues de travail qui étaient présents ce soir. Je m'assure qu'on serve la brunette sans pour autant que mon sourire ne défaillisse
Clarisse d'Arcy
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Dim 18 Aoû - 23:31
Cheers !

Elle lui rendit un sourire, plus large, dévoilant ses dents et éclairant son visage. L’expression était joviale et détendue. Elle appréciait l’attention qui lui était portée et la gentillesse affichée par son interlocutrice. Elle prit l’offre de remédier au manque d’interaction pour approfondir sa connaissance de la noble. Après tout, puisqu’elle donnait elle-même la permission…

« Vous auriez pu épouser un prince, ma foi, les contes sont parfois réalisés au sein de notre triste réalité. Toujours est-il que par le sang, c’est bien plus classe. Et de quelle lignée descendez-vous donc ? Si ce n’est pas indiscret, bien sûr. Je ne voudrais pas froisser une milady avec ma curiosité. »


Du vin, bien sûr, ce ne serait pas distingué sinon, les papilles royales sont délicates. Elle termina le restant de sa bière en quelques gorgées qui lui attira une remarque amusée d’un collègue. Sa décente avait fait son petit effet, comme usuellement. Katherine répondit en riant qu’on ne mélangeait, pour sûr, bière et vin.

« Pardon.. »
Katherine reporta son attention sur la blonde, elle afficha un air faussement contrit, l’espace d’un instant. « J’ai été accaparée par Haku, vous disiez ? » Non, parce que quoiqu’il en soit, la réponse sur l’origine de son titre l’intéressait vraiment. Après tout, si ce qu’elle disait est vrai, Clarisse était la première princesse véritable qu’elle rencontrait. Même si ce titre est passablement désuet, il garde tout de même un petit quelque chose d’exceptionnel. Surement la faute à Disney qui a fait perdurer le mythe de la princesse à travers l’âge moderne.

Elle remercia le serveur qui emplit son verre. La soirée promettait décidément d’être plus agréable que prévu.




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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Jeu 22 Aoû - 7:26

Clarisse
d'Arcy

Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
Épouser un prince ? Je n'ai jamais été trop fan de l'idée. Enfin, elle s'intéressait à ma personne et c'était déjà bien. J'adorais qu'on parle de moi et surtout de mon titre, c'était ma façon à moi d'afficher ma supériorité.

- Vois-tu, je préfère épouser la princesse. Déclarais-je simplement avant de croiser les bras, un air pseudo-charmeur aux lèvres. Pour ce qui est de mes lignées, je marque quelques secondes de pause avant de finalement répondre, j'aimais me faire désirer et faire désirer mes réponses et ce n'était pas un secret pour personne.

- Je suis de la lignée des Clifford, de grande bretagne et des d'Arcy, de france. Je souffle avant de prendre une gorgée de ma boisson.

Quelles sont les lignées responsables d'un si joli visage ? Demandais-je avec innocence. C'était une jolie façon de demander son nom de famille. En plus, ce n'était pas exactement faux. Intemporel était un terme qui la décrivait bien. Sa personne respirait à la fois la jouvence et la maturité, deux qualités qui se mariaient particulièrement bien chez elle. Enfin, je ne porte pas trop attention à son bref échange avec Haku.
Clarisse d'Arcy
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Jeu 22 Aoû - 11:07
Cheers !
« La princesse… ? » demanda-t-elle quelque peu perplexe. « Oh. » Le temps que sa cervelle réfléchisse. « D’accord, je vois. » compléta-t-elle avec un sourire contrit. Elle devait vraiment apprendre à réfléchir avant de parler, cela lui éviterait de passer pour une sotte. Ses joues se colorèrent d’une nuance rosée. Un hâle qui pouvait être autant dû à la gêne qu’à autre chose. Son visage resta neutre et amical, aucune réaction négative ne le troubla.

Elle aurait pu répondre qu’elle aimait beaucoup les princesses aussi, mais il lui sembla tout à fait déplacé d’avouer son homosexualité ainsi. Il n’était pas nécessaire de le faire et ce serait au mieux pris comme une plaisanterie. Ah oui, moi aussi ? Comment devait-elle le tourner ? Non, ce ne pouvait être qu’une mauvaise idée. Aussi jolie soit cette blonde, elle ne sortirait certainement pas de ses tranchées confortables. Elle répondit donc avec gratitude à la question plus générale qui lui était soumise.

« Je porte le nom de ma mère, Brown. Aucune originalité, l’origine est diluée dans l’histoire insipide de l’Amérique. Je sais qu’originellement, notre famille venait d’Angleterre. Du côté de mon père, c’est plus métissé. Concernant mon visage, c’est du côté de ma mère que j’ai puisé, on m’a toujours dit que je lui ressemblais. »


Elle avait les cheveux plus clair et les yeux verts, mais sinon, l’ovale, le nez, les proportions étaient très similaires. Sa grand-mère en avait toujours été enchantée, certainement parce qu’elle voyait sa fille continuer à vivre à travers elle. Une ironie un peu pesante à porter pour Katherine. Savoir d’où elle venait n’avait jamais été une de ses grandes préoccupations. Elle aurait pu s’étaler sur la grandeur scientifique de son astrophysicienne de mère, sur les qualités de son père, haut gradé à l’armée et figure politique. Cela aurait certainement été une manière de dorer ses origines quelconques, puis-qu’après tout, peu de personnes peuvent se vanter d’avoir un tel parcours. Sans parler de ses propres exploits à elle. Les hautes distinctions qu’elle avait obtenues pesaient dans sa valise, proprement emballées dans la boite avec lesquelles ces médailles étaient venues.

Elle porta pensivement le verre à ses lèvres, puis se ravisa.

« A votre santé, Clarisse. » Elle accompagna les mots, d’un petit geste, levant le verre et cette fois-ci le liquide vermeil coula dans sa gorge. Un détail la perturbait légèrement, se demandant si la noble était aussi charmeuse avec tout à chacun ou bien était-ce une approche ciblée ? Katherine se promit d'y être attentive. Il était cependant admirable qu'elle puisse parler de manière aussi badine de ses préférences.



