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[I+3/Mars P.V Katherine Brown] Dix-huit heure moins quart
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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Ven 18 Oct - 7:18

Clarisse
d'Arcy

Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」


Pourquoi ? Aucune idée. Je ne sais pas, j'angoissais pour presque rien. Il était quoi ? Moins quart, tss...Une vraie farce. J'allais commencer à croire que les incompétents qui avaient fabriqués ma montre se foutait volontairement e moi. Peut-être qu'elle était déréglée et qu'il était déjà dix-huit et quart. Peut-être que Kat avait trouvé mieux à faire. Ce ne serait pas étonnant, la miss est plutôt occupée à ce qu'il parait avec la correction de fin d'année et tout le tra-la-la. Je prends une énième longue inspiration comme me l'a si gentiment recommandée miss Jenkins. À notre septième rencontre, oui , les six précédentes s'étant soldées par mon départ qualifié de non-justifié. Bref, je disais, des exercices de respiration. Voilà ce qu'elle m,avait recommandé de faire lorsque je me sentais perdre patience.

Entre mes mains se tenait un red eye. Un joli nom pour un espresso plongé dans un café. Tiens, c'était peut-être (qui l'eut cru) ce qui me rendait sur les nerfs mais je manquais de temps ces temps-ci pour sortir, dormir et corrige, fallait compenser comme possible et j'avais choisit la caféine comme beaucoup.

Katherine ! Revenons-en au sujets intéressants. Contrairement à ce que mon mélo-dramatisme aurait pu laissé présager, on s'était revues quelques fois le temps d'un café et de temps à autre, l'une de nous deux se réveillait avec un message texte à la con qui lançait un débat enflammé ou alors un échange de gif encore plus idiots. En gros, je "sociabilisais." J'étais donc posée là dans un petit café, mon manteau posé sur le fauteuil à côté de moi. C'est fou ce que c'est inconfortable comme siège ! Pensais-je en attendant la brunette.
Clarisse d'Arcy
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Lun 21 Oct - 22:50
Dix-huit heure moins quart
« Bonsoir... » Souffla l’objet de son attente, se glissant à sa table.

Aujourd’hui, elle était vêtue d’un ensemble un peu plus coloré qu’à son habitude. On pourra même parler d’audace, profitant des premières chaleurs de mars, c’est une étole rose pastel qui recouvre un t-shirt blanc. Le pantalon est de toile, d’un gris perlé. Un sac à main en cuir, simple mais efficace, apporte avec le bracelet et un collier une touche sophistiquée. Les cheveux sont en semi-liberté, retenu partiellement sur le haut de son crâne par un chignon lâche.

Elle se glissa souplement sur le fauteuil faisant face à Clarisse. Ce faisant, elle ôta le châle qui enserrait son cou, laissant paraître sa gorge et un décolleté, qui modeste, laissait pourtant deviner bien assez pour attiser quelques convoitises. Oui, Katherine avait fait attention à ses vêtements. Elle faisait toujours attention à son apparence, vous dirait-on. Usuellement, il n’y a guère de maquillage qui subliment ses traits. Aujourd’hui, les cils sont noircis, les paupières discrètement ombrées, des reflets dorés qui mettent assurément le gris de ses yeux. L’ensemble est naturel, légèrement visible.

Le pliage de son châle fut interrompu par une serveuse zélée qui se présenta à leur table.

« Un café froid, s’il-vous-plait, sans sucre. »
Elle sourit à la jeune femme qui la fixait un peu trop pour être polie. Katherine ne releva pas, bien qu’habituée aux exotiques occupants de l’académie, il arrivait souvent que la curiosité un instant brise le voile réservé des locaux. Bien plus encore lorsqu’il s’agissait d’une femme apprêtée. Avec Clarisse à ses côtés, leur table attirerait assurément quelques regards. Katherine posa le châle, se désintéressant de l’employée.

« Navrée, j’ai croisé sur ma route un malotru bavard qui m’a retardée. »


Elle avait entendu parler de ce café, il était réputé pour ses boissons et pâtisseries. Elle s'y était pourtant pas encore arrêté. C’était un lieu à la fois convivial et romantique. Clarisse était femme de bon goût, après tout, rien de plus normal qu’elle l’invite dans un lieu aussi charmant.


« Alors, quoi de neuf ? »



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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Mar 22 Oct - 8:00

Clarisse
d'Arcy

Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」


Je siffle ? Je ne siffle pas ? Vite choisis Clari...Trop tard. La première chose qui m'avait frappé chez la miss était la gaieté qui égayait ses traits aujourd'hui...Puis, évidemment, j'avais remarqué sa coupe, son visage et sa tenue, plus précisément sa tenue. J'aurais pu laisser mon regard lorgner sur ses cheveux mais c'était surprenamment moins flatteur qu'un regard grossier braqué sur certaine région l'espace d'un instance. Parlant de cheveux, j'étais habituellement une amatrice de cheveux laissés libre comme en témoignait les miens mais je devais admettre que le chignon allait bien à Kate.

- Salut. Lançais-je en couplant mes paroles à un sourire.

Je reste silencieuse quelques secondes pour lui laisser le temps de s'installer avant qu'une silhouette se dresse sur ma droite.

...Un café noir sans sucre, je sais déjà ce qu'elle compte prendre. Ce n'est pas la première fois qu'elle commande sa boisson froide en ma présence et ça a toujours le don de me rendre profondément perplexe. Je n'ai aucune idée de comment elle supporte l'amertume accentuée du café froid.

- Un double espresso, merci. Merci bonsoir. Espérons que miss ne se décide à encombrer son plateau et de crémier et de sucrier pour moi. J'aurais pu passer ma soirée à râler concernant l'usage de lait, crème et sucre mais je n'étais pas ici pour ça.

- Tu n'as aucune raison de t'excuser, il ne t'a pas trop importuné j'espère ? Je doutais très fort que Katherine se serait laissé embêté très longtemps. Là où j'avais une langue acerbe pour faire fuir la peuplade, Katherine avait le K.O neurovégétative...Le K.O tout court en fait mais je l'imaginais bien en train d'enfoncer deux doigts sous la pointe du sternum histoire de mettre un idiot de service en PLS.

-  Il y a très peu de nouveau dans ma vie franchement , et de ton côté ? Ça c'est passé au fait  pour la rouquine dont tu m'avais parlé au téléphone ? Celle dont les notes baissaient aux dernières nouvelles, zut...J'ai oublié son nom... Demandais-je.


Clarisse d'Arcy
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Mar 22 Oct - 11:46
Dix-huit heure moins quart
« Non, non rien de conséquent… » Elle éluda la question d’un mouvement de main.

« Maude » Compléta-t-elle. « Elle a accepté quelques cours de soutien, on ne fera pas de miracle, mais peut-être assez pour qu’elle puisse réussir ses examens. On verra, le délai est un peu court. Après tout, c’est sa vie pas la mienne. La petite avait une peine de cœur et visiblement ça justifiait de ne plus écouter mes cours… »

Elle leva exagérément les yeux au ciel, mimant la lassitude de manière outrancière.

