Vu de l'extérieur, tout porte à croire que l'Académie Natsuyasumi n'est qu'un banal ensemble scolaire situé en bordure d'une petite ville perdue sur la côte japonaise. Et c'était vrai jusqu'à récemment... Mais depuis l'Incident, tout a changé ! Les élèves et professeurs autrefois ordinaires se sont vus dotés de capacités étranges et fantastiques, tandis que des êtres extraordinaires de tous les univers et toutes les époques se mirent à affluer vers l'Académie... pour s'y inscrire ! Cela fait trois ans maintenant que Natsuyasumi sert de refuge pour certains et d'école pour d'autres, tout en gardant le secret sur son incroyable particularité. Depuis, notre académie est un fantastique et sacré bazar, pour le meilleur et pour le pire ! Et tu sais quoi ? On n'attend que toi pour venir en rajouter !
Créez un perso déjanté, zombie, super-pouvoirs, voyageur temporel, riche hériter... A l'Académie Natsuyasumi vous pouvez être ce que vous voulez! Tentez l'aventure!
Désoler d’être vivante, désoler d’être dans ce monde qui n’est pas mien et désoler d’être partie. Je suis si loin de chez moi et j’ignore comment réagir avec tous ses gens autour de moi. Nous sommes en Avril et je viens tous juste d’arriver sur ce nouveau continent. Les États-Unis me semblent si loin et ma vie d’avant aussi loin qu’un souvenir encore encrée dans ma chair.
Debout dans le couloir, les gens circulent, personne ne me regarde. Car je ne suis rien. Les gens parlent mais je ne comprends rien. Les cours vont bientôt débutés, mais je ne souhaite pas y aller. Vous savez, je ne suis pas venu ici pour étudier, mais pour savoir si je suis une humaine. Mais en ce moment, je me sens comme un monstre, comme une goutte d’eau dans le néant. Ici je passe inaperçue.
Comme si ce n’était pas tout, je suis en tête du journal. Comment je suis arrivé la ? Aucune idée, mais je dois travailler sur ma première édition. Je cherche donc une cachette, tranquille et sans âme qui vivent. Mais malheureusement, lorsque j’arrive dans la cour, le soleil avait attiré la plupart des jeunes élèves qui attendent le début de tintement de la cloche. C’est donc avec un soupire sur les lèvres, que je reprends mon exploration des lieux. Mes pieds dans le couloir s’arrêtent alors devant des escaliers.
Mon exploration continue donc jusque sur le toit. Arrivant alors devant une porte, je l’ouvre silencieusement. Mon regard se pose alors sur le ciel, ce tableau, était si beau, bleu et blanc comme un énorme écran d’ordinateur.
Il y a quelque chose que vous devez savoir sur moi, ce qui trahis ma présence même si je suis le plus discrète du monde. Lorsque je suis proche d’appareil électrique, ordinateur, portable, ipod, mp3.. Tv.. Ordinateur, bon enfin vous voyez? Lorsque je suis proche, il arrive parfois que les ondes se brouille, donc la musique devient saccadée, comme les ondes sur les écrans… Et malheureusement pour ma tranquillité souhaitée, sur le toit il y avait un homme. La porte derrière moi se referma brusquement émettent alors un claquement métallique.
Le vent, c’était le vent, qui avait poussé la porte à se refermer aussi brutalement. Et comme j’avais une chance infinie, la vibration émise par la violence de la fermeture de la charmante porte, avait fait enclancher le verrou qui avait émis un petit click métallique annoncent alors que je passerais une bonne partie de la journée enfermée sur le toit. Ma main se glissai automatiquement sur le poignet de métal. Rien, la porte restait fermée.
Avez-vous déjà eu ce sentiment d’être prisonnier peu-importe l’endroit ou vous vous trouvez? Et bien c’est ce sentiment qui en ce moment me parcourt le cœur et m’embrouille l’esprit. Est-ce que je devais voir cela comme un signe que je n’étais point à ma place?
