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[Mars I+1]Une cachette presque parfaite [PV Néfé]
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Jeu 27 Avr - 22:23

Le jeudi 14 mars, un an après l'Incident.

Magda s'était rendue à l'Académie assez tôt, comme chaque matin, à fin de prendre efficacement le relais de la secrétaire nocturne. Observant le ciel, puis son application météo sur son smartphone, la Dame conclut que ce ne serait pas une trop mauvaise journée. Le ciel s'annonçait changeant, mais il n'était pas humide, du moins pas encore. Juste frais, les températures avoisinant les 12 degrés (« hors des normales de saison », selon l'application). Il ne pleuvrait peut-être pas, avec un peu de chance. Sa belle-fille, en tout cas, n'aurait pas fini de râler, le soir venu, si elle se prenait une averse en plein cours de sport. Déjà que l'air frais aller la rebuter, alors non, il ne valait mieux pas qu'il ne pleuve.

Bref.

La Dame avait donc entamé ses heures de travail comme d'habitude, s'occupant avec sérieux de la paperasse qui l'attendait bien sagement. Pas qu'il y en avait une quantité faramineuse, non ! Juste des dossiers à mettre à jours, des annonces à aller passer à quelques classes pour cause de professeur absent, ou encore noter quelques absences excusées par téléphones d'élèves indisposés, ou encore des nouveaux cas « surprenants » se déclarant soudainement (et de fait nécessitant les protocoles adaptés à pareils événements)... La routine, telle qu'elle l'était devenu l'année précédente. Mais enfin, cela ne la dérangeait pas. C'était son petit train-train, sa petite vie très relativement tranquille. Puis bon, c'était amusant, le poste de secrétaire. Elle en apprenait des belles, et pouvait bavarder plus aisément avec... Eh bien un peu tout le monde. N'étant ni professeur, ni élève, juste employée, le contact était un peu plus aisé.

Sa pause déjeuné arriva, décalée d'une heure avec celle des élèves et enseignants pour ainsi leur permettre de venir au secrétariat sans risquer de trouver porte clause. Bon, de toutes manières, vu le temps qu'il faisait, ils l'auraient quand même trouvé au secrétariat, mais bref. Donc, de 13h30 à 14h30, bien que la porte du secrétariat soit graaaande ouverte, la Dame n'en avait cure. C'était sa pause bien méritée. Assise à son bureau, elle dégusta son plat chaud (merci le micro-onde dans la petite salle d'à côté, où se trouvait d'ailleurs la machine à café) tandis qu'elle lançait plusieurs parties de démineur. Le temps passa, son repas fut terminé, de même que ses parties, les couverts rangés, sa page Nats'up mise à jour, bref. Elle se prépara un café au lait, puis s'installa à nouveau derrière son bureau, tout sourire.

14h30. Fin de la pause. Mais, pour le moment, rien à faire à part relire un dossier scolaire pour s'assurer qu'il fut bien terminé avant de le classer. De nouveaux dossiers, et autres papiers, arriveraient dans les heures qui suivraient. Aussi, réactualisant fréquemment la boîte de messagerie du secrétariat, Magda  acheva de relire le dossier – heureusement fort court. Cela ne lui prit pas plus de quelques minutes. Elle prit une longue gorgée de café, et regarda l'heure sur l'écran de l'ordinateur.

14h35, et toujours rien. Elle haussa les épaules. Décidément, même les appels, d'ordinaire plus fréquents, s'étaient calmés. Il ne lui restait plus qu'à savourer lentement son café, en espérant que quelque-chose ou quelqu'un l'occupe un brin. Sinon, elle serait « obligée » de relancer une partie de démineur, ou PIRE, glander sur Nats'up en attendant que du travail ne se pointe.

14h37, aucune évolution. Elle soupira légèrement, avant de double-cliquer sur le raccourci du réseau social.
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Lun 1 Mai - 16:23
« N’oublies pas que demain vous irez…. Et demande à…. Néfé ? Néfé tu m’écoutes oui ?! »

-hum… Oui Gladis je t’entends et je t’écoute promis  je ferais ce que tu m’as dit. Je dois te laissez, je vais en cours et… oui… promis !

Vite raccrocher ! Gladis pouvait être gentille, attentionnée tout ce qu’on voulait… mais qu’est ce qu’elle pouvait être  lourde avec ses consignes sur le respect des programmes qu’elle avait fixé… Je n’en pouvais décidément plus. Comme souvent je me posais la même question : est si je partais du groupe pour arrêter d’avoir toute cette pression sur le dos ? Et comme à chaque fois, je me rappelais que j’étais tenue par contrat. Et comme à chaque fois je n’arrivais pas à imaginer ma vie sans le groupe. Les autres membres étaient mes meilleures amies et étaient devenues mes sœurs ! Je ne pouvais ni les abandonner ni vivre sans elles. Si je mettais fin à mon contrat je me fermerai pour toujours les portes vers la scène… Et je ne savais décidément pas quoi faire d’autre.