« Ils ont toujours de ces soucis ces adolescents… c’est drôle de les voir se débattre avec leur problèmes existentiaux. On est pas plus mal à l’âge adulte… »

Vu le nombre de soucis qu’elle constatait, cette affirmation était bien concrète. Avoir des pouvoirs ne simplifiait de plus pas leur vie mouvementée. Etre adulte préservait de ces soucis évolutif révolus. Cela apportait d’autres problématiques. Des problématiques moins amères. Elle remercia la serveuse qui leur apporta leur boisson et porta sa tasse à ses lèvres. Nulle grimace ne vint troubler ses traits, elle appréciait réellement l’amertume. En reposant sa tasse, elle observa à la dérobée Clarisse. Il était étonnant qu’elles s’entendent si bien. Cela faisait trois mois qu’elles se fréquentaient, papotaient de tout et de rien. Pourtant, au début, Katherine avait bien failli ne pas donner suite. Effrayée par les piques et propos dragueurs. Clarisse était assez intelligente, il fallait le souligner, et s’était tenue sage. Bien sûr, il y avait de temps à autre une allusion sur sa beauté ou autre sujet. Katherine ne parvenait pas à la cerner et savoir ce qu’elle voulait. Ce qui était ma foi assez inconfortable, surtout qu’elle n’était pas plus au clair sur ce qu’elle-même désirait. Une amitié sincère, une compagne de lecture et de discussion. C’était une bonne chose. Le noir sur ses yeux n’était qu’un jeu, un désir d’être jolie aux yeux du monde. Affirmer cette féminité qu'elle avait trop longtemps bafouée.

« "L’amour est signe de notre misère. Dieu ne peut aimer que soi. Nous ne pouvons aimer qu’autre chose." disait Simone Weil. L’amour est-il donc un manque, une misère humaine ou bien le symbole de notre puissance ? Le remède à son propre mal… » Elle porta une cuillère d’écume de sa boisson ses lèvres. « Bon la petite n’a pas trop apprécié que je philosophe sur ses malheurs, alors ce sera des cours de soutien et elle comprendra plus tard pour le reste. »

L’amour était un si vaste sujet littéraire, depuis la nuit des temps on écrivait dessus. Il n’y avait qu’à voir les tragédies grecques, les débats philosophiques… Etonnant comme ces interactions, ce désir était un moteur humain, en bien comme en mal. Cela faisait tant d’années que Katherine s’en tenait éloignée qu’elle avait presque oublié ce que c’était. On pourrait aussi parler du déni et de jolis murs protecteurs, du cloisonnement et de la dépersonnalisation que ça entraîne. Elle reposa la cuillère sur son assiette.

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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Mer 23 Oct - 7:40

Clarisse
d'Arcy

Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」


Maude, voilà le nom de l'élève donc. J'allais probablement finir par oublier à nouveau pour être franche mais j'aurai fait l'effort de m’intéresser. Les peines d'amour, voilà la raison de ses échecs. Je ne peux m'empêcher de sourire ne voyant Katherine lever les yeux au ciel, exaspérée. Du tac au tac, elle rebondit en enchainant sur un énième commentaire nuancé de philosophie. Attention, je suis loin de cracher là-dessus. Écouter Kat divaguer et se lancer sur des débats philosophiques m'avait toujours plu mais je ne pouvais simplement pas prétendre être au même niveau qu'elle. Chacun son domaine après tout.

- On est pire si tu veux mon avis. Soufflais-je avant de tremper précautionneusement mes lèvres dans le liquide chaud et me laisser porter par les subtiles arômes de fleurs et de fruit.

Je n'ai même pas le temps de poser ma tasse que Katherine met à l'épreuve mes cours d'histoire. Simone Weil, grande philosophe des années...1920 ? 1930 ? Je ne sais plus, ça remonte à très longtemps durant un cours que je n'ai probablement que très peu écouté. Ironique, non ? J'étais la pire de élèves et maintenant je me retrouve professeur. Bon, en toute franchise je n'avais pas de compétition pour le titre de pire élève ni celui de la meilleure puisque j'étais la seule dans ma classe, imaginez passer toutes vos périodes d'études avec la meilleure compagnie du monde, vous même.

- Ton savoir m'impressionnera toujours. Admis-je entre deux gorgées

- Tu m'excuses. Soufflais-je avant de tirer une veste grisâtre et la glisser sur mes épaules, venant masquer le charmant chandail voilé noir que j'avais enfilé sur un haut rouge.

- Oh ! C'est vrai, j'ai un cadeau pour toi. Je me penche aussitôt vers mon sac à main avant de tirer un sac de derrière mon fauteuil. Je l'ouvre avant de dévoiler un petit boitier contenant divers sachet de thé puis le pousser vers Kat.

- Je suis passé devant hier, je me suis dit que tu devais commencer à être à court. Avant que tu refuses, dis toi que c'est un cadeau qu'on pourra partager autours d'une simple discussion qui aura pris une tournure de débat. Expliquais-je.


Clarisse d'Arcy
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Mer 23 Oct - 23:08
Dix-huit heure moins quart
Pire ? Ce n’est pas ainsi qu’elle se qualifierait. Il était dommage que Clarisse se dévalorise ainsi. A moins que ce que la blonde tente de lui dire par ce on, concernait ses attentes pour leur relation ? Un savoir conséquent, mais une incompétence la plus totale à comprendre sa propre situation. Les malentendus ont forgés l’humanité après tout, que de tourments. Après tout, elle avait peut-être raison. Quelle tristesse d’avoir atteint la trentaine et de ne toujours pas être capable de savoir ce qu’elle se voulait. Finalement, une petite comme Lauren avait bien plus de conviction qu’elle à ce sujet. A moins que sa conviction, soit de se tenir bien à l’écart de toute complication amoureuse, était en réalité la plus correcte.  Finalement, ce calme était bien plus agréable. Une fenêtre délicieuse qui ouvrait au spleen et autres délectations poétiques mélancoliques. Cela faisait après tout partie des sujets qu’elle n’avait pas voulu réellement aborder avec son psychiatre. Chaque chose en son temps. Le temps d’ailleurs lui avait démontré qu’elle pouvait vivre sans personne à ses côtés sans que cela ne lui manque ou coûte. C’est ce qu’elle faisait depuis ses écoles. Une éternité, donc.

Katherine sourit au compliment, elle ne piqua pas de fard, mais cela eut l’air de lui faire plaisir. Une moue qui vira à la curiosité à la mention du présent. Elle observa avec attention Clarisse qui lui présentait un boitier contenant divers sachets de thé.

« Merci beaucoup… »

Elle porta la boîte devant elle, l’observa un instant avec minutie. C’était des sachets de qualités. Entendre donc, qu’ils contenaient du thé en vrac et étaient de dimension suffisamment large pour permettre au thé d’exprimer tous ses parfums en se réhydratant dans l’eau chaude. Katherine préférait le vrac au sachet question de qualité, mais la boutique devait être une échoppe sérieuse, car elle ne s’offusqua pas de la présentation. Cela lui offrait donc un panel de parfums très variés. Elle aurait aussi pu préciser qu’elle ne manquait jamais, au grand jamais, de thé. Cette boisson était un baume pour son âme, elle en appréciait autant les délices parfumés que l’apaisement qu’ils lui procuraient.

« Ca me touche que tu aies pensé à moi, c’est gentil. »
Compléta-t-elle avec sincérité.

Elle reposa la boîte, puis, profitant d'un instant de silence, reprit la parole.

« Clarisse, je peux te poser une question ? Enfin.. » Oui, c’était une introduction débile, une question rhétorique qu’elle réprouvait. Par taquinerie, elle répondait bien souvent non, lorsqu’on la lui posait. Elle remua sa cuillère dans sa tasse. Le bruit du tintement mate accapara son esprit un très bref instant. Elle parla plus bas, bien que l’usage de l’anglais lui garantisse une confidentialité certaine. Le café n’était par ailleurs pas bondé, mais suffisamment occupé pour qu’un doux brouhaha règne, couvrant les discussions, les mélangeant en une cacophonie sourde. « Je me demandais, puisque tu m’as dit lorsque nous nous sommes rencontrées que tu préfères épouser la princesse... et j’en ai déduis que tu assumais pleinement ta condition. Ce qui me rend un peu curieuse. Puisqu’on se connaît un peu mieux, j’ose te questionner… mais si ça te gêne, ou quoi que ce soit d’autres, pas de soucis ! Tu n’as pas besoin de me répondre… Donc, ma question, mes plutôt... Comment est-ce que tu le vis ? Comment perçois-tu l’amour ? Qu’est-ce qui t’attire chez une femme… ? Tout ce genre de chose… »



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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Jeu 24 Oct - 7:23

Clarisse
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Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」


Penser à elle bien sur que je pensais à elle, tous les soirs avant de m'endormir. Bien sur que non, disons juste que je pensais à elle ass...Non, trop tendancieux. Disons simplement que pour une fois, j'avais pensé à autrui que ma fabuleuse personne. Trève de débat interne.