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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Ven 23 Aoû - 8:59

Clarisse
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Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
Mon regard se fit plus intense à mesure que mes paupières se plissaient sous la perplexité. Le problème à la bombarder c'était que je ne pouvais être sure de laquelle avait faite mouche. Néanmoins, la jolie nuance de rouge que je parvins à déceler sur ses joues me fit doucement sourire. Pas dégout à première vue, de recule ou encore de honte. Si vous voulez mon humble avis, je mettrais mon argent sur la gêne quant à ma pseudo révélation sur les princesses. Je vous vois tout de fois venir, pas besoin de s'offusquer à l'idée que je me sois attendue à  de la répulsion de sa part. Le commun des mortels éprouve de la répulsion lorsqu'un membre du même sexe s’intéressait à lui, la tolérance et l'acceptation ne sont que des principes stupides inventés par certains idiots auto-proclamés tolérants. Enfin, croyez le ou non mais ma vision du monde et de la sexualité est ternie par les normes de la noble, peut-être n'aies-je pas complétement raison...Pour une fois...

- Je dois admettre que généralement les compliments et les belles paroles me viennent aisément à l'esprit d'habitude mais je semble coincée ce soir, aucun terme ne me semble pouvoir rendre justice à votre personne. Expliquais-je comme si de rien n'était alors que ma main se referme sur ma coupe.


- À votre santé très chère Lançais-je en levant mon verre alors qu'un sourire enjôleur revenait flotter sur mes traits. J'en profite pour doucement porter la coupe à mes lèvres tout en laissant les tanins envahir ma bouche. Pas besoin de faire ma snob à détailler chaque arôme de ce vin, ce soir, au contraire Clarisse, l'humilité était de mise.

Pour éviter de gêner la demoiselle encore plus, je détourne les yeux avant de passer un commentaire concernant l'une des discussions qu'alimentait deux de mes confrères.

La pensée que cette femme était hors du commun m'assaillit aussitôt. J'avais la vague impression qu'elle semblait avoir un contrôle de ses émotions plutôt impressionnant, du moins, c'était ce que les rumeurs à son sujet semblait raconter. Rares étaient les élèves qui lui avait fait perdre patience. Autre point, c'est uniquement une forte impression sans fondement vous me direz mais j'avais l'impression que le terme de fille facile, aussi cliché et énervant soit-il ne s'appliquait pas à elle. J'avais beau étaler mes richesses devant elle, je n'allais pas avoir de chance de la gagner comme ça. Je ne pouvais pas non plus me permettre de lui manquer de respect sans quoi elle ne s'écraserait probablement pas, si je me fie à mon intuition, ce serait le contraire qui risquerait d'arriver.

Calculatrice ? Moi ? Pas du tout.
Clarisse d'Arcy
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Ven 23 Aoû - 18:44
Cheers !
Si Katherine pouvait se targuer d’utiliser un vocabulaire varié et de jolies tournures de phrase, son interlocutrice la devançait allégrement et remportait la palme du suranné. Ou alors, était-ce l’avalanche de compliment qui aurait presque été déplacé dans une bouche masculine ? Le regard et les qualificatifs pourraient se traduire à un vulgaire, on se loue une chambre d’hôtel coquine ? Katherine savait qu’elle exagérait toujours en ce qui concernait les relations et qu’elle avait tendance à freiner des quatre fers quand le terrain devenait glissant. Elle se permit d’observer sa collègue alors qu’elle échangeait avec le reste de l’assemblée. Le regard de biais n’y paraissait rien et n’avait rien à voir avec les œillades appuyées dont elle venait de faire l’objet.

Ito et elle avaient souvent discuté de ça, les romances, enfin… le cul, soyons sincère, était après tout un sujet de conversation très commun. Pour résumer sa situation, il lui adressait de gentil : quel gâchis ! Déjà, parce qu’aucun membre de la gente masculine ne pourrait jamais profiter de ce corps somptueux, pour ceux qui aiment les sportives, bien entendu. Pour les courbes rondes et généreuses, il fallait aller voir ailleurs. Plus respectueusement, car, cela arrivait à Ito, il lui demandait pourquoi elle n’avait pas fait un sort à cette sergent qui bossait à la logistique ou encore à cette autre… Cela lui était arrivé quelque fois de s’engager dans une aventure, plus ou moins suivie… mais le manque de possibilité de liaison à long terme était un couperet assez cruel. Qui voudrait d’une femme qui cache la majorité de sa vie, quelle soit militaire ou … magique ? Elle-même n’en voulait pas.  Depuis qu’elle avait quitté l’armée, elle n’avait entretenu aucune relation amoureuse ou physique. Elle ne pouvait renier que c’était une chose qui lui manquait par certain aspect, mais pas au point de se jeter sur la première blonde qui lui faisait des sous-entendus.

Elle reporta son attention sur Clarisse. Ayant découvert que tous ici avaient des pouvoirs, plus ou moins impressionnants. Ou alors, qu’ils présentaient une mutation ou une difformité anormale, chaque être dans cette école était particulier. Ainsi donc, en toute logique, la blonde faisait partie de cette catégorie de gens à qui elle pouvait envisager de faire confiance sans risquer de finir en souris de laboratoire. Ce qui était déjà un point positif. Elle écouta distraitement la discussion qui portait principalement sur les élèves et consistaient à se plaindre soit de leur incapacité à progresser, soit de leur comportement et de se moquer des tours joués à leur encontre. Quelque chose de divertissant et exutoire qui faisait tout l’intérêt de ce genre de soirée. Ce genre de chose arrivait à la faire rire et plaisanter et c’était parfait. Elle ne regrettait vraiment pas sa venue dans cette école.

« C’est amusant cette couleur blanche. » Fit soudainement Katherine, saisissant distraitement une mèche qui roulait sur le dos de Clarisse pour mieux l’examiner. « C’est une teinture ? » Elle libéra les cheveux qui retombèrent souplement à leur place. Lauren avait le même genre de teinte et l’aspect semblait très naturel. La question était une simple demande de confirmation. Cela n'avait rien à voir avec les ombres violacées qui parsemaient les siens et qui étaient parfaitement chimiques. Une petite frivolité qu’elle s’était permise, peut-être pour marquer sa féminité malgré la longueur masculine. Elle avait toujours apprécié y mettre un peu de couleur. En les laissant grandir, elle n’avait pas cessé son habitude.