Le soleil était quand même au rendez-vous et une douce brise soufflait mes cheveux rouquins dans tous les sens. Je pouvais sentir mon cœur qui accélérait de plus en plus. Les histoires et les scénarios venaient de naitre dans mon esprit. Et si, ce n’était pas le vent? Et s’il m’avait déjà retrouvé et qu’en me retournant j’allais avoir le droit de voir son visage rouge de colère? C’est alors que porté par le vent, un rire. Sur le moment, j’hésitais, si c’était le vent qui riait de moi, ou si une personne se trouvait sur le toit. C’est alors que la voix de l’homme, fut porté a mes oreilles, ce qui me fit me retourner et mon regard se plongea dans le sien. Il y avait bien une personne sur le toit…
Mon regard le quitta un moment pour observer le toit qui nous entourait, on était bien seule. J’étais donc enfermé avec une personne que je ne connaissais point dans un établissement complètement inconnu. Mais vous pensez que j’allais être sur mes gardes ? c’est mal me connaitre. La peur tomba rapidement et ma respiration devient alors normale. Un petit sourire vu le jour sur mes lèvres. Mais lorsqu’il me parla de ma capacité je détournai le regard ‘’ Je suis désolé, je … ne voulais pas… ‘’ je fermai mes yeux un moment, le temps d’arrêter de brouiller les ondes de sa musiques avant d’ouvrir les yeux de nouveau dans son regard. ‘’ Et… c’est moi qui devrait dire que je suis bizarre… De venir sur le toit quand il est occupé.. Désoler je ne voulais vraiment pas’’ Je passai alors les doigts dans mes cheveux puis sur ma nuque le regardant toujours. Que pouvait-il faire ici? Sur le toit, aussi haut et proche du ciel.
Tu n’es rien, rien de plus qu’un résultat d’une expérience. Tu n’as pas le droit de rire, ou de sourire. Le ciel, n’est pas pour toi, tu dois rester enfermer loin des gens, loin de regard. Car, les humains, avare, ne veulent qu’une chose. T’utiliser. C’est ce que mon maitre me répétait jour après jours. Et va savoir pourquoi sa voix résonne en ce moment dans mon esprit. Est-ce que je devais l’écouter? Est-ce que je devais fuir le jeune homme devant moi? Est-ce qu’il s’apercevrait de mon petit mouvement d’hésitation en direction de la porte? Ce n’est pas que j’ai peur de lui, non je suis sûr qu’il est gentil. Je le regarde de haut en bas, l’air d’analyser. Oui, il ne me vaut aucun mal, sinon il l’aurait probablement déjà fait. Il faut me pardonner, car j’ignore ce qui est bien et ce qui est mal. Ce monde n’est qu’un rêve pour moi. Je l’observe en silence, mon sourire toujours sur mes lèvres et le regard encré dans le sien. Comme si je cherchais a lire dans son esprit – Non, n’ayez pas peur, je n’arrive pas a lire l’esprit des vivants, seulement les machines—Je fais quelque pas dans sa direction, mais mon avancement est rapidement freiné par le.. le? Truc qu’il vient d’ouvrir. J’observe le portail, la tête légèrement penchée sur le coter les yeux grand ouvert d’étonnement.
Je suis quoi? Curieuse vous dite? C’est que vous ne me connaissez pas encore. Mon regard ne quitte pas les gestes de l’homme… Il sort plusieurs choses de ce qui me semble être une chose irréelle. Je prends un grand respire regardant le petit coin tranquille qu’en une fraction de seconde il a créé. Et la curiosité l’emporte. Mes pieds me guident devant le jeune homme et prend doucement le paquet qu’il me tend si gentiment. Avant de tourner mon regard en direction du portail
‘’ Wow! C’est super comment tu fais?! Si je passe ma main elle va ou ?’’ A ce moment, mon regard était animé par une étoile. Et oui lorsque je voyais les gens aussi, talentueux? La vie semblait prendre un autre chemin. Je voulais connaitre les gens de ce monde, connaitre qui il était, ce qui les animait. Mais surtout, je voulais connaitre des gens qui pourrait me dire si j’avais le droit de vivre, vivre dans ce monde, vivre comme.. une humaine ? une machine?