La demoiselle me prend par surprise en me demandant si elle peut me poser une question. Elle sait très bien qu'elle peut, la question doit toutefois être particulièrement importante pour qu'elle me demande avant la permission. Est-ce une demande en mariage ? Peut-être qu'elle comptait me demander si je voulais élever notre enfant, oui, surprise elle était enceinte de moi ! Bon, je m'amuse toute seule, elle a l'air plutôt sérieuse en plus, ce n'est pas le moment de rire d'elle.

- Bien sur. Répondis-je, sérieuse.

Les questions me prennent aussitôt au dépourvu. Oh...C'est...Personnel...et embêtant comme questions. Je soupire légèrement avant de prendre ma tasse et me réfugier derrière cette dernière.

- Condition, quelle étrange terme. Figure toi que je le vivais plutôt mal, quand on me l'interdisait et maintenant que je suis adulte...J'en profite un peu en accumulant les excès et en dépassant les bornes, disons que ça compense. Expliquais-je avant de rire nerveusement. J'avais mis de côté tous les détails histoire d'éviter de l'embêter avec tout ça, ma vie était loin d'être passionnante avant.

- Comment je perçois l'amour...Tu poses de belles questions..Je ne sais pas, je ne pas une fervente croyante en les coups de foudre et...Je ne sais pas, c'est dur à décrire.

Dernière question...Qu'est-ce qui m'attirait chez une femme. Bon, je pourrais lister les évidences un fessier décent et une poitrine fournie ou au contraire petite, chacun ses préférences, je ne juge pas.

- Je sais que je remarque les lèvres en premier. Qu'elles soient égayées par un sourire narquois, un sourire charmeur ou encore un sourire sincère comme tout. Si on saute les évidences, je dirais que c,est ce qui m'attire le plus, enfin, c'est ce qui fait que je le suis ou non. Disons que c'est la porte d'entrée pour tout le reste. Expliquais-je avant de simplement hausser les épaules. Je prends une gorgée de ma boisson avant de la terminer et reposer la tasse.

- Et de ton côté ? Demandais-je alors que mon regard déviait vers la commissure de ses lèvres..


Clarisse d'Arcy
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Jeu 24 Oct - 10:47
Dix-huit heure moins quart
« Je … je pense qu’on pourrait me qualifier de romantique. Cela va de pair avec un besoin assez pressent de sécurité en général, je suppose. »

A mesure qu’elle parlait, sa cervelle réfléchissait. Devait-elle rester vague, superficiel ? Devait-elle être sincère mais survoler les questions, un peu comme son interlocutrice ? Ou encore, devait-elle exprimer l’entier de sa pensée ? Si on se fait à ce genre de réflexion, elle pourrait très bien s’arrêter à cette affirmation. Clarisse n’avait certainement pas envie de l’entendre déblatérer, après tout, il était courtois de lui poser la question en retour. Pour commencer, il valait mieux faire comme elle, évoquer le début, le reste viendrait naturellement.

« Je viens d’un pays ou dans la plupart des États on jette encore des pierres sur les personnes différentes... J’ai grandi dans un internat militaire. Au moins, c’était impartial, toute relation quelle qu’elle soit était prohibée. Ce n’est même pas qu’on m’interdisait, c’est que je n’y pensais même pas. Je peux donc comprendre ce que tu as pu ressentir au début… » Elle s’humecta les lèvres. « A l’université, j’ai pu découvrir un cadre plus laxiste. Et comme tu dis, on était adulte… j’ai eu quelques expériences saphique, mais je suppose qu’en raison mon éducation je n’ai jamais jugé cela comme sérieux. Pourtant, je n’ai jamais été capable de construire quoique ce soit avec un homme, même si j’ai quelques fois essayé. »

« Après, est venu l’armée et j’ai à nouveau trouvé une excellente excuse pour ne pas penser à tout ça. Puis la guerre m’a brisée en millier de pièces. Aujourd’hui, j’ai pu reconstruire le puzzle en apparence de manière viable. Pour pouvoir avancer j’ai dû réapprendre, replacer mes repères, changer… j’ai depuis cette période besoin de me sentir à l’abri et donc en sécurité. Raison pour laquelle je n’envisage pas une relation autrement que sérieusement, je ne suis pas certaine … de survivre si on me brise à nouveau, tu vois… »

« Ironiquement, alors que je m’en suis coupée… dans un coin de mon esprit, je rêve de me trouver, au coin d’un feu, lovée dans des bras délicat. L’amour est une chaleur douce, une plénitude délicate. Même si la mer s’agite d’un tumulte passionné ou colérique, toujours elle redeviendra ce miroir lisse et réconfortant. Je ne sais pas, si un jour j’oserais à nouveau prêter ma confiance. Malgré tout le bien que cela puisse m’apporter, la prudence me hérisse encore les poils rien qu’à y penser…»


Chacun ses réponses, ses défenses… Clarisse préférait l’excès, la légèreté de la volupté, papillonner sans jamais vraiment s’arrêter. Cela valait-il mieux que de rester fermée à tout butinage ? En tout cas, Katherine s’en savait incapable. Elle avait tenté quelques plans de ce type, des histoires sans lendemain et cela avait toujours débouché sur rien de constructif. Après tout, c'était mieux ainsi, elle noya la pointe de regret qu'elle avait ressenti en entendant sa confirmation dans une gorgée de café qui lui sembla plus amer qu'à son habitude.


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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Ven 25 Oct - 8:42

Clarisse
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Katherine
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「Dix-huit heure moins quart」


J'avais la terrible impression d'avoir posé la question de trop. Pour une fois, j'arborais mon silence le plus respectueux et j'écoutais les paroles de Katherine sans l’interrompre ne serais-ce qu'une seule seconde. Tout ce qu'elle me racontait semblait....Personnel, très personnel, voilà la mot. Il n'y avait pas de mots pour la rassurer ou bien lui remonter le morale, son histoire était réellement triste.

- Comme quoi, notre histoire n'est pas si différente...On a juste trouvé des façons de faire face à tout ça de manière différente. Soufflais-je doucement, un peu surprise que la discussion ait prit un tournure si...Triste ? Je pouvais presque comprendre pourquoi elle m'avait tenu à distance comme si j'étais le démon le premier soir.

Je reste silencieuse durant de longues secondes supplémentaires, toujours presque gênée par la confidence avant de faire signe à l'une des employés de s'approcher. Je lui demande aussitôt de transférer le café de la miss dans l'un des charmant thermos bleuté que j'ai vu à l'entrée. Je sais que ce n'est pas nécessaire de garder le liquide au chaud puisqu'il est déjà glacial mais ils sont beaucoup trop jolis. Je la laisse donc filer avant de me redresser et adresser un léger sourire à Kath.

- Et si on allait marcher un peu ? Histoire de se changer les idées, qu'en dis-tu ? Demandais-je alors que la jeune femme revenait me porter le tout. Je saisit ma sacoche avant d'en tirer un billet et le lui tendre. Merci bonsoir pensais-je alors qu’elle s'éloignait, satisfaite du pourboire. Les gens de nos jours, tss...Bon, où en étais-je ? Ah oui, je tends le thermos à Katherine avant d'hésiter et finalement lui tendre mon bras.

