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[Mai I+4] Perdre ses repères [libre]
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Anonymous
Sam 6 Fév - 21:59
Perdre ses repères

Le temps lui parut long pendant un bref instant. La même question lui tournait dans la tête. La même que d’habitude. Depuis combien de temps se tenait-il là ? Miyo était planté au beau milieu du couloir, ne sachant pas ce qu’il faisait ni ce qu’il comptait faire. Plusieurs possibilités s’offraient en plus à lui. Celle d’aller en cours était la plus probable. Mais il n’y avait pas un chat dans les environs. Et surtout, il manquait LE chat. Ou était Jiyi ? Il avait beau avoir bien regardé il ne la voyait nulle part. Elle ne l’aurait tout de même pas abandonné ? Non ce n’était pas son genre. La situation la plus probable à cet instant, fut que Jiyi lui ait demandé de l’attendre un instant, mais ayant subitement oublié, il était parti en longeant le couloir et se retrouvait à présent complètement perdu.

Fichue malédiction. Il avait beau savoir approximativement où il se trouvait, il ne saurais le dire précisément. Demander une aide extérieure était un peu compliqué vu que selon le cas, l’interlocuteur ne pourrait pas forcément le renseigner. Avait-il seulement le choix ? Prive de sa guide, il se retrouvait à errer sans un mot, essayant de se repérer et de fouiller sa mémoire totalement vide. Pas moyen de se souvenir d’où il allait. Et aucun indice ne pouvait l’aiguiller. Jiyi avait déjà tenté de le faire écrire dans un carnet qu’il pouvait consulter mais là encore il oubliait l’existence de ce dernier ou ne se souvenait plus de quand il avait écrit. Comme si sa malédiction ne voulait pas qu’il obtienne de l’aide hormis celle du petit chat.

Prenant cependant son courage à deux mains, il s’avança vers la première personne qu’il vit passer à proximité.

« E… Excusez-moi… je me suis encore perdu… je ne sais pas du tout où aller…  »




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Robin Windrosen
Robin Windrosen
Lun 8 Fév - 21:00

♫ Beautiful people ♫


Robin Windrosen et Miyo Heng

Chaleur
Le divin Hélios répand son doucereux jeu sur le paysage enivrant du monde alors que ses puissants rayons se couchent en des soupirs caniculaires. La nuit rend les armes et dévore sa frustration en disparaissant aussi vite qu’elle est apparue. Le ciel ne cesse de s'éclaircir alors que le facétieux demi-Titan verse ses puissants pouvoirs en une montée des températures. Un vent léger cingle les gosiers assoiffées et amène un doux réconfort aux peaux de résistance fragile. À travers les nuages, une fine ombre se dissimule avec grâce avant de piquer vers le sol avec une rapidité extraordinaire à la manière des plus vifs oiseaux de proie.

Brouhaha
Les huit premières heures de la journée n’ont pas encore sonnées que le couloir aux allures rafraichissantes voit s’agglutiner des dizaines de corps adolescents gémissants sous le sadisme de ce printemps échaudé. Récupérant leurs affaires dans les casiers mis à disposition, leurs pas les emmènent précipitamment vers les salles de classes équipées de dispositifs ventilant. Les conversations vont bon train et les rires s’enchaînent dans une bonne humeur collective sous le sourire radieux du soleil.

Arrivée flagrante
Si la porte s’est ouverte dans la discrétion, les pas frôlant à peine le sol carrelé dans une légèreté absolue ne manquent pas d’attirer l’attention bien malgré leur propriétaire. L’uniforme scolaire se sied à sa silhouette dans un mélange homogène des plus remarquables. Si le pantalon est bien celui adapté aux garçons, la chemise est découpée selon les fines carrures féminines. Une unique boucle d’oreille en bois précieux étincèle sur son lobe gauche en une création unique au monde, le matériau se perlant de gouttes d’émeraude rarissime. Avançant lentement à travers les couloirs, son sac en bandoulière sur l’épaule, certains regards se détournent dans un malaise flagrant quand d’autres l’observent dans un écho à demi-admiratif aux interrogations curieuses.

Perturbations
Si les stéréotypes de genres veulent que les cheveux courts soient dits typiquement masculins quand la longueur conviendrait mieux aux filles, l’ombre mystérieuse défie tous les codes inégalitaires. Sa coupe mi-longue d’un roux incendiaire suscite les faveurs séductrices des deux sexes, les âmes les plus courageuses osant même l’arrêter pour lui tendre quelques mots ou quelconque présent avec timidité. Un fin élastique noir orné d’un visage souriant rose attache quelques une de ses mèches couleur des flammes en un style adorable. Ses jambes minces se déplacent avec une grâce naturelle comme si tout son corps était une personnification à la danse. Sous son haut, sa poitrine invisible aux formes devinées sous le fin tissu est l’objet de bien des paris et questionnements.  Homme ou femme ? L’énigme sans réponses laisse encore un goût amer de frustration mais englue davantage d’attirances curieuses.

Hypnose
Plus encore que la douce carrure androgyne, ce sont ses yeux qui se retrouvent au centre de l’attention bien malgré eux. Ces deux rivières de pierres précieuses n’en finissent pas de fasciner de par leur clarté. Couleur de l’améthyste le plus pur, leur enchanteresse violacée noie quiconque oserait s’y attarder plus que de raison. Incarnation de l’innocence, la candeur et la tendresse s’en dégagent dans un parfum aux effluves aussi beaux que son sourire ingénu. Même au sein de cet établissement spécifique, personne n’avait pu percevoir pareille teinte auparavant, surtout dans un regard aussi doux et dénué de toutes méchancetés.

Questions
La première sonnerie indiquant que les cours vont très prochainement commencer obligent les élèves à s’extirper de leur torpeur et discussions pour courir à leur bureau respectif. Poursuivant son chemin, la mystérieuse silhouette disparait à l’angle d’une classe réservée aux deuxièmes années de lycée en compagnie de plusieurs filles et garçons désirant s’éviter tout retard. Profitant de la dizaine de minutes qui leur reste avant le début officiel des leçons, les élèves semblent s’agglutiner autour d’une table de l’avant-dernier rang. Arquant un sourcil roux surpris, l’être au regard pénétrant d’un violet clair hypnotique l’est davantage lorsque l’un de ses camarades l’apostrophe avec amicalité.

-Salut ! Toi qui comprends le langage des animaux, tu peux nous aider ? Il y a un chat et personne ne sait ce qu’il fait ici.

Curiosité
Tous les yeux se convergeant dans sa direction, le visage aux traits fins se laisse emporter par un rouge de gêne avant que la tête ne se hoche en signe d’acquiescement. Se dirigeant vers l’une des fenêtres, la main délicate l’ouvre et un chant joyeux emplit la salle de classe. Un splendide oiseau au plumage gris vert au poitrail jaune et aux ailes ornées d’un teint orangé vole quelques instants à travers la pièce avant de se poser sur l’épaule droite de l’élève s’obstinant dans un étrange mutisme. S’approchant de la petite foule réunie, les obstacles humains s’écartent naturellement avec respect tandis que les pupilles à la rivière d’améthyste se posent lentement sur le félin désigné.

