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[Mai I+3] Le mystère d'améthyste (Privé Léo)
Robin Windrosen
Robin Windrosen
Jeu 18 Oct - 20:00


Le mystère d'améthyste


Robin Windrosen et Léo Théodore


Quotidien
Les murmures se mêlent aux éclats de rire et aux conversations endiablées en ces couloirs surchauffés par la présence humaine. Un torrent de cheveux noirs, bruns et blonds se mélange dans l’atmosphère en un tableau chatoyant. Les amitiés de la veille se retrouvent autour de discussions passionnées alors que les sourires flottent sur les lèvres. Les casiers s’ouvrent et se referment en un tsunami de bruits sourds réunis en un concert scolaire des plus habituels.  Alors que l’entrée principale du lycée s’aère une énième fois, le brouhaha ambiant s’arrête brusquement comme coupé dans son souffle routinier avec mille violences.

Surprise
Les lèvres s’entrouvrent avant de se bloquer en un cercle d’étonnement intense,  les pupilles s’écarquillent alors que les premières paires de joues se teintent de rouge à son passage. Les murmures timides claquent dans son dos alors que tous les regards attrapent naturellement sa direction. Les filles et garçon coqueluches de l’établissement de par leur charme fulgurant sentent un étrange frisson traverser leurs corps alors que leurs visages rosissent comme envoûtés.

Exception
Les jambes fines sont couvertes du pantalon brun foncés conforme à l’uniforme masculin mais la chemise couleur de neige est coupée selon les patrons destinés aux jeunes femmes se portant avec mille majestés sur le torse singulier. Chacun de ses pas légers glisse en silence sur le parquet tandis que ses tennis blanches sont percevables aux esprits aguichés par la curiosité. La peau naturellement halée par le soleil contraste avec le discret anneau d’argent attaché sur l’un de ses lobes d’oreilles. Une petite barrette représentant un visage violet se pince sur sa tempe droite avec élégances en dépit du design enfantin.  Les cheveux aux teintes aussi rougeoyantes que le plus vivaces des incendies se distinguent aisément parmi la masse de chevelures lycéennes. La fascination de toutes les âmes se capture au moment où sa tête se relève à travers les éclatants rayons solaires du jour. Les yeux d’une merveille d’eau violacée attrapent tous les regards comme pour espérer l’y noyer en leur sein ensorcelant. Garçons et filles paraissent se pâmer à son approche alors que les premières rumeurs commencent déjà à courir dans tous les couloirs.

Mystère
Son sac violet négligemment posé sur l’une de ses épaules, son être entier attise toutes les interrogations sans qu’aucune réponse ne soit apportée sur un plateau d’or.  Est-ce un homme ? Est-ce une femme ? Personne n’est en mesure d’énoncer une telle affirmation, les uns et unes crient à la masculinité quand les autres rétorquent à la féminité évidente. Les esprits bouillonnent et se surchauffent sur mille et une théories variant des plus sérieuses aux plus farfelues. Huit heures sonnent péniblement sans que les pensées curieuses ne soient rassasiées sur leurs questions chauffées par la testostérone et les hormones en plein déchaînement furieux.

Présentation
La classe de seconde A manquerait presque de s’écrouler sous la tension intense alors que le professeur en charge principale de son maintien réclame le silence au sein d’une pièce déjà muette dans une attente insupportable. La fine silhouette balaie les élèves de ses envoutants iris d’améthyste  avant d’incliner légèrement la tête en salut respectueux tandis que l’adulte attrape une craie pour tracer rapidement des kanji japonais au tableau et finalement prendre la parole, un sourire franc sur les lèvres.

-Bien…Je vous présente Robin Windrosen que nous accueillons parmi nous désormais. Je compte sur vous tous et toutes pour aider à son intégration, son parcours scolaire ayant été différent du chemin classique. Suite à divers événements, son langage particulier risque de vous surprendre mais encore une fois, je vous demande de l’accueillir comme il se doit. Très bien…Une fois tout le monde installé, nous pourrons commencer notre cours de littérature.


Stupeur
La prononciation anglophone du prénom résonne dans la classe comme un coup de feu des plus terrifiants au sein des esprits dévorés par la curiosité. Pour les contrées parlant l’anglais, le nom de [Robin] se définit aussi bien au masculin qu’au féminin et son orthographe en [i] ou [y] est sujet au choix personnel des parents. L’ombre mince aux mèches rousses se faufile en silence jusqu’au troisième rang  de la pièce avant de sortir son matériel scolaire en silence et le disposer sur sa table solitaire. Il n’est pas encore midi que d’infinies rumeurs et chuchotements de couloir courent déjà sur son compte sans jamais que les interrogations à son encontre ne cessent.

Nouveauté
Certains et certaines parient sur une identité de garçon quand les autres préfèrent miser sur un genre féminin. Les murmures montent rapidement jusqu’aux étages des classes de premières et de terminales, le prénom mixte passant entre toutes les lèvres sans qu’aucun esprit n’arrive à en décortiquer le mystère.  Il ne faut pas une semaine pour que les courriers d’amours se mêlent aux quelques lettres d’insultes homophobes dans son casier. Ses yeux violets dansent lentement devant les divers kanji tracés à la hâte ou méticuleusement sans que son esprit n'e attrape le sens. Le mystère n'a de cesse de baigner autour de son âme. Sa voix, jamais entendue au sein des cours, et l’aide privilégiée apportée par les professeurs et professeures à son encontre pour l’aider à comprendre leurs propos suscitent mille débats dans la journée. Les bruits chuchotent que sa silhouette aurait été aperçue dans les dortoirs masculins mais les divers signes de féminité sont trop évidents pour être nié si bien qu’aucun ou aucune élève n’est capable de poser un genre précis sur sa personne.

Temps
Près d'un mois s'écoule depuis cette arrivée aussi discrète oralement qu'intrigante sans que les interrogations ne cessent de hanter les couloirs alors que les rumeurs les plus folles enflent de plus belle.  Certaines âmes audacieuses osent vouloir assouvir le vice de leur curiosité en égrenant leurs questions à l'oral sans jamais récolter rien d'autres que de tendres sourires énigmatiques.  Même les enseignants et enseignantes semblent se conformer à un étrange rituel, ne l'interrogeant jamais en classe et excusant son japonais écrit des plus maladroits. Si les membres du personnel éducatif ont daigné avouer son apprentissage tout récent de la langue japonaise, tous et toutes demeurent lèvres closes quant à son absence de communications orales.

Discrétion
Les esprits les plus audacieux tentent bien de filer ses pas silencieux avant de se rendre brutalement compte de l'échec cuisant de leur entreprise,  l'objet de leur intérêt filant plus vite que le vent avant de parfois réapparaître à l'extérieur d'établissement scolaire,  sa tenue vestimentaire flirtant ouvertement avec les non-normes sociales et l'atypique sans jamais révéler la réponse ultime sur son genre.

Splendeur
En ce soir de printemps où le soleil aime commencer à torturer les corps les plus vacillants, la fine silhouette s'éclipse sous l'incrédulité des yeux espions.  Les massifs de fleurs multicolores et les arbres verdoyants se réunissent en un tableau d'une magnificence à couper le souffle .  À seulement quelques mètres de là,  un immense étang d'une eau limpide scintille sous le puissant soleil. Le jardin luxuriant de beauté et de verdure s'étend à perte de vue alors que l'omble attrape quelque chose entre le creux écorché d'un tronc à l'abri des regards avant de s'asseoir à l'ombre discrète des feuillages.

Unique
Son corps fin est délicatement recouvert d'une sorte de kimono violet où est posé une veste rouge aux manches amples. Divers représentations graphiques noires et jaunes ornent le tissu de son épaule gauche alors qu'une magnifique fleur aux teintes sanguines s'ouvre avec magnificence sur son torse à la manière d'un bouton éclos en mille et une grâces.  Ses habits traditionnels à la japonaise contraste avec sa peau halée, ses cheveux incendiaires et ses yeux ensorceleurs d'un violacé hypnotique.

Bienveillance
Entre ses bras bronzés repose un minuscule renardeau au poil fin, ses yeux clos sur le monde.  Sortant de son sac un petit biberon de lait adapté aux carnivores, ses doigts penchent délicatement la tétine vers le museau de l'animal. Attiré par la douce odeur, le bébé tête goulûment sous le sourire attendri de l'humanoïde. Une fois rassasiée, la magnifique bestiole plonge au sein d'un doux sommeil sans qu'aucune crainte n'habite son cœur innocent.  Les phalanges caressent délicatement le pelage roux clair et blanc, le regard d'améthyste porté vers l'horizon.

Calme et volupté...


codage par LaxBilly.
Robin Windrosen
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Léo Théodore
Time traveler
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Léo Théodore
Jeu 25 Oct - 2:54
Titre
Dire que la journée de Léo avait été longues aurait été un terrible euphémisme. La lente vers les enfers qu'on surnommait le cours de math venait tout juste de toucher à sa fin. Liberté, le garçon se leva rapidement avant de ramasser ses affaires avec toute la hâte inexistante possible à cette heure-ci. Ayant terminé, le garçon chargea son sac sur son épaule avant de prendre la direction de la sortie. Les murmures du jour tournaient autours d'un...D'une...Enfin, de quelqu'un qui aurait tout juste arrivé à l'école au style plus qu'atypique et au genre aussi flou que le mystère entourant la fonction logarithi...Logarithma..Logarithme...? Allez savoir.


La pensée du nouveau ne tarda pas à disparaître de son esprit aussitôt fut-il dans sa chambre.


Quelques mois plus tard.

Le garçon filait discrètement dans les couloirs à la recherche de quelque chose pour égayer sa sortie nocturne, rapidement, ses pas le menèrent à l'extérieur. Déambulant durant de longues minutes sans but, son regard fut finalement capté par une étendue d'arbres...Les jardins, tiens, il n'y avait jamais posé pied. Cela risquait d'être bien intéressant...Des arbres...Des fleurs...De l'eau...Encore des arbres. Moyenne cette sortie de folie aux jardins. Léo prit quand même la décision de s'aventurer un peu plus loin dans les jardins, faute d'avoir mieux à faire.

Ne tardant pas à se perdre dans ses pensées, ses pas le guidèrent sans plus attendre à travers les méandres floraux qui composaient l'endroit. Explorant un peu plus l'endroit, le temps ne tarda pas à filer à une allure surprenante pour une activité aussi...Sans intérêt.

Le garçon jeta un regard à droite puis à gauche avant de remarquer un étang. Non-loin de cet étang se tenait une petite chose visiblement occupée à nourrir autre chose. N'y faisant pas plus attention que nécessaire, le garçon prit place dans l'herbe avant de déposer son sac non-loin de lui, hésitant entre son cahier de dessins ou ses révisions.

Sortant à contre-cœur son cahier de révisions, Léo se mit à feuilleter les pages à la va-vite relisant en boucle quelques passages surligné dix minutes avant que la fin des cours ne sonne. Sa courte révision ne dura que quelques minutes...Évidemment, les quelques regards à l'être de l'autre côté de l'étang n'aidaient pas...Qui était-il ou qui était-elle...? Le garçon paria immédiatement sur un elle, après tout, seule une fille aurait la patience de s'occuper d'un animal durant si longtemps...Non ? 

La distance n'aidant bien sur pas, impossible de juger qui il ou elle était. c'était à peine s,il pouvait discerner ses contours...Impossible de savoir à quoi l'inconnu(e) ressemblait, heureusement qu'il avait brievement remarqué la petite bête dans ses bras sans quoi, il se serait posé de sérieuses questions quant à l'occupation actuelle de celui ou celle avec qui il partageait la sublime vue du lac...

Sublime...En effet, ça l'était. Cette fois, beaucoup plus vite que la précédente, il sortit un cahier de son sac avant de doucement le poser sur ses genoux. Le garçon ne tarda pas non plus à l'ouvrir avant de saisir son crayon entre ses doigts, rivant son regard sur sa feuille blanche. 