- Ça ne t'engage à rien et c'est innocent. Fis-je aussitôt, sincère.


Clarisse d'Arcy
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Ven 25 Oct - 11:02
Dix-huit heure moins quart
Elle opina du chef, de toute manière, elle n’avait rien de prévu et une marche c’était toujours une activité plaisante. Elle ne protesta pas à l’achat du thermos. Clarisse n’avait pas pour habitude de s’encombrer de détails superflus, lorsqu’elle avait une idée en tête, elle ne l’avait pas ailleurs comme le décrivait si justement le proverbe. Il aurait été inutile de protester en affirmant pouvoir finir rapidement la boisson ou qu’il n’y avait après tout pas d’urgence à sortir au point de faire une dépense aussi compulsive. Lorsqu’on a beaucoup d’argent, on ne perçoit pas les choses de la même manière, après tout. Il semblait également que l’urgence venait d’un besoin de changement d’air et de conversation. Ce qu’elle pouvait comprendre. Même si ça n’avait pas l’air le cas, Katherine se reprocha de l’avoir ennuyée.

« Merci. »

Elle glissa son bras dans celui que lui tendait Clarisse. Dans son autre main, elle serrait son nouveau thermos. C’était un déroulement de soirée inattendu, ce qui n’était en soi pas déplaisant.

« Je ne suis pas en sucre, Clarisse. Je sais bien que tenir un bras n’est pas une promesse de mariage. »
rit-elle. « Je ne suis pas si malheureuse, en général. Au contraire, ma vie me plaît. »

Changer de sujet, avait-elle demandé, elle continua donc sur un registre tout autre.

« Et comment se fait-il que tu sois venue vivre au Japon ? »


Elle imaginait connaître une partie de la réponse, mais cela l’intriguait. Clarisse était une petite curiosité incarnée. Elle savait que bien des personnes jugeaient Clarisse désagréable et hautaine. Il faut dire qu'avec ses remarques cinglantes et son air altier, l'impression était de mise. Amusant comme sa propre première impression avait été déjouée au fil du temps. Avec encore un peu de patience, peut-être parviendrait-elle à la cerner. Encore aujourd’hui, elle ne savait pas toujours quoi penser de ses propos ou réaction. Pourtant, plus le temps passait, plus elle la cernait. Il était agréable de voir qu’elle lui faisait confiance et qu’elles pouvaient véritablement converser de tout et de rien. Le plus agréable était que les choses se faisaient avec beaucoup de naturel.

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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Ven 25 Oct - 19:42

Clarisse
d'Arcy

Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」


Sortir d'un chic café accompagné d'une superbe brunette était ce que j'appelais une réussite. Simplement, cette réussite était un tout petit peu différente cette fois.

- Ah bon ?? Je me disais que personne ne répondais à mes demandes...Normale que je ne soit pas encore mariée. Répondis-je avec un sourire amusé. Je me doutais que Katherine ne verrait pas tout ça comme un problème mais je préférais tout de même être sur. Après tout, Katherine savait très bien comment fuir les contacts...Ou les empêcher.

- Pour m'éloigner de ma famille ? Ça joue pour beaucoup. Je te retourne la question. Tu as un anglais parfait, tu es particulièrement jolie et intelligente, tu aurais pu réussir n'importe où sans même te donner la peine que ce soit aux usa ou dans n'importe quel pays anglais. Je suis curieuse de savoir pourquoi tu as choisit de venir ici et surtout d'y enseigner. L'air dehors était étonnamment chaud. Ce n'était pas plus mal, j'avais passé l’hiver à me geler le derrière et je commençais à en avoir marre..Je ne tarde pas à laisser mon regard se balader aux alentours pour tuer le temps et ne pas avoir l'air de fixer Katherine. Tout le monde avait l'air tellement...Occupés aujourd'hui.  


Clarisse d'Arcy
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Ven 25 Oct - 23:46
Dix-huit heure moins quart
« A cause d’Ito. » Répondit-elle sur un ton entendu, qui pouvait laisser entendre que cette affirmation résumait l’entier de la réponse de manière absolue. Par égard pour Clarisse, elle étaya tout de même.  « Itsuo, en réalité, mais tout le monde l’appelle Ito. C’est un des membres du commando dont je faisais partie et comme son nom l’indique, il est japonais d’origine. Ses parents ont émigrés aux USA. Un jour, il est venu me trouver, il était en permission… c’était une période où j’étais … j’étais sortie de l’hôpital et les mois passants, j’errais dans une sorte de comas social et personnel. J’avais le projet de voyager, je me disais que ça me sortirait de tout ça… nous buvions un thé sur ma terrasse, et il m’a dit, que si je voulais voyager, je pouvais me rendre chez ses grands-parents au Japon, pour commencer et y rester le temps qu’il me faudrait. Je pense qu’Ito m’a sauvé la vie, sincèrement. J’aimais le thé et trouvais la culture japonaise fascinante, sans pour autant la connaître réellement. Ça a suffi pour que le lendemain, je sois à l’aéroport avec une valise de remplie. Deux cartons envoyés par voie postale me suivaient de loin... »

« Au début, c’était un peu dur, parce que ces gens ne parlaient pas du tout anglais et moi pas du tout japonais. Ils me souriaient. Je savais dire bonjour et merci, c’était largement suffisant pour ce que j’avais besoin de communiquer. Voilà pourquoi j’ai débarqué dans ce pays… parce que je buvais un thé avec Ito et que devant ma mine affreuse, il m’a écrit l’adresse de ses vieux sur un bout de papier… »


« Pour l’enseignement, parce que disons que les études que j’ai fait avant ne m’ouvraient naturellement à cette voie et que sottement, j’aime toujours autant ça. J’aurais pu tenter n’importe quoi d’autres, oui… mais je trouvais gratifiant d’enseigner, j’ai d’ailleurs commencé à faire du tutorat dans le patelin paumé où j’ai atterri. Raison pour laquelle, je me suis dit que pour un temps, j’allais poser mes valises ici. Ce qui m’a tenté dans l’offre d’emploi, c’était la possibilité d’hébergement en internat. Sentimentalement, c’était un peu comme revenir aux sources. L’idée m’a plu et visiblement j’ai plu au directeur puisqu’il m’a bien vite embauchée. »

« Je ne regrette pas d’avoir tout plaqué. J’ai retrouvé un second souffle et une envie de vivre qui m’avait quittée auparavant. Je ne sais pas si je retournerais aux USA un jour, peut-être irais-je ailleurs explorer d’autres cultures, peut-être que dans 30 ans, on sera toute ridée et qu’on radotera ensemble ici-même… je ne m’inquiète pas trop de l’avenir. J’ai fait beaucoup de rencontre et je dois dire que je me suis attachée. Chose qui me fait dire que je progresse vraiment positivement. »


« Et hm pour revenir à toi.. parce que je t’assomme avec mes réponses à rallonge... il m’avait pourtant semblé que tu parlais avec fierté de ta lignée et ton titre de princesse… ? »


Pouvait-on à la fois être fière et heureuse de sa famille et pourtant vouloir la quitter à ce point ? Certainement, jusqu'à présent, elle lui avait répondu avec parcimonie. Katherine se devait de respecter sa discrétion, mais osa tout de même cette question. Après tout, il valait mieux la laisser parler, elle allait finir par croire qu'elle la prenait pour son psy à raconter sa vie ainsi. Elle ne voulait pas faire mauvaise impression. Clarisse pensait beaucoup de bien d'elle, ne risquait-elle pas d'atténuer ce respect en lui dévoilant ses blessures ? Un risque qu'elle avait pris sans y réfléchir... bien sûr que personne n'est parfait, bien sûr que les cols de ses chemises repassées impeccablement masquaient un terrible désordre intérieur. Ce même désordre qui la poussait en des élans contradictoires, devait-elle se réjouir de la sensation de chaleur sous sa main ou bien s'en défier. Heureusement que la rue agité l'obligeait à observer où elle avançait et accaparait sa concentration. Cette nuit, certainement, seule dans son lit, elle aurait le temps de repenser au nombre d’âneries qu'elle avait commises aujourd'hui.


