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[I+3 Juillet]Premier éveil [PV Victoria]
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Ven 25 Aoû - 18:07
[I+3 Juillet]Premier éveil [PV Victoria] Tumblr_mtg5cdUsv81qbvovho1_500

Je grimpe les dernières marches menant au toit, le sac sur l’épaule.  J’ai besoin de souffler. Je ne suis pas habituée à vivre parmi eux. Les côtoyer, les entendre, les voir.. Parfois, j’ai l’impression d’être dans une fourmilière, et d’être un insecte étranger. N’est-ce pas le cas ? Je suis un ange. Ils sont.. Trop humains. Bien que certains ne le soient pas vraiment. Je ne parviens pas à m’intégrer. Je débouche sur le toit, à l’air libre. Le soleil d’été se pose sur moi et j’inspire à pleins poumons. Je balaie ensuite rapidement du regard l’espace, et je ne suis pas la seule à être là. D’autres que moi sont en train de sécher. Je me renfrogne sensiblement, mais je ne dis pas un mot, choisissant un endroit à l’écart pour m’installer. J’en profite pour étirer mes longues ailes en même temps que mes bras. Je jette mon sac parterre et m’installe à coté prestement. J’en profite pour inspecter les autres.
 
Il y a un couple, là bas. Un jeune homme et une jeune fille, tendrement enlacés, qui se chuchotent des choses et rient discrètement. Plus loin, un garçon semble dormir, la tête posé sur son sac. Une fille à lunette est à l’opposé de moi, le nez dans des dizaines de copies étalées devant elle. Sûrement est-elle en train de réviser un quelconque contrôle. C’est vrai que la scolarité est importante. Je ne suis jamais allée à l’école auparavant. J’ai tout apprit sur le tas, et la plupart du temps auprès de profs particulier. Pour la musique, j’ai eu droit à Mozart, Beethoven et quelques grands de ce monde. J’ai pu apprendre auprès de scientifiques les maths, la chimie, la physique et l’astrophysique. J’ai passé des soirées entières à bavarder avec Molière et avec Zola. J’ai franchi les barrières de l’imaginaire auprès de Jules Verne, et parlé épopée amoureuses auprès de Barbara Cartland.  J’ai tant vu, tant vécu, et pourtant je ne parviens pas à me familiariser avec l’école. J’ai parcouru les Highland, participé à de grands sièges de places fortes et joué à des jeux de politiques. Mais tout ça ne semble pas avoir d’impact ici. Je me sens diminuée, vulnérable, punie, abandonnée. Je lève les yeux vers Dieu. Vers mes Frères et mes Sœurs. Et je soupire. Suis-je devenue si imbuvable, année après année, que l’on m’a envoyée ici ? Qu’ais-je à apprendre ? La patience ? La tolérance ? La leçon est bien sévère à mon goût.
Je replie les jambes contre moi et m’appuie contre le garde-fou. Quand serais-je invitée à réintégrer le Paradis ? Quand pourrais-je retourner auprès des miens ? Cela me pèse plus que je n’ose l’avouer à voix haute. Je hais me sentir aussi démunie. Tandis que mon regard parcoure les occupants du toit, je remarque que d’autres arrivants sont là. J’esquisse un sourire. Si les pions nous chopent, on est mal barrés. On doit être une dizaine. Il y a même un mec avec un chien tout fou, qui me rappelle Brook et Spike.  Mais le chien et si petit, et si surexcité, qu’il courre en tout sens sans se préoccuper de rien. Le propriétaire tente de le calmer mais ne parviens pas à le raisonner. Je perçois la catastrophe une seconde avant qu’elle n’arrive. Le chien traverse les barreaux du garde-fou grâce à se petite taille. Il perd l’équilibre. Ca se passe au ralenti. Le mec cri en voyant son chien basculer. Mon cœur s’arrête. L’ange en moi hurle. Je me relève sans réfléchir, escalade le garde fou et saute dans le vide. Il y a de grands cris sur le toit. Peu m’importe. Je plonge en piqué vers le chien qui n’ose même pas japper, visiblement sous le choc. La plupart des élèves ne voient pas mes ailes, dû au fait qu’ils ne croient ni en Dieu ni en aucun de ses principes. Peu m’importe à cet instant précis. D’un coup d’aile pour me propulser un peu plus, je rejoins le chien que j’attrape dans mes bras. Je déplie les ailes, une bourrasque s’engouffre dedans avec violence. Je suis cependant trop proche du sol. Je ralentie la chute, mais j’atterris lourdement sur le béton en contrebas. Le chien couine tandis que je l’écrase contre moi, et je heurte le sol. Je reste un instant allongée, sonnée, et je relâche le chien qui s’éloigne un peu. Il est entier. Je soupire de soulagement. Il vient me renifler en couinant. Je me redresse avec difficulté.