Informations
Plongeant droit dans les iris de l’oiseau, les siens sont semblables à deux gouffres sans fond à l’eau violette tombant en tsunami sur le petit animal. Semblant boire à même son âme, les données voulues s’impriment en son esprit en un instant. Sans aucune crainte, les doigts aux allures gracieuses caressent tendrement le crâne au pelage clair, l’instinct de méfiance sauvage disparaissant instantanément  à la proximité de l’être aux mèches couleur incendie. Cajolant la bestiole inconnue, un doux sourire nait sur ses lèvres closes. Sur son épaule, le volatile observe son prédateur naturel rendre les armes face à l’innocence incarnée. Sans que la bouche humanoïde ne s’ouvre, les mots explicatifs résonnent en une voix candide.

-C’est une femelle, elle se nomme Jiyi et elle est là pour accompagner un nouvel élève  comme le fait la dame rossignol ici présente.


Complicité
Sa main libre remontant à hauteur de la concernée, celle-ci piaille joyeusement avant de pincer affectueusement les doigts maigrelets. Chantant davantage tel un félin en plein ronronnement heureux, elle descend de son perchoir improvisé pour atterrir sur la table à portée de griffes du mammifère carnivore. Comme entièrement apprivoisées par la présence violacée, les deux femelles s’observent curieusement durant quelques secondes, la première miaulant gentiment et la seconde poussant de légers cris. Sous les yeux ébahis des élèves spectateurs, une forme de confiance nait immédiatement entre les deux bestioles et la rossignol prend son envol pour gagner les poils félins à la base du cou. Ses pattes marchant sur le petit espace disponible, elle finit par se pelotonner confortablement sur son « nid » ronronnant.

Professorat
La porte de la salle s’ouvre et dans la même seconde, l’ensemble étudiant s’installe à leurs places respectives. Une jeune femme pénètre dans la pièce d’un pas rapide pour gagner le bureau où elle dépose quelques affaires. Debout sur l’estrade menant au tableau, elle observe calmement les élèves la saluant poliment. Tombant sur l’image candide de l’oiseau s’endormant à moitié sur la chatte tout aussi assagie, un rictus amusé étire ses lèvres.

-Bien le bonjour, les enfants. Je vois que nos petites compagnes à poil et à plumes semblent s’entendre, ça tombe bien car elles vont être présentes avec vous tous les jours.


Inscriptions
Attrapant un crayon marqueur dans la boite réservé à cet effet, elle tourne le dos à la classe durant quelques secondes. Si la plupart des âmes douées de jeunesse en aurait profité pour bavarder ou amuser la galerie, aucun corps ne bronche tant elle dégage naturellement une autorité virant presque à la menace. Une aura majestueuse baigne autour d’elle telle une reine déchue ayant conservé toutes ses prérogatives. Gravant rapidement des signes alphabétiques et kanji japonais, elle se met face au groupe sans perdre son sourire.


-Nous accueillons un nouvel élève aujourd’hui. Il se nomme Miyo Heng et tout comme vous, il dispose d’une particularité spécifique et a besoin d’un animal à l’instar de votre camarade. Je compte sur votre bienveillance et votre solidarité comme vous en avez fait preuve l’année dernière. Et comme de bien entendu, les secrets de la classe C restent ici, vous connaissez tous et toutes l’enjeu. J’aurais une deuxième nouvelle à annoncer mais je préfère attendre que le jeune Miyo arrive, il ne devrait pas tarder. En attendant, ouvrez votre livre page 20 sur le chapitre en cours. Quelqu’un ou quelqu’une peut me résumer ce que nous avons appris la dernière fois ? 


Obéissance
Si le ton de sa voix est chaleureuse et inciterait presque au défi de rébellion adolescente, personne ne songe à pareil scénario. Buvant ses paroles ou leurs cœurs fascinés par sa vision, elle instaure instantanément une loyauté sans failles à ses leçons. Levant la main, une jeune fille est autorisée à répondre à son interrogation et aussitôt, la salle plonge dans une ambiance studieuse. Entre notes inscrites sur leurs feuilles de papier, débats, questionnements et hologrammes magiques apportant un surplus informatif, le cours s’anime joyeusement. L’horloge indique la demi-heure passée sous la grande aiguille, la plus petite se rapprochant dangereusement du neuf, lorsqu’un son de poings frappés délicatement résonne sur la porte.  L’ouvrant en un mouvement souple, l’enseignante accueille poliment une collègue surveillante, une fine silhouette masculine trottinant timidement sur ses talons. Échangeant quelques mots discrets, les deux femmes se quittent sur un salut respectueusement, l’employée laissant l’ombre inconnue derrière elle sur un dernier « bon courage » des plus encourageants.

Charme
Sitôt partie, les premiers murmures tentent de s’élever au sein de la pièce mais l’éducatrice les arrête net par la seule puissance de son regard. D’un violet intense, un orage de séduction involontaire s’en dégage en même temps que son autorité. Vêtue d’une jupe en cuir noir lui arrivant au niveau des genoux, son haut sombre est couvert par une fine chemise bordeaux finement rayé de blanc. Une poitrine généreuse se devine sous le tissu lui-même frôlé par ses longs cheveux aux teintes de nuit bleutée. Des boucles d’oreilles créoles en argent pur pendent à ses oreilles tandis que ses traits parfaits s’étirent en un sourire chaleureux. Une beauté ensorcelante émane d’elle et le moindre de ses gestes provoque la rivée des regards sur sa personne. Parfaite incarnation de la femme fatale sachant gagner le respect, elle semble aussi belle que puissante et aucune personne sensée n’irait chercher les ennuis en se risquant à la provoquer.

Attention
Si les chuchotis et murmures sont inexistants, les regards curieux et amicaux pointent naturellement sur le nouveau venu. Avec ses cheveux blonds partant presque sur le blanc attachés et ses yeux d’un bleu intense virant au turquoise, il forme un cas presque aussi atypique que l’être présentant le pantalon masculin et la chemise féminine de l’uniforme scolaire. En temps normal, les bijoux d’oreilles sont fortement déconseillés en classe mais la boucle de bois aux perles verdoyantes en émeraude demeure toujours accrochée à son lobe gauche dans une autorisation exceptionnelle. Observateur innocent, son regard d’améthyste assiste à la scène en souriant, l’adulte s’approchant de l’élève rougissant.


-Bienvenue en première, Miyo. Je suis Devisla, j’enseigne l’Histoire humaine et des créatures magiques sur l’ensemble de l’établissement. Je suis également la professeure principale de cette classe, n’hésite pas à solliciter mon aide si besoin. Ton petit animal est arrivé avant toi et s’est déjà fait une amie à plumes, tu peux la rejoindre à la place qu’elle occupe à côté de Robin.