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Clarisse d'Arcy
Sam 24 Aoû - 5:04

Clarisse
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Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
Pardonnez l'expression mais qu'est-ce que je me cassais le cul pour cette femme. Qu'est-ce que je lui trouvais en fait ? Étais-ce cette longue crinière aux reflets violet qui me faisait de l'effet ? Peut-être étais-ce plutôt le frêle espoir de pouvoir la faire ronronner comme l’une des sportives dans mon garage une fois entre mes pattes ? Bonne question.

Sa main interrompit le fil de mes pensées. De quel droit osait-elle poser sa main sur moi ? Mon prunelles soufrées se glissent doucement sur elle alors qu'un air de prédateur se pose sur mes traits. En quelque sorte, ça m'arrange, disons que c'était la porte d'entrée qu'il me fallait. Après quelques secondes de silence, je lui adresse un léger sourire avant de m'éclaircir la gorge.

- Non, le résultat d'une expérience qui a mal tourné. Je parlais bien sur de celle qui m'avait donné mes pouvoirs et du jour de ma naissance. Moi, contrairement à la basse peuplade je pouvais dire que je n'étais pas le résultat d'une expérience qui a mal tournée, au contraire, j'étais la perfection créée par des années de sang bleu. Enfin, trêve de vantardise, que dis-je, je devrais plutôt appeler ça une trêve de constat. Passons, je profite de l'ouverture qu'elle m'a laissé avant de glisser ma main sur son bras. J'enroule tranquillement mes longs doigts aux pointes rouges avant de brutalement faire chuter ma température corporelle puis aussitôt la faire grimper en flèche.

- Il y a de bons côtés à cet échec. Je faisais bien sur référence à l'expérience. Je relâche aussitôt son bras avant de prendre ma coupe de vin et prendre une gorgée bien méritée. Pff...Ce que c'était fatiguant d'utiliser ce pouvoir ! Pas vraiment, seulement, j'aime dire que je m'épuise à l'utiliser pour susciter la pitié ou pour qu'on s'intéresse à moi.

- Je dois admettre que ton "pouvoir" est particulièrement puissant, je peine à résister à ton charme, tu une ensorceleuse, c'est ça ? Demandais-je avec ma nonchalance si joliment teintée d'arrogance. Je me félicite intérieurement, après tout, je l'ai mérité. Aucune vulgarité n'avait encore franchie mes lèvres, je n'avais même pas fait de remarque sur son corps digne de celui d'Aphrodite.

Clarisse d'Arcy
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Sam 24 Aoû - 12:33
Cheers !
On pouvait dire d’elle qu’elle soufflait le chaud et le froid, au sens littéral et même figuré ? Katherine frotta son bras là où la main l’avait touchée peu avant. « Moi c’est aussi un hasard scientifique qui m’a modifiée, enfin, pas une expérience. » Comment démontrer sans que cela soit trop flagrant dans ce genre de lieu public ? Elle renonça. Ce n’était de toute manière absolument pas envisageable. Elle se reprocha d'ailleurs de l’avoir pensé. « Cela n’a rien à voir avec de l’enchantement, mais plutôt une irradiation cosmique à l’état de fœtus. » Elle ferma son poing et lâcha son bras. L’étrange douleur semblait passer et elle assimila la sensation à ces brûleurs de verrues à l’azote liquide. Un mauvais souvenir... les verrues. Surtout que sa mère avait voulu l'exterminer avec ce tube de malheur qui brulait réellement. Le froid, ça brûle, une grande leçon scientifique que voilà.

Elle n’eut pas envie de compter toute son histoire, très peu de personnes connaissaient la nature de ses pouvoirs et leur potentiel. Ce n’était de toute manière pas important. Katherine n’était pas à l’aise et parler ou démontrer ce genre de chose en public était la pire des choses qu’elle pouvait imaginer faire. Clarisse avait décidément une confiance en elle très assurée ou alors une inconscience prématurée ? Un mélange des deux, si elle admirait qu’elle puisse assumer si ouvertement sa sexualité, l’étalage de ses pouvoirs avait largement refroidit la frileuse qu’elle était. Katherine avait vécu avec la nécessité absolue de se cacher du monde, elle ne pouvait pas concevoir qu’on soit si léger ou inconscient avec ce genre de chose. Imperceptiblement, le visage se ferma. Ne serait-ce que le pli au-dessus de son nez ou celui de ses lèvres.

Le dédain à peine masqué par son interlocutrice la heurta. C’était certainement le mélange de nonchalance et d’arrogance qui gâchait finalement le si joli tableau. Il ne manquerait plus le graveleux et la peinture du mec friqué, certains qu’aucune femme ne peut lui résister et que tout s’achète serait complet. Intérieurement, elle remercia ses précédentes relations de ne l’avoir jamais draguée avec si peu de classe et de subtilité. Katherine se redressa et noua ses cheveux en une queue de cheval basse de gestes rapides. Heureusement pour elle, leurs collègues avait continué leur discussion et n’avait pas prêté attention au manège de Clarisse. Katherine n’eut donc aucun mal à se glisser une nouvelle fois dans le débat animé et de se distraire les pensées.  



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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Sam 24 Aoû - 18:03

Clarisse
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Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
À ce stade, ce n'était plus vraiment en vent, ça se comparait plus à une tornade. Enfin, visiblement ce n'était pas la méthode à utiliser avec la jeune femme. Je soupire en croisant les bras, alors que mon dos s'abat un peu trop sèchement à mon goût contre le dossier. Je préfère rester silencieuse jusqu'à durant quelques minutes histoire de préserver les oreilles de miss Brown. Finalement, je m'éclaircis la gorge avant de lancer.

-- Désolée, je suis un peu brusque parfois, la subtilité c'est pas mon truc. Je lui adresse un léger sourire avant de m'étirer pour reprendre ma coupe et tranquillement siroter son contenu. Autant la laisser tranquille pour le moment. Je dois admettre que c'était plutôt embêtant, toutefois, mon estime de sa personne avait soudainement grimpé en flèche, elle m'inspirait un certain respect que j'ai uniquement pour de très rares personnes, à croire que j'aime qu'on me tienne tête...Ce n'est absolument pas le cas, j'écraserai quiconque osera mettre en doute ma parole royale.