« Ca va, dégage »



Je le repousse d’une main et passe la main dans mes cheveux pour me dégager le visage. La première pensée qui me vient en sentant mes racines poisseuses, c’est « tiens, j’ai transpiré ? ». Le réflexe est de regarder ma main. Qui est rouge. Le chien continue de me regarder en couinant. Mes yeux passent de lui à ma main, et vice versa. Merde. C’est la dernière pensée que j’ai, avant de me sentir partir.
 
 [I+3 Juillet]Premier éveil [PV Victoria] Tumblr_nwwgoaClqQ1u2kjteo1_500

J’ouvre les yeux. Je regarde autour de moi. Où suis-je ? Je ne connais pas cet endroit. Pourtant, il me semble familier. Je me relève. Un chien couine en m’observant. Je fronce les sourcils. Je regarde ma main, qui est rouge. Je sens du sang qui me coule sur le front. Mais ce n’est pas ce qui me semble le plus important actuellement. Je ne suis plus là bas. Je suis dans un endroit où il n’y a pas d’ombres. Je suis plus en sécurité que d’habitude. Des gens se rassemblent autour de moi. Je me relève, effrayée. Que me veulent-ils ? Je m’entoure de mes ailes couleur obscurité. Ils sont habillés étrangement. Quelle époque est-ce ? Je sais que l’Autre voyage beaucoup. Ce n’est pas la première fois que je m’éveille autre part, dans un autre temps. Mais mes éveils sont rares et discontinues. Je n’ai pas le loisir d’apprendre ce qui m’entoure. Les questions comment à fuser. « Ca va ? » « Tu te sens bien ? » « Tu devrais aller à l’infirmerie, tu veux que je t’accompagne ? »
J’ai envie de leur hurler de me laisser tranquille. Mais je n’ose pas parler. Mes yeux magenta les dévisagent. Ils ne semblent pas méchants, mais ils me font peur. Je me replie sur moi-même, peu encline à ce que l’on me touche malgré ma blessure à la tête.
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Ven 25 Aoû - 21:10






Nouvelle Rencontre




Lorsque je ferme les yeux, ce n’est pas les rêves qui inondent mes nuits. Mais le néant et le froid d’une pièce que j’ai longtemps souhaité oublier. Ma plus grande peur une fois la nuit tombée, c’est de ne jamais revenir. C’est d’ouvrir les yeux et d’être toujours dans cette pièce humide, sans fenêtre, sans vie, éclairé par la lumière des multiples écrans d’ordinateur avec pour simple repas, un sandwich mouillé par les tomates trop mur déposé sur le coin d’une table bondé de papier, de photo et de truc complètement illégale. La seule musique, les cris, les rires et les lourdes paroles remplis de sous-entendu de mon maitre et de ses acolytes me mènent la vie dure. Une seule fois, j’aimerais faire un joli rêve. Mais est-ce que seulement j’ai le droit de rêvé? Est-ce que le fais que je suis dépourvu de cette capacité, fait de moi une non humaine? Une simple machine programmée pour avoir des faux sentiments? Vous savez, mon maitre a regretté ce petit coter de moi.  Il m’a toujours dit qu’il ne comprenait pas pourquoi on m’avait créée avec des sentiments. J’étais donc une déception a ses yeux et il me faisait payer chère. Pourquoi la vie est si compliquée? Pourquoi malgré mes sourires, mes rires et tous les efforts que je peux mettre pour avancer et connaitre la vérité, lorsque je me retrouve seule il y a ce petit quelque chose qui doucement me rappel des vilains souvenir. Est-ce que j’ai seulement le droit d’être heureuse? Cela fait 4 mois, que j’ai fui le destin qui m’avait été choisi, ce destin froid d’une vie asservie. Mais suis-je libre ? Moi qui passe mon temps à me retourner voir si je suis suivi, qui a peur de toucher un ordinateur.

Je rencontre des gens si merveilleux, j’ai enfin des vrais amis, mais souffrirons-t-ils si je retourne chez moi? Lorsque j’ai fait ma première rencontre avec Brook, je me suis promise de tous faire en mon pouvoir afin de la protéger des gens qui m’ont créé. Je doute, que même mes sourires et mes rires, ne cacherons pas indéfiniment mon terrible secret qui me hante chaque jour de ma vie. Cette peur de perdre le contrôle de nouveau, d’être manipulé pour détruit. Debout devant le miroir de ma chambre, mon regard est plongé dans le mien, si Tenshi aurait été présente, elle aurait été la première personne a voir cette tristesse qui se cache derrière mes rires et mes bêtises anodins. Je me force a sourire un moment, mais ce dernier est plus faux que moi. Je prends donc un grand respire fermant les yeux un moment. Je ne veux pas rendre les gens triste, triste par ma tristesse. J’ai toujours eu le mal de vivre, j’ai toujours souhaiter mourir. Alors je me suis trouver un but… Et mon but est simple, avoir des amis, être utile pour les gens que j’aime, toujours être souriante et présente. J’ouvre donc de nouveau les yeux et un sourire vu le jour sur mes lèvres, un vrai cette fois. ‘’ Voila ce n’était pas si difficile’’ me dis-je pour moi-même avant de quitter la chambre du passionnât.