Mystères
Désignant de la tête une table dépourvue de toute âme humanoïde à l’avant dernier rang de la pièce, elle l’encourage silencieusement à s’y rendre. Désignée sous la prononciation anglophone de son prénom avec le « e » final, une fine silhouette relève le visage à son approche. Ses traits juvéniles encore marqués par l’enfance personnifient une candeur déroutante. Aussi hypnotiques que ceux de l’enseignante, ses yeux de saphir violet sont plus clairs mais laissent traîner des effluves d’une innocence touchante. Sa peau naturellement hâlée s’érige d’un grand sourire capable de faire fondre le pire des bourreaux. Son pantalon convenant à l’uniforme des garçons sied parfaitement à ses jambes d’une finesse exquise. Sa chemise blanche taillée selon la moyenne des mensurations des filles suscite bien moins l’attention que ses cheveux mi-longs d’un flamboyant extraordinaire entrecoupé d’un élastique à barrette rose souriant. Comble de l’ironie pour les esprits curieux, son nom ne renseigne nullement sur son identité corporelle androgyne. Au sein des pays de langue anglaise, il est donné aussi bien au masculin qu’au féminin dans un désir de mixité.


-Maintenant que votre nouveau camarade est arrivé, je peux passer à la seconde annonce de la matinée. Miyo et Robin, vous êtes désormais colocataires au pensionnat. Robin, je sais que ta cousine compte plus que tout pour toi mais la direction demande à ce que tu essayes de faire l’effort de dormir dans ta chambre officielle au moins deux nuits par semaine. Miyo, si tu n’as pas encore visité l’établissement, tu es en droit de lui demander. Quant aux autres, je vous rappelle une des règles essentielles de cette classe : ce n’est pas parce que la direction a décidé d’installer Robin dans le dortoir des garçons qu’il faut le prendre pour argent comptant, nous sommes d’accord ? Très bien, si tout est dit, reprenons le cours. Miyo, tu suis le rythme comme tu peux, tu es en temps d’adaptation.

Cordialité
Refermant doucement l’un de ses poings, l’ombre rousse incline le torse en un salut révérencieux presque exagéré dans un contexte de jeunesse. Si son sourire en dit long sur sa gentillesse, aucun son ne daigne s’extirper de ses lèvres délicates finement rosées. Attrapant un cahier dans son sac, ses mains l’ouvrent sur une double page rédigée en français parfait pour donner au nouveau venu le contenu de la leçon précédente portant sur l’empire romain au temps de l’antiquité. Désignant sa feuille déjà noircie de symboles indescriptibles puis la professeure d’un mouvement de tête, ses doigts fins reprennent l’écriture avec adresse, notant les informations données sans fatigue. Les deux heures s’écoulent sans que la silhouette hermaphrodite ne s’extirpe de son mystérieux silence. Non pas qu’elle le refuse, son sourire et sa bienveillant étant choses acquises, mais une gêne énigmatique semble l’empêcher de s’exprimer. Captivant ses élèves par ses cours vivants et ses représentations magiques de ses propos, l’enseignante interpelle sa classe que lorsque la sonnerie de pause retentit.

-Veuillez réviser ce chapitre pour la prochaine fois, vous savez qu’une interrogation de vos connaissances peut tomber n’importe quand. Bonne fin de journée. Robin, Miyo, je vous souhaite de faire plus ample connaissance.

Matinée
Quittant la pièce sur un dernier salut collectif de la part de ses élèves, le groupe adolescent n’a pas le temps de souffler que l’enseignant en langue anglaise arrive. Les deux prochaines heures de cours s’égrainent avec une lenteur insupportable, la leçon étant bien moins passionnante que celle prodiguée par la professeure en Histoire usant de magie afin de rendre ses propos plus vivants et attractifs. Ses petites représentations holographiques rapportent toujours un franc succès et elle-même n’hésite pas à se mettre en scène voire à faire du théâtre improvisé avec les jeunes gens afin que les connaissances énoncées s’acquièrent plus aisément. Lorsque l'heure du déjeuner s'annonce enfin, un discret soupir de soulagement gagne l’ensemble de la salle à la sortie de l’adulte mâle. Divers plats préparés maison ou achetés à la cafétéria envahissent les tables étudiantes et une ambiance plus détendue s’instaure. La quasi-totalité des filles et garçons s’approche du nouveau venu, un large sourire sur les visages.

-Tu as de la chance d’être avec Robin au pensionnat, c’est vraiment une personne gentille avec un cœur aussi gros que le monde.

-Et d’une culture remarquable, son nom est toujours dans le trio de tête de la classe depuis son arrivée l’année dernière.

Compliments
Les éloges sur la personnalité occupant la chaise voisine du prénommé Miyo ne se taisent plus, l’âme concernée semblant presque connecter l’ensemble du groupe dans un fervent désir commun de protéger cette douceur incarnée. Les joues presque aussi rouges que ses cheveux et la couleur montant jusqu’à ses oreilles percées, le morceau de fruit glissant en sa gorge s’y obstrue violemment. La respiration sifflée par une quinte de toux, il lui faut trois bonnes minutes pour reprendre contenance sous le regard inquiet et presque culpabilisant de ses camarades. Se tournant vers son futur colocataire, la conversation s’oriente naturellement vers les deux bestioles accompagnatrices.

-Ta chatte est absolument trop adorable, c’est chouette qu’elle puisse s’entendre avec la rossignol de Robin !

-Oui parce qu’elle a un sacré caractère, l’oiselle !

Anthropomorphisme
Comme si elle avait tout entendu et parfaitement compris les mots humains, la volatile concernée s’extirpe de son matelas de poils en piaillant. Volant en piquée sur l’adolescent faussement tapageur, elle lui pince l’oreille au passage lui arrachant un léger cri couplé d’un rire. Déclenchant la légère hilarité de la classe, la femelle offensée regagne son perchoir sur l’épaule de l’être aux cheveux roux dont les doigts fins la caressent tendrement en signe de réconfort. Une pomme à peine entamée à la main, son torse couvert par une chemise féminine s’incline légèrement en un salut plus officiel envers son camarade. Sa tête se baissant par le même biais, une voix innocente résonne en un murmure apaisant tandis que ses doigts se dissimulent étrangement sous le casier de sa table. Les mots polis volent l'attention au détriment de ses mains fort habilement dissimulées comme détentrices d'un mystère. De par son visage abaissé, personne n'entrevoit les lèvres remuer mais le zozotement enfantin touche davantage les coeurs que ce semblant d'énigme. 

-Bienvenue parmi nous, Miyo. Ze suis Robin Windrosen et voici Hedwige, ma femelle rossignol zaponais qui m’accompagne partout pour aider à mieux communiquer n’avec les z’autres.


Définition impossible
Relevant les yeux sur son interlocuteur, la force ingénue de son regard force tous les cœurs à battre la chamade tant tout son être étincelle de candeur. Son arrangement vestimentaire androgyne semble causer beaucoup de troubles parmi ses camarades de classe et de nombreuses joues rosissent instantanément. Créatures masculines comme féminines se pâment presque à chacune de ses interventions et un enjeu de protection autour de cette personnification de l’innocence anime tous les esprits. Fille ou garçon ? Peu importe la frustration causée par l’absence de réponses, le plus important est de dresser un bouclier défensif autour de son être afin que les curiosités morbides ne viennent pas entacher son âme immaculée.