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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Sam 26 Oct - 9:03

Clarisse
d'Arcy

Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」


Ito donc, c’était la raison pour laquelle Katherine se tenait à mes côtés aujourd’hui. J’aurais très pu clame tout haut et fort que c’était grâce à mon charme inconditionnel qu’elle était à mes côtés mais après tout les efforts que j’avais fait je n’allais pas tout ruiner en deux secondes ! Trouver quelqu’un qui ne soit pas trop occupé à lécher mes bottes ni trop occupé à m’insulter était dur de nos jours. Je ne peux m’empêcher de doucement raffermir ma prise sur le bras de Kat par réflex. Je me doutais qu’elle n’avait pas besoin de réconfort mais c’était un simple réflexe. Je trouvais particulièrement amusant qu’elle ait décidé de partir du jour au lendemain et tout laisser derrière. Enfin, le peu qu’elle avait derrière. Je m’étais souvent demandée ce qui se serait passé si j’avais décidé de m’enfuir et partir avec uniquement un sac à dos sans jamais tourner le dos. Je serais probablement toujours blonde et je n’aurais pas la possibilité de devenir la femme la plus chaude sur terre, littéralement, calmez vos hormones, ni la plus froide.

Le sujet revient aussitôt sur moi. Zut, je dois trouver un moyen de la faire parler un peu plus. Peut être étais-cette pointe de nostalgie dans sa voix mais...J’avais l’impression qu’on me racontait une histoire de princesse et de dragon et qu’on venait de cesser la lecture au meilleur moment.

- Je le suis, crois moi. Imagine avoir le sang de dizaines de grands dirigeant et guerriers qui ont menés des nations entières qui coule en toi ! Ça a de quoi rendre fière !...Seulement...Les idées de certaines personnes de ma famille ont les idées très fermées et tu te doutes que...Je ne risque pas de succéder au trône sous peu. Soufflais-je, une pointe de tristesse dans ma voix. Ça me fait étrangement me sentir seule, comme pointée du doigt. Que ce soit à cause de ma crinière blanche, mes petits tours de magie ou encore à cause de mon affection toute particulière pour la gente féminine.

- Katherine, au fait, j’adore t’entendre parler, tu ne m’assommes jamais. J’étais très très sérieuse.
Clarisse d'Arcy
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Dim 3 Nov - 22:39
Dix-huit heure moins quart
Attentive à ses réactions et coutumières des expressions de Clarisse, elle nota la pointe de tristesse ou mélancolie. Bien évidemment, on peut être à la fois fière de ses origines et très profondément blessées par ses réactions. Ironiquement, bien que navrée pour elle, cette information la rassura légèrement. Clarisse était habituée à ne pas exprimer ses émotions et semblait avoir en tout point une vie parfaitement épanouissante. En tout cas, c’est l’image qu’elle renvoyait. Katherine ne pouvait l’en blâmer, elle était la première à se masquer derrière un masque lisse. Il était plaisant de la voir en parler sans gêne et rassurant de savoir qu’il y avait tout de même quelques difficultés dans sa vie princière.

« L’idée qu’il y ait encore des trônes est un fait assez étrange à concevoir. Je sais bien qu’en Europe il existe encore des monarchies, bien qu’elles ne gouvernent plus… Sans vouloir te vexer, ça a vraiment un charme désuet. L’idée qu’une princesse me tient le bras est cependant assez plaisante. Même si j’apprécie ce contact, que tu sois princesse ou non. »

« Egoïstement, je suis plutôt contente que tu ne revendiques aucun trône. Et avoir choisi tes convictions et renoncé aux tiens, c’est un choix très courageux. Bien plus qu’on ne pourrait l’imaginer. Ce n’est finalement pas une mauvaise chose, puis qu’on a ici la chance de commencer une nouvelle vie. »

Elle posa sa seconde main sur le bras de Clarisse, verrouillant ainsi sa prise. Un geste qui se voulait réconfortant.

« Tu m'avais proposé de visiter ta bibliothèque, si ça te convient, nous pourrions faire une petite halte par chez-toi ? »

La curiosité était un vilain défaut et forcer sa visite chez elle, était un écart à la bienséance. Elle n'avait pas réellement envie de voir se finir leur entrevue, c'était aussi une réalité qui l'avait poussée à formuler cette demande. Il ne restait plus qu'à espérer recevoir une réponse positive, ou tout du moins, non froissée.


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HRP : désolée pour ce délai de réponse, j'ai été débordée et vraiment crevée cette semaine [I+3/Mars P.V Katherine Brown] Dix-huit heure moins quart 9
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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Dim 3 Nov - 23:30

Clarisse
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Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」


- Tu n'as pas tort, c'est un monde à part. Pour être franche, j'avais la profonde impression de vivre dans une tout autre époque plus jeune...Bourrée d’anachronisme...Aujourd'hui, les gens dépensent toujours comme des rois. La seule chose qui a changé ces que l'argent qui finance tout ce beau monde provient de grandes entreprises à la place des caisses du pays. Ça pourrait être une idée de sortie de fin d'année d'ailleurs pour tes élèves, un petit voyage en Grande-Bretagne. Proposais-je. Je baisse lentement les yeux vers la main de Katherine avant de sourire pour moi-même, ah la joie des petites attentions. Je n'en fais rien mais sa déclaration me touche profondément. Aussi mature soit Katherine, je suis sure qu'elle aurait craqué pour les grands banquets tirés tout droit de conte de fée. À certaines époques de l'année, les costards cravate laissaient place à de sublimes robes pour les demoiselles et des tenus d'apparat pour les hommes dans le but de créer une soirée digne de rêve. En un certain sens c'était presque comme un jeu de rôles sauf que tout le monde se prenait très, très au sérieux.

La suite des paroles de la brunette me laissent un peu perplexe, je ne suis pas certaine de savoir comment interpréter ses paroles.

- Égoïstement ? la charmante miss Brown serait donc égoïste ? Demandais-je en faussant l 'étonnement. Je souris aussitôt à ma camarade, préférant éviter qu'elle me prenne au sérieux.

- Tu me donnes trop de mérite, je n'ai rien fait d'aussi courageux...Je me suis juste contentée de faire l'opposée de tout ce qu'on m'a demandé. Je râlais sur mes élèves problématiques mais j'étais tout aussi pire qu'eux.

En réponse en à sa demande, je bifurque sur la droite en prenant la direction de chez-moi. Comme quoi, ce parapluie risque de m'être utile finalement !

- Avec grand plaisir, beaucoup des œuvres que j'ai sont en français mais je suis convaincue que tu devrais trouver plusieurs livres en anglais qui sauront t’intéresser. Je comptais sur elle pour récupérer quelques bouquins avant de rentrer chez elle. Je lisais, certes, mais probablement pas autant que Katherine et j'espérais que mes bouquins seraient plus souvent utilisé surtout si elle y avait accès.
Clarisse d'Arcy
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Sam 9 Nov - 11:24
Dix-huit heure moins quart

« Je ne sais pas, avec des élèves normaux, j’aurais pu l’envisager… mais avec une ménagerie pareille, ça rend les choses un peu compliquées. »
Elle voyait déjà les bêtes à corne manquer de jugeote, les hommes torches brûler le british museum, et toute sorte de catastrophe atomique. Il est très probable qu’elle aurait dû avoir plus confiance, mais quand on doit gérer dans ses cours des explosions de pouvoirs non maîtrisé… imaginer la même chose en milieu public était un véritable cauchemar.