Une minute passa sans que sa page ne change le moindre du monde, son regard allant de la feuille blanche au décors presque irréel. Finalement, sa mine se mit à s'agiter...S'agiter...Pendant de longues minutes jusqu'à ce que le garçon ne pousse un long soupir exaspéré. Non, la vue n'était pas si belle de ce côté...Et puis, l'inconnu dans le coin allait probablement ruiner son dessin. 

Dans un élan motivé uniquement par la curiosité quant à celui partageant la vue du lac, Léo se leva avant de prendre la direction de l'inconnu(e), son cahier dans sa main. 

Les secondes passèrent avant que Léo ne s'arrête finalement derrière la personne...Le...La...Bon sang, ce devait être à cause de l’absence de lumière.

- Hm...Bonjour, je me demandais si je pouvais m'installer ici pour dessiner, ce serait plus joli. Fit Léo, s'attendant à parler à n'importe qui. 

N'attendant pas de réponse, le garçon s,installa rapidement avant de reposer son cahier sur ses cuisses et se remettre à griffonner sur sa feuille. Ses mains filèrent au même moment vers sa poche avant d'y dénicher ses écouteurs. Ah les écouteurs, un miracle de la technologie...

"
Amapola, my pretty little poppy
You’re like that flow’r so sweet and Heavenly,
Since I found you, my heart is wrapped around you 
And loving you, it seems to beat a Rhapsody."


Le garçon ne tarda pas à retourner dans son petit monde, se remettant à griffonner sur la page blanche de son cahier qui avec de la chance ne le serait plus tellement d'ici une heure.
.


Mais il y avait un témoin, quelqu’un non-loin de lui qui pourrait très certainement zieuter ses choses...Ça aurait été intolérable. Du moins le, s’il ne le connaissait pas...


Dans un élan de curiosité, le garçon retira ses écouteurs avant de venir doucement les déposer sur ses cuisses. Son regard vint se poser sur la personne se tenant non-loin de lui. S’eclaircissant la gorge, Léo lâcha:


- Je suis Léo au fait, enchanté, et toi ?


Le garçon tendit sa main a l’inconnu(e), un leger sourire aux lèvres se voulant rassurant. Après tout, se faire aborder une nuit seul n’était pas exactement rassurant.
 
Léo Théodore
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Robin Windrosen
Robin Windrosen
Jeu 25 Oct - 20:00


Le mystère d'améthyste


Robin Windrosen et Léo Théodore


Longueur
La voix monocorde du professeur de littérature s'étire en un synonyme d'ennui pour les âmes desséchées par les puissants rayons caniculaires du jour. Les soupirs discrets s’amoncellent en cadence alors qu'il annonce un exerce de poésie à l'assemble de la classe agonisante. L'horloge mural semble presque narguer les esprits alors que la petite et la grande anguille filent en une lenteur exaspérante.  Les yeux d'une merveille d'eau violacée rencontrent le regard sombre de l'homme en complet cravate d'une grande élégance avant que ce dernier ne hoche doucement la tête en signe d'un accord mystérieux. Les kanji maladroits et hésitants se dessinent sous sa surveillance active sans qu'il n'en porte aucune remarque acerbe, préférant prodiguer des encouragements sincères.

Délivrance
La cloche sonne les coups euphoriques des seize heures avant qu'un terrible capharnaüm humain n'envahisse les couloirs à la recherche de la liberté si chèrement acquise après des heures de prétendue prison scolaire.  Les trousses et les sacs se zippent avec mille rapidités alors que les conversations reprennent de plus belle comme si plus aucun filtre ne protégeait les mots. Les éclats de voix et de rire se déchaînent comme retenus trop longtemps sous l'enfer. Les iris d'améthyste suivent les mouvements avant de se tourner vers l'enseignant ont l'appel résonne vers sa direction. Jetant son sac rangé sur ses épaules, le corps glisse avec grâce vers le bureau d'autorité avant que son attention ne s'ouvre sous l'énoncé bienveillant.

Je tenais à te dire qu'après un mois, tout le corps enseignant reconnait tes progrès en japonais écrit et t'encourage dans ce sens. Il est respectable de ta part de suivre les cours normalement alors que tu es en plein apprentissage de notre langue. Tes camarades de classe doivent me rendre un petit poème pour le prochain cours mais pour toi, je te donne une feuille d'exercices de kanji niveau primaire. Je sais que c'est encore très difficile pour toi alors ne t'inquiète pas si tu éprouves des difficultés ou si tu fais des erreurs, d'accord ?

Politesse
Les pupilles violettes se baissent instinctivement vers le papier tendu par le professeur avant que les doigts bronzés ne l'attrape avec douceur.  Les lèvres closes, son visage s'incline d'une révérence des plus respectueuses alors que ses mains se joignent sur ses propres cuisses. Rangeant la feuille dans son sac avant de saluer une dernière fois l'enseignant, son ombre s’éclipse aussi vite que le vent. Son ombre s'extirpe hors de la salle de classe alors que les regards aiguisés ne perdent déjà sa silhouette de vue. Les murmures filent plus vite que le fort en se mêlant aux soupirs armés d'une vive curiosité.

Unique
Trente jours après son arrivée, ses cheveux roux flamboyants et ses yeux d'une teinte précieuse sont toujours empreints d'un mystère irrésolue. Sa peau halée par le soleil suscite interrogations, fascination et mépris en des syndromes inquiétants d'une ambition démesurée d'en savoir plus. Son pantalon sombre d'uniforme contraste avec sa chemise aux coupes féminines et la légère barrette formant un visage souriant maintenant ses mèches rousses sur sa tempe droite.  Un léger anneau d'argent brille sur l'une de ses oreilles avec élégance sans qu'aucun membre du corps enseignant n'y trouve à redire tout en suscitant une certaine admiration chez ses camarades lycéennes et lycéens.

Beauté
L'irrésistible charme du paysage se découvre sous ses yeux attendris alors que ses pas frôlent à peine l'herbe verdoyante des jardins du pensionnat. Les fers multicolores se pâment aux cotés des arbres puissants aux feuilles brillantes. L'eau éclatante de transparence se reflète en miroir sur la berge alors que les bras invisibles du lac pourraient presque noyer son âme en son sein si eux-mêmes ne se heurtaient pas au piège attractif de ses yeux d'améthyste.

Singularité
Une ample veste de tissu rouge aux manches larges se pose avec magnificence sur un haut de kimono violet alors que divers dessins cousus se perçoivent sur son épaule gauche.  Une fleur aux teintes  sanguine est accrochée au niveau de sa poitrine en un doux accessoire coloré.  Ses pieds couverts de sandales traditionnelles noires escaladent avec mille facilités le long d'un tronc avant que ses jambes ne se posent sur une branche confortable. S'asseyant contre le tronc, ses bras semblent maintenir quelque chose avec une infinie douceur.

Tendresse
Les doigts habiles se relâchent par cinq pour attraper un petit biberon rempli d'un liquide blanc laiteux. Le museau affamé d'un minuscule renardeau en attrape instinctivement la tétine avant d'avaler la boisson natale tant aimée. L'estomac rassasié après quelques minutes, le bébé canidé se laisse emporter par le sommeil entre les bras rassurants, de douces caresses se peignant sur son pelage roux. Le calme et la volupté s'égarent en l'esprit humanoïde alors que ses yeux se ferment sur le monde.

Interruption
Le mouvement d'air d'un déplacement furtif ordonne à son cors d'émettre un léger sursaut alors que son regard se rouvre brutalement. Les iris d'une merveille d'eau violacée attrapent la fine silhouette sombre marchant à l'horizon avant de s'asseoir de l'autre coté de la rive du lac. Sa vue perçante distingue juste ses cheveux noir de jamais en bataille sur des habits tout aussi sombres alors qu'une étrange paire de lourdes lunettes est accroché par une grossière lanière sur ses mèches. La scène ne lui accapare que cinq secondes de vie avant que le renardeau endormi ne se rappelle à son existence en un léger geste inconscient.  Replongeant en ses pensées, ses doigts prodiguent mille affections au tout-petit futur carnivore durant quelques minutes.

- Hm...Bonjour, je me demandais si je pouvais m'installer ici pour dessiner, ce serait plus joli.
Grave
La voix masculine capture violemment son esprit pour l'extirper de sa torpeur alors que son corps réagit en un petit sursaut surpris et que ses yeux d'améthyste se posent sur la source du dérangement. La question rhétorique, une interrogation dont la réponse est déjà connue par l'interlocuteur ou l'interlocutrice, claque avec hésitation dans l'atmosphère. La silhouette dotée d'un manteau de cuir noir s'assoit sans attendre une quelconque forme d'accord avant que ses doigts blancs n'attrapent un étrange filin blanc reliant deux bouchons couleur chair qu'il enfonce ensuite au creux de ses oreilles. Une légère grimace se dessinant sur son visage bronzé en un dégoût enfantin,  le bébé revient enlever toute son attention à son grand soulagement intérieur.

- Je suis Léo au fait, enchanté, et toi ?

Interrogations
Le regard violet se détourne à contrecœur du minuscule animal alors que la tonalité inconnue revient résonner à ses oreilles. Tendant sa main pâle en sa direction, la tête bronzée lui répond de prime d'abord en  se penchant légèrement sur le côté droit à la manière d'un ou une enfant n'ayant pas encore capturé toute la compréhension du monde. Les méandres de ses souvenirs refluent péniblement à sa mémoire avant que les propos de sa marraine n'éclatent à ses pensées interrogatives. Ainsi, l'inconnu se présente sous le prénom de Léo et sa main tendue serait un geste de politesse à son égard comme le veut la tradition du salut dans divers pays du monde terrien à l'en croire son éducatrice. Peut-être le jeune homme espère t-il résoudre son mystère en le questionnant innocemment sur on identité mais il ignore qu'il est tombé sur un obstacle farouchement entraîné.

Habileté
Sans jamais relâcher la moindre pression tendre sur le renardeau en sommeil, cinq de ses doigt libres attrapent agilement l'écorce du tronc avant que son corps ne glisse le long de l'arbre avec mille équilibres. Revenant sur la terre ferme sans le moindre dommage et sans réveiller le bébé pelucheux, la main naturellement halée par le soleil attrape celle tendue pour la serrer avec politesse.  Ramenant ses phalanges à son torse, ces derniers s'agitent doucement en une danse mystérieuse alors que ses lèvres demeurent obstinément closes. Une voix enfantine aux mots écorchés résonne comme venue de nul part sans que les doigts libres ne cessent de se mouvoir avec grâce.

- Bonchoi Monchieu Léo...Ze m'apelle Wobin....Je m'échuze n'avanche pou mes faules, ze ne pawle pas nomme vous et mazie mache mieux si ze connais vole langue e l'appwends n'en che moment... (Bonsoir Monsieur Léo...Je m'appelle Robin....Je m'excuse d'avance pour mes fautes, je ne parle pas comme vous et la magie fonctionne mieux si je connais votre langue que j'apprends en ce moment...)

Intimité
Le garçon aux yeux bleus pâles mais à la chevelure noire peut se vanter d'une chose au sein de cette scène presque surréaliste en l'obligeant à déployer une communication informelle quand ses camarades de classe ne lui arrachent que de tendres sourires sans aucune autre réponse orale ou gestuelle de sa part.  La stratégie inconsciente du prénommé Léo force son esprit à une présentation de son étrange langage par son propre préambule de se nommer. Néanmoins, jamais le jeune homme n'aurait pu prévoir une telle habileté linguistique en dépit de ses signes étranges : le prénom anglophone sonne mixte , s'alliant aussi bien aux femmes qu'aux hommes, alors qu'aucun des mots employés ne permet de trahir son identité.

Noyade
Sans crier gare et sans jamais relâcher leur attention, le regard d'améthyste capture les iris océan de l'adolescent aux mèches sombres. L'entraînant en leur mare hypnotique d'une merveilleuse couleur violette, son ensorcelant pouvoir involontaire entraîne le jeun homme à s'y noyer avec volupté en une douce aura tentatrice. Un tendre sourire éclaire son visage mat comme pour l'entraîner plus lentement vers la folie et sans le mouvement involontaire du renardeau endormi, les divinités savent où le garçon aurait pu plonger bien malgré lui.  Les yeux violacés se détachent de lui pour se poser avec une infinie affection sur le bébé canidé, ses doigts le caressant avec une sensibilité extrême.