Ni totalement masculin, ni entièrement féminin, l’hypnose dégagé par son regard à la merveille d’eau violacée et la force enfantine de son sourire emmènent un apaisement naturel et dissipe toutes tensions. Quelles particularités renferment encore la solidaire classe C de première ? Si les murs ont des oreilles, les secrets demeurent jalousement enfermés entre leur bienveillance.  


codage par LaxBilly.


Hors rp : Voici les images présentant Hedwige et Devisla au cas où :
https://www.zupimages.net/up/21/06/ba4n.jpg
https://www.zupimages.net/up/21/06/r5dq.jpg
Robin Windrosen
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Anonymous
Mer 7 Avr - 16:07
Perdre ses repères

"Je… Euh…"

Comment tout cela était-il possible ? A la base, l'idée était simple. Alors qu'elle devait mener Miyo a sa nouvelle classe, Jiyi s'était arrêté un instant, lui disant de ne pas bouger et qu'elle revenait très vite. Mais une fois passé la porte du bureau pour vérifier ses informations, le garçon avait tout simplement disparu. Encore une fois, il avait oublié ce qu'elle lui avait dit. Maugréant contre elle-même d'avoir faillit a sa tâche, elle avait fait le tour du couloir pour le retrouver. N'arrivant néanmoins pas a lui remettre la patte dessus, elle s'était tout simplement rendu en classe, se doutant bien que quelqu'un finirait par lui ramener son petit protégé.

Et la voilà a présent. Assise sur une table, les yeux de tout les élèves étaient rivés sur elle et un flot de question venait l'assommer. Chose étrange. Elle semblait totalement paralysée par la peur. Pourtant, ce genre de situation ne la gênait pas tant que ça en règle générale.  Sauf qu'à l'instant T, on ne parlait pas de Miyo, mais bien de Jiyi elle-même. Elle se rendit alors compte que l'un sans l'autre, ils étaient tout aussi perdus. Comme si la présence du garçon lui permettait de se détendre et mieux appréhender les choses. Après tout, cette situation n'était pas habituelle ! Certes, elle avait déjà perdu Miyo de la même façon, mais elle avait finit par le retrouver non loin de là. Quelle idée elle avait eu de prendre les devants !

Jiyi s'était finalement couché sur la table, observant les élèves autour d'elle. Mais où était donc Miyo ? Pour une fois, c'était elle qui avait besoin de lui ! Elle pesta en silence contre la malédiction de se dernier. Levant a peine la tête et les oreilles en entendant le piaillement d'un oiseau, elle resta sur sa table, sans vraiment bouger. Ce fut alors, qu'on laissa la place a un autre élève. Jiyi daigna alors regarder ce qu'il se passait. D'abord méfiante, elle ferma les yeux en voyant qu'on désirait la toucher et d'un seul coup, sa peur disparue. Ce n'était pas souvent que cela arrivait mais elle se détendit instantanément, oubliant même Miyo pendant un instant, comme si sa malédiction avait déteint sur elle.

Elle fut néanmoins surprise lorsqu'un oiseau vint se poser devant elle. Mais tout se passa assez vite et la confiance entre proie et prédateur fut instauré rapidement, l'oiseau se blottissant tout contre elle. Allez ! Il ne manquait plus qu'on lui ramène Miyo et elle attendrait un semblant de plénitude. Et puis bon, a toujours courir derrière le garçon, elle avait droit a un petit repos. Elle entendit a peine la prof qui s'exprima, n'ouvrant les yeux que lorsqu'elle entendit le nom de son humain. Aah ! Elle espérait grandement qu'il aille bien. Mais étrangement elle ne s'inquiétait pas plus que cela. Bien moins que d'habitude.

Le temps passa et se laissant bercer doucement, Jiyi n'aurait pas pu dire combien de temps s'était déjà écoulé. Cependant, elle leva la tête au bruit de la porte. Et elle se retint de se relever d'un coup pour ne pas effrayer l'oiseau. Mais son soulagement d'enfin apercevoir Miyo devait sans aucun doute se ressentir.



Miyo avait suivit la femme qui l'avait récupéré dans le couloir. Sans poser plus de question de cela. Ou peut-être en avait-il posé ? Qu'importe, puisqu'il ne s'en souvenait probablement pas. La seule chose qu'il savait, c'était que Jiyi était aux abonnées absentes. Mais surement n'était-elle pas si loin que ça. En entrant dans la salle qu'on lui avait désigné, le garçon maudit scruta les environs, tout en essayant de ne pas trop attarder son regard sur les élèves assis a leurs bureaux. Est-ce qu'il en connaissait au moins un ? Les avaient-ils dérangés ? Des questions qu'il garda pour lui, restant parfaitement calme aux côté de la professeur.

Il sursauta presque en l'entendant parler. Il ne s'était pas rendu compte que celle qui l'avait amené ici était déjà partie et il ne faudrait pas longtemps pour qu'il l'oublie de toute manière. Miyo leva les yeux vers son interlocutrice, essayant de mémoriser ce qu'elle lui disait. C'était peine perdue, mais Jiyi s'occupait de cette tâche. Et après des remerciements, il rejoignit la place désignée. Ainsi, enfin, les deux petres liés s'étaient enfin retrouvés ! Jiyi se redressa lentement pour ne pas effrayer l'oiseau et accueillit son humain avec enthousiasme ! Elle le laissa s'installer, saluant au passage la personne qui se tenait a ses côtés.

Puis a peine était-il assis, qu'on lui annonça avoir un nouveau colocataire. Ou une ? Mais ce n'était pas là le plus important. Jiyi était ravie de la nouvelle. Miyo un peu moins. Il était plus stressé qu'autre chose. Et c'était tout a fait normal et par chance, sa guide était là pour le rassurer. Que ferait-il sans elle ? Elle était d'ailleurs la seule a parler, bien que Robin lui ai donné les références du cours pour essayer de suivre, aucun des deux ne prononça le moindre mot. Miyo n'avait pas spécialement l'habitude de parler, et encore moins en cours. C'était déjà assez compliqué de se rappeler de tout… Nul doute, que ça viendra tout seul au fil du temps.

Le cours suivant s'enchaîna, sans que rien de plus ne soit dit. En ce qui concernait Jiyi, elle n'interférait aucunement dans les relations de son humain, le laissant faire a sa guise et répondant uniquement si la situation se bloquait. Mais avec ces heures passés, il était certain, qu'il avait déjà oublié ce qu'il s'était passé depuis son arrivé.

Alors que la pause s'annonça, Miyo commença a se crisper légèrement avec toutes ces personnes qui venaient a lui. Mais les ronronnements de Jiyi tendaient a le rassurer un peu plus. En même temps qu'il écoutait et observait, sa main passa dans la fourrure réconfortante du chat assis devant lui. Il répondait a peine et préférait attendre de voir les choses découler d'elles-mêmes. L'animal par contre, bomba fièrement le torse a chaque fois qu'on parlait d'elle. Hey, ce n'était pas que l'ombre et la mémoire de Miyo après tout ! Mais bien un chat a part entière.