Mon regard se tournai alors de nouveau en direction du jeune homme et ma joie était visible par mon beau sourire. Je tenais le paquet, des deux mains, un peu contre moi. Je ne savais pas comment réagir vu son présent, est-ce que je devais lui offrir quelque chose? Mais je n’avais rien sur moi. Est-ce qu’il me donnait cela pour avoir une faveur? Mon regard se glissai un moment sur le paquet avec une grande hésitation visible dans mon regard. Puis je redressai doucement mon regard dans sa direction. ‘’merci.. Euh.. Tu veux quelque chose en échange?’’
Quoi vous me jugez? Moi on m’a jamais rien donné dans la vie! Oh, non je mens, on ma souvent donner des coups ou encore des faux rêves, mais jamais rien pour rien. Donc dit moi mon nouvel ami? – Ou non—Que se cache-t-il dans ton esprit?
Que suis-je? Un être de passage sur cette terre? Est-ce que j’ai le droit seulement d’être dans ce monde qui me semble de plus en plus merveilleux. Je regarde le jeune homme devant moi, qui semble respirer la vie a plein poumon. Et moi, qui ne semble même pas savoir comment exister. Au fond, c’est normale, j’ignore complètement ce que je suis. Mais en ce moment, debout sur ce toit, mes problèmes semblent doucement se dissipé. Le vent, moqueur doucement caresse mon visage, de sa froideur il me fait sourire. Il est si doux et si malin, jamais je n’avais imaginé que le vent pouvait être a la fois amour et colère. Comme le ciel audessus de ma tête qui change de couleur au gré du temps. Être intangible que l’être humain perd aveuglément. Est-ce que moi, seulement le temps m’est accordé de vivre dans ce monde?
Je reste un moment, les paroles du jeune homme crées dans mon esprit des torrents de questions. Mais je garde le silence, écoutant chaque mots, les gravents alors dans mon esprit. Oui, le gens de cet établissement son surprennent, ce qui me fait sentir insignifiante. Vous pensez que cela est mal? Mais pourtant, c’est vrai. Je ne suis rien et je n’existe même pas.
Il termine donc, son explication, qui fut une bonne révélation. Est-ce que c’est mal de parler ouvertement de soi? Pourquoi moi je n’y arrive pas? Est-ce que la peur est quelque chose qui me bloquerais? Personne ici ne me connait, personne ici ne sait ce que j’ai vécu. Mais est-ce que simplement une personne pourrait s’intéressé de ce passé sombre?
Je le regarde donc prendre place, le paquet toujours en mains, je regarde une dernière fois le portail avec un large sourire. L’envi d’y mettre ma tête était grande, je déposai le bout de mes doigts sur la chaise pour m’assurer qu’elle soit physiquement présente et je pris place en face de lui avec un sourire en l’écoutant toujours parler. Il voulait me connaitre… Il voulait me connaitre?
Je figea un moment, le regardant dans les yeux puis fixant un moment la table, j’étais calme, mais il pouvait voir dans mon regard une hésitation. J’ouvris la bouche et le regarda de nouveau dans le yeux ‘’ J’ai été créée en Russie il y a 3 ans et j’ai été vendu a mon créateur au États-Unis.’’ Je marquai une pause l’aire d’un peu penser a ce que je pouvais dire ou non. Mais est-ce que j’avais le droit de parler? Est-ce que mes paroles pourraient le nuire? Mais je continua ‘’ Je suis venu ici pour découvrir le monde et y trouver ma place ‘’ Je pouvais dire quoi d’autre? Je suis une AI? Je sais pas si je suis humaine? Et je suis complètement perdue?