Les dés sont jetés...


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Robin Windrosen
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Léo Théodore
Time traveler
Time traveler
Léo Théodore
Ven 2 Nov - 2:38
;Le mystère d'améthyste
Le garçon serra doucement la main de son interlocuteur avant de doucement la lâcher, son regard ne tarda pas à aller croiser le sien. Momentanément la concentration du jeune garçon fut troublée...C'était...Hm...Robin ? le garçon avait bien cru le reconnaître quelques fois en passant dans les couloirs de l'école par hasard, on lui avait vaguement parlé de lui mais sans plus.

Lorsque le jeune homme s'écarta de Léo, rompant le bref contact visuel qu'il avait eu ses pensées redevinrent rapidement claire...Robin avait un pouvoir se dit immédiatement Léo...Un pouvoir, celui de pouvoir hypnotiser les gens d'un seul regard...Ça ne pouvait pas être rien d'autre que cela...!

Clignant des yeux, toujours désarçonné, Léo tourna les talons avant de doucement reprendre face au lac, essayant de concentrer son esprit sur ses cahiers à dessins en vain...Dire qu'il aurait très bien pu se moquer de sa voix ou encore de l'ensemble de mots décousus qu'il qualifiait de phrases...Mais non, rien de tout cela. Ce n'était clairement pas habituel chez lui. Préférant garder les yeux rivés sur les pages blanches de son cahier, le jeune homme s'éclaircit brièvement la gorge avant de lâcher tout haut.

- Léo, pas besoin de monsieur rassure toi, enchanté de faire la connaissance de toi et ton ami...Pour ce qui est de la langue ce n'est rien, l'important c'est ce que tu dis.

Le garçon ricana nerveusement avant de rapidement passer une main dans ses cheveux, se heurtant à ses lunettes. Bon, dessins, son esprit tenta à nouveau de se concentrer sur ses pages blanches échouant à nouveau...Puisque visiblement rien ne fonctionnait, autant discuter avec la seule personne se tenant aux alentours. Léo ferma doucement son cahier avant de le ranger dans son sac, prenant tout son temps pour le ranger, profitant de ce moment pour rassembler ses pensées et formuler ses question à l'avance de peur que sa langue ne fourche lorsqu'il les verbaliserait.

- Alors...Il a un nom cet animal...?

Certes...! C'était une question stupide mais c'était déjà une question non ? Le garçon se tourna rapidement pour faire face à son interlocuteur. Non, c'était une erreur, cette petite chose était trop mignonne pour la regarder...Le renard voyons ! Léo retint un soupir d'exaspération contre lui même. La simple vue d'une...Enfin...Ce devait bien être une fille pas vrai ? Peut-être... Surement ! Si elle le troublait c'était qu'il ou elle devait bien être une fille...Si elle/il ne l'était pas alors ce serait purement contre-nature...Immonde...Vic... 
Léo Théodore
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Robin Windrosen
Robin Windrosen
Dim 4 Nov - 20:00


Le mystère d'améthyste


Robin Windrosen et Léo Théodore

Politesse
Les fines jambes et une main habile s'accrochent à l'écorce avec agilité pour que le corps glisse au sol sans dommages. Relevant son visage naturellement halé par le soleil, l'une de ses mains s'accroche respectueusement à celle de son interlocuteur dans un salut international typique. Le remous de ses souvenirs s'agite encore en sa mémoire des connaissances pour lui souffler de simplement serrer avant de pouvoir relâcher la pression. Le prénom du jeune homme résonne dans les méandres inconnues de son esprit sans que ses pensées ne se souviennent l'avoir déjà entendu auparavant.

Regard
La merveille d'eau violacée unique de ses yeux attrapent involontairement les pupilles océan du garçon à la chevelure sombre. À la fois attractifs et maudits, ses iris d'améthyste entraînent l'adolescent à la noyade visuelle sans autre forme de procès. L'éclat d'une pure innocence y brille comme dans une provocation au sein d'un monde où la violence règne en maître chez beaucoup d'êtres humains. La candeur de son sourire arracherait des larmes de mépris et de dégoût au pire des bourreaux du passé.

Attention
S'agitant en son sommeil, le renardeau attire à lui le regard violet après s'être brutalement détaché du jeune homme aux mèches d'ébène et aux lunettes anciennes accrochées à son crâne. Baillant d'une large gueule encore vide de dents tranchantes, le bébé canidé étire son minuscule corps roux sans jamais dépasser de l'espace des mains et bras lui servant de lit douillet.  Les doigts bronzés offrent à son pelage de tendres caresses affectives à la grande joie du tout-petit s'allongeant sur le dos avant que ses pattes ne jouent à se refermer sur la main bienveillante avant de les rouvrir lorsqu'elles atteignent son torse puis recommencer son attendrissant manège durant quelques tours.

Timidité
La silhouette masculine se détourne brutalement du spectacle pour porter sa concentration sur le bleu éclatant du lac et la blancheur immaculée des feuilles de son cahier. Ses courts cheveux noirs dansent au contact de la douce brise s'y infiltrant alors qu'elle en fait de même sur les mèches incendiaires dans une chorégraphie naturelle des plus splendides. Un discret raclement de gorge rompt brutalement son jeu avec l'animal alors que son esprit se connecte rapidement au déchiffrage de la langue complexe à ses minces connaissances.

-Léo, pas besoin de monsieur rassure toi, enchanté de faire la connaissance de toi et ton ami...Pour ce qui est de la langue ce n'est rien, l'important c'est ce que tu dis.

Compréhension
Un bref moment de distraction suffit au renardeau pour planter involontairement ses minuscules griffes sur la peau mate arrachant une légère grimace de surprise à leur propriétaire. S'acquittant de ses tendres caresses envers le bébé, sa tête se penche instinctivement sur le côté à la manière d'un ou d'une enfant ne saisissant pas le sens de tous les mots.  Les termes japonais arrivent lentement à son esprit avant d'être déchiffrés en sa langue maternelle. Sans jamais lâcher le précieux animal, cinq de ses doigts libres dansent dans un tourbillon de liberté timide, ses joues aussi rosies que ses cheveux de flamme.  

- Ze vous wemechie...Ze ne chas pas si z'awwvewai n'a owaliser nomme vous un zouw mais j'echaye n'appwende vote langue...Ma mawwaine m'a toujouws dit n'user politeche navé zotes n'alows z'ai dit monchieu pa weflexes...Je m'en n'echuze...Faiwe vote nonaichache n'est n'un honneuw... (Je vous remercie....Je ne sais pas si j'arriverai à oraliser comme vous un jour mais j'essaye d'apprendre votre langue...Ma marraine m'a toujours dit d'user de politesse avec les autres alors j'a dit Monsieur par reflexes, je m'en excuse..Faire votre connaissance serait un honneur...)

Stratégie
Si ses lèvres délicatement rosées ne peuvent plus émettre le moindre son en demeurant closes et que ses doigts s'agitent à leur place, la tournure de ses phrases signent son habileté virtuose à ne jamais dévoiler son genre à travers ses mots. Son agilité littéraire sert de bouclier protecteur à l'égard de son identité mystérieuse sur laquelle se basent bien des paris entre certains et certaines élèves. Son prénom mixte anglophone sonne comme une double énigme pour les esprits les plus épris de curiosité.

Nervosité
Les yeux couleur d'une pierre précieuse observent le langage corporel du jeune homme sans parvenir à mettre une appellation exacte dessus.  Pourquoi ses lèvres émettent-elles des sons désagréables comme un semblant de rire mal maîtrisé ? Pour quelle raison passe t-il sa main au sein de sa chevelure d'ébène avant d'heurter ses lunettes comme ayant oublié leur présence ? Quelle est la raison de ses gestes d'une grande lenteur alors qu'il range son sac à la manière d'un automate mal programmé ? La tête rousse toujours penché sur le côté comme désireuse de comprendre, la boucle est bouclée lorsque le minuscule canidé l'imite pour se mettre à quatre pattes sur les mains bronzées tout en penchant le museau sur sa droite.  

- Alors...Il a un nom cet animal...?

Gêne
L'interrogation impromptue et inattendue claque en un dessin d'embarras palpable. Le renardeau au duvet sombre des nouveau-nés lèvent ses grands yeux aveugles sur les pupilles violacées en penchant le museau sur le côté.  Les nourrissons renardeaux sont sourds durant les premiers temps de vie mais étrangement, le minuscule canidé semble doté 'un puissant instinct sur son environnement proche. Sa gueule vide de dents tente de mordiller la peau bronzée comme dans une tentative de communication des plus étranges.  Lui adressant un sourire triste, le visage halé par le soleil se lève ensuite vers le jeune homme alors qu'une lueur pareille à du chagrin et de l'imploration brille à travers son regard d'une merveille d'eau couleur d'améthyste.

- Ze...Ze l'ai n'appelé Evoli...Chez moi, cha chignifie le couwaze...Cha famille n'a n'été déchimée pa chacheuws...N'il n'est le cheul chuvivant né chi ze l'avais pas twouvé, n'il chewait mowt...Nomme n'il n'est pas chevwé, ze le nouwwis n'au bibwon lait...N'il n'a deux zouws et n'il peut pas manzer viande n'avant twois chemaines n'enviwon...Ze chais z'a pas dwoit n'avoiw n'animal n'ichi mais chan lait, n'il va mouwi... N'une fois chevwé, zotes wenards fowêts chen n'oppupuwont...Chil vous plait...Ne diles wien..Z'ai chauvé n'un bébé atwochité zommes, ze peux pas laicher...Ne peux nompter chu vous, s'il vous plait ? (Je...Je l'ai appelé Evoli...Chez moi, cela signifie le courage...Sa famille a été décimée par des chasseurs...Il est le seul survivant et si je ne l'avais pas trouvé, il serait mort...Comme il n'est pas sevré, je le nourris au biberon de lait...Il a deux jours et il ne peut pas manger de viande avant trois semaines environ...Je sais que je n'ai pas le droit d'avoir un animal ici mais sans lait, il va mourir...Une fois sevré, les autres renards de la forêt s'en occuperont...S'il vous plait, ne dites rien...J'ai sauvé un bébé de l'atrocité des hommes, je ne peux pas le laisser...Je peux compter sur vous, s'il vous plait ?)

Sensibilité
Les yeux de la teinte d'une pierre précieuse attrapent presque avidement les iris océan de l'adolescent aux mèches d'ébène. Une formidable aura de bonté baigne autour de son corps alors que son regard implore la générosité de son interlocuteur quant à son secret. Son cœur d'or a su faire fi des interdits quitter à risquer son statut d'élève et peut-être bien plus encore. Sans son aide, un animal innocent mourra prématurément après avoir survécu à un véritable carnage inhumain malheureusement digne de la nature terrienne.  Sa puissante humanité fait contraste comparée à  l'horreur infligée au renardeau pour le plaisir égoïste de diverses personnes armées et se pensant détentrices d'un permis illimité de vie ou de mort sur des millions d'être vivants.

Attendrissement
Bien qu'incapable de voir et d'entendre, le bébé canidé laisse son instinct s'exprimer. Quoique toujours lové aux creux des bras bronzés, sa minuscule langue lèche doucement la manche du manteau du jeune homme aux lunettes anciennes comme pour l'implorer. Son innocence pure s'allie à merveille avec la candeur de l'être aux cheveux incendiaires.

Ingénuité face à l'inconnu, qui pourrait l'emporter ?