Est-ce étrange de dire, qu’en cette journée je n’avais point envie d’aller en cours? J’avais rarement le moral a zéro, je trouvais toujours le bon coter de chaque chose. Mais en ce moment j’avais besoin de faire le point sur les 4 mois, que je venais de passer et de prendre des mesures pour avoir un mouvement d’avance sur mon maitre. A cet heure, le couloir du pensionnat grouillait de vie, les gens continuaient comme toujours leur routine quotidienne. Les cours allaient bientôt débuter, pour ma part j’évitais les gens dans ce long couloir. J’avais enfilé l’uniforme de l’école, avec un pull autour de la taille et prit la caméra du club avec moi. J’avais besoin de revoir les photos que j’avais pris.

Sortant donc du pensionnat, mon regarda allai sur le ciel, vaste et bleu. Ce dernier annonçait donc une belle journée de Juillet. Je pris la liberté de prendre quelque cliché des arbres au soleil, perdant mon temps par-ci par-là. Puis le tintement des cloches se fit entendre. Mon cœur fit le saut et je me tournai en direction du bâtiment par habitude. Mais aujourd’hui je n’allais pas en cours, continent alors ma petite balade.

Soudainement, un cri, puis un autre en écho. Mon regard chercha autour de moi la provenance de ce dernier. Sautant alors du toit, une personne aux grandes ailes blanches venait d’attraper quelque chose avant d’aller au sol. Étant plutôt loin de l’action, je n’avais pas eu la chance de bien avoir la cascade de cette jeune fille. J’avais quand même eu le réflexe de prendre un cliché de cette jeune personne pendant qu’elle volait. La photo était plus ou moins net.

Je pris donc la direction de l’attroupement, me tenant un moment loin, il y avait plusieurs retardataires et encore des gens qui séchaient les cours. La jeune fille semblait être blesser les gens la bombardaient de question! Je pris un grand respire ‘’ ATTENTION ON FAIT PLACE LE JOURNAL EST LA’’ je pris quelque photo ‘’ retourner en classe! Le tintement de la cloche est sonné ‘’ je pris des photos des témoins pour emmerder les gens. Je n’étais pas du genre a faire l’autorité et loin de la mon idée. Mais il y avait trop de monde pour que je puisse interrogé la jeune fille sur son .. euh ? Exploit… ? Maladresse? Enfin, sur ce qui venait de se produire ‘’ Dite vous que mes clichés seront vu par le directeur en personne’’ Cette petite phrase en fit partir plusieurs et je me mis entre la foule qui se dispersait et la jeune fille qui était blessé. Je retirais d’une main le pull d’autour de mes hanches pour venir le déposer sur la tête de la jeune fille afin de la couvrir pour que les petits yeux curieux ne puissent rien voir en murmurant ‘’ Sont pas brillant parfois… ‘’ Puis un petit rire s’échappait d’entre mes lèvres. ‘’ Reprend tes esprits ensuite on ira plus loin ! on regardera cette vilaine blessure si tu veux’’ Je lui donnais un peu d’espace avant de regarder en direction du toit. Pour prendre une photo de l’angle d’en bas. Malheureusement et pour une rare fois je n’avais aucune sucrerie dans les poches! Erreur fatale de ma part!



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Ven 25 Aoû - 21:29
Une fille arrive, repoussant les autres avec un appareil photo.  Ces menaces semblent vides, et si ridicules que j’ai envie de rire. Un directeur ? Je suis dans une école, il me semble. Il y a des directeurs dans les écoles..Font-ils si peur que cela ? Elle s’approche de moi et j’ai le réflexe de vouloir m’éloigner. Ce que je fais. Deux pas en arrière. Mais elle est plus vive que moi et me pose un truc sur la tête. Un pull. Sérieusement ? Je croise son regard, qui brille de gentillesse. La foule s’est dispersée petit à petit. Je me détends légèrement. Après un instant d’hésitation, je me défais de son vêtement et lui rend d’une main tremblante, ajoutant la parole à mon geste :

« Je vais bien, je vais seulement te le tâcher.. »