Après l'intervention piquante de l'oiseau qui semblait s'être vexé de la remarque, une voix semblait s'élever juste a côté d'eux. Ce fut la première fois depuis qu'il était là, que Miyo fixait alors quelqu'un. Gardant le regard sur son colocataire, il s'efforça d'imprimer ce visage, ce nom et cette voix dans sa tête. Mais il avait déjà oublié l'élément principal.

"Robin… ?"

Jiyi se retourna vers Miyo, revenant a lui expliquer ce qu'il faisait là et qui était Robin pour lui a présent. Colocataire… Non, ça ne lui revenait absolument pas, mais si Jiyi le disait, alors c'était vrai. Elle ne chercherait jamais a lui nuire. L'amnésique inclina légèrement la tête vers Robin en guise de salutation. Quelque chose d'assez étrange se dégageait ce sa personne. Mais il n'y prêta pas plus attention que cela.

"Merci. Je m'appelle Miyo Heng et ça, c'est Jiyi. Mais…"

Il laissa passer un temps, comme s'il essayait de se remémorer quelque chose avant de finalement continuer.

"Je m'excuse d'avance… Si je t'oublie… Ou... Les autres même... Ma mémoire est défaillante…"

Jiyi ronronna, pressant sa tête contre sa main.

"Je ferait en sorte que tu n'oublie pas ! Ca va aller tu verra ! Je suis enchantée Robin ! Merci de m'avoir aidé tout a l'heure !"

Et Miyo n'avait pas besoin de savoir qu'elle était tétanisé lorsqu'elle est arrivé dans la salle. En tout cas, elle sentait qu'elle pourrait se reposer un peu plus et être plus sereine après avoir vu un peu le caractère général de la classe.




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Désolée du retard... J'espère que ça te conviendra, j'ai un peu de mal a RP ces derniers temps...
Invité
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Robin Windrosen
Robin Windrosen
Dim 11 Avr - 16:00

♫ Love generation ♫


Robin Windrosen et Miyo Heng

-Oh un chat…Qu’est ce qu’il fait ici ?

Inhabituel
La question résonne dans la salle de classe se remplissant peu à peu de murmures et chuchotis inquiets. Une vague de surprise se lit sur l’ensemble des visages juvéniles propres à l’adolescence et des dizaines de points d’interrogation luisent à travers leurs yeux. S’approchant prudemment de la table où est couché l’étrange animal, les regards l’observent curieusement sans qu’aucune once de méchanceté ne se dégage de leurs âmes.

Bienveillance
La gentillesse et l’inquiétude sincère transperçant à travers leurs paroles, les jeunes gens tentent de découvrir et comprendre l’identité du félin. Le questionnant à la manière d’un être humain, son possible mutisme animal leur paraitrait presque absurde dans ce monde où l’impossible devient une réalité. Néanmoins, leurs mots doux ne semblent pas dérider la magnifique bestiole dont les pattes avant sont comme figés et violemment contractés. Si des sons sortant de sa gorge ne les étonne absolument pas, la faible prononciation s’érige en leurs cœurs pour valser en une puissante culpabilité.

-Je… Euh…

Bégaiement
Butant sur tout sens du discours, la réponse du félidé plonge les adolescents et leurs comparses féminines dans une sincère anxiété. Même les âmes possédant divers animaux de compagnie en leur demeure sont incapables d’établir une quelconque interaction avec le chat ou la chatte au corps à moitié tremblant sur le meuble. Bien que leur curiosité ne se soit pas éteinte, elle baisse en puissance en comparaison avec leur angoisse à l’idée d’avoir mal agi. Si effrayer un animal peut malheureusement être chose courante dans ce monde terrien, la simple pensée d’oser pratiquer pareille horreur dans cette classe sonne comme une peur intense ou du moins une offense à un respect élémentaire à leurs yeux. Une peur sournoise s’immisce dans les muscles sauvages au grand désarroi des élèves dont le but premier n’a jamais été d’effrayer qui que ce soit. Les joues rougies, les têtes se tournent vers la porte venant de s’entrouvrir dans un son de roulement.

Androgynie
Un soupir de soulagement collectif manque de franchir l’ensemble des lèvres quand quelques ombres reléguées en arrière-plan se précipitent doucement vers la silhouette venant de pénétrer dans la pièce. Si sa tenue vestimentaire suscite déjà des œillades rougissantes de par son pantalon d’uniforme d’homme et sa chemise ajustée à la morphologie des femmes, elle ne constitue qu’une infime part de l’être à l’aura nimbée de mystères. Ses cheveux mi-longs d’un roux flamboyants sont tout juste ornés d’un élastique noir surmonté d’un visage souriant rose. Selon les statistiques humaines, seulement 1 à 2% de la population mondiale possède ce gène colorant naturellement la chevelure en diverses nuances de rouge ou orangé. Visiblement, sa génétique a fait des ravages sur les raretés, son corps cumulant toutes sortes d’extravagances mais la plus perturbante et fascinante à la fois demeure ses yeux. D’un violet profond, ils invitent à une noyade involontaire dans cette rivière d’améthyste à l’eau aussi pure que du cristal. Personnification de l’innocence, ses pupilles attrapent les légers mouvements de ses camarades sur sa droite et l’un de ses fins sourcils s’arque en signe de surprise.

-Salut ! Toi qui comprends le langage des animaux, tu peux nous aider ? Il y a un chat et personne ne sait ce qu’il fait ici.

Providence
La demande se mêlant presque au désespoir, la tête aux mèches incendiaires acquiesce lentement, la douceur de son regard calmant les esprits les plus angoissés. Un tendre sourire sur ses lèvres aussi délicates que la rosée du matin, ses jambes l’emmènent jusqu’à l’une des fenêtres. L’ouvrant lentement, ses doigts frôlent à peine l’atmosphère extérieure qu’un oiseau vient s’y poser. Son plumage coloré se porte majoritairement sur le gris, l’orange et le jaune dans un délicieux trio de beauté chatoyante. Se posant sur les épaules les plus proches de la main amie, le petit volatile chante joyeusement à contrario de l’ombre adolescente n’ayant pas décroché un mot depuis son arrivée. S’approchant de la table où est assis le félidé désigné, les jeunes gens s’écartent avec respect et lorsque les deux regards se rencontrent, tout bascule.

Apaisement
Les iris d’un précieux et unique saphir violet se posent sur l’animal dans un magnétisme absolu. Comme pétris par une transe aussi mystérieuse qu’apaisante, les nerfs du félin se détendent instantanément et son cœur se réchauffe sous l’afflux d’une confiance instinctive envers la fine silhouette. Toute peur disparue, les doigts venant caresser son pelage sont comme une évidence pour détendre irrémédiablement ses tourments. Sa présentation externe pourrait presque être un rappel tant la prénommée Jiyi se morfond dans l’oubli et le calme.