Bien sûr qu’elle pouvait être égoïste. Sa vie était désormais une ode à l’égoïsme. Le psychiatre lui avait dit que c’était une bonne chose, que de penser d’abord à soi. Le temps où sa vie était offerte à la collectivité était échu. Il est temps de penser à vous, c’était donc une bonne chose que d’exprimer une pensée égoïste, même si elle n’était pas à l’aise avec ce principe. Une manière détournée d’exprimer qu’elle était contente d’avoir pu rencontrer Clarisse et converser avec elle. Katherine lui rendit son sourire, plissant légèrement ses yeux, ne laissant rien paraître de la sourde réflexion qui l’accompagna.

« Je peux lire le français. Le parler aussi. » Et bien d’autres langues. « A une période de mes études, j’envisageais de devenir interprète. Enfin, pour le côté pécuniaire c’était de petits boulots utiles. Ça m’a permis de me payer mes études et payer quelques petites choses. » Soit, essentiellement, des livres, le reste était parti dans le vide intersidéral qu’était le système d’éducation américain. Un système ravissant où la plupart des jeunes commençaient la vie active endetté. Elle avait eu la chance de décrocher une bourse qui l’avait partiellement aidée, ses traductions n’auraient pas suffi. « J’aime aussi profondément apprendre une langue, je trouve cela passionnant, surtout que j’ai désormais beaucoup de point de comparaison. » Elle ne comptait plus le nombre qu’elle maîtrisait et le reste qu’elle baragouinait.

Cette petite conversation les mena gentiment devant  le manoir de Clarisse. Katherine en reconnu immédiatement l’architecture, l’ayant raccompagnée une fois. Elle était profondément épatée par la grandeur et la beauté du bâtiment.

« Pour une princesse déchue, tu t’en tires pas mal… »
commenta-t-elle en ôtant ses chaussures. Le vestibule était en lui-même déjà bien plus grand que sa propre chambre. L’idée que la bibliothèque fut à l’image de cette entrée lui tira un frisson ravi. Elle avait hâte de la découvrir. Katherine nourrissait depuis sa plus jeune enfance une passion dévorante pour les bibliothèques et leur contenu. Elle pouvait y passer des heures et se réjouissait de devenir une squatteuse attitrée de celle de Clarisse.


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Sam 9 Nov - 20:53

Clarisse
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Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」


- Bon point. Je souris légèrement en imaginant toutes les bêtises que les gamins pourraient faire une fois libre dans une ville étrangère. C'est que je deviens toute douce moi...Normalement j'aurais été frustrée à cette simple pensée. Faut croire que Kat déteignait un peu sur moi. Malgré le fait que je suis profondément perdue dans mes pensées, je l'entends tout de même m'expliquer qu'elle parlait et lisait le français. C'est tant mieux, je dois admettre que je craquais absolument sur l'accent qu'avait les anglais de pure souche dès qu'ils se mettaient au français.

- Tu es terriblement investie quand tu veux, je me trompe ? Demandais-je alors que je m'engageais sur le long chemin de pierres. Je m'en tirais plutôt bien en effet. Si j'avais de la chance et qu'Hadès décidait de faucher quelques parents à moi, j'allais encore mieux être lotie.  Un léger soupir franchit mes lèvres en réponse à mes pensées. Je vais ouvrir la porte avant de laisser Katherine entrer. Je ne peux m'empêcher de sourire en voyant son air. Elle semblait aimer l'endroit, tant mieux ! Je me glisse devant elle avant de tendre ma main vers elle.

- Je peux prendre ton manteau ? Demandais-je poliment. Derrière moi s'étendait l'entrée et tout au fond de cette œuvre d'art se dressait un petit para-pluie sombre, près des portes menant à la pièce principale. Il déteignait avec le bois des piliers mais qu'est-ce qu'il me faisait sourire le matin quand je filais en direction de l'école.

Clarisse d'Arcy
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Mer 13 Nov - 4:55
Dix-huit heure moins quart

Appliquée, oui, elle l’était, mais pouvait-on parler d’investissement ? Il était tout de même flatteur de voir la bonne opinion qu’elle avait d’elle. Ne sachant pas quoi répondre, elle se contenta de lui offrir un sourire. Une ombre complice et énigmatique qui n’engageait à rien, mais témoignait d’une sympathie certaine pour la question. Elle déposa soigneusement ses chaussures contre le bord de la paroi avant de se redresser.
 
Son manteau, oui bien sûr. Elle se défit de l’étoffe d’un geste souple et y ajouta le châle qui couvrait son cou. Le tissu encore chaud laissait flotter l’odeur suave de son parfum, mêlé à celui de sa peau. L’ensemble fut remis à Clarisse. « Merci. »
 
Elle réajusta sa jaquette, en lissant pensivement un pan. Sagement, elle attendit que Clarisse range les vêtements et se départisse des siens. Katherine la suivit ensuite avec la même docilité, observant les pièces et écoutant son hôte avec attention. L’endroit était évidemment charmant et impressionnant, mais ne sut pas éclipser la beauté de la bibliothèque. Le bureau, les étagères s’étendant sur plusieurs murs… Elle en parcourra le contenu d’un regard, s’approcha pour en lire les dos. Elle en tira quelques-uns qui attiraient son attention, puis les reglissaient délicatement à leur place.
 
« C’est en effet une collection importante et intéressante. Je veux bien t’en emprunter quelques-uns, si ça ne te dérange pas bien sûr. Ou les lire ici, si tu préfères que j’évite de les transporter… »
 
Il était indéniable que l’idée de pouvoir les lires et l’admiration qu’elle avait en cet instant la rendait tout à fait heureuse. Son visage d’ordinaire calme, était éclairé d’un sourire quasiment constant.


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Clarisse d'Arcy
Mer 13 Nov - 7:09

Clarisse
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Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」


J'avais délicatement pris ses affaires avant de les poser sur le support. FInalement je m'étais défaite des miennes avant de tout poser, cette fois avec un peu moins de délicatesse et plus de rapidité. Maintenant, ma partie préférée. Croyez le ou non mais j'adorais montrer mon chez-moi. Pas par vanité, tout simplement parce que j'avais mis temps et amour dans cet endroit. Je pouvais presque dire que j'avais bâtit cet endroit de mes mains avec plus ou moins d'aide.J'avais donc pris soins de faire découvrir à Kat mon "petit" chez moi. Finalement, je poussais les portes de la bibliothèque avant de laisser Katherine entrer en premier. Le sourire qui naquit sur ses lèvres suffit à me faire oublier que j'allais probablement devoir affronter neige ou pluie pour aller reconduire la miss chez elle...Ça c'est si je parvenais à la convaincre de me laisser l'accompagner. Puisqu'elle semblait déjà explorer ma biblio, je fit quelques pas vers un fauteuil avant de m'y vautrer. Ô diable la classe pensais-je alors que je ramenais mes cuisses contre ma poitrine.

- Tu vois quelque chose qui t'intéresse ? Demandais-je.

- Bien sur que non, ça ne me dérange pas le moindre du monde. Tu peux emporter des livres si tu veux même si je crois que tu seras plus confortable si tu les lis ici, ça t'évitera d'avoir à marcher dehors les mains pleines. Du moment que tu me promets de ne pas organiser de fête privée ici, ma bibliothèque t'es ouverte. Expliquais-je avec un air amusé.

Je me redresse avant de me diriger vers le foyer. Je prends doucement une buche en soupirant avant que cette dernière ne s'enflamme brusquement à mon contact. Une fois le morceau de bois envoyé dans le feu, je me détourne avant de retourner dans mon fauteuil.