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Robin Windrosen
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Léo Théodore
Time traveler
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Léo Théodore
Lun 12 Nov - 23:13
Le mystère d'améthyste
Évoli ? Tiens, c'était un joli nom, un très beau nom presque...Enfin, pas autant que celui de la personne non-loin de lui...Bon sang ! Songea-t-il en reprenant contrôle de ses pensées que Robin avait si aisément envahit. Le garçon se contenta de doucement hausser les épaules lorsqu'il l'entendit parler de son animal...Léo n'appréciait pas tellement les animaux à quelques exceptions près

- Hm...? Quel renard, il y en a un ici ? Lâcha-t-il tout en lui adressant un sourire complice, bien sur qu'il n'allait pas le dénoncer, après tout, ça lui aurait brisé le cœur. Ses pensées furent brutalement ramenées sur l'animal...Oui...Aussi, un animal se retrouverait sans foyer, c'était grave ça aussi. Le garçon fit mine de ressortir son cahier avant de jurer intérieurement contre lui même. Il fallait qu'il se décide à la fin ! Dessiner ou non alors qu'il...

Les léchouilles régulières du petit animal le tirèrent brutalement de ses pensées avant que Léo ne pose son regard sur la petite bête. Léo le prit doucement, ses mains effleurant celles de son interlocut(eur/rice). Le garçon conserva l'animal dans ses paumes avec un air hésitant

- Je ne suis pas en train de le blesser pas vrai..? Lâcha-t-il avec un air hésitant, terrifié à l'idée de pouvoir mettre fin à une vie grâce à sa bêtise.[/color]
Léo Théodore
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Robin Windrosen
Robin Windrosen
Mar 13 Nov - 20:00


Le mystère d'améthyste


Robin Windrosen et Léo Théodore

Légèreté
Le minuscule animal au pelage gris sombre repose entre les mains bronzées, ses yeux aveugles insensibles à la beauté du monde l'entourant. Tenant au creux d'une paume, le bébé se roule instinctivement en boule alors que son esprit juvénile dérive lentement vers les phases du sommeil. Les doigts mates passent à travers ses poils avec toute la douceur et la tendresse du monde tandis que son dos se soulève et se baisse lentement au rythme de sa respiration endormie.

Vie
À le voir si paisible et confiant entre les bras de l'être aux cheveux d'incendie, aucune âme ne pourrait se douter de la tragédie baignant autour de sa naissance. Sa mémoire inconsciente allume de brèves explosions de souvenirs tachetés de sang en son esprit sauvage. Le son de son premier cri suite au léchage naturel de sa mère résonne encore à ses oreilles bientôt suivi de ceux de ses frères et sœurs en une joyeuse harmonie. Le goût de sa première tétée revient encore à ses babines avec gourmandise et amour. Une profonde envie de sommeil s'empare de tous les petits et des petites avant que le bonheur ne s'éteigne sur le silence du repos.

Cauchemar
Ses oreilles sourdes n'attrapent pas le bruit de la pétarade de l'horreur en une répétition rapide. Son corps minuscule est basculé sous la soudaine panique de la maman relevée en sursaut. Le mouvement brusque le fait rouler sous un tas de feuilles mortes, de boue et de restes de proies à moitié dévorées alors que les balles traversent le terrier en un silence assourdissant. L'odeur du sang rance se mêle à celui de la mort carnassière. Le sol vivre et tremble sous ses pattes durant quelques minutes alors qu'un puissant refoulement corporel inhumain parvient à ses narines. Son instinct lui murmurant de ne surtout pas bouger, le parfum de sa maman bien aimée disparaît bientôt au sein de l'habitation naturelle.

Solitude
L'arôme de l'hémoglobine fraîche se lie au silence morbide gagnant chaque recoin du terrier. Poussant un minuscule glapissement de désespoir à peine audible, seul le calme pervers lui répond en un sadisme inavouable. De toutes petites larmes courent le long de ses joues tandis que son impression d'abandon frappe violemment son cœur meurtri. Si son esprit juvénile ne peut saisir ce qui s'est passé dans les détails, tout lui crie qu'il ne reverra jamais sa maman ni ses frères et ses sœurs. La putréfaction a remplacé les moments de tendresses et de joie des premières heures de vie.

Survie
Le bébé se souvient encore du vif froid de la nuit mordant sa peau non protégée par la fourrure maternelle. Des tremblements agitent ses minuscules membres et son cœur bat de plus en plus faiblement sous sa poitrine transie par les températures glaciales. Son esprit plonge dans le sommeil pathologique alors que les bras doucereux de la mort s'ouvrent à lui, son crâne décharné s'éveillant d'un sourire malveillant. S'il ne peut s'en souvenir consciemment, son instinct lui rappelle la soudaine contraction de ses muscles alors que le sol vibre de nouveau.

Sauvetage
Quelque chose attrape son corps miniature avant de le soulever sans qu'aucun mouvement défensif ne vienne entraver la scène. Ses infimes forces combattant l'air glacé commençant à entourer son cœur, son instinct de survie oscillante entre l'existence brève en mille souffrances et l'infinie tendresse de la mort, il ne sent pas une vive chaleur entourant soudainement son pelage sombre comme si sa maman était de retour pour se coucher sur lui en le protégeant de sa fourrure brûlante.

Décision
L'eau coule en de fins filins sur sa peau glacée alors que son rythme cardiaque rate un battement avant de reprendre avec lenteur. La tiédeur liquide court le long de ses rares poils et de ses courtes pattes. Après de longues minutes, son cœur reprend vie sous sa poitrine frigorifiée et un bref éternuement de vie agite son museau. D'étranges choses caressent doucement son corps comme le tendre léchage de sa maman en un merveilleux souvenir d'un bref bonheur. Quoique mouillé, il sent la vigueur revenir en son sang bouillonnant et ses muscles paralysés par le froid s'agitent de nouveau avec lenteur. S'il ignore la teneur d'un tel miracle, son instinct lui souffle d'accorder confiance et amour à ce qui réchauffe activement son petit corps. Il vivra...

Soulagement
En l'esprit de l'être aux yeux d'améthyste, le retour à la vie du bébé renard presque cliniquement mort tient aussi bien du prodigue que de son acharnement à le sauver quitte à tremper ses propres vêtements sous la douche. Le temps est trop précieux en ces instants cruciaux pour le gaspiller à se déshabiller alors que l'existence d'un animal innocent ne tient plus qu'à un souffle. Le son de sa promesse mentale cogne encore à sa mémoire : même orphelin, le renardeau sera aimé et cajolé et sa vie sera aussi belle que ses congénères sauvages de la forêt.

- Hm...? Quel renard, il y en a un ici ?

Réalité
Le son de la voix adolescente teintée d'interrogations l'arrache à ses souvenirs encore précoces de cette heure passée à trembler au bassin du rotemburo, ses mains arrosant doucement le minuscule corps glacial posé sur le sol. Les mots japonais parviennent à son esprit avant que sa tête ne se penche sur le côté dans un instinct d'incompréhension. Son regard de merveille d'eau violacée s'allume d'un sentiment d'inquiétude et de désarmement naïf alors que cinq de ses doigts libres s'agitent en réponse.

- Ze chais bien n'Evoli fait n'à peine plus chent gwammes, n'il n'est visibe, non ?Nil auwa pelaze woux plus tawd, là ché n'un nouwwichon... Nil né nan ma main... (Je sais bien qu'Evoli fait à peine plus de cent grammes, il est visible, non ? Il aura un pelage roux plus tard, là c'est un nourrisson...Il est dans ma main...)

Naïveté
Sa candeur d'une pureté immaculée éclate tout autour de son aura violacée alors que l'expression de son visage vire à la personnification de l'innocence. Son esprit dénué de toutes malveillances empêche toute forme d'ironie de parvenir au seuil de sa compréhension enfantine. Si le garçon aux cheveux noirs arrive à s'exprimer sur le ton de la plaisanterie, seul l'inexistant aspect séreux de ses mots parvient à ses pensées. Croyant réellement que son interlocuteur se demande où se trouve le renardeau, ses doigts ont immédiatement réagi en réponse en désignant le bébé endormi au creux de sa paume droite. Incapable de saisir la pointe de raillerie et la non dénonciation dissimulée derrière, son amour pour le canidé n'en est que plus évident.

Incompréhension
Des dizaines de points d'interrogations se peignent dans ses pupilles de pierre précieuse alors que le jeune homme joue nerveusement avec son cahier, sortant et rentrant au creux de son sac en des mouvements saccadés comme hésitants.. Papillonnant des cils quelques secondes, ses pensées reviennent à la réalité alors que ses doigts signent sa supplication de l'absence de délation sur son secret de la part du prénommé Léo. Si jamais l'adolescent se risque à révéler son activité illicite, quoique des plus généreuses, son avenir au sein de l'académie en compagnie de celle que son cœur adore par dessus tout serait des plus compromis.

Éveil
Si les yeux aveugles ne peuvent s'ouvrir sur le monde, le dos à peine velu s'agite doucement avant que le tout petit renard ne s'échappe de son sommeil. S'étirant naturellement au creux de la paume bronzée, sa gueule s'ouvre en un bâillement des plus tendres. Si son corps semble lutter vaillamment contre la fatigue précoce, son instinct lui murmure un possible danger sur lui et l'être qu'il a su immédiatement aimer. Sa minuscule langue râpeuse sort de sa gueule pour lécher doucement la manche du jeune homme comme pour se rappeler à son existence.

Essai
Les mains géantes de l'élève dessinateur attrape la petite centaine de grammes du bébé entre les doigts bronzés. Poussant un glapissement de terreur en pur instinct à l'idée de s'éloigner de l'être lui ayant sauvé la vie, il s'agite maladroitement et de légères gouttes d'urine tombent sur le sol en pire réaction de peur alors qu'il est tenu sous les pattes avant à la manière d'un jouet de chiffon sans réel appui. Lorsque ses coussinets retrouvent une stabilité plus ferme sous la paume du garçon, sa nervosité instinctive n'en diminue pas pour autant. Tremblant de la tête aux pattes , de tout-petits pleurs animal s'échappe de sa gorge.

-Je ne suis pas en train de le blesser pas vrai..?

Réaction
Quoique se voulant bienveillant et attentif, son hésitation est des plus palpables surtout au vu de la réaction de terreur du renardeau apeuré, sourd, aveugle et se retrouvant séparé de l'unique chose qu'il connait depuis sa promiscuité avec la mort. L'inquiétude gagnant chaque recoin de son âme et obligeant ses yeux violets à s'écarquiller instinctivement, l'être aux mèches rousses se précipite d'un demi-pas en direction de son interlocuteur. Attrapant doucement le bras tenant l'animal contre le torse de l'adolescent avant de saisir sa main libre et la poser sur le dos de l'animal tremblotant, seul son amour pour l'orphelin contrôle ses gestes. Tenant toujours la paume du garçon pour la manipuler en de tendres mouvements de caresses sur le bébé canidé, ses doigts libres signent ses mots écorchés en une affection infinie envers le surnommé Evoli.

- Non, vous l'avez pas bléché mais n'il n'a eu peuw...S'il twemble et n'a fait pipi pa tewwe, c'est pache nil penche vous z'êtes nomme cheux n'ont pwis cha famille...Ché n'un nouwwichon né n'a besoin chaleuw...N'il faut le teni nonte choi, plus pwès pochible peau ni nawecher, cha le wéchauffe....Chan chette chaleu paweille n'a chelle cha maman, n'il peut mouwi...Voilà, nomme cha...Nenez le nonte vous n'en le nawechant...Twès bien... (Non, vous ne l'avez pas blessé mais il a eu peur...S'il tremble et a fait pipi par terre, c'est parce qu'il pense que vous êtes comme ceux qui lui ont pris sa famille...C'est un nourrisson et il a besoin de chaleur...Il faut le tenir contre soi, le plus près possible de la peau et le caresser, ça le réchauffe...Sans cette chaleur pareille à celle de sa maman, il peut mourir....Voilà, comme ça...Tenez-le contre vous en le caressant....Très bien...)