Nouvelle amitié
Défiant une seconde fois les lois universelles des relations entre espèces sauvages, une étrange scène vient accaparer les pensées des élèves dans une profonde admiration couplée à une sorte de crainte inexpliquée. Selon les règles de la chaîne alimentaire, la proie est censée craindre son prédateur quand le carnivore concerné peut poser sa toute-puissance dévastatrice. Pourtant, l’oiseau, apparemment rossignol de son espèce, descend de son perchoir humanoïde pour avancer vers celle qui devrait être son ennemie naturelle. S’observant mutuellement, l’une miaule doucement quand la seconde lâche des chants curieux. Après quelques secondes, les deux femelles se lient en une complicité aussi improbable qu’extraordinaire. La chatte accueille même l’oiselle à la base de son cou dans un lit douillet. En pleine plénitude, il serait à la limite de l’indécence de les déranger

Cours
Lorsque la porte se rouvre au passage de la jeune femme aux longs cheveux noirs bleus laissant échapper une aura monstrueuse sous ses sourires, l’ensemble des élèves gagne sagement leur place respective. La saluant avec respect, elle en fait de même avant de se poser à l’avant de son bureau et annoncer l’arrivée d’un nouveau camarade portant le nom de Miyo. Obtenant la promesse de bienveillance du petit groupe, elle se lance ensuite dans l’élaboration de sa leçon, une étrange lueur brillant dans son regard violet clair. Décimant les diverses époques de l’Histoire humaine avec brio, elle a le mérite de susciter la vive participation de tous et toutes de par ses animations magiques contant les évènements passés. Ses méthodes d’apprentissage passant principalement par l’attention et le jeu, il n’est pas rare de voir des adolescents et adolescentes transformer leur exposé en scène théâtrale.

Promesse
Détendues et à semi-endormies, l’oiselle et la chatte profitent d’un moment de repos, la dernière sur la table quand la première se pelotonne contre son cou. La classe se rouvre alors d’un troisième passage et la félidée lève doucement la tête. Si ses muscles se retiennent fortement pour ne pas emmener des frayeurs à son amie volatile, son soulagement s’en ressent et si elle avait eu des lèvres pour ce faire, nul doute qu’elle aurait souri jusqu’aux oreilles. Comme l’a promis la professeure, un garçon vient compléter la joyeuse bande scolaire.

Mémorisation
Sur son bureau, l’être au regard d’améthyste observe attentivement le nouveau venu. Ses pupilles enregistrent sa chevelure blonde et ses iris d’un bleu océan d’où suinte une sorte de crainte mystérieuse. Un frisson parcourt instinctivement son dos et sous son torse, ses poumons s’enflamment brutalement. Une sensation d’angoisse lui noue le ventre et le sang en ses veines bouillonne comme éprises par les flammes d’une peur incommensurable. Plus qu’une panique, cette impression de stress équivalente à la dose dite normale d’au moins dix personnes l’envahit à la manière d’un raz de marée dévastateur. Des interrogations sans sens percutent ses pensées en des punchs incompréhensibles. Entendant à peine les remerciements masculins adressés à l’enseignante, son corps sursaute légèrement lorsqu’il s’installe sur la table voisine de la sienne. La chatte accueille son maître avec enthousiasme et une vague de chaleur revient apaiser son frénétique rythme cardiaque pour revenir à la normale. Son don maudit vient encore de frapper avec tout son lot de terribles douleurs et son esprit n’a aucune chance d’échapper à sa redoutable puissance.

Estime de soi
Si sa politesse se manifeste par le don des anciennes feuilles de cours afin que son camarade puisse suivre la leçon, sa propre crainte va rapidement remonter au bord de ses lèvres rosées en un réflexe nauséeux involontaire. À l’annonce de la professeure comme quoi le prénommé Miyo est son prochain colocataire de chambre, sa peau riche en bronzage naturel perd de ses couleurs pour blêmir l’espace d’une seconde. Un second nœud d’inquiétude lui tord l’estomac et à son tour, des dizaines de questions sans réponses percutent son esprit en des sifflements pernicieux des plus humiliants. Comment l’adolescent blond va-t-il accueillir l’idée même de dormir dans la même pièce qu’un monstre ? Oui, son vocabulaire se refuse à d’autres mots pour désigner ses caprices biologiques, son corps entier est une insulte à la bienveillance et au respect. Sa mémoire traumatique se persuade qu’elle ne pourra jamais rien mériter de mieux que des insultes, du mépris et de l’hypocrisie violente. Bien sûr, elle ne nie pas la profonde gentillesse et le sincère respect des camarades de classe mais en dehors de ces murs rassurants, seule une poignée de personnes peut bénéficier de sa confiance tant sa naissance est une tare aux yeux de ses anciens bourreaux. Si le stress de son camarade est compréhensible, ce qu’il pourrait apprendre concernant l’être aux mèches incendiaires pourrait bien le terrifier davantage et à raison. Aussi bienveillant soit le groupe de la classe à son égard, elle ne dépasse pas le stade de cette admiration fascination mélangée à une sorte de crainte respectueuse, une peur intériorisée de gratter sous la surface et y voir le monstre biologique y sommeillant.

Dissimulation
Bien que sa raison sombre déjà vers le plus profond désespoir, son cœur ne s’oblige nullement à l’accueillir comme il se doit. Un tendre sourire étire sa bouche dessinée avec précision sur ses traits délicats et la présence rassurante de la dame rossignol à quelques centimètres de là achève de l’apaiser. Les battements cardiaques reprennent une musique plus calme et le gouffre de l’espoir renaît sous la voix apaisante de l’enseignante venant résonner en ses pensées.

-Personne ne te fera de mal, Robin. Je te l’ai promis et tu peux avoir confiance en Miyo, il ne divulguera jamais la cause de tes tourments.

Crédit
Accordant foi aux propos de son interlocutrice silencieuse, la sérénité s’instaure de nouveau en son esprit. Bien qu’étant décrite comme une créature de la nuit, les mensonges ne font pas partie de sa personnalité haute en couleurs. Professeure émérite et spécialiste de son sujet, elle fait montre d’un caractère des plus complexes à appréhender mais la trahison n’a jamais compté parmi sa panoplie de qualités et de défauts. Ses doigts tenant fermement sa plume s’appliquent à tracer des signes incompréhensibles au commun des âmes mortelles sur son cahier en une écriture délicate.

Pause
Lorsque la sonnerie de l’heure du déjeuner retentit, un discret soupir de soulagement collectif envahit la classe au départ de l’adulte mâle leur enseignant l’anglais. Bien moins passionnant que sa collègue féminine, il laisse ses élèves en état de torpeur à chaque fin de cours. Achetés à la cafétéria ou faits maison, les plats et divers aliments s’agglutinent sur les tables. Discussions et rires accompagnent les jeunes gens s’approchant du bureau de leur nouveau camarade. L’accueillant avec bienveillance, leur absence de toute méchanceté ne laisse planer aucun doute et même la chatte instinctivement méfiante au départ semble se détendre en la présence adolescente.

Réactions
Les compliments et louanges visant l’être au regard de saphir violet augmentent fortement la vive rougeur de ses joues. Son visage aussi cramoisi que ses cheveux, un infime morceau de sa pomme manque d’obstruer sa gorge pour déclencher une virulente quinte de toux. Ses pensées ont beau savoir que le petit groupe scolaire ne fait que matérialiser leur désir de protéger sa personne, sa modestie et les traces empoisonnées de son passé peinent à en ériger leurs mots comme vérité. À contrario, la félidé bombe crânement le torse à chaque fois que quelqu’un ou quelqu’une l’évoque. Animal réel, magique ou esprit, elle agit bien comme ses comparses félins aimant se montrer hautains quand l’occasion leur est donnée. Souriant tendrement devant son comportement, les yeux d’améthyste l’observent interagir avec facilité, sa propre compagne oiselle toujours perchée sur la base de son cou en train de piailler gentiment.