Connaitre les gens qui nous entourent. Est-ce vraiment une chose importante? Mais étrangement, j’avais envi d’apprendre a le connaitre. Peut-être que je me projette déjà trop loin. Mais il me semble tellement sympathique qu’il pourrait devenir un ami. Ami, est-ce que seulement j’ai le droit d’avoir un ami ? Et j’ignore ce que je pourrais lui donner. Mes doigts glissaient sur l’emballage du paquet que je n’avais toujours pas ouvert. Ce petit quelque chose m’était précieux.
Je réalisai, que j’avais peut-être trop parler de moi, il ne m’méritait pas d’avoir des problèmes car j’avais trop parler de moi. Mais il semblait s’intéresser à ce que je venais de lui dire. Ce qui me fit monter le rouge aux joues. Personne ne semble me prêter attention, personne jusqu’au ma rencontre avec lui. Mon regard ne le quittait pas d’une seconde.
Il y avait tant de question que je ne savais plus par ou lui répondre. Et je poussais un petit rire avant de passer une main dans mes cheveux de nouveau avant de venir déposer mes doigts sur ma nuque, la ou se trouvait une sorte de tatouage de code barre – Bon avant que vous posez la question oui, j’ai déjà chercher a scanner le code barre et non il ne s’ait rien passé—
Refaire me présentation, en utilisant d’autre terme? Et bien il souhaitait savoir ce qu’il y avait vraiment dans ma tête ? D’accord alors, je pris un grand respire le temps de penser a ses questions et je repris avec un sourire ‘’ Je suis Victoria, J’ai vu le jour en Russie dans une laboratoire, je ne garde pas grand souvenir car je ne suis pas rester labas, la personne qui a investie pour ma création ne souhaite pas que je le nomme père, c’est maitre, boss ou créateur.’’ Je marque une pause le temps de penser aux informations a ne pas dire, toujours le sourire aux lèvres, mon regard dans ses yeux et je continua ‘’ J’ignore ce que je suis humaine… ou non… ‘’ Mon nez se plissai un peu, l’air que j’étais inconfortable avec cette révélation ‘’ Je suis en euh.. Fuite? Depuis un moment j’ai pris le premier avion pour ici et je cherche simplement un but’’
Je suis fière de moi! J’ai évité de trop en dire! Puis je repense simplement a mes paroles et finalement j’avais peut-être trop parler et j’avais peur de sa réaction. Mes joues étaient complètement rouge mais un large sourire s’affichait toujours sur mes lèvres. Il était sympa et c’est pour cela que j’avais le cœur un peu plus léger a parler avec lui. Mais que va-t-il faire de ces informations.
Un pincement, quelque chose sur ma jambe, est-ce le résultat de ce petit bout de caoutchouc qu’il ma lancer sur la peau. Je sursaute, avant d’aller, du bout des doigts effleurer la partie ou l’élastique a frapper. La brève douleur m’avait tiré un petit ‘’Aie’’ des lèvres.
Aussitôt les doigts en contact avec la peau, la douleur semblait doucement disparaitre comme elle était arrivée. Sur le coup je ne compris pas pourquoi il venait de faire cela et mon regard remplis de question se posa dans le sien. Mais avant que je n’ouvre la bouche pour le questionner ce dernier répondit a ma question silencieuse. Selon lui, ma réaction était le moyen de savoir ce que j’étais… Tout en l’écoutant, je penchais la tête sur le gauche laissant mes cheveux faire une cascade dans le vent. Est-ce que cette douleur était relié aux gênes des êtres humains? Le jeune homme semblait avoir une vision de la vie plutôt intéressent. Est-ce que j’avais simplement le droit de choisir?
