Peux-tu entendre le vent qui murmure?

Feat.Jack Shino

Aujourd’hui, c’est encore une belle journée, le soleil brille dans le ciel et aucun nuage de semble vouloir venir lui faire de l’ombre. Les cours sont depuis peu terminés et c’est enfin le temps de s’investir dans les clubs. Il y a un moment que je n’ai pas fait ou préparer d’évènement et je manque un peu d’inspiration.

Debout sur le toit de l’école, je tiens fermement le grillage de protection d’une main. Le regard perdu dans ce ciel immensément bleu. Mes cheveux sont bercés par le vent joueur qui siffle des comptines à c’eux qui peuvent l’entendre. Son chant mélodieux parfois moqueur se mélange aux rires des étudiants, ainsi qu’aux murmures des oiseaux qui nous survolent sans même nous regarder. Ce monde invisible aux humains est si différent, si doux et si calme. J’ignore si l’homme deviendrait meilleur en écoutant la nature lui murmurer les réponses aux questions de la vie.

Non loin de moi, sur une petite couverture que j’ai installé sur le sol, traine un restant de salade de fruit, quelques biscuits et un thermos de jus de fruit. J’avais prévue passé un bon moment sur le toit, à regarder le soleil embrassé l’horizon et écouter les oiseaux se souhaitez bonne nuit. Et je venais souvent ici pour trouver des idées pour mon club qui tirait un peu de la patte depuis quelques temps. Les gens ne semblaient nullement motivé à faire la fête ou encore à organiser des tournois.. Tournoi, sur ce mots j’eu un petit sourire. Un tournoi pourrait être une chose intéressante, quelque chose qui opposerait tous les clubs.

Je glissais mes doigts entre les ouvertures du grillage, tenant désormais ce dernier entre deux mains et fermai les yeux. L’idée semblait vouloir venir, mais rien à faire… Elle restait silencieuse dans le coin de ma tête. Il y avait un peu trop de distraction dans l’air pour me concentrer pleinement. Je rompis donc mon entrave sur le grillage pour venir me coucher sur la couverture. Le regard en direction du ciel, rien ne semblait exister autour. Mes yeux se fermèrent doucement, le vent continuait de me jouer un tour murmurant sa berceuse à l’oreille.

Puis, sans même réaliser, je venais de basculer dans le monde des rêves. Laissant alors mon esprit divagué dans les multitudes de mondes imaginaires, je n’avais plus conscience du temps qui continuait son chemin autour de moi.



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Peux-tu entendre le vent qui murmure?

Feat.Jack Shino

Allongée sur le dos, je pouvais sentir le vent me bercer doucement. Ce dernier était calme et rendait mon sommeil léger.  Ses sifflements était tel des vagues qui venaient mourir sur le rivage. Je pouvais même décerner dans cette mélodie, le don son des oiseaux qui se courtisaient dans le ciel.  Il n’y avait pas meilleur endroit pour laisser le sommeil nous prendre dans ces bras. Mon rêve était doux tels les nuages qui manquaient toujours à l’appel dans le ciel qui doucement se teintait d’orangé.

Il y avait longtemps, que je ne m’étais pas endormie sur une couverture au sol. Mais l’épuisement des derniers jours étaient présent, passé la nuit à sauver les animaux ou le jour à m’occuper des plantes de mon jardin qui en grandissant souffraient, pleuraient et ignoraient tout du monde, était des tâches bien compliqué, même pour la fée que je suis.
Puis soudain, tel un éclaire lors d’une belle journée, le vent me mit en garde. Sa main qui était si douce et fraiche devient rapidement glaciale et violente. Tel un vent avant orage.

Pourtant j’étais si bien allongé sur le dos, la tête dans les nuages et le sourire aux lèvres que je pris un moment à réaliser le danger qui était présent autour de moi. Ce fut le rugissement étrange qui me fit ouvrir les yeux. Ce rugissement était nouveau à mes oreilles. Croyant alors qu’un animal c’était faufilé jusqu’au toit de l’école je sortie de mon sommeil. Me redressant doucement, mon regard cherchait l’animal en question des yeux.