Arghhhh, c'est embêtant, j'aimerais bien aller m'occuper ailleurs mais ça paraitrait impoli. Autant écouter les ragots des autres. C'était quelque chose de typiquement humain n'empêche, de la basse peuplade à la haute noblesse, tout le monde échangeait des ragots et je n'y étais pas étrangère.

Clarisse d'Arcy
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Dim 1 Sep - 20:17
Cheers !
« Il n’y a pas de mal. » Souffla-t-elle doucement.

Il en fallait bien plus pour la fâcher, la vexer ou la choquer. Après tout, elle avait fait son service militaire entourée d’une bande d’hommes passablement en manque d’interaction féminine et le langage y était très cru. Pas grossier à son égard, elle y avait veillé, mais violemment cru. Qu’importe, ici, c’était un autre monde, mais il n’en restait pas moins que Katherine n’était pas que la poupée élégante qu’elle semblait paraître. Derrière le tailleur et l'apparence travaillée, se cachait une femme capable de beaucoup de familiarité et de franchise.

« Et donc, vous enseignez les sciences ? »
Finit-elle par dire à l’attention de la princesse, lorsque la conversation mourut à table. « J’ai pu constater que c’était un pôle très important, j’ai été impressionnée par ce que le club pouvait faire. » C’était certainement normal, mais dans une école remplie de génie et autres monstruosités, c’était un tout autre niveau. « Ça doit être très stimulant. »

« Ma mère était une scientifique de renom. »
Elle sourit tendrement au souvenir. « Pourtant, je n’y ai jamais rien entendu… ça a dû sauter une génération me concernant. » Malheureusement, sa mère n’avait pas assez vécu pour constater cette vérité. Si elle avait été toujours curieuse de son entourage, sa passion pour les sciences s’était très vite limitée à un domaine de compréhension basique en ce qui concernait les physiques et mathématique. Il restait de cette aura maternelle et ces langages complexes, une admiration latente. Katherine respectait beaucoup ceux pour qui tous ces chiffres avaient du sens.


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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Lun 16 Sep - 7:08

Clarisse
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Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
Généralement, lorsqu'on m'assure qu'il n'y a rien, c'est un mensonge. En règle générale, c'est même le contraire qui s'applique à la situation. Enfin...Il m'est inutile de torturer mon cerveau de génie avec ça. Il me semblait plus judicieux de travailler aussi fort que possible pour ne pas mourir d'ennuis. Je dois admettre que cette Katherine m'avait tenu occupée jusqu'à maintenant. Voilà que sa douce voix revient bercer mes oreilles. Je lui souris délicatement avant de hocher la tête. Pas besoin de me lancer dans la spécifications de mes connaissances, je doute qu'elle ait envie de m'entendre me vanter une nouvelle fois...Comment ça une nouvelle fois Clarisse ? Tu ne te vantes jamais, tu exposes ton génie, voilà tout.

- C'est exactement ça. Vous êtes professeur d'anglais, c'est bien ça ? Demandais-je, vaguement intéressée. Je n'avais que très peu d’intérêt concernant ses talents lingu...Clarisse, arrête, écoute là et arrête de râler dans ta tête.

Je l'écoute toujours en faisant mine de boire ses paroles. Elle n'était pas non plus complètement idiote, au contraire, loin de là. J'aimais bien sa..Son...Son air d,intello ? Ce n'était même pas ça, elle n'était pas chiante, voilà le terme ! J'ignore volontairement le passage où elle parle de moi pour me concentrer sur le bref moment où elle parle d'elle, oui, j'en suis capable.

- Elle était aussi brillante que toi ? Demandais-je l'air de rien, avec un sourire taquin. Je ne savais que très peu sur elle, une des rares informations que j'avais était qu'elle était très loin d'être stupide, très, très loin.
Clarisse d'Arcy
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Ven 20 Sep - 18:32
Cheers !
« Oui, enfin, il faut le comprendre au sens élargi, comprenant la littérature. » Éveiller ses élèves quant aux grands penseurs et à des ouvrages captivants. Enfin tenter au moins, car leur intérêt est la plus grande des problématiques. Elle avait l’impression d’y parvenir sans trop de difficulté pourtant. Elle avait dans l'idée que la jeune femme à ses côtés n'avait guère l'envie de se lancer dans un débat littéraire ou philosophique. L'heure était aux discussions légères et personnelles. Elle continua donc en répondant à la seconde interrogation.

« Brillante ? Oui, je pense sincèrement que c’était un génie. Puisque vous êtes scientifique vous avez déjà dû lire plusieurs publications d’Addison Brown, dans ces grands magazines de sciences ultra-élitistes. Je me souviens qu’elle en était heureuse en tout cas et qu’on m’a plus tard fait quelques remarques sur elle en ce sens. Un de mes professeurs m’a même dit qu’il était dommage qu’elle soit morte si jeune, car il la voyait tout à fait remporter un prix Nobel à l’avenir. Bon, même si visiblement, c’est plutôt la biologie qui a la côte ces temps… »
Un vaste débat. « J’ai de quoi être fière d’être sa fille, en tout cas. »

Pour le reste, elles étaient difficilement comparables. Sa mère, était certainement trop brillante pour être adaptée à ce monde. Puisqu’à cause d’elle, les deux femmes avaient dû déménager dans une région suffisamment  reculée pour qu’il puisse arriver quelques incidents sans qu’il n’y ait de témoin, Katherine s’était très vite retrouvée seule avec sa mère. Sa bordélique de mère. Après tout, avoir été amenée trop vite à gérer le quotidien du foyer l’avait rendue très autonome. Ce qui se révéla une chose positive puisque la vie, le hasard ou toute chose maléfique lui avait retiré la présence de sa mère trop vite.  Pour le reste, professeur d’anglais était effectivement une position très modeste. Cependant, elle se plaisait dans cette retraite anticipée, qui avait bien des avantages à son épanouissement. Elle fit délicatement onduler le liquide vermeil à l’intérieur de son verre avant de le porter à ses lèvres.



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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Ven 20 Sep - 19:26

Clarisse
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Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
Je l'écoute sans piper ne serais-ce que l'ombre d'un mot. Elle avait l'air absolument concentrée sur son histoire. C'était plutôt beau qu'elle semble vouer une telle admiration pour sa mère. Je me surprend à l'envier durant une petite seconde. Je lui adresse quelques hochements de tête sporadiques de temps à autres pour ne pas qu'elle croit que je ne m'intéresse pas à ce qu'elle dit, au contraire, c'est très intéressant. J'avais bien sur déjà lu sur cette Addison Brown. Ses propos m'avait paru...Décents, j'avais bien sur lu en diagonale et en vitesse parce que ça m'ennuyait un peu mais bon, j'avais lu.