- Qu'aimes-tu lire ? Demandais-je plus par curiosité qu'autre chose.
Clarisse d'Arcy
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Dim 17 Nov - 1:44
Dix-huit heure moins quart
C’était gentil. Elle n’était largement pas obligée de lui ouvrir sa porte de manière aussi flexible. Les lui prêter était finalement un geste déjà bien généreux. Elle se reprocha intérieurement de l’avoir forcée ou en tout cas mise sur la voie de cette générosité intrusive. C’était chez Clarisse, ce n’était pas une bibliothèque public. Il lui aurait certainement fallut des jours pour réellement cerner l’entier des ouvrages et faire une sélection optimale. Son œil exercé en repéra quelques-uns qu’elle savait plaisant, parce qu’elle les avait déjà lus, ou parce qu’elle les avait étudié. Après tout, toutes ces choses faisaient parties de l’essence de ce qu’elle avait appris durant des années.

« J’apprécie la littérature en général et même les lectures plus délassantes. J’aime beaucoup la poésie. » Elle fit glisser un recueil, qu’elle glissa entre son bras et sa poitrine. « J’aime beaucoup les fresques qui dépeignent la société. » Elle prit une œuvre de Zola, l’ayant lue en anglais, elle estima que ce serait une bonne manière de se remettre au français. Le troisième, elle le piocha au plus grand des hasards. Le dos du livre, finement ouvragé l’inspira et elle aimait procéder ainsi lorsque le choix était trop important. Surtout qu’elle dut se mettre sur le pointe des pieds pour l’attraper, malgré sa grande taille. Il s’était fait désirer, ce qui était un gage d’intérêt supplémentaire. « J’aime aussi les romances à l’eau de rose et autres, j’aurais du mal à définir un style qui m’intéresse plus qu’un autre. » Elle sourit, soit elle était trop indécise, soit trop curieuse ou gourmande.

« Je vais déjà prendre ces trois-là, si ça te convient. »
Dit-elle en se rapprochant de Clarisse et de l’âtre.

Elle se pencha vers le fauteuil et son occupante, de manière à ce qu’elle puisse visualiser les ouvrages en questions. Même si Clarisse n’avait pas émis de restriction, il était bienséant de confirmer que ce choix ne lui posait pas de soucis. Certains livres avaient l’air ancien, il semblait donc normal de les exposer à moins de risques possibles. Raison pour laquelle, de prime abord, elle avait proposé de rester les lire ici, si cela lui convenait mieux.

« En tout cas, c’est vraiment gentil de ta part… » Avisant un second fauteuil, elle prit le parti de s’y assoir. Rester debout lui avait semblé légèrement inconfortable, ajoutant au léger sentiment de gêne qui la préoccupait.

Elle observa une fraction de seconde Clarisse. « Tu ne te sens pas trop seule dans une si grande maison ? » Enfin, elles n’avaient jamais vraiment parlé du quotidien de la noble. La connaissant, elle devait avoir une vie trépidante et ne venir ici que pour dormir… ou organiser des soirées ici… c’était présomptueux d’imaginer que sa vie s’arrêtait aux murs de l’école. Après tout, elles parlaient de sujets badins, mais rarement de ce qu’elles ressentaient, vivaient, désiraient… Elle humecta ses lèvres et observa le feu qui s’enhardissait, embrasant totalement la pauvre buche.


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Clarisse d'Arcy
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Clarisse d'Arcy
Lun 18 Nov - 8:57

Clarisse
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Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」
De la poésie, je ne sais pas pourquoi mais j'aurais du m'en douter, ça ne me surprend pas du tout. Je me perds l'espace d'un instant dans mes pensées en voyant Katherine observer la bibliothèque. Plus jeune, je me serais tenue au même endroit mais cette fois devant la bibliothèque de mon père. J'utilisais ses livres pour espérer fuir mon horaire surchargé l'espace d'une petite heure. Un léger sourire s'étire sur mes lèvres lorsque je reviens à la réalité. Katherine se retrouve à devoir se mettre sur la pointe des pieds pour atteindre une des ouvrages. Bienvenue dans mon monde pensais-je alors que je la laissais faire. Elle semblait gérer la situation, pas besoin de tirer l'échelle.

Je lève doucement la tête pour mieux voir les livres qu'elle a choisit, uniquement par curiosité. Hm...Je me redresse avant de la dépasser et brièvement observer la bibliothèque. Ça manque de romantisme cette sélection pensais-je alors que mon regard se braquait déjà sur un livre à la couverture rouge. Ses nerfs dorés me faisaient déjà de l’œil. Je m'empresse de poser mon pieds sur la seconde étagère avant de me hisser et saisir le livre.

- Désolée pour le manque de grâce mais cette échelle est beaucoup trop complexe à déverrouiller. Expliquais-je en me laissant tomber au sol, le livre en main. Je faisais référence à cette vieille échelle en bois craquante qui semblait être là depuis la naissance des temps. Je viens rejoindre Katherine avant de poser le livre sur la petite pile qu'elle avait formée. La pauvre, il allait falloir que je lui trouve un sac ou quelque chose pour transporter ces livres.

- Un coup de cœur, tu m'en diras des nouvelles. Expliquais-je avant de me laisser lourdement tomber dans le fauteuil rembourré.

- C'est un plaisir, vraiment. Je suis contente que tout ça serve. Soufflais-je en référence à la bibliothèque. Sa question à le mérite de me surprendre. Oh...Hm...À vrai dire, je n'étais pas sure de connaître la réponse. Je lève mon regard soufré avant de venir le braquer dans le sien, perplexe.

- Je dirais que...Je ne suis jamais seule, j'ai toujours un ami, une amie ou un majordome à embêter. J'ai bien envie de me trouver une ou une colocataire mais apparemment, le loyer est un tout petit peu plus dispendieux que la norme.
Fis-je, amusée. Je jouais avec les mots, c'était absolument malhonnête surtout avec les récentes confidences qu'elle m'avait faite.

- Un peu. Finis-je par souffler après quelques secondes de silence. Après une petite période à rassembler mes pensées, je m'éclaircit la gorge avant de reprendre.

- Je ne suis pratiquement jamais seule comme j'ai dit. Après ça ne m'empêche d'avoir un petit coup de déprime occasionnel en sachant que ce que j'appelle ma famille est à des milliers de kilomètres d'ici et que j'aurai probablement oublié l'existence de la personne qui partagera mon lit dès le lendemain...Donc oui, on se sent un peu seul ici par moments. Désolée, je me plains alors que tu es probablement dans une situation similaire à la mienne. M'excusais-je un peu mal à l'aise d'avoir parlé autant.
Clarisse d'Arcy
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Jeu 28 Nov - 0:24
Dix-huit heure moins quart
Elle sourit à la mention de l’échelle, dodelinant de la tête en guise de réponse. Le manque de grâce n’avait aucune importance. Elle la remercia encore une fois pour l’ouvrage, lui promettant de lui faire un retour. C’était touchant comme attention.

« Oh, ne t’excuse pas, c’est moi qui ai posé la question. Pourquoi ne pas envisager une relation un peu plus longue qu’une nuit ? Lorsqu’on est seul à l’étranger, c’est souvent une source de réconfort. Après, je peux comprendre que si tu projettes de rentrer dans pas trop longtemps en Europe, tu n’aies pas envie de tisser des liens. Ce serait condamner chacune à la tristesse ou l’autre au déracinement. Personnellement, ça va, je dois avouer qu’avec mon arrivée ici et tous ces changements je n’ai pas pris le temps d’y penser. » Elle repoussa une mèche de cheveux derrière son oreille. « Je n’avais pas tellement envie d’y penser, honnêtement. J’ai une image de moi-même trop négative pour être capable de me projeter dans ce genre de relation. Même si on me l’a souvent conseillé, je dois avouer que je n’avais pas envie d’infliger … enfin, je ne me sentais pas à mon avantage en me réveillant chaque nuit en sueur et ce genre d’hurlées traumatiques. Pas tellement sexy. » Elle laisse échapper un rire étouffé. Il n’a rien de joyeux, elle se moque d’elle-même certainement.