Confiance
Sa main guidant les gestes du jeune homme pour apporter réconfort au renardeau, son esprit candide n'y voit pas le moindre monceau de malveillance ou d'idées plus propices aux adultes. Lorsque le minuscule canidé commence à se calmer sous les caresses inconnues et son corps réchauffé, ses doigts reculent pour le laisser gérer l'orphelin sans relâcher sa surveillance envers les possibles réactions du bébé sauvage. Ses tremblements s'estompant peu à peu, ce dernier ouvre grand sa petite gueule pour laisser échapper un bâillement et finalement se rouler en boule sur ce lit improvisé. Ses paupières closes n'ont à peine le temps de papillonner que déjà les affres su sommeil et des rêves s'emparent de lui. Un éblouissant sourire d'innocence éclaire le visage naturellement halé de l'être aux yeux d'améthyste pour se tourner en direction du jeune homme comme pour le remercier et approuver son nouvel apprentissage.

Sa candeur désarmante s'illumine à travers son regard violacé sans jamais percevoir le trouble opérant au creux de l'âme du garçon à la chevelure de jais. Deux êtres aux différences flagrantes pour une rencontre hors du commun...que les dés en soient jetés


codage par LaxBilly.

Robin Windrosen
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Léo Théodore
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Léo Théodore
Lun 19 Nov - 16:17
Le mystère d’améthyste
Un bref éclair de surprise ne tarda pas à filer dans le regard du garçon...Hm...Visiblement le sarcasme, l’ironie et toutes ses dérives ne risquaient pas d’être utilisable en présence de Robin...C’était à se demander quels façons de parler Léo allait devoir lui expliquer.

- C’est une façon de parler, rassure toi je le vois très bien. Tu connais le second degrés ? Demanda simplement Léo sans une once de méchanceté dans sa voix habituellement teintée par les moqueries.

Léo poussa un grognement de frustration en sentant le liquide couler sur ses mains. Bien vite, ses ardeurs furent calmées par Robin qui s’empressa de réajuster la position de ses mains. Le jeune garçon poussa un léger soupir autant rassuré par les actions de son interlocut(eur/rice) pouvaient rassurer le petit canidé qui était niche dans le creux de ses mains.

- Je vais devoir aller me rincer les mains.. Marmonna Léo avec un air agacé factice, rivé au visage.

Le jeune homme conserva l’animal dans ses bras encore quelques secondes avant de finalement venir avec toute la douceur du monde le nicher dans le creux des paumes de Robin.

- Je...Je reviens, ce ne sera pas long

Le garçon s’empressa de filer à l’anglaise avant d’aller se pencher près de l’étendue d’eau puis de se laver les mains tranquillement, profitant  du fait que la personne avec lui ne pouvait plus voir les traits de son visage, crispés par l’angoisse
 
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Léo Théodore
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Robin Windrosen
Robin Windrosen
Lun 19 Nov - 20:00

Le mystère d'améthyste


Robin Windrosen et Léo Théodore


Incompréhension
Les mots signés par les doigts halés transcrivent une profonde innocence oscillant entre l'adorable et le déplorable. Rappelant la présence du minuscule renardeau au pelage encore gris, sa langue des signes chantonne sans arrière pensée son absence de compréhension quant à la tonalité du discours du jeune homme aux cheveux de jais. Il est vrai que le bébé à peine né ne doit peser qu'une centaine de grammes à vue d'œil mais il est visible aux regards affutés et aux esprits curieux.  

-C’est une façon de parler, rassure toi je le vois très bien. Tu connais le second degrés ?  

Naïveté
Les termes scintillants d'une pointe de raillerie échappent à l'esprit ingénue invisible sous les cheveux couleur des flammes. La tête flamboyante se penche lentement sur le côté tandis qu'une mare de points d'interrogations se dessine à travers ses yeux d'améthyste. Noyant le garçon sous la puissance aux mille puretés de son regard, les doigts s'agitent de nouveau en une phrase presque moqueuse si l'interlocuteur en face n'était pas certain de son innocence.

- Non, ze wegwette....Ze ne nonnais pas Monchieu Selond Degwés....C'est l'un de vos z'amis ? ( Non, je regrette...Je ne connais pas Monsieur Second Degrés...C'est l'un de vos amis ?)

Méconnaissance
Sans la quasi certitude absolue de la sincérité de l'être aux mèches rousses, le dénommé Léo pourrait très mal prendre sa naïve interrogation en l'assimilant à une profonde moquerie.  Pourtant, les yeux d'une merveille d'eau violacée sont incapables de mensonges et tous deux reflètent la profonde franchise de leur propriétaire.  Son absence de connaissances de la langue japonaise, en cours d'apprentissage, conduit presque le jeune homme aux iris océan à passer pour le vilain personnage de l'histoire de manière bien involontaire. L'éclat de sa naïveté baigne autour de son aura violette alors que son visage aux traits fins est comme une ode à la personnification de l'innocence.

Risque
L'âme transportée par un soudain aplomb teinté d'une certaine hésitation, le garçon attrape délicatement le tout petit renardeau entre ses mains pâles. Un glapissement terrifié s'échappe d'entre le minuscule museau du bébé canidé alors que ses pattes s'agitent nerveusement en une infime résistance instinctive. Sous la musique de la peur, sa vessie se relâche et quelques gouttes d'urine s'en extirpent pour couler le long des doigts inconnus et tomber sur l'herbe verdoyante. Bien que ses pupilles soient encore frappés de cécité et que son ouïe ne peut encore se développer, son instinct d'orphelin le pousse à se réfugier au creux de la panique alors que ses repères connus se brisent un par un.

Rattrapage
Le cœur au bord des lèvres et l'âme angoissée à l'idée de la souffrance du renardeau, son parent humanoïde précipite ses mains en direction du jeune homme pour calmer sa maladresse gestuelle. Aspirant à une position plus naturelle pour le minuscule animal, ses doigts attrapent l'un des bras de l'adolescent pour le positionner contre son torse tandis que sa seconde main est menée sur le dos légèrement velu  du futur carnivore. La langue des signes résonnant en une explication naturelle quant à la réaction paniquée du renardeau, elle s'applique à mener le jeune homme sur la voie de la douceur obligatoirement empruntée envers le nouveau-né. Le tout petit corps tremble encore durant quelques secondes avant de s'alléger au calme sous l'effet des tendres caresses parcourant son pelage à demi-nu.

-  Je vais devoir aller me rincer les mains..

Entente
Les mots parviennent lentement à l'esprit de l'être aux mèches couleur incendie avant que sa tête ne se hoche en signe d'accord et de compréhension. Le glapissement autrefois terrifié du bébé devient une délicate chanson affectueuse tandis qu'il revient entre les doigts naturellement halés par le soleil. Retrouvant ses repères et ses juvéniles habitudes, sa queue minuscule bat lentement l'atmosphère comme pour signer son bonheur. Les yeux violets plongés dans ceux aveugles du canidé ne perçoivent qu'à peine le mouvement échappatoire du dénommé Léo et il faut toute la concentration du monde à ses oreilles pour attraper le sens de ses mots.

-  Je...Je reviens, ce ne sera pas long.

Fuite
L'ombre sombre glisse furtivement sur le côté avant de se pencher au dessus de la merveilleuse couleur bleu vert de l'étang. Alors qu'il s'adonne à sa solitude durant quelques instants, sa tranquillité est soudainement brisée par la venue naïve de l'être à la silhouette indéterminée. Plongeant délicatement le bébé dans l'eau jusqu'au cou, ses doigts s'empressent de nettoyer les dernières traces de sa panique urinaire avant d'en profiter pour se nettoyer eux-mêmes sans jamais relâcher le canidé. Bien trempé, le nouveau né est lentement relevé avant d'être séché au creux d'une serviette au moins dix plus grande que lui. Seuls les bords touchent sa peau fragile et rassurent le renardeau en lui donnant l'impression que sa maman s'occupe de sa toilette. Il ne faut pas plus de quelques secondes pour qu'un dernier bâillement lui échappe avant de s'engouffrer entre les bras du sommeil sous le sourire attendri du visage bronzé. Une fois certains de la solidité du repos du canidé, les doigts dansent de nouveau avec mille innocences.

- N'Evoli ne peut pas diwe pawdon mais ze vous le lit n'à cha plache...N'il n'a eu peu le vous né ze m'en n'échuze...Nou n'à l'heuwe, vous lechinnez, puis-ze vous lemander che vous n'inspiwe n'en che moment ? Ze lechinne n'un peu n'auchi, z'avais même l'intenchion lechinner n'apwès n'avoir lonné chon lait n'à Evoli....Z'ai pwomis lessin l'étang n'à n'un péchonne twès chèwe ne z'aime fowt... (Evoli ne peut pas dire pardon mais je vous le dit à sa place...Il a eu peur de vous et je m'en excuse....Tout à l'heure, vous dessiniez, puis-je vous demander ce qui vous inspire en ce moment ? Je dessine un peu aussi, j'avais même l'intention de dessiner après avoir donné son lait à Evoli...J'ai promis un dessin à une personne très chère que j'aime fort...)

Maladresse
Si ses mots écorchés signent mille habiletés linguistiques à ne jamais dévoiler son genre, ils se teintent d'une évidente naïveté sociale. Passant d'un sujet à un autre assez rapidement tout en voulant s'intégrer à un sujet bateau et en dévoilant ouvertement son affection pour une âme chérie à son cœur tendre, tout son être crie à l'innocence d'un ou d'une enfant encore novice dans sa sociabilité. Il sonne évident que la silhouette mi masculine mi féminine ne connait pas les codes des relations sociétales et que ses yeux naïfs sont incapables d'attraper et encore moins d'interpréter le semblant de crispation creusant le visage pâle de son interlocuteur. S'asseyant doucement sur l'herbe verdoyant, chacun de ses gestes est empreint d'une vive douceur et attention envers le bébé endormi comme craignant l'idée de le déranger en son profond sommeil.

Interruption
Le chant délicat d'un oiseau résonne d'un doux écho dans l'atmosphère avant que la main bronzée ne se tende vers le ciel comme éprise d'un puissant instinct. Les doigts se plient et sans jamais relâcher le renardeau endormi au creux de son second bras, ils sont immédiatement conquis par les pattes graciles d'un oiseau. Son poitrail blanc et son collier de cou naturel aux teintes noires contrastent avec son dos et sa tête aux plumes rosées agrémenté de quelques touches sombres et claires.  Ramenant sa main à hauteur de ses yeux d'améthyste sans aucune crainte, le visage halé concentre son attention sur le volatile. Piaillant une mélodie incompréhensible aux sens communs, il récolte pourtant les lents hochements de tête de l'humanoïde comme pour signer sa compréhension.

Complicité
Après quelques secondes, l'animal pose ses iris de nuit sur le jeune homme avant de revenir au regard violacé puis de nouveau sur l'inconnu et finalement retenter sa chance auprès des iris de pierre précieuse. Un sourire attendrissant éclaire le visage mat avant de hocher le crâne. Farouche et sans peur, l'oiseau s'envole et rejoint le sol en quelques battements d'ailes. Ses serres tiennent l'herbe verte alors que son bec s'incline en avant comme dans le dessin sauvage d'un salut respectueux avant de filer en vitesse se réfugier sur l'épaule droite de l'humanoïde aux cheveux roux.  Un rictus amusé traverse les lèvres délicates alors qu'un unique piaillement résonne comme pour clore toutes tentatives de protestation. Ses cinq doigts libres dansent avec grâce pour peindre sa langue des signes écorchée avec pureté.

- Monchieu Léo, ze vous pwésenle ma lame moineau n'appwivoisée, Helwige...Helwige, ze te pwésenle Monchieu Léo...Chelui là, tu ne le pinches pas, nompwis ? (Monsieur Léo, je vous présente ma dame moineau apprivoisée, Hedwige. Hedwige, je te présente Monsieur Léo...Celui-là, tu ne le pinces pas, compris ?)

Provocatrice
Ses pupilles sombres alternant entre le jeune homme et les yeux violets, l'oiselle semble comprendre parfaitement les mots aux syllabes éraflées de maladresse. Pour toutes réponses, son bec pince rapidement l'oreille à disposition arrachant une soudaine grimace de douleur à l'être aux cheveux roux. Un son pareil à un léger rire mêlé à ses piaillements habituels de volatiles s'échappe de sa gorge animale alors que les doigts bronzés frottent instinctivement le point rouge marquant temporairement la peau  de son lobe où brille un léger anneau argenté.