Je repasse ma main délicatement sur mon cuir chevelu. Le sang coagule déjà. Rien de bien méchant, plus de peur que de mal. Je me relève et remarque qu’un garçon est là. Le chien est à coté de lui.  Il me souris, pas plus serein que moi, mais me dit :

« Merci, merci beaucoup. Sans toi, Eliott ne serait plus de ce monde. Si tu as un jour besoin de quelque chose, n’hésite pas à me demander. Je m’appelle Raphaël.. »

Il me sourit encore une fois avant de faire demi-tour. Je reste muette. Je n’ai pas sauvé de chien. Ce doit être l’Autre. Elle doit être endormie. Le choc à la tête. Egoïstement, j’en suis ravie. Elle me sort de mes cauchemars, ainsi.  Un peu de lucidité au milieu de ma folie. Et pile à point nommé. Mon dernier bastion venait de tomber, et les ombres allaient s’emparer de moi. Encore. Je ne me souviens que trop bien de la dernière fois. Leurs griffes qui s’enfonçaient dans ma peau lentement, déchirant les tissus de mon corps au milieu des rires. A chaque fois c’est ainsi. Je suis attrapée, torturée, tuée. Et je me réveille, quelque part dans un coin de l’Enfer. Et je fuis, inlassablement. Parce que je suis incapable de mourir, tout simplement. Je suis condamnée à vivre, et chaque fin donne un nouveau départ. Une nouvelle chance d’échapper à mes poursuivants. Un nouvel espoir qui se retrouve écharpé en même temps que moi lorsque l’on m’attrape. L’éternité est longue et cruelle. J’échappe un petit rire pour moi-même et finis par lâcher quelques mots à la rousse ;

« Merci de les avoir éloigné. »
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Dim 27 Aoû - 15:31






Nouvelle Rencontre




Malgré la curiosité qui alimentait les discutions, les jeunes choisirent de retourner en classe avant d’arriver en retard. Ce qui me soulageai un peu. Laissant l’appareil photo prendre dans mon dos par la ganse de sécurité, je regardais la jeune fille aux grandes ailes blanches. Cette dernière m’avait remis mon pull sous prétexte qu’elle allait probablement le taché. Et alors? Du sang sur des vêtements ce n’est pas la fin du monde! Cela ne serais pas mon premier vêtement tâché et encore loin mon dernier. Je le repris quand même en lui accordant un beau sourire avant de regarder le jeune homme un peu plus loin. Elle avait donc sauvé un chien.

Mon regard allait en direction du sommet du bâtiment. C’était plutôt haut et la chute aurai été certainement fatale pour le petit animal fragile. Mon regard remplis de curiosité se posai de nouveau sur la jeune femme qui semblait aller mieux. Puis elle se tournai vers moi, mon regard se plongea dans le sien ‘’ OH ! Ta pas besoin de me remercier! En fait j’étais curieuse de voir ce qui se passait et avec la foule c’était un peu compliquer’’ Et oui, je ne men que rarement, je préfère dire la vérité, cela est beaucoup plus amusant que de chercher des mensonges. Mon regard se posai autour de nous, les cours étant commencé, les surveillants allaient bientôt venir dans le cours pour attraper les retardataires. ‘’ Bon aller, on devrait pas rester ici, si tu ne veux pas aller à l’infirmerie on peut se trouver un petit coin tranquille, sinon on va se faire voir par le surveillant'' je lui tends la main toujours avec mon petit sourire rassurent ‘’ Ou sinon, tu peux rester ici tu n’es pas obligé de venir avec moi’’  

Le soleil était chaud, le vent presque inactif et la journée s’annonçait belle et calme. Du moins pour le moment, bien sur, dans le cas ou on ne se fait pas avoir par le surveillant ou par le directeur.  Alors, que feras-tu, je suis curieuse de voir si tu accepteras de venir avec moi, ou si tu passeras ton chemin. Mais bon, peu importe le choix de cette jeune fille, je devrais trouver quelque chose pour combler la journée.


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Jeu 31 Aoû - 22:01
La franchise de la demoiselle me fait sourire.  J’étais donc un simple sujet de curiosité.  Pas étonnant, pas déstabilisant. Juste un constat. Elle me conseiller de bouger si l’on ne veut pas se faire attraper par un surveillant. Elle me propose d’aller à l’infirmerie. Une école. Je dois me rappeler ça. Je suis dans une école.. Pour combien de temps ? Suis-je élève ici ? Qu’est ce que l’Autre viendrait faire ici ?  La fille me tend la main et me laisse le choix. Je choisis donc. Je saisis sa main et ma relève, légèrement chancelante. Je repasse ma main dans les cheveux. Ils sont poisseux de sang. Je ne tiens cependant pas à aller à l’infirmerie.