Vengeance
Plus pour longtemps, visiblement au vu de la soudaine attaque de la rossignol sur l’une des oreilles d’un jeune garçon ayant fait un remarque innocente sur son caractère. Prouvant ainsi la puissance de ce dernier, elle pousse des légers cris vexés quand le reste de la classe rit de la mésaventure de l’adolescent faussement tapageur. Soupirant en silence, ses doigts se lèvent et éprise par son instinct, la dame volatile s’y pose à la quête de caresses lui étant volontiers prodiguées. Apaisant les nerfs susceptibles de sa complice à plumes, sa main libre se dissimule discrètement sous sa table quand l’autre cache partiellement ses lèvres. Une voix aux intonations candides se présente sous le prénom mixte de Robin prononcé à l’anglophone quand son nom de famille sonne plus allemand. N’oubliant pas d’inclure la prénommée Hedwige dans ses propos, son torse s’incline respectueusement devant son désormais colocataire. Croquant dans son fruit, une sonorité gênée et hésitante l’extirpe de sa dégustation.

-Robin… ?

Attention
Entendant pour la première fois le son de son timbre, toutes les têtes se tournent vers le jeune homme au regard d’un bleu intense. Se contentant d’arquer un léger sourcil surpris, n’ayant pas l’habitude de se faire interpeller avec autant de timidité, le regard d’un violet pénétrant se relève sur son interlocuteur. La rivière ensorcelante de ses pupilles capture instantanément l’adolescent blond pouvant y lire toute l’innocence et la générosité du monde. S’inclinant à son tour pour saluer l’être oscillant en permanence entre le féminin et le masculin, il échappe à la puissance hypnotique des iris violacés sans que les deux âmes concernées n’en prennent conscience. L’ensemble de la classe peut témoigner de la virulence du phénomène, si ses yeux sont d’une nuance légèrement plus foncée, ils sont aussi attractifs que ceux de leur enseignante en Histoire. Le violet n’étant absolument pas une couleur naturelle aux iris humains, les rumeurs vont bon train sans que personne n’arrive à demeurer dans l’indifférence face à ce charme visuelle déployé naturellement.

-Merci. Je m'appelle Miyo Heng et ça, c'est Jiyi. Mais…Je m'excuse d'avance… Si je t'oublie… Ou... Les autres même... Ma mémoire est défaillante…

Compréhension
Ainsi, cette impression d’angoisses et de stress venue l’envahir quelques heures auparavant n’était pas un artifice mais possède bien une réalité matérielle et une explication logique. S’il est normal d’être mal à l’aise lors d’une arrivée dans un nouvel environnement scolaire, le garçon dégageait autre chose que cette timidité. Ce ne sont pas les rencontres qu’il craint en elles-mêmes mais les conséquences pouvant en découler, à savoir les oublier et prendre involontairement le risque de dédaigner ses camarades en ne les reconnaissant pas. Les pièces du puzzle s’alignent sagement en ses pensées et les rouages de l’intellect n’ont jamais de cesse de tourner. Cette sensation de peur anormale en de telles circonstances s’est propagée sur chaque fibre de son corps. Si le nouveau venu est la malheureuse victime d’une malédiction d’oubli, ces craintes décuplées au contact des autres, que sa mémoire va rapidement effacer, sont des plus compréhensibles. Plus confiante que son maître, la chatte presse sa tête contre sa main à la recherche d’une caresse de plus en ronronnant son affection.

-Je ferais en sorte que tu n'oublies pas ! Ça va aller tu verras ! Je suis enchantée Robin ! Merci de m'avoir aidée tout à l'heure !

Gentillesse
À peine a-t-elle refermé ses babines que la joyeuse bande adolescente confirme ses dires avec enthousiasme. Assurant leur compréhension, tous et toutes promettent de l’aider en cas de problèmes et de lui rappeler leur nom si besoin est. Quelque peu à l’écart, le mutisme de l’être aux mèches incendiaire se prolonge le temps du brouhaha. Lorsque les bruits se dissipent petit à petit, son visage se penche en un second salut empreint de respect, l’un de ses poings se posant sur son cœur en signe de sincérité et de révérence profonde. Dans l’inconscience du moment, l’animal et le garçon plongent dans la rivière attractive du regard violet à la seconde précise où ce dernier les croise avec innocence. Les deux perles précieuses accaparent tous leurs sens, notamment celui de la vue si bien que leur esprit ne remarque pas les fines phalanges dansant doucement au niveau des cuisses maigres et perçoivent encore moins que ses lèvres d’un délicat rosé demeurent obstinément closes.

-Ze n’ai rien fait de spécial, Ziyi, ze comprends zuste les animaux. C’est plutôt à moi de m’excuser si cet acte vous a paru offensant, ce n’était pas mon vœu.

Habileté
Les rideaux protégeant partiellement les jeunes gens de l’harassante chaleur des rayons solaires parsèment suffisamment de pénombres pour que ses doigts s’y cachent pleinement, s’agitant discrètement sans que ni son interlocutrice féline ni son propriétaire terrien ne puissent les voir. Le duo victime inconsciente de l’attraction de la mare d’améthyste ne s’en extirpe que lorsque l’oiselle pince gentiment le bras bronzé comme en réclamation d’attention. Le corps sursautant à ce contact désagréable, la tête rousse se secoue en délivrant de la prison hypnotique les deux êtres. Capable du don d’oralité au vu de sa spécificité et de sa fonction d’accompagnatrice à la communication, le son de sa voix chantante dans la pièce sonnerait comme une aberration pour tous les milieux scientifiques qui se respectent et les zoologistes de solide réputation pourraient en perdre toute dignité sur leurs travaux si leurs oreilles pouvaient percevoir son discours clair et concis.

-Pardonnez cette modestie, savoir reconnaitre ses mérites et capacités extraordinaires n’est pas chose aisée pour Robin. Puisque nous devons vraisemblablement vivre ensemble au moins deux nuits par semaine selon les ordres de la direction, que diriez-vous de visiter l’école après les cours ? Nous apprendrons ainsi à mieux nous connaître, vous pouvez compter sur Jiyi et moi-même pour vous aider à communiquer et vous comprendre.

Sociabilité
Ses joues rougissantes jusqu’aux oreilles jusqu’à rendre férocement jalouses ses mèches couleur des flammes, l’être à la biologie indéterminée se fige sur sa chaise. Levant un regard implorant vers l’oiselle, son cœur terrifié à l’idée d’interagir longtemps avec une personne autre que sa cousine ou sa protectrice, cette dernière lui renvoie d’autorité tous ses arguments silencieux. Son bec parait s’étirer en un rictus compatissant quand son crâne fait preuve de sa compréhension en un geste d’acquiescement. Frottant sa tête contre le cou naturellement hâlé par le soleil, elle chante doucement des piaillements se voulant rassurants.