- J'ai déjà entendu ce nom, j'ai lu quelques uns de ses articles, une très grande femme. Expliquais-je simplement. Dans tous les cas, Si Katherine n'avait pas son génie elle avait un calme admirable et franchement, enviable. Le nombre de fois où je m'étais attiré des bricoles pour des conneries parce que j'avais perdu patience.

- À la san....À la mémoire de ta mère. Soufflais-je avant de tendre mon verre vers elle. Je trinque à sa santé avec un sourire avant de reposer mon verre t venir poser un de mes coudes sur la table.


Clarisse d'Arcy
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Ven 20 Sep - 20:29
Cheers !

« Loué soit Schrödinger. » Conclut-elle.

Une allusion surannée aux expressions de sa mère. Elle s’étonnait souvent d’avoir une si jolie mémoire des mots, quel que soit la génétique qui a voulu ça, ce talent lui avait toujours été d’une grande aide. Rien d’extraordinaire ou similaire à un asperger, mais une mémoire qui très tôt s’est employée à graver dans sa cervelle mots et instants. Parfois, elle aurait préféré oublier, noyer les pans plus sombres de sa fresque. Pourtant, ces couleurs rouges sombres étaient un ravissement sur l’ensemble. Ses exploits à elle étaient classés secret défense, ils ne figureraient jamais dans de quelconques revues. A moins qu’on lui dédie un film comme Chris Kyle. Oh, après tout, il y avait bien eu un passage dans un film documentaire sur les commandos où elle apparaissait. Évidemment, quand on est la seule femme du tas, ça attire la convoitise de la presse et ravi ceux qui gère la communication de l’armée. Inutile de dire que le floutage et le tronquage de sa voix rendait impossible tout identification. Cela aurait pu être n’importe qui. Katherine sourit à ce souvenir. Elle avait tout de même conservé le dvd de cette émission, parce que ça les avait fait tous beaucoup rire cette épopée romancée de leur réalité.

Elle s’amusa aussi de voir la soi-disant princesse s’accouder à la table. Inutile de préciser que l’américaine ne s’était pas départie de sa position droite et que rien n’est venu perturber l’aura distinguée. Il n'y a avait bien que le premier bouton dégrafé de sa chemise, qui laissait apercevoir la peau tendre de la base de son cou, qui était révélateur de son état festif. Les yeux clairs observaient la noble, sans animosité ou émotion affichée. Le regard direct n’était cependant pas inquisiteur, simplement attentif et bienveillant. L’agaçante image de perfection qu’elle dégageait en avait agacé plus d’un. Ce maintien était une seconde nature qui lui permettait de cimenter les murs protecteurs de son existence.

L’alcool qui roulait dans sa gorge ne troubla pas le tableau. Aucune rougeur, hésitation dans le langage ou cri excessif. Cela aurait été de l’eau, le résultat aurait été en apparence similaire. Inutile de dire que cet exploit, elle ne le devait à aucune autre compétence qu’une consommation excessive d’alcool par le passé. Et parfois encore maintenant, en sus d’une constitution sportive. Il fallait admettre que ce poison délicieux était salvateur. Bavarder ici était une distraction bienvenue, même cette étrange Clarisse lui semblait être quelque chose d’absolument charmant. Sa bonne humeur n’avait pas même été enrayée par ses précédentes allusions douteuses. Le visage d’ordinaire neutre était donc ourlé d’un sourire discret qui éclairait cependant l’entier de ses traits.




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Clarisse d'Arcy
Lun 23 Sep - 8:44

Clarisse
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Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
Je la regarde durant quelques courtes secondes dans un silence des plus épais. J'avais assisté à mon lot de beuverie stupides où plusieurs grands gaillards se prétendaient tout puissant face à l'alcool mais ce soir, Katherine les aurait probablement tous humiliés. Je souris doucement devant son absence de réaction en me contentant de simplement reposer mon verre et attarder mon regard ailleurs.

- Je vais prendre un peu d'air. Déclarais-je simplement avant de poser mes affaires sur ma chaise pour bien m'assurer que l'on ne daignerait pas tenté de me voler ma place. Je lui avais laissé le choix. Pas de demande explicite mais disons que j'aurais bien aimé continuer notre discussion. Aussitôt, je m'écarte de mes précieuses affaires avant de me diriger vers la sortie la plus proche, tout en en profitant pour réajuster ma crinière pâle. J'essuie le regard d'une morveuse qui semble faire une fixation sur ces derniers d'ailleurs. Je m'apprête à envoyer cette chose paître avant de me rappeler à l'ordre aussitôt. Au prix d,un certain effort, je lui adresse un léger sourire, que dis-je, un rictus plutôt. C'est déjà un début décent. On m'avait toujours reproché ma...Comment dire, mon manque de patience, de calme, de décence humaine, de courtoisie et j'en passe mais je travaillais autant que possible là-dessus. Ce soir représentait une petite victoire pour moi, une très petite certes mais s'en était tout de même une.

Mon trajet dure quelques secondes de plus avant que les deux portes battantes du restaurant ne se dressent devant moi. Délicatement, je les repousse avant de saisir le parapluie laissé à la disposition des clients. Enfin un peu de déc...Clarisse, stop. J'ouvre doucement le para-pluie avant de le glisser au dessus de moi tout en émergeant dehors. C'est superbe, voilà le descriptif qui me vient aussitôt à l'esprit. Les quelques lampadaires parsemant la rue semble lutter désespérément contre les ténèbres alors que les phares des quelques voitures circulants toujours éclairent les énormes gouttes qui s'abattent sur le pavé. J'ai la soudaine envie de sauté à pieds joints dans la plus grosse flaque d'eau avant que la couronne invisible qui pèse sur ma tête ne me ramène à l'ordre.