« Je.. J’aimerai aller aux toilettes. Il y a des toilettes ici ? »

Evidemment qu’il y a des toilettes, ma chérie. Je ne parviens pas à réfléchir avant de parler. Cela nécessite un effort trop compliqué pour moi. Je souhaite simplement me laver les cheveux, me débarbouiller…  Et savoir où je suis. Ce que je fais. Profiter de ma liberté, loin de l’Enfer que je vis tous les jours depuis si longtemps. C’est une délivrance, une chance. Je regarde vers le ciel, légèrement coupable. Vont-ils me renvoyer de là où je viens en prenant conscience que c’est moi ? Nous sommes si différentes elle et moi. La couleur des ailes, la couleur des yeux..  J’ai pourtant envie de rire. Depuis quand ne me suis-je pas retrouvé dans un endroit aussi lumineux ? Je ne peux me retenir plus longtemps et je me mets à rire en profitant de la chaleur du soleil sur ma peau. Il ne me brûle pas. Je tourne même sur moi-même, savourant un peu plus. Il fait si froid là d’où je viens. La seule chaleur que je connais c’est lorsque l’on me brûle. Le soleil est un astre si souvent absent de mes journées, si tant est que l’on peut appeler ça des jours… Du temps, et encore du temps, à foison et à rallonge. Rien pour séparer deux instants, si ce n’est une peur irrationnelle constante et omnipotente. Pas de sommeil. Pas de repas. Je n’ai pas mangé ni dormi depuis si longtemps. Je continue à rire, franchement heureuse.
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Sam 2 Sep - 17:03






Nouvelle Rencontre




La journée s’annonçait radieuse, quelques nuages parcouraient le vaste ciel, donnant quelque coin d’ombre pour se rafraichir de la chaleur du mois de Juillet. Déjà, la cigale criait sa petite mélodie annonçant le temps chaud et sec à venir.  Je n’avais encore jamais croisé cette jeune personne, mais bon c’était chose quotidienne ici l’école étant grand et j’étais dans cette établissement depuis seulement 4 mois. Va savoir pourquoi, je m’étais arrêter ici, la curiosité était un grand fardeau qui m’emportait souvent que des ennuis, mais parfois, ce petit monstre me donnait la chance de me faire des nouveaux amis, et je pense bien que cette jeune femme aux ailes sombre, allait devenir l’un d’entre eux. Du moins, je l’espère que moi, je veux être amis avec tout le monde. Je ne veux plus jamais me retrouver seule, seule dans cette pièce sombre. Et qui sait, peut-être le jour ou il reviendra me chercher, mes amis seront ma source de révolte, pour me donner le courage de l’affronter. Ce courage, je ne l’ai pas encore, car il me fait peur. Son regard me hante toujours malgré la distance entre moi et ce passé trouble.

Je ne comprends pas la raison de ce rire qui s’échappait d’entre les lèvres de la jeune fille. Elle semblait profitée du soleil, comme si elle était une plante et qu’elle avait besoin des rayons chaud pour grandir. Tournant sur elle-même. Peut-être le cou qu’elle avait eu sur a tête était plus violent que je l’avais imaginé. Elle m’avait demandé s’il y avait des toilettes, ce qui fit naitre un doute dans mon esprit… Pourtant il y avait bien des toilettes a l’école? J’y avais pourtant déjà été, mais pourquoi demandait-elle cela. Venait-elle d’arriver en ces lieux et était complètement perdue? ‘’ Euh… Tu es sur que tu vas bien? Je veux dire… Oui il y a des toilettes, plusieurs mêmes ! ‘’ Je la regardais toujours tournée… Avant que mon regard ne cherche des visages qui nous observait. Heureusement pour nous, il n’y avait personne.

‘’ Bon aller, on va aux toilettes les plus proche, je pense qu’a cet heure ils seront vide, si tu veux je vais te nettoyer un peu cette belle blessure ‘’ Afin qu’elle arrête de tourner, ma main agrippa doucement son bras pour lui faire comprendre qu’on devait vraiment quitter la cour d’école. ‘’ Et si tu veux après on ira manger un gâteau sur le toit ! Il doit me rester quelques bonnes pâtisseries de caché’’ Cette jeune et mystérieuse fille, semblait vraiment cacher quelque chose d’intéressent, pour ma part je souhaitais simplement passer un peu de temps en sa compagnie. Elle pouvait refuser mon offre, si cela était le cas je ne la forcerais a rien!