-Ne vous inquiétez pas...Je suis là pour vous et je ne vous laisserai jamais tomber. Vous avez donné un sens à ma vie depuis notre rencontre. Vous n’avez pas à avoir honte de ce que vous êtes…je vous soutiendrai toujours dans votre vie et vos rêves.


Louanges
Non avare en compliments et en promesse indestructibles, la dame rossignol suscite des regards émus parmi la jeune assemblée tandis qu’elle perdure dans sa forme d’étreinte affectueuse. Les joues cramoisies, l’âme concernée sent des éclats d’eau vibrer au coin de ses paupières avant de céder en un torrent touchant de larmes. Naissant dans ses rivières d’améthyste, elles courent le long de son visage pour mourir de bonheur au bord de ses lèvres. Incapable de proférer le moindre son, même ses hoquets d’émotions se terrent dans le silence tandis que ses doigts ont tout juste la force de se lever pour prodiguer de tendres caresses sur le plumage coloré de l’animal. Cette dernière pousse de légers cris heureux avant de se tourner vers sa compagne féline et le propriétaire blond de celle-ci.

-Bien sûr, cette potentielle visite ne se fera qu’avec votre accord. Je ne fais qu’apporter une modeste proposition, nous vous laissons juges pour le reste. Pour ma part, je suis enchantée de vivre avec une nouvelle amie comme Jiyi, ça me change agréablement des autres oiseaux.

Si la timidité et la gêne semblent se réunir aux creux des deux âmes humanoïdes, le duo sauvage compense par leur savoir-faire en communication en remplaçant celle déficiente des élèves qu’elles accompagnent au quotidien. Le premier oublie, l’autre présente un troublant mélange biologique et vestimentaire mais l’ensemble dissimule encore bien des mystères que seules de rares âmes élues pourront résoudre. Le reste de la classe n’ose intervenir, comprenant parfaitement que leurs avis ne sont plus pertinents dans cette décision. Les dés sont jetés et la main du destin ne les arrête plus dans leur course folle.

codage par LaxBilly.

PS : Je m’excuse pour ce pâté ignoble, je peine à revenir dans l’habitude d’écrire avec ce personnage ><. J’ai quelque peu manqué d’inspiration qui plus est ^^’. Mon roman me prend du temps et de l’énergie, j’ai perdu mon ancien rythme de rp.
Robin Windrosen
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Anonymous
Dim 16 Mai - 20:45
Perdre ses repères

Bien qu'en voyant le comportement de Jiyi, Miyo devrait se sentir en sécurité, il avait toujours cette appréhension qui le collait. Son regard passait d'un élève a l'autre, essayant de replacer la situation. Il savait très bien qu'il n'y arriverait pas, mais c'était son exercice personnel. Bon, apparemment, il avait déjà expliqué sa situation au vu des dires de certaines personnes autour de lui. Si ses pertes de mémoires étaient plutôt aléatoires, elle survenaient en générale après seulement quelques minutes. Parfois moins. Là, en l'occurrence, c'était plutôt rapide. Car Jiyi se frottait encore contre sa main qu'il ne savait déjà plus pourquoi. Une main se posa sur la fourrure de l'animal, cherchant autant le réconfort qu'une réponse.

Miyo reporta son regard sur la personne juste à côté de lui. Sa guide semblait avoir une totale confiance ce qui le rassurait quand même. Et étrangement, il se sentait un peu moins stressé qu'envers les autres. Ca devait certainement être bon signe. Il écoutait la réponse donnée a Jiyi, même s'il ne savait de quoi ils parlaient. Bon, comme d'habitude en quelque sorte. Regarder autour de lui permettait de remettre un peu les choses dans le contexte, mais pas forcément tout.  Dans l'actuel, il n'avait pas vraiment besoin d'intervenir. D'ailleurs, Jiyi secoua légèrement la tête en réponse.

"Oh non ! Pas du tout ! Je n'ai juste pas encore l'habitude de fréquenter d'autres âmes"

Mis a part Miyo, elle n'avait pas encore eu vraiment le temps de papoter tranquillement avec d'autres personnes. Sauf pour demander de l'aide qu'elle-même ne pouvait apporter. Mais ça n'allait jamais plus loin que cela. Et sans intervention, elle serait sans doute bien moins en confiance maintenant. Et transmettre un sentiment de doute et de peur a son humain n'était pas la meilleure des choses a faire.

Les deux sursautèrent presque en même temps que Robin lorsque la rossignol vint se mêler a la conversation. Ils écoutèrent avec attention. Surtout Jiyi, qui était absolument ravie de rencontrer un autre animal qui partageait le même rôle qu'elle ! Elle hocha d'ailleurs la tête a ses dires et voulut répondre quand Miyo resserra un peu sa prise sur elle.

"Jiyi…"

Observant un peu la scène, elle comprit rapidement ce qui le troublait. La gêne qui semble parvenir de son camarade, il pensait certainement avoir fait quelque chose de mal. Surtout lorsqu'elle vit les larmes après al seconde tirade de l'oiseau. Quelque chose dont elle avait l'habitude. C'était assez fou, cette ressemblance entre les deux duo. Car pendant que l'oiseau rassurait Robin, le chat alla rassurer son humain, un doux ronronnement s'élevant en même temps que ses paroles.

"Tu n'as rien fait de mal, Miyo. Ne t'inquiète pas, tout va bien. Je te le dirais si quelque chose ne va pas, d'accord ?" Puis jetant un rapide coup d'œil a côté d'elle, elle revint a Miyo "Robin, colocataire. Tu replace un peu ?"

Avec un léger sourire, le garçon hocha la tête. Parfois, quelques mots clés suffisaient a lui rappeler certaines choses. Tant que cela fonctionnait, elle utiliserait cette technique. Et pourvut que ça continue comme ça. Elle n'était absolument pas prête a le voir oublier encore plus que maintenant. Bien que cela finirait par arriver forcément.

La rossignol se tourna a nouveau vers eux, revenant sur la proposition d'un peu plus tôt. Jiyi se redressa vivement, prête a vraiment répondre cette fois-ci.

"L'idée me plait bien ! Je suis partante ! Et je suis certaine que c'est pareil pour Miyo, pas vrai ?"

En ce tournant vers l'amnésique, ce dernier hocha simplement la tête en réponse. Il était en général toujours d'accord avec elle. C'était vraiment très rare et exceptionnel qu'il soit contre ses idées. Jiyi ronronna de joie.

"Et je suis contente de voir un autre animal guide ! Je me sentirais moins seule !"


Et puis c'était un très bon moyen pour se connaitre en effet ! Et puis, elle pourrait en profiter pour exercer Miyo sur son sens de l'orientation. Car avouons-le, la dernière fois n'avait pas était très encourageante… Le but étant bien sûr de ne pas le perdre une seule fois de vue ! Elle ne voulait pas se retrouver a nouveau abandonnée dans une salle de classe bondée… Oh non…

"Si je peux me permettre, ça fait longtemps que vous êtes a l'académie ?"


:copyright: 2981 12289 0

Désolée encore du retard... et de ce rp tout naze... Je me rattrape a la prochaine rep !
Invité
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