- Fais n'attenchion, Helwige...Je t'ai léza lit tu vas fini par n'avaler ma boule n'oweille n'un ché zouws chi cha nontinue... (Fais attention, Hedwige...Je t'ai déjà dit que tu vas finir par avaler ma boucle d'oreille un ce ces jours si ça continue)

Affection
En dépit de la tentative d'avertissement envers la femelle moineau espiègle, il est clairvoyant que le cœur n'y est pas et que les yeux d'améthyste fondent de tendresse pour le petit animal. La réciproque affective est tout aussi évidente alors que l'oiselle frotte vigoureusement ses plumes contre le cou mat comme pour le câliner avant de filer vers le renardeau en sommeil. Se posant délicatement à ses côtés, elle replie ses pattes frêles et se pelotonne contre le bébé, une aile étendue au dessus de lui à la manière d'un bouclier protecteur. Un sourire comme amoureux se dessine sur les lèvres délicatement rosées, toute l'adoration du monde pour ses animaux se lisant à travers son regard violet.

Un puissant lien semblant l'unir à diverses espèces animales, en sera t-il de même pour ses relations sociales du monde humain ? Que le sort en soit jeté...


codage par LaxBilly.


Hors rp : J'espère que tout te conviendra et je te donne une image d'Hedwige : https://i.pinimg.com/originals/6a/66/89/6a66898579140909ba321973a79abb2a.jpg
Robin Windrosen
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Léo Théodore
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Léo Théodore
Lun 26 Nov - 1:27
Le mystère d'améthyste
Un léger sourire se dessina lentement sur ses lèvres à mesure que Robin ne questionnait innocemment qui était ce fameux monsieur second degrés achevant de le calmer pour de bon. Léo se redressa en soupirant doucement, les mains propres. Le regard de Léo capta son ami(e) en train de laver la petite bestiole. Le garçon poussa un léger soupir chassant ses excuses d'un geste de la main. Au diable tout ça, après tout, ce n'était pas bien grave

- C'est rien, rassure toi. Sourit à nouveau le garçon. S'empressant de se reprendre, Léo fit disparaître ce sourire niais reportant ses pensées sur les paroles de son interlocut(eur/rice). Ce sur quoi il dessinait...? Alors... Il n'aimait habituellement pas partager ses dessins, encore moins ses sources d'inspirations pour être franc. Lorsque vint les mots: "personne que j'aime très fort" un léger spasme involontaire sembla  parcourir le garçon.

Le lac, principalement...Alors...Tu as quelqu'un dans ta vie sinon ? Genre un copain...Ou une copine Du-t-il ajouter à contre-cœur, après tout...Il ne pouvait même pas être sur de son sexe...! Songea-t-il en maugréent intérieurement. Une légère expression de surprise fila dans son visage lorsqu'il vit l'oiseau venir se poser sur son épaule. C'est que Robin était populaire avec la peuplade animalière dites-donc...Lorsqu'il vit le petit animal fondre sur la boucle d'oreille de Robin, le jeune homme face à lui fit un geste brusque vers l'animal, n'arrivant pas à l'empêcher de pincer son interlocut(eur/rice). Le garçon eut une moue contrariée. Léo mit en action ses pouvoirs remontant le temps comme on aurait pu rembobiner une casette ancienne. Son petit manège le ramena en arrière au même moment où l'oiseau vint se poser sur l'épaule de son nouvel ami(e). Le jeune homme écouta d'une oreille distraite Robin avant de fondre plus rapidement vers l'animal, venant pincer son bec entre ses deux doigts.

- On ne pince pas les gens Lâcha Léo tout en réprimandant doucement l'animal du regard. Poussant un léger soupir, il alla reprendre sa place, effleurant du regard les boucles d'oreilles de Robin. Quel animal avare celui la.

- Enchanté toutefois He..Petit animal À vrai dire...Le garçon n'était pas bien sur d'avoir compris le nom complet de la bestiole, par conséquent, il préféra ne pas le prononcer.
Léo Théodore
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Robin Windrosen
Robin Windrosen
Lun 26 Nov - 20:00

Le mystère d'améthyste


Robin Windrosen et Léo Théodore


Innocence
Les yeux couleur d'améthyste précieuse brillent d'une pureté absolue alors que de légers points d'interrogation s'y dessinent. La tête rousse penchée sur le côté se peint en une personnification de la naïveté enfantine tandis que ses doigts s'agitent en une question ingénue confirmant sa méconnaissance de la langue japonaise bien qu'elle soit en cours d'apprentissage à son esprit. Les joues teintées de rose comme apeurées à l'idée d'amener colère à leur interlocuteur mais le fin sourire de ce dernier achèvent de les rassurer.  

Pardon
Le jeune homme aux cheveux de jais assure que le petit incident du renardeau apeuré lui ayant uriné sur les mains est passé à la trappe des mauvais souvenirs pour se focaliser en petite anecdote sans grande importance. Une fois le bébé lavé et séché, le sommeil s'empare de son âme juvénile pour le plonger au pays des rêves informes et sentant bon le parfum naturel de sa défunte maman. Les doigts épris de sensibilité et de politesse dansent gracieusement pour peindre leur intérêt sur les talents de dessinateur du garçon au regard océan.

Blessure
Les phalanges bronzées n'ont de cesse de virevolter avec douceur alors qu'elles révèlent innocemment les profonds liens l'unissant  à une personne dont l'identité demeure noyée dans les brumes du mystère.  Un éclat de tendresse étincelle au creux des yeux aux merveilles d'eau violacée à son évocation comme pour confirmer son statut d'importance pour le cœur au diamant d'innocence.  La vision perçante des iris prune attrape le mouvement réflexe du jeune homme comme un spasme parcourant brutalement son corps et dans la même seconde, ses muscles d'enfant se contractent comme pris dans le filet d'un souvenir terrifiant. Sa mémoire remonte les coups et les insultes sur le flot tumultueux de son passé alors que ses bras bronzés se lèvent devant son corps comme en réaction défensive  des plus mécaniques.  Ses pupilles s'écarquillent d'une terreur insondable tandis que son cœur bat en sourdine en une danse de panique sous sa poitrine. Un incendie vivace brûle en ses poumons avant de remonter à chaque inspiration et expiration pour infliger une souffrance incommensurable.  

- Le lac, principalement...Alors...Tu as quelqu'un dans ta vie sinon ? Genre un copain...Ou une copine.

Surprise
Les mots résonnent à ses oreilles sans que son esprit n'y détecte la moindre trace de haine ou de mépris lui empoisonnant continuellement les veines. Ses paupières papillonnent quelques instants comme s'extirpant d'un cauchemar vivant avant que ses bras ne se baissent lentement. Sa respiration revient à un rythme plus apaisant alors que le Diable cesse de marteler son cœur de ses pieds brûlants.  Un éclat d'étonnement agite ses yeux violets comme en pleine interrogation. D'ordinaire, son corps et son âme sont torturés après un tel spasme corporel de son interlocuteur ou son interlocutrice, le calme avant la tempête déchaînée d'une haine sans limites.

Timidité
Sa tête aux mèches incendiaires se penche sur le côté en proie à une incompréhension touchante d'innocence.  Ses yeux d'améthyste ne peuvent mentir sur la pureté de son âme alors que sa langue des signes revient danser au creux de l'atmosphère, ses joues rosies par l'hésitation et la peur mal faire.

- Ze....Ze chais pas che ché n'un nopain ou n'une nopine nalows ze ne peux pas wépondwe...Mais voui, z'ai péchonnes nan ma vie...Z'ai ma mawwaine Mama Masha, ma tata, ma pwotetwiche ni chuwtout ma nousine Sisi...N'elle est née le même zouw ne moi, ze l'aime fowt nomme n'une choeuw...Z'avais n'auchi mon papa n'y ma maman mais n'il n'y elle chon plus là... (Je...Je ne sais pas ce qu'est un copain ou une copine alors je ne peux pas répondre...Mais oui, j'ai des personnes dans ma vie...J'ai ma marraine Mama Masha, ma tata, ma protectrice et surtout ma cousine Sisi...Elle est née le même jour que moi, je l'aime fort comme une sœur...J'avais aussi mon papa et ma maman mais il et elle ne sont plus là...)

Pureté
Aucune trace de malveillance ou de moquerie ne pourrait venir entacher l'âme immaculée d'innocence de la petite tête rousse. Tout son être respire l'innocence et s'y baigne pour briller en éclat autour de sa douce aura. Son amour d'enfant pour les adultes comblant son existence  n'a d'égale que ses vifs sentiments familiaux vis-à-vis de celle décrite comme sa cousine. Si son importance au sein de son cœur est une évidence, elle se diffère par son aspect innocent semblable aux liens fraternels et sorores unissant des chérubins et chérubines d'une même famille.

Chagrin
Un bref éclat de tristesse traverse les iris violacés comme pour se pourvoir détentrices d'un terrible aveu involontaire. La naïveté de ses doigts court plus vite que son esprit où ruisselle les souvenirs heureux d'une autre époque où les sourires pleuvaient dans sa maison quand l'extérieur était synonyme de coups et d'insultes. Marquant innocemment l'absence du couple parental, seules deux propositions s'offrent au jeune homme aux cheveux noirs, aussi terribles l'une que l'autre. Soit il s'est échappé d'une vie insatisfaisante en abandonnant leur unique enfant soit leur existence a été arrachée brutalement à cette terre  pour reposer en un monde inconnu des âmes vivantes. Dans les deux cas, l'être aux mèches de flammes se signe comme étant orpheline ou orpheline de par une décision volontaire ou un départ inattendu surprenant par sa brutalité violente.  

Complice
Voletant joyeusement dans l'atmosphère, une magnifique oiselle aux plumes noires, blanches et roses vient se poser avec délicatement sur les doigts bronzés se levant à son passage. Piaillant quelques mélodies incompréhensibles aux êtres doués de mortalité, la silhouette indéterminée lui répond par de lents hochements de tête et de tendres sourires. Présentée sous le prénom d'Hedwige et répertoriée comme une dame moineau, le petit animal alterne son regard sombre entre le garçon désigné sous le patronyme de Léo et les yeux d'une merveille violacée. Une moue provocatrice étire légèrement son bec affûté alors que l'interdiction officielle de pincer son interlocuteur lui est posée. Si la complicité unissant l'humanoïde au volatile est clairvoyante, leur compréhension mutuelle saute aux yeux alors que l'oiselle hoche le crâne comme se voulant obéissante aux ordres donnés.

Rapidité
Alors que le bec s'entrouvre innocemment et que  le moineau femelle déploie ses ailes à la recherche d'un lobe d'oreille avec lequel jouer, une main drapée d'un réflexe monstrueusement puissant attrape le petit animal avant que deux doigts ne se referment doucement sur le gosier en aiguille. L'éclat d'un flash explose devant les yeux d'améthyste alors que le corps frêle émet un vif sursaut et qu'une interrogation éternelle ne vienne s'enrayer en son esprit : que s'est-il passé ? L'instant d'avant, son oiselle était sur son épaule et en moins d'une seconde, elle se retrouve prisonnière entre la paume du jeune homme, battant furieusement des ailes et ses pattes griffues cherchant à atteindre la peau tendre.

- On ne pince pas les gens... Enchanté toutefois He..Petit animal ...

Autorité
Le regard aux éclats de sermons admoneste aussi bien l'oiselle que ses mots férus d'absolutisme comme désirant se poser en maître de l'animal. Terminant par des propos polis, son discours résonne furieusement aux oreilles du volatile qui lui appose une plus belle résistance. Les yeux d'abord éberlués et papillonnant comme pour espérer vérifier l'aspect  irréel de la scène, l'être à la silhouette indéterminée se lève brutalement en réveillant immédiatement le bébé renard endormi à ses côtés.  