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Dim 3 Sep - 16:33
La mélodie des insectes danse dans l’air, tel un ballet incompréhensible et pourtant si entraînant. Une brise me caresse, tel la mère d’une main aimante, laissant une impression de fraîcheur sur ma peau couleur lunaire. Le soleil a tôt fait de me réchauffer grâce à ses rayons, de multiples éclats de lumière à qui l’ont doit la vie sur Terre. Rien, rien n’est comparable à tout ceci. C’est pourtant une journée d’été, au tout début de Juillet. Une journée qui en annonce bien d’autres où le soleil nous gâtera de sa chaleur, comme pour éloigner encore un peu les prémices de l’hiver. Les plantes pousseront, les fleurs se feront concours de beauté ; les bêtes s’ébattront dans les champs & les forêts et les humains feront leur vie, insensibles au charme de la nature. Je m’arrête un instant de tourner sur moi-même, et ma jupe semble vouloir continuer encore un peu, volant seule autour de moi. Je me perds en moi-même et porte les doigts à mes lèvres ourlées. Soudainement, je n’ai plus envie de quitter ce monde. Je ne souhaite pas retourner d’où je viens. Mais cette émotion, aussi insaisissable que de l’eau, s’envole bien vite, remplacée par l’euphorie d’être présente ici en cet instant. Un sourire se dessine à nouveau, aussi lumineux que le soleil lui-même.
 
La main de quelqu’un se pose sur mon bras. Mon premier réflexe est de m’en débarrasser, et la frayeur fait une apparition brève sur mes traits angéliques. Cette main, ce touché imprévu, m’a rappelé d’où je viens. Mais en reconnaissant la demoiselle de tout à l’heure, je me remets à sourire, intarissable en bonne humeur. Elle me parle comme à une enfant. N’en suis-je pas une, au fond ? De quand date mon dernier anniversaire ? Je suis figée dans la même apparence depuis si longtemps ! A-t-on seulement compté les années que j’ai parcourues ? Je croise les yeux orangés de la jeune fille. Une couleur qui me rappelle la savane, tout comme ses longtemps cheveux. Une couleur gorgée de soleil, mais un soleil d’automne. Ce soleil là qui éteint les feuilles d’arbres et leur donne des teintes de feu. J’acquiesce quant à sa proposition. Des toilettes. Des pâtisseries. Tant de simplicité, et pourtant on ne se rend compte de sa richesse qu’une fois qu’on en est séparé. Même un repas frugal est luxueux de là où je viens.  Je plonge mon regard dans celui de la demoiselle, toujours en souriant, et d’une voix légère, je lui annonce de but en blanc ;
 
« Tu n’es pas humaine. Mais tu sais, ce n’est pas grave. Je t’aime bien. »
 
Je ne fais pas cas de ses sentiments. Va-t-elle m’en vouloir de l’avoir percé à jour ? Je ne sais pas. A vrai dire, la question m’effleure à peine l’esprit. Je suis déjà ailleurs. Les aptitudes de l’Autre me permette de détecter les enfants de Dieu. Elle n’en est pas un. Elle n’est pas humaine. Ou alors, pas une humaine d’ici. Sur le ton de la confidence, j’ajoute, tout en me laissant entraîner à sa suite ;
 
« Tu sais, moi non plus je ne le suis pas. Je viens d’en bas.  Regarde ! »

Je laisse filtre mon pouvoir une fraction de seconde dans notre réalité. Pourtant, là où je l’envoie, c’est bien plus long. Bien plus agité. Une minute, peut être ? Grand maximum plutôt. Je voyage avec elle. Mais moi ça ne m’effraie pas. J’emporte son âme avec moi vers l’Enfer. Vers cette immense caverne dont le ciel n’est que pierre, où il n’y a de lumière que cette ambiance rougêatre sans ombre. On peut voir des êtres vaguement humanoïdes qui se traînent sur la pierre rouge. Par ci par là, de longues roches dépassent du sol, acérées, telles dents d’un immense requin. Mais ce n’est pas une gueule d’animal, c’est la gueule de l’Enfer. Là où vont ceux qui n’ont pas bien agit dans leur vie. Aussi vite que nous y arrivons, aussi vite nous en repartons. Une fraction de seconde dans notre réalité. Ma tête tourne un peu, et je ris plus encore, tellement plus heureuse d’être ici.
 

« Tu vois, ce n’est pas grave de ne pas être d’ici. »

Peut être suis-je effrayante. Peut être suis-je incohérente. Mais pour moi, c’est logique. Aussi claire que de l’eau de roche. Je suis enthousiaste. Euphorique. Ce n’est pas un coup sur la tête. C’est moi, simplement moi… Celle que l’on a enfermée à tort, tuée et torturée un nombre si incalculable de fois que ça a laissé des traces.
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Jeu 7 Sep - 21:29






