C'est la cataaaaaaaa ! Je suis dans un état de stress tellement intense que je suis incapable de faire quoique ce soit. Alors qu'il y a tellement à faire !... Hum, hum...
Flashback de remise en contexte : je suis arrivé hier soir, à savoir la veille de la rentrée, afin de ranger ma chambre au pensionnat ce que je n'avais évidemment pas fait avant de partir en vacances. Je suis arrivé, ça sentait le chacal humide. Du coup j'ai aéré et j'ai admiré le chantier. Une moitié de la chambre est nickel, vu que mon ancien compagnon de chambrée a fini ses études. Et ya ma moitié à côté, qui déborde d'ailleurs pas mal sur l'autre (si on décide d'inclure les vêtements qui traînent et les morceaux de papier). Cela va sans dire, je ne suis pas quelqu'un d'organisé, mais je retrouve toujours mes affaires ! Généralement pas quand j'en ai besoin, mais ça c'est un autre sujet. Bref.
J'ai reçu une lettre pendant les vacances m'indiquant que j'allais avoir un nouveau compagnon de chambrée, un petit nouveau qui rentre en seconde. J'ai, évidemment, oublié son nom. Mais c'est surtout que la lettre précisait que tout devait être en état avant qu'il n'arrive. Hahaha... Bref, du coup hier soir, j'arrive et je me décide à ranger. Et puis une chose en entraînant une autre, je me retrouve à glander sur mon lit avec un casse-tête perdu le deuxième jour après mon arrivée au pensionnat. Ma très grande vitalité m'a permis de ne pas réussir le casse-tête et surtout de m'endormir, sans avoir ranger quoique ce soit.
Conséquence : ce matin, je me réveille, les cheveux en pétard et l'haleine de chaussures de sport, et surtout, la chambre en bordel. Hahaha... Petit coup de stress. Flashback terminé, on en revient au triste présent : c'est la grosse mouise. Bon, situation de crise. J'attrape le balais cassé qui est dans mon placard et je commence à bourrer tout ce qui traîne par terre sous mon lit. Problème, j'ai utilisé la même technique l'an dernier, du coup ce que je bourre là fait sortir l'amas poussiéreux de l'année passée de l'autre côté du lit, libérant dans la chambre un joyeux troupeau de moutons gris.
« Nooooon ! » Ô drame ! Ô désespoir ! Ce retournement du destin provoque en moi un gouffre de tristesse. Je ne résiste pas au poids du malheur et je m'écroule tête la première (et fesses en l'air) sur mon lit.