Inquiétude
Si le garçon aux lunettes d'aviateur ne connaissait pas déjà la personnification d'innocence brillant éternellement autour de l'âme violette, il aurait presque cru voir un bref éclat de colère luire aux creux du regard d'améthyste. Les doigts bronzés rongés par une vive angoisse s'imprègnent d'une force hors du commun l'espace d'un instant et obligent ceux du jeune homme à s'ouvrir en délivrant l'oiselle captive. Le bec libre de toutes entraves, la dame moineau ne cache pas sa fureur à travers ses piaillements stridents et son vol agité alors que ses griffes mordent les mèches de jais avec acharnement comme vengeresses.  Son chant autrefois mélodieux semble presque cracher tous les jurons du monde et la légère grimace naissant sur les lèvres rosées confirme au lycéen leur caractère grossier et furieux.  Attrapant délicatement le volatile en furie, les phalanges halées caressent tendrement son plumage alors qu'une vague de calme semble traverser son corps pour se noyer aux creux minuscule de l'oiselle.

Apaisement
Sous l'afflux du tsunami de douceur se déversant sur ses plumes, la prénommée Hedwige perd de son éclat ravageur et la vengeance s'extirpe de son âme. Les doigts caressants se relâchent de son corps l'espace d'un instant avant de fouiller sur une bourse rouge accrochée à la ceinture de son yukata d'été. Une pièce d'argent y brille alors qu'une lueur de rancune transite encore dans les yeux noirs de l'animal. Sans échanger un mot et juste par la puissance du regard violacé plongé dans le sien, l'oiselle abandonne les armes après quelques secondes et attrape le cercle métallique entre ses griffes avant de s'envoler vers l'horizon du bâtiment scolaire.

Explications

Une fois certaines de l'éloignement de la dame moineau, les pupilles couleur prune se posent sur le jeune homme responsable de sa soudaine fureur. Si aucune iode de malveillance n'y baigne, une lueur de déception s'y éclaire l'espace d'un instant. Les doigts se lèvent pour danser avec une grâce parfaite sans que ses pupilles d'améthyste ne se détachent de l'océan visuel appartenant à son interlocuteur comme désirant l'y noyer bien malgré lui.

- Ze chais pas ce chil né paché mais....Ze vous noncheille plus zamais wefaiwe cha...Helwige ne tolèwe ne moi n'y ma nousine, n'elle a howweur n'une péchonne n'inonnue la pwenne nomme cha...Chi ze ne l'avais pas twouvée, n'elle chewait pwisonnièxe chavants n'y chavantes n'à nause chon plumage wawe, n'elle était tewwifiée cha nenomenche...Z'ai l'habilule n'elle me pinche, ché n'un zeu n'entwe nous, y a wien michant... (Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais...je vous conseille de ne plus jamais refaire cela...Hedwige ne tolère que moi et ma cousine, elle a horreur qu'une personne inconnue la prenne comme ça...Si je ne l'avais pas trouvée, elle serait prisonnière de savants et savantes à cause de son plumage rare, elle était terrifiée que ça recommence...J'ai l'habitude qu'elle me pince, c'est un jeu entre nous, il y a rien de méchant...)

Puissance
Si le jeune homme aux yeux bleus ne devait plus jamais n'avoir de doute de sa vie, c'est bien sur la dévotion et l'amour exceptionnel que l'être au genre indéterminé porte à la faune et surtout à ses familiers. Farouchement en opposition à toute forme de malveillance , même involontaire, à leur égard, toute son âme s'érige en leur défense loyale et éternelle. Ses yeux touchés par le stress du possible mal apporté à son oiselle finissent par laisser l'agitation se calmer. Une tendre brise court à travers ses mèches incendiaires sans jamais déconcentrer l'attention de son regard violacé noyant son interlocuteur.

Intelligence
Son discours à peine terminé que déjà la dame moineau revient voleter au dessus de son épaule droite. Une pomme verte tenue par la queue entre les griffes sent la pression se relâcher et le fruit tombe droit dans la paume ouverte de l'être à la chevelure flamboyante. L'absence de la monnaie signe un verdict à la fois effrayant et fascinant : la nommée Hewige l'a échangée contre une denrée alimentaire au sein de la cantine scolaire et elle l'a portée à la seule force de ses serres malingres et sa loyauté envers la silhouette indéterminée. L'oiselle ne daigne pas accorder un regard à l'étudiant alors qu'elle se pose aux côtés du renardeau au visage encore ensommeillé. Les doigts bronzés attrapent une fine lame d'argent de sa bourse avant de peler habilement la peau indésirable. De minuscules morceaux sucrés sont découpés avec précision avant d'en régaler le bec du volatile tandis que d'autres terminent en très fine bouille écrasée donnée au bébé canidé en tendant la main à sa petite gueule sans dents.

Le léger éclat du piercing d'argent brille sur le lobe naturellement halé par le soleil et ses puissants rayons s'y frottent pour mieux s'y refléter comme désireux d'en renvoyer plus d'étincelles naturelles.  Bijou propice aussi bien au genre masculin que féminin, le mystère n'a d'égale que son amour porté aux animaux. Que le jeu de la concurrence démarre...


codage par LaxBilly.
Robin Windrosen
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Léo Théodore
Time traveler
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Léo Théodore
Mer 5 Déc - 6:05
Le mystère d'améthyste
Léo hocha doucement la tête lorsque vint la mention du fait qu'il n'avait pas de copine ni de copain. C'était une chose étrange que de se réjouir du pseudo malheur de quelqu'un au profit de son propre bonheur. Pas que ce ne soit pas logique, seulement, c'était purement égoïste. Après coup, Léo s'en moquait un peu, premier arrivé premier servi et Robin était qu'il le sache ou non sa prochaine cible.

- D'accord, je note. Fit Léo sans porter attention au reste, ne se sentant pas particulièrement à l'aise à parler de la vie personnelle de Robin, il n'aimait pas souvent parler du passé des gens, les émotions et lui faisaient généralement deux. Parler pour lui était certes aisé. mais dès qu'il s'agissait d,être un minimum sérieux, le garçon se sentait habituellement gêné, comme s'il ne devrait pas être là.

Le jeune homme poussa un léger soupir contrarié, croisant les bras sous cette même frustration. Léo songea qu'il était ironique qu'il se fasse un peu remonter les bretelles alors que tout ce qu'il avait fait c'était empêcher Robin de se faire pincer par cette bestiole.

- Mais ! Il allait pincer ton oreille, ce n'est pas de ma faute si j'ai voulu t'aider Bouda le garçon avant de se détourner légèrement. Il voulait seulement aider...Ce n'était pas de sa faute si Robin ne l'avait pas vu...! Ah la la, les joies du voyage dans le temps, même après trois ans avec ce pouvoir il ne cessait de se retrouver dans des situations fâcheuses à cause de celui-ci.
Léo Théodore
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Robin Windrosen
Robin Windrosen
Mer 5 Déc - 20:00

Le mystère d'améthyste


Robin Windrosen et Léo Théodore


Instinct

Un bref frisson traverse le corps de l'être aux cheveux roux pour se figer en ses veines. Son cœur rate un battement avant de reprendre lentement comme de peur de lâcher de nouveau. Au creux de son esprit juvénile, les mots du garçon aux lunettes anciennes résonnent que son sang couvre ses nerfs dans l'ultime espoir d'empêcher l'intuition de grimper au sommet cervical. Pourtant, sa prémonition lui souffle la présence d'un danger sans que les images du paysage ne se dessinent en ce sens, à croire que l'alerte vient du jeune homme lui-même.

Intérêt
Les informations naïves données sur sa situation familiale à peine signées que l'étudiant hoche la tête comme atteint d'une cupidité psychologique excessive. L'espace d'une seconde, ses yeux bleus semblent luire plus puissamment qu'à l'ordinaire comme pétillants de machiavélisme alors qu'une brusque convulsion court à travers l'organisme au genre indéterminé. Tout son instinct se met en branle pour lui murmurer de s'aguerrir de méfiance vis-à-vis de son camarade et que sa précédente question ne colporte aucune once innocence.

Naïveté
Si ses connaissances en langue japonaise ne peuvent encore décoder le sens donné aux termes de "copains et copines", nul doute que le prénommé Léo en connait parfaitement la définition quitte à la retourner à son avantage lors de sa subtile interrogation se voulant jouée sous un masque ingénu. Pourquoi en vouloir savoir plus sur les personnes composant son existence avant de dédaigner la moitié de la réponse donnée sans rien rajouter de plus ? Non pas qu'une vive intrusion au sein de sa vie privée lui aurait procuré du plaisir mais un tel retournement de veste a été bien trop souvent signe de mauvais présage pour que son esprit l'ait oublié.

Souvenirs
Combien d'hommes et de femmes ont voulu l'approcher sous couvert d'une hypocrisie perfide sentant la malhonnêteté à des kilomètres à la ronde ? Combien de fois ses yeux violets ont-ils perçu un grain d'intérêt derrière ces sourires de façade visant à l'affaiblir et lui extorquer diverses informations pouvant servir à annihiler sa simple existence ? Combien ont eu l'idée de faire semblant de lui procurer une amitié fiable avant de lui planter un poignard dans le dos sans jamais réussir à dissimuler leurs réelles motivations ? Combien ont essayé de passer aux actes violents pour enfin attraper la vérité sur son genre biologique ?

Vitesse
Le regard aux merveilles d'eau violacée n'a à peine le temps de cligner une fois que déjà les doigts pâles du garçon à la chevelure noire se referment sur le fragile plumage coloré de l'oiselle. Un hoquet silencieux s'extirpe d'entre ses lèvres closes alors que ses iris s'écarquillent d'une terreur absolue. La réprimande de l'élève aîné sonne comme une insulte aux oreilles de la dame moineau et à l'âme de l'être indéterminé. Un bref flash éclate au coin de ses pupilles que son esprit ne soit attrapé par le douloureux spectacle du petit animal se débattant furieusement, le bec coincé entre deux phalanges. En moins d'une seconde, le volatile est passé de son épaule droite à la prison puissante paume du lycéen sans geste malheureux de sa part. Comment a t-il pu opérer un tel tour de force aussi rapidement et sans éveiller le moindre soupçon à la plus farouche protection humanoïde ?

Délivrance
Le minuscule renardeau manquant de chuter lors du brusque mouvement de lever se contente d'un vif réveil en sursaut alors que sa couverture humaine se détache de son pelage. Si le jeune homme n'était pas certain de côtoyer une quasi personnification de l'innocence, il aurait presque pu percevoir un bref éclat de colère exploser au sein des yeux d'améthyste. Bien que frêles de constitution, les doigts bronzés s'imprègnent soudainement d'une force surhumaine sous l'afflux de l'inquiétude et obligent le bourreau à relâcher sa prise sur le moineau femelle prisonnière. Les ailes recouvrant toute liberté s'agitent avec mille fureurs alors que ses piaillements aigus sont de plus en plus stridents. Si l'étudiant provocateur savait décoder le chant des oiseaux et oiselles , son âme se serait cognée contre un flot d'insultes et de jurons enragés alors béni soit sa méconnaissance du langage animal.

Conseil
La langue des signes résonne comme une forme de réprimande des plus innocentes tant l'amour pour le petit animal s'y peint avec harmonie. Si son âme angoisse à l'idée que son amie volante puisse souffrir entre les mains d'une personne inconnue, elle ne cache aucune rancune à l'égard du nommé Léo. Seule son inquiétude sincère et son affection pure se dessinent dans l'atmosphère alors que ses doigts fins offrent toute la tendresse du monde à l'oiselle furieuse. L'effet apaisant des caresses ont tôt fait de l'obliger à rendre les armes et c'est l'esprit chauffé de confiance qu'elle s'éloigne vers le bâtiment, un cercle de métal coincé entre ses serres.