« Maintenant que ça va mieux, pourquoi pas… Après tout, l’amour n’est-il pas un sujet de prédilection de l’humanité pour une bonne raison ? Je crois que je me suis trouvée une petite japonaise sensible à mes charmes, je devrais peut-être essayer de lui donner une chance… » Et puis, restons logique, il serait hypocrite de lui conseiller de tenter une relation plus durable que de se jeter dans des relations d'un soir à corps perdu, si elle-même était fermée à toute relation. Il lui semblait étrange de parler de tout cela de manière badine, certainement parce qu’au fond d’elle-même… il fallait l’avouer, elle était un peu déçue de savoir que Clarisse n’accordait aucune attention émotionnelle à ses partenaires. Elle passa une main sur la couverture du livre qu’elle lui avait proposé. Elle en connaissait le titre, après tout, c’était son métier de connaître les livres… et s’amusa de savoir qu’elle appréciait un livre aussi tendre et empli de sentiments.


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Clarisse d'Arcy
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Jeu 28 Nov - 7:00

Clarisse
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Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」
Le fait que Katherine ait probablement raison comme d’habitude me fit doucement sourire. J’écoute ses paroles pleines de bon sens avant de doucement sourire, amusée. Elle semblait avoir réponse à tout...Ou alors c’était moi qui avait vraiment souvent tort.

- Je... Une espèce de boule naît aussitôt dans ma gorge. Putain Clarisse, arrête de faire ta victime

- Mets toi à ma place Katherine. J’ai une jolie somme dans mon compte en banque, je suis une opportunité vivante pour se remplir le porte-feuilles et abuser du peu de gentillesse que j'ai tout en accomplissant le rêve sordide de gamine qu'est celui de sortir avec la princesse du compte de fée.. Expliquais-je avec beaucoup trop de passion. Respire Clarisse. Je me lève aussitôt avant d'aller saisir une buche et la jeter dans le feu. Le feu n'avait pas besoin d'être alimenté mais j'avais besoin de me reprendre et ce bref moment où le regard de Kat m'avait parut moins lourd m'avait fait un grand bien.

- J'ai essayé et je m'en suis mordu les doigts. Admis-je avant de longuement soupirer, comme soudainement épuisée. La suite me...Déprime encore plus ? D'entendre que Katherine veut bien tenter quelque chose qui puisse la rendre heureuse devrait probablement me fait sourire mais je reste profondément égoïste alors qu'une sorte de douleur sourde s'est logée au creux de ma poitrine. Je me force néanmoins à ficher un sourire sur mes traits.

- Elle est jolie au moins ? Si oui, tu as mon aval Lui dis-je en reprenant mon air narquois habituel. C'était mignon, je doute très fort que l'autre miss soit la seule à être sensible à ses charmes même si Katherine ne semblait pas s'en rendre compte au quotidien, j'en doutais très très fort.

- Si je peux me permettre Katherine, peut-être que tu te considères....Pas exactement de la meilleure façon mais à mes yeux, tu as tout d'un modèle, vraiment. Je crois que plus jeune je t'aurais probablement idolâtré comme n'importe quelle super-héros  Expliquais-je en restant particulièrement vague.
Clarisse d'Arcy
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Mar 3 Déc - 0:10
Dix-huit heure moins quart
Elle n’y avait pas pensé, mais la problématique de l’argent était réelle.

« C’est vrai que je n’ai jamais connu le soucis d’avoir une position monétaire attrayante. Je n’ai jamais manqué de rien et j’ai même de l’argent de côté, mais c’est pas une paie de militaire qui suffirait à m’acheter ce genre de maison. »
Ou même la louer, ce devait être à un prix exorbitant. Connaissant Clarisse, elle était certaine qu’elle avait les moyens d’en acheter même plusieurs des comme cela, c’était vrai.

« Je ne suis pas ton amie pour l’argent, si ça peut te rassurer. »
Précisa-t-elle. Elle agita les mains devant elle, appuyant la parole par le geste. Loin d’elle cette idée, l’argent n’avait aucun intérêt pour elle. Il y a peu de temps, la vie même était vide d’intérêt… alors l’argent, c’était bien le cadet de ces soucis.

Elle se leva et rejoignit Clarisse vers l’âtre. Sans lui laisser le temps de réagir, elle l’enlaça tendrement. Nouant une main autour de sa taille, l’autre dans son dos, la plaquant doucement contre sa nuque. Katherine était pour ainsi dire assez étrangère à ce genre d’effusion corporelle. Pour cela, les traditions japonaises correspondaient à son retrait froid et poli usuel. L’instant, l’atmosphère, le regard affreusement triste de la blonde… elle ne savait pas ce qui l’avait poussé à faire cela réellement. Une intuition et Katherine avait appris à les suivre, ce genre de chose est toujours pertinente. Dans ses lointains souvenirs, ce genre d’étreinte apporte au cœur une chaleur réconfortante.

« Je suis un super héros, Clarisse... Digne des x-mens et autres Avengers. »
Elle était sérieuse, le ton l’était en tout cas. A dire vrai, elle n’avait jamais parlé de ses pouvoirs à Clarisse, ce qui n’était pas surprenant. Elle ne le faisait avec quasiment personne. Après tout, elle avait sauvé le monde, ou en tout cas les USA, à quelques reprises.

« Et je suis sûre que tu te trouveras quelqu’un de bien. »
Elle glissa sa main contre sa nuque, doucement, de haut en bas, agitant légèrement la soie blanche de ses cheveux.





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(images : superschool48 et Artgerm)
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Clarisse d'Arcy
Professeur de Sciences
Professeur de Sciences
Clarisse d'Arcy
Mar 3 Déc - 3:17

Clarisse
d'Arcy

Katherine
Brown

「Dix-huit heure moins quart」
Un léger rire émana de Clarisse en l'entendant dire qu'elle n'en avait pas après son argent. C'était une simple promesse qu'elle avait entendues tellement de fois auparavant. Toutefois, cette fois-ci elle était convaincue que Katherine le pensait vraiment. Elle en avait uniquement après son caractère de mule, ses livres et son foyer, une femme simple en soi.

- Je n'en doute pas ne serais-ce que l'espace d'un instant. J'ai énormément de chance de t'avoir Katherine. La suite l'a surprit profondément. Si profondément qu'elle manqua de sursauter en sentant deux bras se nouer autours d'elle avec une douceur et une lenteur frappante. Clarisse laissa aussitôt ses muscles se détendre avant de venir enlacer Katherine à son tour, posant doucement sa tête contre elle. Clarisse s'autorisa  à user son pouvoir pour faire grimper sa température de quelques degrés, de façons à ne pas geler la pauvre Katherine.

- Ah bon ? Je ne sais pas pourquoi mais je suis portée à croire que tu dis vrai. Merci dans tous les cas. Souffla-t-elle avant de se hisser sur la pointe des pieds et poser un ses lèvres brièvement sur sa joue. Elle redescendit de sur la pointe des pieds en continuant à profiter du réconfort.

- C'est gentil. Je sais que tu trouveras quelqu'un de bien...Merci....Je crois que j'en avais besoin. Admit Clarisse. Il lui avait fallut mettre son ego de côté pour prononcer de telles paroles et dieu sait à quel point c'était ardu pour Clarisse. Elle ne connaissait pas exactement la raison de cette étreinte si soudaine mais qu'est-ce qu'elle arrivait au meilleur moment.

- Écoute...Je lance ça comme ça mais j'aurais bien aimé t'inviter au restau un de ces soirs. Proposa Clarisse, un peu gênée.

Clarisse d'Arcy
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