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Le temps fil comme le vent, intangible être, il nous observe en silence. Un sourire malicieux, large et remplis de haine. Le temps, continue d’avancer et l’étaux doucement semble se refermé. Bientôt, la porte s’ouvrira et alors un surveillant nous prendra la main dans le sac. Est-ce que j’ai réellement envi de devoir lui expliquer le pourquoi de cette jeune fille blessée ? J’avais donc placé ma main sur son avant brans, sans mauvaise penser, mais rapidement son geste m’avait fait lacher prise et reculer d’un petit pas. Toujours un sourire calme aux lèvres, je pouvais bien comprendre sa réaction. Je n’avais pas prévenu mon amie de mon intention. Mon regard noisette allai un moment se placer sur ma main avant d’aller caché cette dernière dans mon dos.  Les toilettes étaient encore une bonne place pour faire une partie de cache-cache avec Marcos le surveillant. Je séchais rarement les cours en restant dans le bahut, je devais faire donc attention pour ne pas causer de problème a cette jeune fille.

Reportant alors mon attention sur cette jeune femme au grande aile sombre comme la nuit, plusieurs questions vu le jour dans mon esprit.  Mais au moment même ou j’allais ouvrir la bouche les paroles de la jeune fille me fouetta alors au visage. Elle venait de déclarer haut et fort que je n’étais pas humaine. Moi qui cherchait encore cette réponse a cette question, moi qui doutait encore de ma vraie nature. Avait-elle raison? Pourquoi avait-elle soudainement eu cette phrase aux lèvres. J’ouvris la bouche… un moment, mais ne dit rien. Ma main gauche allai s’enfouir sur ma nuque entre mes cheveux pour venir toucher la tatouage de code barre que j’avais sur la nuque en question. Elle m’avait complètement déstabilisé, mais mon sourire était toujours sur mes lèvres. Au fond, j’avais peur que cela soit vrai…  De plus elle venait de dire qu’elle m’aimait bien. Même si je n’étais pas une humaine. Je sentie mon regard se brouiller par des larmes, que je cherchais a retenir depuis un bon moment, je détournai alors le regard en direction de l’établissement. Pour ne pas qu’elle voit l’eau qui noyais mes yeux. Puis soudainement, je me sentis transporté, je sentis la terre disparaitre sous mes pieds, le paysage n’était plus, que cendre, que pierre et que flamme, c’était bref, assez pour me troubler.

Assez soudain pour me faire reculer de quelques pats. Et la vision de cet enfer, s’estompa, pour reprendre le décor de l’école. Mon cœur c’était alors affolé, débattu dans mon corps, mais ma réaction était autre, je me suis mise a rire! Et oui mon rire résonna un moment dans la cours de l’école ou nous, nous trouvions avant de venir porter mon regard noyé par les larmes qui débordait sur mes joues sur ma nouvelle amie. ‘’  Je ne sais pas si c’est grave, je n’ai jamais pris vraiment le temps de demander… Si j’avais le droit d’être ici, j’ai simplement prit ma vie en main… ‘’ D’un geste rapide du revers de ma main je balaya les larmes de sur mes joues ‘’ Je.. ne sais pas ce que je suis… ‘’ De nouveau un petit rire, avant de regarder en direction de la porte qui menait au bahut ‘’ je ne sais pas si je suis humaine ou non, mais je sais que je suis bien ici… ‘’ Mon regard légèrement rouge par les larmes se plongea alors dans le sien ‘’ ET je t’aime bien aussi ! Je suis contente qu’on soit amie… Même si .. ta maison est plutôt étrange elle me fait penser a ma prison‘’  

Et oui, cette prison je l’avais briser, je l’avais fuit et aujourd’hui, j’avais peur de devoir y retrouner, mais je sais qu’un jour ou l’autre j’allai devoir y remettre les pieds.

© Jawilsia sur Never Utopia
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Lun 18 Sep - 13:05
Ma première annonce sembler frapper la jeune fille. C’est comme si je lui avait mit une grande claque, tant son visage semble stupéfait. Ais-je dit une bêtise ? Aurais-je du cacher mes paroles, les garder au fond de moi ? Elle lève la main, la passe sous ses longs cheveux. Est-ce un geste pour parer à sa surprise ? Pour essayer de dégager un air nonchalant, comme font les jeunes hommes la plupart du temps ? Ceux là détestent être prit de court, alors ils tentent de paraître décontractés. Je fixe son visage sans aucune gêne, aussi je décèle ses yeux qui s’embuent, deviennent plus humides encore que la normale. Elle détourne les yeux pour ne pas le montrer. Mais je l’ai vu, et je ne compte pas l’oublier. Je lui ai fait du mal, en ne retenant pas mes mots.