Je reste donc plantée sur le bord du trottoir, silencieuse à profiter de mon petit moment de calme.
Clarisse d'Arcy
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Lun 23 Sep - 15:13
Cheers !
Elle l’observa ranger ses affaires, des gestes légèrement moins précis qu’à son habitude aurait-elle dit. A moins que ce soit son esprit qui lui joue des tours. Elle l’observa sortir et ne sut réellement pas que penser de cette étrange collègue. Son attention fut attirée par leur deux collègues qui suite à Clarisse se décidèrent à quitter l’établissement en décrétant que, ze connais une place zuper. Katherine maugréa, ils étaient tout simplement aussi ivres que la majorité des clients ici. L’idée de les suivre ne l’emballa pas, elle avisa ensuite les affaires de Clarisse sur la chaise et se décida donc à les prendre après avoir réglé la note.

Dehors, les collègues étaient sorti en même temps qu’un autre groupe plus nombreux. Les deux malandrins, tout à leur ivresse, titubants, passèrent sans même voir la blonde et partirent vers un lieu de perdition qu’ils n’atteindraient probablement pas. Parmi tous ceux qui se trouvèrent sur le trottoir, la majorité s’égraina sous des parapluies, en maudissant l’averse.

Le calme revint, aussi soudainement qu’il avait été troublé. Sauf, qu’il resta là deux hommes, de corpulences imposantes et dont les regards ne permettait aucun doute sur les pensées graveleuses qu’ils nourrissaient pour les courbes de la blonde. Il ne manqua pas que le plus courageux des deux l’aborde en lui proposant de les accompagner boire. Son haleine fétide était déjà passablement chargée en alcool. Sa main osa même s’avancer pour tenter de saisir Clarisse. Geste qui fut suspendu à la volée par une main fine et délicate, qui saisit le poignet large. Katherine venait de sortir à point nommé.

« Je ne ferais pas ça, à votre place. Nous n'avons nulle envie de votre compagnie.»

Était-ce l’accent étranger qu’elle avait ou le tableau charmant qu’elle dégageait, mais Katherine ne fut pas prise très sérieusement, à son grand damne.

« Ah, mais, c’est parfait, nous sommes deux, vous êtes deux, venez les beautés ! »

Le bras remua, mais la poigne de Katherine était ferme, étonnement, l’homme qui la dépassait d’une tête ne parvint pas à le bouger. Il y eut un échange de regards. Katherine avait la seconde main occupée par les affaires de Clarisse. Ce détail était légèrement gênant, mais pas handicapant, elle se déplaça pour faire barrage de son corps, se plaçant devant la noble. Elle fut au passage littéralement arrosée par le bord du parapluie. Génial. Il est inutile de préciser que si les hommes avaient reculés, tout se serait stoppé pacifiquement. Katherine n’était pas spécialement vindicative ou avait la fibre du chevalier servant. Malheureusement, l’acolyte voulu s’en mêler et venir prendre son bras pour un but qui restera inconnu, car son corps, percuté par un coup de pied destructeur se trouva propulsé en arrière et s’affaissa lourdement dans une flaque. Lors de cette action, elle avait lâché le bras du premier. La retraite ne sembla toujours pas une option tentante, puisque l’imbécile personnage se jeta littéralement sur elle. La démonstration fut tout aussi spectaculaire, un bras saisi, une épaule qui craque alors que le corps est brusquement dévié de sa trajectoire par une prise d’art martial.

« Le prochain qui tente quoique ce soit, je le détruis. »

Cette fois-ci, l’accent n’avait plus rien de charmant. Voilà, elle était en colère, c’était navrant. La menace n'était pas vaine, elle se voyait bien écraser son poing sur leurs nez fragiles et labourer leurs corps de coups. Elle haïssait ce genre d'homme. Les deux comparses, se relevèrent tant bien que mal et partirent en courant. Une fois assurée qu’ils avaient bel et bien disparu au coin d’une rue et ne reviendrait pas, elle se tourna vers Clarisse.

« Navrée, j’ai mouillé vos effets. » Elle tendit le bras, plaçant les objets sous le parapluie à l’abri.

L’américaine était trempée, ses cheveux étaient plaqués autour de son visage par l’eau. Sa chemise trempée ne remplissait plus sa tâche et laissait dans un jeu de transparence entrapercevoir très clairement les courbes et dentelles de sa poitrine.

« Tout va bien ? » Continua-t-elle, légèrement inquiète elle inspecta sa collègue qui fort heureusement, n’avait pas été touchée lors de l’altercation. « Vous avais-je dit que je suis une championne en arts martiaux ? » Elle rit, histoire de détendre l’atmosphère.







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Clarisse d'Arcy
Lun 23 Sep - 20:42

Clarisse
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Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
Bien vite, mon calme fut interrompue par deux des collègues titubant au loin. Un léger soupir exaspéré s'échappe d'entre mes lèvres, quelle classe. Définitivement, je n'étais pas une fervente admiratrice de l'ivresse que ce soit chez moi ou bien chez les autres. C'était quelque chose d'aisé à exploiter pour atteindre ses fins mais sans plus. Voilà qu'un balourd vient se poser à mes côtés alors que l'ivresse effleure mes pensées. De longues et profondes respirations Clarisse, reste calme. Je lui fait signe de dégager d,un geste de la main avant de capter du coin de l’œil sa main tentant de saisir la mienne. Aussitôt, ma température corporelle grimpe en flèche de façon drastique en préparation. Tout ça devient vraisemblablement inutile alors que Katherine s'interpose. Sa voix semblait horriblement calme, trop calme. Comment disait-on déjà ? Le calme avant la tempête, c'est ça.

Un léger sourire en coin vient égayer mes traits alors que je vois la main de l'homme essayer de désister de l'empoigne de Katherine en vain. Pas l'ombre d'une réaction de la part de Katherine. Je me contente d'éloigner le para-pluie avant de venir la glisser au dessus de Katherine alors qu'elle semble fusiller du regard l'homme. J'allais peut-être ruiner ma coiffure mais à mes yeux ça en valait largement la peine. La suite s'était déroulé beaucoup trop vite à mon goût. À défaut d'être si douloureux c'était bourré de classe  et de style...Venant de la demoiselle bien sur, qui d'autre ? J'avais à peine eut le temps de m'amuser de la scène que les deux hommes étaient hors de course. Lorsque les traits de l'enseignante se tournent vers moi, je peux voir que la colère les décore plutôt joliment. Je m'approche doucement d'elle avant de glisser mon para-pluie au dessus de nous deux. Je souffle brièvement en muselant mon ego surdimensionné l'espace d'une seconde avant de prendre ma veste d'entre ses mains et passer ma main maintenant brulante sur le tissus. Le peau d'eau imprégnant le tissus s'évapore presque aussitôt. Je m'empresse de glisser le morceau de vêtement sur les épaules de la brunette tout en lui faisant brièvement la bise.