‘’Le droit de choisir… ‘’ Je marquai de nouveau une pause, comme si ces paroles que j’avais soufflé était lourde dans mon esprit. Mais mes yeux quittèrent les siens un moment pour regarder le ciel ‘’ Je n’ai même pas le droit de vivre, alors encore là le droit de choisir’’ j’étais complètement perdue dans mes penser… J’étais rendu un peu loin, mais je reviens brusquement, secouant un peu la tête et le regarda de nouveau, un sourire sur les lèvres. C’est ce que je redoutais, parler de moi, créait dans mon esprit de souvenir que je voulais oublier. Mais peut-être que cela était une bonne chose au final.
Le temps passera, les choses changerons. Les vivants sont destinés a tomber et les morts doivent le rester. La vie s’écoule et personne ne sait comment empêcher l’inévitable. Y a des gens qui passe leurs temps a pleurer, a fuir la réalité avec les drogues , les armes. Et y a des gens, qui on le nez dans les livres ou encore qui ne savent pas comment exprimer leurs sentiments, alors il utilise les autres autour d’eux. Moi je ne suis rien parmi ces gens, je n’ai aucune place autre que dans une cave sombre et humide, le visage faiblement éclairé par les écrans de mes ordinateurs.
Mais aujourd’hui, c’est la lumière pure du soleil qui me caresse chaleureusement la peau. Je suis assise devant un homme qui me semble vraiment s’intéressé aux paroles que je lui dit. Mon regard quitta ses yeux, pour observer le ciel un moment, écoutant ses paroles qui au début semblait créer une confusion dans mon esprit, une sorte de combat avec moi-même. J’aurais tellement pouvoir avoir le même discoure, les mêmes paroles que lui dans le fond du cœur. Mais quelque chose en moi, plus grand, quelque chose qui me dépasse largement, me bloque et m’empêche simplement d’avoir l’impression d’avoir le droit d’être vivante. Je suis capable de ressentir des émotions, j’en suis consciente, j’ai souvent ressentit la tristesse, mais rarement la joie. Et en ce moment, malgré la confusion dans mon esprit, la joie était au rendez-vous. Je me sentais bien, en sa présence. Puis il pointa sur moi, ce pistolet. Je figea a la vu de ce dernier. Ce n’était pas la première fois qu’on me pointait une arme au visage. Les souvenirs, remontaient doucement, la voix de l’homme que je fuyais me disant de ne pas bouger… Il venait de tirer, le projectile fendit l’air rapidement proche de mon visage. J’avais arrêté de respirer… Ferment les yeux, lorsqu’il avait appuyé sur la détente. La peur, je connaissais…
Il ne m’avait pas tiré, j’ouvris de nouveau les yeux plongeant mon regard complètement perdu sur lui. Puis je penchai la tête légèrement de nouveau sur la gauche lorsqu’il parlait de test mental.. Pourquoi avoir besoin de tel test? Le pistolet de nouveau sur la table, je fis sortir l’air que j’avais retenu dans mes paumon d’un coup l’air un peu plus détendu et je lui fis de nouveau un petit sourire. Il m’accordait le droit de vivre, ce qui me fit encore plus sourire, je pris appuy contre la table, ma tête appuyée dans le creux de mes mains et l’observa un moment en silence. Ces paroles étaient sensé… J’aimerais pouvoir lui dire, tout lui dire. Ce qui se cache dans mon cœur, mais rien ne pouvait sortir. Rien pour l’instant.