Après notre courte excursion que j’ai soigneusement préparée, le visage de la demoiselle est à nouveau peint par la surprise. Et soudain elle éclate de rire. Je me retrouve déstabilisée. Je ne sais comment réagir. Un sourire finit par se dessiner sur mes lèvres, lentement, discrètement. Un sourire plein de peine pour la demoiselle, un sourire réconfortant, un sourire plus vrai que ceux que j’esquisse habituellement. Elle est comme moi. Elle semble comme moins, tout du moins. Perdue dans l’immensité d’un monde trop grand, en équilibre précaire sur un fil, prête à tomber. Ce rire fou en est la preuve, surtout après une vision d’Enfer. Les larmes débordent de ses yeux, et son regard savane se repose sur moi. Elle parle autant à moi qu’à elle-même.

Elle a prit sa vie en main. Elle n’a rien demandé. Mon sourire triste ne me quitte pas tandis que je l’écoute dans un silence religieux. Je ne bouge même pas, je ne la quitte pas des yeux, focalisant toute mon attention sur elle. D’un geste adroit, elle efface les sillons de ses larmes. Pourtant, ses yeux restent rouges et gonflés. Et je sens tout un gouffre de tristesse en elle, un gouffre qui s’étend, interminable, sans fond. Un gouffre qui ne se referme pas, et qu’elle tente de cacher, de dissimuler et d’oublier dans un coin. Parfois, c’est plus simple de parler aux inconnus. Ils ne te jugent pas, il écoutent, ils comprennent. C’est exactement ce qui est un train de se passer. Elle me révèle qu’elle ne sait pas ce qu’elle est. Elle rit, d’un rire forcé et triste. Elle tente de passer au dessus du gouffre, sur un fil tendu entre les deux extrémités. Elle tente de ne pas tomber à l’intérieur, car sinon, jamais plus elle n’en sortirait. Elle ne sait pas ce qu’elle est, elle sait simplement qu’elle est bien ici. N’est ce pas l’important ? Elle a trouvé un endroit où elle se sent bien, et, à mon sens, elle ne devrait pas en partir. Je vois en elle quelqu’un qui souffre autant que moi. Quelqu’un qui, cependant, semble plus fragile que moi. Quelqu’un qui a besoin d’aide. Alors que moi, moi je n’ai plus besoin d’aide depuis longtemps, depuis que le bouclier de la folie m’a enlevé ma souffrance.

Savane change de sujet, affirmant bien m’aimer aussi. Elle est contente qu’on soit amies. Ma maison lui fait penser à sa prison. Je ne sais comment prendre le dernier mot. Mes sourcils se froncent légèrement, tandis qu’une ébauche d’idée se fait dans ma tête. Une idée bien sombre, et bien trop similaire à mon histoire. Aurait-elle été retenue contre son gré, parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle est ? Après tout, elle dit avoir prit sa vie en main, ne pas avoir demandé.. Cela sous entendrait une fuite, un bris de chaînes. La tristesse, cependant, sous-tend toujours dans sa voix. Elle ne s’en est pas réellement allée. Je viens la prendre dans mes bras, avec tendresse, la serrant contre moi pour qu’elle sente la chaleur d’une étreinte amie. Et je lui parle, d’une voix douce, qui contraste avec ma joie hystérique de tout à l’heure ;

« Moi je sais ce que tu es. Tu es unique. N’est ce pas le plus merveilleux des cadeaux ? A quoi bon être humaine, ou bien autre chose, si c’est pour ressembler aux autres ? »

Je la desserre pour pouvoir la regarder en face, prenant garde cependant à ne pas la tacher.

« Si tu es bien ici, il n’y a aucune raison à ce que tu en partes. Je serais la première à m’opposer à ce qu’on t’enlève. »

Je ne la quitte pas des yeux. La première à, m’opposé à ce qu’on l’enlève.. Paroles vite dites, peut être hypocrites. Je suis là par hasard, car l’Autre a perdue connaissance. Je profite de sa faiblesse pour me réveiller, m’échapper de ma propre prison. Si quelqu’un essaie d’emmener Savane loin d’ici, je ne serais certainement pas capable de l’en empêcher.

« Et ce que je t’ai montré, ce n’est pas ma maison. C’est ma prison. Elle m’y renvoi dès qu’elle s’éveille. Je profite de ses pertes de connaissances pour m’en échapper, fuir mes tortionnaires, mes meurtriers. Mille fois abattue, mille fois relevée. Je suis assez bien placée pour savoir que lorsque l’on parvient à s’échapper de sa prison, il faut tout faire pour ne pas y retourner. »

Je finis par me détacher d’elle, avec douceur. Et puis, faisant volte face dans mes sentiments, je gratte le sang qui s’est transformé en croûte sur le haut de ma tête. Je reprends ma légèreté habituelle, mon détachement envers le monde tout en formulant ma demande ;

« Où sont les toilettes ? J’ai bien envie de me rincer ça, c’est désagréable. »
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