- Merci preux chevalier, c'était impressionnant, vraiment. Soufflais-je juste assez bas pour qu'elle soit la seule à m'entendre. Je lui souris doucement en hochant légèrement la tête pour répondre à sa question. Que faire maintenant, mes affaires étaient trempées et j'allais devoir rentrer chez moi pour sécher tout ça.

- Oh par pitié, je crois qu'on peut passer au tutoiement, non ? Demandais-je avec un sourire avant d'enchainer.

- Figure toi que j'avais cru remarqué, c'était particulièrement expéditif Remarquais-je avec ce même sourire narquois toujours fiché sur mes traits.
Clarisse d'Arcy
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Mar 24 Sep - 0:04
Cheers !
Elle alla protester lorsque la veste fut déposée sur ses épaules, mais la verve de Clarisse la coupa. Elle se laissa donc faire docilement.

« Oui, c’est vrai, on peut… c’est d’accord. Et ce n’était rien, j’aime pouvoir être utile et impressionner les demoiselles en détresse. »
Lui répondit-elle sur le même ton ironicohumoristique. Puisqu’elle avait eu le droit à des vannes de flirt de bas étage en début de soirée, il était logique qu’elle lui retourne la pareille. En toute amitié, bien sûr.

« Eh bien, je propose que je te raccompagne chez toi… puisque je suis preux chevalier en titre, et je te volerais ton parapluie pour ne pas rentrer à l’académie trempée. Je te le rends demain bien sûr. Ce me semble un programme raisonnable vu l’avancement de la soirée et nos états respectifs… ?»

En tout cas, elle apprécierait largement de gagner un lieu chauffé et des habits secs, inutile de tomber malade en plus de tout cela. Ce ne serait vraiment pas une idée fameuse.

Elle reboutonna son blaser, consciente de l’indécence de sa tenue. Sa sortie rapide ne lui ayant pas laissé de temps de fermer son veston. Erreur qui lui avait valu de tremper sa chemise. Rien de dramatique, mais rien de très correct non plus. Elle redressa le nez et fut un peu gênée de se savoir si proche de la blonde, malheureusement, elle n’avait pas pensé à prendre de parapluie et il faudrait le partager. Elle posa sa main sur le manche. « Je suis plus grande. » Explique-t-elle, afin de faire lâcher l’objet à Clarisse pour le positionner entre elles-deux. Pour ainsi dire, elle passa son bras sous celui de Clarisse et y plaça ensuite le parapluie, de manière à s’assurer qu’elle soit bien à l’abri et éviter que leur marche ne les sépare. Décidément, c’était sa soirée galanterie.

« Tu habites loin ? »

Elle haussa le ton, car la pluie qui s’était renforcée commençait à faire un bruit certains sur le large parapluie.




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Mar 24 Sep - 1:21

Clarisse
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Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
Pouvoir impressionner les demoiselles ? Par tous les dieux, j'allais finir par croire que cette si jolie demoiselle n'était que sérieux, paix intérieur et prise d'arts martiaux. Visiblement elle savait plaisanter un tout petit peu. Je lui souris doucement avant de répondre avec franchise.

- La demoiselle est impressionnée et plutôt contente de sa soirée grâce à toi. Répondis-je. J'écoute d,une oreille attentive sa proposition avant que le fil de mes pensées ne soit brutalement interrompue. Qu'est-ce qu'il m'arrivait ce soir ? Je souriais autant qu'une greluche au cerveau aussi gros qu'un raison ! Comment se faisait-il que je laissais passer autant de chose, en temps normal j'aurais pesté contre tout ce qui m'arrivait ce soir ! Arghhhh ! Je m'énerve $%#%$# ! Je la laisse récupérer le para-pluie en ignorant la petite voix en moi qui braillait que je n'étais pas petite. Je la laisse même passer son bras sous le miens sans rien dire. Je me crispe très légèrement plus sous la surprise qu'autre chose...Oula, dites donc elle est plutôt...Directe ? En quelque sorte.

- Du tout, c'est à une rue ou deux d'ici. T'inquiète, on va vite arriver. Un café t'attends chez moi ....Et rien de plus, rassure toi, je ne compte pas te faire t'embêter là-dessus mais je dois me faire pardonner de t'avoir trempé, c'est un peu de ma faute si tu as essayé de me sauver la mise. Proposais-je avant de lui adresser un regard de biais.

Clarisse d'Arcy
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Mar 24 Sep - 12:45
Cheers !
« Oh, tant mieux. »

Les deux femmes se mirent donc en route. Le trajet ne fut pas propice à la conversation, car il pleuvait décidément des cordes. Elle avait encore un peu de mal avec ce concept d’averse nipponne. Surtout qu’il faisait désormais glacial et que la pluie devenait de plus en plus épaisse. Katherine se concentrait pour maintenir le parapluie en position idéale pour les protéger les deux, enfin, protéger Clarisse, puis éventuellement protéger la plupart de son corps. Tant pis pour son épaule qui dépassait, elle n’avait qu’à être moins carrée. Son soulagement fut assez prononcé lorsqu’elles atteignirent le pas de porte de l’appa… non, en réalité elle avait une maison... Non, en fait, manoir serait le terme le plus adéquat ! Katherine ne parvint pas à masquer l’entier de sa surprise en entrant dans le hall. Elle n’était pas princesse qu’à moitié visiblement.

« Tu sais, Clarisse. Je voulais revenir sur ce que tu disais, ce n’est vraiment pas de ta faute. Ce n’est jamais de la faute de la femme qui se fait aborder ou agresser par un être décérébré aux intentions viles. Tu ne vas tout de même pas t’excuser d’être jolie… et en voilà une impressionnante demeure ! » En comparaison sa chambre au pensionnat était … vraiment spartiate.