Le vent continuait à caresser mes cheveux qui semblaient danser avec lui, mes yeux violacés encore endormie avait du mal à voir clair, tel un brouillard je du chasser ce dernier en passant mes mains sur mes paupières. Puis soudain, ce que j’avais pris pour un animal, était finalement un homme qui se tenait debout.

D’un calme fou, je me redressais doucement. Replaçant d’un mouvement rapide l’uniforme de l’école et par la même occasion, je glissais mes doigts dans mes cheveux pour les remettre derrière mon oreille.  J’observais un moment l’homme qui était devant moi, Ce dernier ne m’était pas inconnu, est-ce que je l’avais déjà croisé dans un couloir ? Ou encore dans la cour? Malheureusement ma mémoire me jouait des tours et je n’arrivais plus à me souvenir exactement ou.

«Bonjour» Ce fut le simple mot que je dis, affichant un sourire radieux sur le visage. Ce n’était pas comme si j’étais dans un lieu privé ou autre. Ce dernier avait laisser la porte ouverte, est-ce pour ne pas me réveiller ?



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Peux-tu entendre le vent qui murmure?

Feat.Jack Shino

Un son, venant tout droit du terrain de sport, tel une balle frappé à toute force par un bâton de bois. Des rires et des cris d’encouragement. L’air ambiant semblait soudain être remplis d’électricité, comme si la joie des humains en bas c’était propager dans l’air ambiant. L’école est un lieu si unique, si différent de tous les recoins possible du monde. On trouvait entre ses murs plein de gens aux couleurs uniques. Toutefois je ne savais jamais sur quel pied danser lorsque mon regard croisait de nouveau visage.

Le vacarme devient rapidement un souvenir, la partie semblait être serrée et tous semblaient avoir besoin de concentration. Je pouvais entendre le vent commenter la partie, ce qui était plutôt amusant, personne ne l’entendait alors il se donnait à cœur joie, donnent des surnoms aux élèves ou encore des titres ridicules. Pour moi, il était devenu coutume de l’entendre murmurer, je n’y faisais plus vraiment attention, sinon imaginez, entendre des bêtises qui vous ferais rire à chaque moment. Dure de rester concentrer sur les cours ou encore lors d’une discussion importante.

Comme en ce moment, du moins, il n’y avait aucune conversation, mais je pouvais bien voir sur le visage de mon hôte qu’il était perdu dans ses pensées. Sur le moment, je me sentis de trop, comme au mauvais endroit au mauvais moment. Je lui laissai donc le temps de revenir parmi nous et lorsque son regard se posait sur moi pour ensuite dévier vers le grillage, je compris qu’il s’attendait à être seul en ce lieu de hauteur.

«Attendez, j’allais partir, ne vous donnez pas la peine, laisser moi juste prendre mes choses»

J’étais bien trop gentille, toute de même j’étais arrivée en premier et le toit était assez grand pour nous deux, mais c’était plus fort que moi, devant l’inconfort et la confusion que je pouvais ressentir en lui je me devais de l’aider et l’unique façon qu’il m’était venu en tête était de partir pour le laisser seul.

Je lui fis donc dos, venant m’agenouiller sur la petite couverture, fermant le thermos de jus de pomme afin qu’il ne coule pas dans mon sac à dos.

«Je vous laisse les cookies, c’est un petit remède miracle contre les mauvaises journées»

Je n’avais pas détourné mon regard de sur mes victuailles, Je ne voulais pas l’oppresser en le regardant. Mais, il me disait vraiment quelque chose. Je détestais cette sensation d’avoir le mot sur le bout de la langue qui ne voulait pas sortir!  D’un geste brusque je repoussais la mèche de cheveux qui venait de me tomber sur le visage et le regardait en biais attendent sa réaction, sa réponse, allait-il partir? Rester? Parler? Mais aller… dit quelque chose ne me laisse pas comme ça dans un silence, je le sais que tu ne vas pas bien ça se voit comme le nez au milieu du visage.


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