Justification

Le son du soupir contrarié du jeune home parvient à ses oreilles alors que ses yeux prune attrapent le décor naturel de ses bras croisés à la manière d'un enfant capricieux et boudeur capable des pires scènes pour assouvir ses frustrations puériles. Ses mots explicatifs résonnent comme une plainte sans fondements et le portent comme la victime principale sans jamais remettre en cause son propre comportement.

- Mais ! Il allait pincer ton oreille, ce n'est pas de ma faute si j'ai voulu t'aider

Déception
Le discours pleureur claque comme une mauvaise musique au sein de l'esprit invisible sous les mèches couleur incendie. Un vent glacial s'immisce soudainement entre les deux protagonistes comme pour souffler sur leur lien fragilisé avec une délectation sadique. Les iris de pierre précieuse brillent d'une lueur de tristesse ternie à de l'illusion détruite de l'image construite du jeune homme. Secouant doucement sa tête rousse, son regard revient se planter dans la mare océan de son interlocuteur sans jamais le lâcher alors que ses doigts s'agitent.

- N'abowd, ché n'une femelle nalows non dit n'elle...Vous twomper chu cha pache n'encore mais vous menlez n'en pluche...Helwige n'avait wien fait, n'elle n'avait n'a peine bouzer né vous l'avez n'attwapée...Vous n'allez pas me faiwe cwoiwe vous chavez liwe penchée z'animaux pour annichiper n'ainchi ? Même chi n'elle pinche, ché n'un zeu ...N'alows n'echpliler nomment vous z'avez fait pou chavoi Helwige n'allait faiwe cha n'avant même n'elle ne bouze ? (D'abord, c'est une femelle alors on dit elle...Vous tromper sur cela passe encore mais vous mentez en plus...Hedwige n'a rien fait, elle a à peine bougé que vous l'avez attrapée...Vous allez me faire croire que vous savez lire les pensées des animaux pour anticiper ainsi ? Même si elle me pince, ce n'est qu'un jeu...Alors expliquez comment vous avez fait pour savoir qu'Hedwige allait faire cela avant même qu'elle ne bouge ?

Logique
Son dévouement plein et entier pour la faune n'empêche pas l'être aux cheveux de flammes de s'imprégner d'un certain esprit cartésien. Ses yeux violets pas perçu le moindre mouvement chez l'oiselle que le jeune homme s'en était déjà emparée comme pour se parer d'une pseudo cape de justice et ses connaissances animales sont bien placées pour savoir qu'une telle prévision de leurs actions avec une réaction aussi rapide avant même la moindre esquisse de geste est quasiment impossible de la part de personnes lambda. Sans même le dire ouvertement, ses doigts signent le soupçon d'une capacité inhumaine chez le prénommé Léo.

Déjeuner
Le battement d'ailes réguliers chantant doucement le rythme de vol l'oblige à détourner la tête pour recueillir l'oiselle au plumage exceptionnel sur l'une de ses phalanges. Attrapant délicatement la pomme tenue entre ses serres , ses mains habiles manient adroitement une fine lame d'argent pour en extirper la peau. Découpant de minuscules morceaux, elles en nourrissent la dame moineau avant d'en écraser quelques uns en bouillie afin d'en amener au tout petit bébé renard. Après quelques minutes, sa langue des signes revient sur le devant de la scène surnaturelle.

-Pawlon, ze nevais m'onnuper mes z'animaux pou nalmer mon inliètule...Ze chais vous ne penchiez pas n'à mal mais ché plus fowt né moi, ze nevais nefende Helwige. N'elle n'est pas touzous fachile mais ze l'aime nomme n'elle est...Ze ne chais pas ni vous z'êtes ni che vous voulez navé moi mais ma mawwaine m'a dit faiwe nonfianche n'aux zens n'ichi...Ze vais n'echayer navé vous... (Pardon, je devais m'occuper de mes animaux pour calmer mon inquiétude...Je sais que vous ne pensiez pas à mal mais c'est plus fort que moi, je devais défendre Hedwige ...Elle n'est pas toujours facile mais je l'aime comme elle est...Je ne sais pas qui vous êtes ni ce que vous voulez avec moi mais ma marraine m'a dit de faire confiance aux gens d'ici...Je vais essayer avec vous...

Ingénuité
Son aura violacée transpercé d'innocence baigne autour de son être comme une vague d'une pureté jamais inégalée. Son amour d'enfant se peint sur ses familiers et familières sans jamais y voir autre chose qu'une affection dévouée. L'âme premièrement déçue par le culot du lycéen finit par lentement laisser s'estomper ce ressenti pour être remplacé par son habituelle incarnation de l'innocence dessiné à travers son tendre sourire.

La raison d'un aîné pourra t-elle seulement égaler avec le diamant pur d'innocence contre lequel elle doit se battre ? Le spectacle est à suivre...


codage par LaxBilly.


Hors rp : Pardon du désastre, j'ai manqué d'idées et autres sur la fin à cause de divers soucis dans ma vie privée, j'espère que ça te conviendra
Robin Windrosen
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Léo Théodore
Time traveler
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Léo Théodore
Jeu 6 Déc - 6:55
Le mystère d'améthyste
Léo poussa un très long soupir exaspéré, voilà qu'il n'était pas prévu. Il passait une belle soirée jusqu'à maintenant, l'envie de parler de son pouvoir était nullement présente. Pas le choix hélas...Comment lui expliquer ? Se demanda le jeune homme tout en frottant doucement l'arrière de son crane. Quel animal embêtant celui là c'était en partie de sa faute...Bon...On ne pouvait pas tellement lui en vouloir, ça restait un oiseau, apprivoisé ou non.

- Ne me traites pas de menteur s'il te plait, je peux remonter le temps, c'est la raison pour laquelle je suis à l'école, pas parce que je suis un menteur Fit Léo, un peu vexé. C'était blessant, on dirait qu'aucune trace de doute n'était présente dans sa voix. Il devait avoir touché son animal sans raison, impensable qu'il ait fait quoique ce soit pour l'aider, songea le garçon, les pensées troublées par la frustration.

- Hm hm... Lacha le garçon avant de laisser Robin s'occuper de ses animaux, comptant retourner à ses dessins tranquillement et avec de la chance oublier les paroles de Robin plus que blessantes à ses yeux.

Le jeune homme tourna les talons avant d'aller s'asseoir près du lac, remetant doucement ses écouteurs dans ses oreilles avant de tirer son cahier puis son crayon, se perdant déjà dans sa petite bulle. 
Léo Théodore
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Robin Windrosen
Robin Windrosen
Jeu 6 Déc - 20:00

Le mystère d'améthyste


Robin Windrosen et Léo Théodore


Soupçon
Les pensées d'innocence se tordent et se redressent en une infinité de tourbillons au sein de son esprit alors que l'être aux cheveux d'incendie pose son regard d'améthyste sur le jeune homme aux yeux couleur océan. Comment a t-il pu anticiper les actions de son oiselle avant même qu'elle n'esquisse le moindre geste ? Quelle aide ose t-il prétendre apporter quand ses mains se sont figées sur le plumage délicat de sa dame moineau apprivoisée ? Ses confessions aux allures de mensonges se goûtent avec amertume à la manière d'un citron avalé entièrement.  Se grattant la tête avec gêne, ses joues attrapent une légère teinte rouge alors que ses mots défilent  en un discours blessé.

-  Ne me traites pas de menteur s'il te plait, je peux remonter le temps, c'est la raison pour laquelle je suis à l'école, pas parce que je suis un menteur.  

Explications
Les délicats sourcils roux se soulèvent lentement comme pour faire preuve d'une surprise sincère alors que les souvenirs des mensonges éhontés remontent à la surface de son esprit. Laissant échapper un soupir silencieux sans que ses lèvres closes ne s'entrouvrent, son corps frêle se courbe légèrement en une révérence respectueuse tandis que ses yeux se ferment en signe de respect. Ses doigts dansent avec merveille la chorégraphie de sa naïveté et sa bienveillance franche quoique maladroite sur le plan social.

- Ze n'ai pas lit vous z'étiez menleuw patout...Vous m'avez lichimulé la véwité n'en disant m'ailer n'avant même Helwige ne bouze, ché cha ze n'aime pas...Che chont mes z'animaux, ché n'a moi faiwe chozes...N'utiliser vote pouvoi dans ze ne chais nel but né n'intéveni n'a ma plache, je twouve cha malhonnêle et z'en n'ai achez zens n'y néchayent léchiler cha ou cha pou moi nalows né ché ma vie n'a moi...Che né pas n'à vous pechonellement né z'en veux, ché la goulle de twop n'apwès n'années n'abus... (Je n'ai pas dit que vous étiez un menteur partout...Vous m'avez dissimulé la vérité en me disant m'aider avant même qu'Hedwige ne bouge, c'est cela que je n'aime pas...Ce sont mes animaux, c'est à moi de faire les choses...Utiliser votre pouvoir dans je ne sais quel but et intervenir à ma place, je trouve ça malhonnête et j'en ai assez que les gens décident de ça ou ça pour moi alors que c'est ma vie à moi. Ce n'est pas à vous personnellement que j'en veux, c'est la goutte de trop après des années d'abus. )

Indifférence
Alors que ses doigts bronzés s'affairent à nourrir ses deux bestioles affamées avant de présenter leurs excuses ingénues sur leur comportement maladroit, le visage du garçon attrape une tournure de déception comme atteint de vives blessures morales. S'ingéniant à jouer les âmes imperméables à toutes émotions, seul un son rauque à la frontière du dédaigneux s'extirpe de sa gorge alors que son corps tourne les talons pour se rassoir près du lac.

Respect
Levant doucement ses yeux violets vers le ciel comme pour espérer y trouver une réponse à ses mille interrogations quant au comportement humain , l'être au genre indéterminé recueille son renardeau avec mille délicatesses entre ses bras. Son oiselle se pose sur son épaule droite tandis que ses yeux sombres n'observent la danse de la langue des signes.

- Twès bien...Ze m'en vais netouné n'à ma chambe, ze vous laiche n'a vos n'onnupachions...Ze vous chouhaile n'une bonne choiwée né n'à bienlôt peut-ête... (Très bien...Je m'en vais retourner à ma chambre, je vous laisse à vos occupations...Je vous souhaite une bonne soirée et à bientôt peut-être)

Fin
Saluant une dernière fois son interlocuteur avec politesse, la fine silhouette rousse se tourne vers l'ombre du pensionnat a de laisser ses pas se diriger naturellement vers son entrée. L'oiselle fière reprend sa liberté sans oublier de chanter ses doux piaillements de joie alors que le bébé canidé bénéficie encore d'une protection nécessaire.

Un être pur aux valeurs morales élevées contre un adolescent en pleine phase de rébellion peut-il encore espérer s'approcher  ? Les dés du destin sont en marche...


codage par LaxBilly.


Fin et fermeture du rp, une prochaine session est prévue ailleurs
Robin Windrosen
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Léo Théodore
Time traveler
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Léo Théodore
Mar 11 Déc - 22:18
Le mystère d'améthyste
Le garçon poussa un léger soupir exaspéré avant de se replonger dans ses affaires. Définitivement, cette rencontre avait été aussi bénéfique que négative. Son ego n'avait pas bien prit le fait qu'il s'était fait reproché quelque chose d'aussi anodin que d'empêcher un oiseau de le pincer...Lui qui ne voulait que l'aider. Clairement, ce serait la dernière fois que Léo tenterait de l'aider, quel(le) ingrat(e) songea-t-il à mesure que le pincement au cœur qui le narguait depuis quelques minutes s'intensifiait, refusant de disparaître. Léo poussa un long soupir avant de venir taper son crâne contre son cahier plusieurs fois. Ce...Cette...Cette personne était définitivement embêtante. Le jeune garçon fit mine de le/la retenir avant de baisser la main qu'il avait tout juste levée, abandonnant, au diable. Ça n'en valait pas la peine. Après tout il/elle l'avait elle/il lui même dit Léo était la goutte de trop songea-t-il avant de se remettre à gribouiller sur sa feuille, y passant le reste de la soirée avant de rentrer chez lui, la mrot dans l'âme.
Léo Théodore
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