C’est avec ce genre de pensées que je commençais cette journée de cours que je sentais déjà mal. Entre les cours plus ou moins intéressant et les interclasses aussi longues qu’ennuyantes…  Fort heureusement la pause de midi était le moment qui était comme le rayon de soleil de ma journée. J’avais réussis à me faire quelques connaissances dans ma classe, ce qui occupait pas mal les pauses de midi entre les derniers potins et les rumeurs sur les stars qui étaient ou non en couple. L’une de mes camarades était tombée littéralement amoureuse du meneur d’un boys band coréen, et nous baratinait chaque midi sur les nouvelles qu’elle avait réussis à trouver sur internet. Elle nous faisait rire avec ses yeux pleins d’étoiles, j’aurais bien aimé avoir, comme elle, un garçon tellement parfais que j’en reverrai la nuit. Mais les seuls garçons autres que mes camarades que je croisais dans les bureaux de l’agence étaient tous hautains, et tellement concentrés sur leurs carrières… S’ils te parlaient c’est que tu avais quelque chose qui les intéressaient. Je n’avais pas encore vu l’exception de cette règle que j’avais découverte : les garçons stars étaient imbuvables.

Vers 14h je dû quitter le cours pour répondre à un appel de l’agence, cet appel dura presque trente minutes, pour ne rien m’annoncer que je ne savais déjà : samedi entrainements, et visite d’une entreprise qui pourrait bientôt être un nouveau sponsor. Après avoir raccroché je regardais ma montre M&S « généreusement » offert par la célèbre marque de vêtements. Il était 31... Je pouvais retourner en cours pour essayer de suivre ce que j’avais loupé de l’heure d’histoire… ou vagabonder vite fait dans les couloirs et revenir un peu avant la sonnerie. De toute façon, j’avais loupé le cours… alors un peu plus ou un peu moins. Je penchais gentiment vers la deuxième option : trainer dans les couloirs. C’est ainsi que je laissais mes pas me guider vers je ne sais quelle partie de l’académie.

D’un coup j’entendis derrière moi un martèlement. On aurait dit un troupeau d’éléphants qui court dans le couloir. Dans les films ont dit qu’il ne faut jamais se retourner car c’est à ce moment-là que le pire arrive. Je me retournais quand même, pour voir débouler sur moi un géant de presque 2 mètres ! Prise de panique je pris la première porte qui apparut devant mes yeux et l’ouvris en grand pour débouler dans un bureau, avant de la refermer  et de me coller contre la pauvre porte ne bois, les yeux fermés, blanche comme un linge. Entendant le bruit s’éloigner j’ouvris un œil pour voir que je n’étais pas seule dans le bureau. En face de moi il y avait quelqu’un. Et pas n’importe qui. La secrétaire, le pont entre l’administration et les élèves. Et je venais de débouler dans son bureau, comme une folle. La blancheur de mon visage vira très vite au rouge pivoine.

-Par…Pardon Madame…. Je…
Ma gène m’empêcha de continuer à parler.
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Lun 8 Mai - 16:41

14h38 et 57 secondes, une personne à la course aussi gracieuse qu’un diplodocus parvint à faire résonner ses pas jusqu’à travers la porte du secrétariat. Sans décrocher les yeux de l’écran, le sourcil de Magda commença une ascension aussi lente qu’inexorable.

14h39, une entrée fracassante manqua de provoquer un accident technique assez dérangeant. A comprendre : une demoiselle, visiblement paniquée, était entrée brusquement dans le secrétariat, et de fait avait fait sursauter la Dame – provoquant au passage un changement de parfum, l’air devenant légèrement acidulé et poussiéreux à la fois. Bref. Dame qui avait encore son café dans les mains. Café qui faillit finir sur le clavier de l’ordinateur.

Magda s’assura ne pas avoir renversé la moindre goutte de sa délicieuse boisson sur le bureau ou les divers papiers et objets posés dessus, puis pose sa tasse et reporta son regard sur la jeune demoiselle. Son cœur battait encore à la chamade, mais bon, elle avait connu pire. Alors qu’elle retrouvait son calme, l’odeur acidulée laissa la place à une odeur d’agrume assez agréable. Les yeux vermeils s’étaient donc posés sur la jeune demoiselle adossée à la porte. Elle était blanche comme un linge, et visiblement s’efforçait de reprendre contenance. Jusqu’à ce qu’elle ne relève la tête, et croise le regard de la secrétaire.

Le blanc devint un magnifique rouge pivoine, tandis que la Dame souriait, amusée.

« Par…Pardon Madame…. Je… » balbutia la demoiselle.

Demoiselle que Magda identifia comme étant l’une des jeunes Idols arrivées depuis peu. Minami… Nef-quelque-chose Minami. Néfertiti ? Hm. Un prénom pas très courant, ça, la secrétaire s’en souvenait, mais de là à se rappeler quel était le prénom en question…

« Allons allons, ne vous excusez-pas ! Mlle Minami, c’est bien ça ? » lui demanda-t-elle dans un petit rire. Elle lui fit ensuite signe de s’approcher, lui offrant au passage un sourire encourageant. « Venez vous installer, vous pourrez retrouver votre calme plus facilement en étant confortablement assise sur une chaise que le dos contre une porte qui est susceptible de s’ouvrir à nouveau n’importe quand. Ça serait dommage que vous soyez encore sur sa trajectoire à ce moment. »

Magda s’accorda un nouveau petit rire, tout en lançant un clin d’œil entendu à la jeune fille. Elle attendit qu’elle s’installe, sirotant une nouvelle gorgée de café. Un coup d’œil rapide sur son écran lui rappela qu’elle avait ouvert Nats’Up, qu’elle referma discrètement. Maintenant qu’elle avait quelqu’un dans son bureau, autant lui accorder toute l’attention qu’elle méritait.

« Bon. Ça va un peu mieux ? Vous voulez boire quelque-chose ? J’ai du thé, de l’eau, et à la limite du café, si vous voulez. Même si je ne recommande pas vraiment la consommation de café à votre âge. »

Nouveau sourire, puis l'attente d'une réponse.
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