Elle avait abandonné le parapluie sur le pas de porte, pour éviter de tremper l’intérieur. Cependant, elle dégoulinait littéralement de la tête aux pieds. Un instant elle hésita, elle observa ses mocassins, ruinés, ses habits, trempés… repoussa une mèche qui lui dégoulinait littéralement dans le cou. Une sensation affreuse qui lui glaçait le corps. La masure chaude et accueillante, l’idée d’un café et de se sécher était tentante… mais elle avait peur de ne plus avoir l’envie de repartir si elle restait au chaud ne serait-ce qu’une seconde de plus. Elle observa son smartphone, la météo annonçait même que les conditions empireraient.

« Je crois que je vais y aller, ils annoncent de fortes chutes de neige pour plus tard… Bonne soirée Clarisse. »

Après tout, on était en janvier, c’était l’hiver. Elle rouvrit la porte sans laisser le temps à Clarisse de réagir. Son empressement fut interrompu par sa vision de l’extérieur. Le ciel était littéralement blanc d’épais et volumineux flocons qui tombaient au sol en une danse furieuse et agitée. Le vent fit entrer l’air glacial à l’intérieur. Restant, ainsi, la main sur la poignée, l’américaine ne put que lâcher un « Fuck ! » qui sortait du cœur tel que le veut l’expression. Elle n’avait aucun souci à tolérer les chaleurs assommantes du désert, originaire de Californie, elle avait l’habitude des étés aux écrasants 40°C. Le froid lui avait toujours semblé être la pire des choses, la neige, froide et mouillée, remportait la palme du détestable. Bon, quand il faut y aller, il faut y aller.



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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Mar 24 Sep - 19:39

Clarisse
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Katherine
Brown

「 Cheers ! 」
J'avais profité de l'épais silence qui nous entourait durant notre retour vers chez moi. Je ne savais que penser de cette soirée pour être franche. Je m'étais occupée à observer la beau paysage environnant...Oui, incluant Kat. Que voulez-vous, j'avais fait de très gros efforts pour ne pas être insupportable mais il fallait bien que je rechute par moments, sinon ce ne serait pas drôle. Ma demeure ne tarde pas à apparaitre au loin. Chier...Faut absolument que je me trouve quelqu'un pour entretenir l'endroit quand je ne suis pas là.

La voix de Kat revient bercer mes oreilles et aussitôt, je tourne la tête vers elle avant de doucement lui sourire tout en écoutant ses paroles. Peut-être ne m'étais-je pas exprimé correctement, ce devait être ça.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire, je disais juste que j'aurais pu t'éviter d'être trempée en transformant le système sanguin des deux idiots en glaçon et les laisser dégeler sur place mais j'aimais beaucoup trop la vue pour faire ça. Expliquais-je avec ce même sourire narquois, toujours fiché sur mon visage. Je prends le compliment quant à ma demeure sans rien dire. Quelques secondes nous suffisent pour remonter l'allée et venir nous arrêter sous le pas de la porte. Je me tourne vers elle avant de venir river mon regard soufré dans le sien. Je la laisse ouvrir la porte sans rien dire, me préparant simplement à la suivre quand soudainement elle se fige et prends une seconde pour consulter la météo. Un sobre mais direct fuck fuse de sa bouche. Elle partait déjà, dommage. Je m'approche avant de saisir sa veste, enfin, ma veste et l'attirer dans mes bras le temps d'une brève étreinte.

- Fais attention à toi, tu me rendras tout ça quand tu auras le temps, ne te presse pas. Dis-je avec un sourire avant de croiser les bras sur le seuil, comptant bien la regarder partir.
Clarisse d'Arcy
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Mar 24 Sep - 22:52
Cheers !
Katherine faisait partie de ces personnes extrêmement sûre d’elle et de ses capacités. Une histoire de compétence, d’expérience et de caractère un peu têtu mélangé. Il n’en restait pas moins qu’une part d’elle restait prude et réservée. Non pas qu’elle soit asociale, bien au contraire, elle possédait plusieurs amis et savait interagir. La preuve ce soir s’il devait en être une. Faire une accolade pour dire bonjour, c’est comme se serrer la main ou se faire la bise, c’est impersonnel et ce contact ne la dérangeait pas le moins du monde. Par contre, l’étreinte que lui offrit Clarisse ne lui sembla pas impersonnelle. La situation devint donc un peu gênante, c’est en tout cas ce que ses stimuli émotionnels lui firent remonter au cerveau. Ah. Oh. Eh. Bug. Pas au point de rougir, perdre ses moyens, ou quoique ce soit, pas qu’elle soit charmée ou troublée… cela faisait sans doute aussi partie de cette zone rouge de son existence qu’elle fuyait. Très certainement.

La partie où Clarisse admettait qu’elle pouvait tuer de sang froid de pauvres imbéciles en leur congelant le sang passa donc à peu près inaperçue dans l’immédiat. Ou alors cela faisait-il partie de cet étrange sentiment qui lui intimait la prudence et une retraite rapide ?

« Merci » Souffla-t-elle avant de tourner le talon.

Le vent eut rapidement raison du parapluie qui se retourna avec fracas. La silhouette eut un geste agacé, glissa sous son bras ce cadavre désarticulé et se mis à courir. Une main fermant son col et l’autre devant ses yeux. Aucun doute, son costume allait être ruiné et il faudra qu’elle rachète un parapluie à Clarisse. Dans le métro, elle eut le temps de penser un peu au calme à cette étrange soirée et à son étrange collègue. Ses pensées perplexes l’accompagnèrent jusque sous sa douche après un périple désastreux et bien trop long. Elle espéra que l’eau brûlante ait les capacités de lui éviter un vilain rhume. Puis c’est avec une pensée ravie qu’elle gagna sa chambre. Mon petit manoir, songea-t-elle. Rien à voir avec le logis qu’elle avait entraperçu, vraiment. Elle en rigola franchement, mais fut contente de voir qu’elle pouvait se contenter de si peu.

Une fois couchée, elle prit son téléphone dans l’idée de rassurer la blonde sur son arrivée à bon port. Elle regarda rapidement dans ses contacts, mais dû bien se rendre à l’évidence : elle n’avait pas celui de Clarisse. Elle feuilleta rapidement Nats'up, mais ne lui trouva aucun profil d’enregistré. Elle se résigna donc à reposer son téléphone, pensa à le brancher à son chargeur et sombra très vite dans un sommeil réparateur. Combattre le froid et surtout socialisé étaient des choses fatigantes.




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