Puis, il se redressa, afin d’aller plus loin sur le toit, mes yeux marrons le suivaient remplis de questionnement. Son cri me fit un peu sursauter, je ne m’attendais point a cela. Je le regarde m’inviter a faire pareille… Je prends alors un grand respire avant de me redresser, de me rendre la ou il se tenait de fermer les yeux un moment. Mes poings se fermèrent et je cria de toute mes forces ‘’ J’AI LE DROIT DE VIVRE !!’’ J’écoutai un moment l’écho de ma voix dans l’air et je souhaitais intérieurement que ces paroles frappe mon maitre au visage. Mais il était loin! Et moi j’étais ici. Je poussai un soupire, pas un d’ennui, le soupire qu’on pousse lorsqu’on retire un poids de sur nos épaules. Avoir crier m’avait fait du bien mais n’effaçait pas les problèmes qui me pourchassait. Mon regard se tournai donc par la suite en direction de mon ami? Et la curiosité me fit aller derrière lui me pencher sur son épaule mon visage proche de sa joue pour voir ce qu’il était en train d’écrire. Je pouvais sentir la chaleur de sa peau proche de la mienne, vous pensez que c'est mal d'entrée dans la bulle des gens? Et bien moi je ne semble pas m'en soucier. ''Tu prends quoi en note?''
Je n’avais pas pensée, qu’être aussi proche de lui l’aurait aussi le fit figé. Pourtant il n’était pas déplaisant à regarder, n’Avait-il pas l’habitude d’être proche des jeunes filles? Il retira donc la feuille que je cherchais a voir de son petit cahier avant de me faire face de nouveau. Doucement je passai une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille l’air curieuse. Il m’intriguait de plus en plus, tellement en fait que j’en oubliais qu’on était enfermé sur le toit.
Il me donna donc l’objet de ma curiosité, mes doigts glissèrent sur le papier délicat comme mon regard. Il m’avait donc fait un diplôme, un petit quelque chose pour moi. Mais encore une fois, le bonheur ne pouvait me toucher, car vous savez, n’étant pas vivante pour le monde je n’existe nulle part. Même mon nom n’est affiché nulle part. Sauf ici, donc ici j’ai le droit d’exister. Mon regard se posa sur le jeune homme. Ici j’avais le droit d’être Victoria Vankov… C’était pour cela que j’étais venu dans cet établissement. Les larmes me montèrent aux yeux.
Je l’écoutais parler en souriant, rapportant le papier contre mon cœur un moment l’air vraiment heureuse. Il dit que ce diplôme n’Avait aucune valeur, il se trompait. C’était ma clé pour avoir le droit d’être Victoria Vankov ici, dans cet école.
‘’ Aujourd’hui… Cela pourrait bien être ma date d’anniversaire’’ Pourquoi il était si gentil avec moi, pourquoi je n’avais pas eu le droit de connaitre cette vie avant d’être enfermé dans un sous-sol. Je voulais profiter de chaque moment de liberté car je sais qu’un jour ou l’autre ils me retrouveront et ma liberté prendra fin. ‘’ Je me nomme Victoria, mais tu peux m’appeler Victo ou vivi’’ Je pris place de nouveau sur la chaise devant lui, déposant doucement le papier sur la table pour venir prendre le petit gâteau qu’il m’avait offert pour l’ouvrir. ‘’ Et moi je suis une intelligence artificiel créée pour hacker ‘’ Je portai le gâteau a mes lèvres et le gout me fit sourire. J’avais simplement dit cette phrase sens pensée au retombé, il était le premier a qui je l’avais dit.
Attention petite fille, garde pour toi ce que tu es, car tout ce que tu sais faire, tout ton être physique et mental est mien. Tu me dois la vie, tu me dois ta mort. Tu seras mon instrument de contrôle pour m’élever au-dessus des autres. C’est ce que mon maitre me répétait jours après jours. Je venais de trahir ses paroles, je venais de faire exactement le pourquoi il me frappait. Mais, je me sentais moins lourde.
Le jeune homme m’avait lancé un jus que j’avais habillement attrapée en souriant. Mon regard avant prit le temps d’analysé le contenu en question avant de retire la petite paille de son emballage de plastique. Un jeune homme aussi gentil, mercenaire ou non, n’avait certainement pas d’arrière penser. C’est ce que je pensais, j’avais confiance en lui. Mais j’avais eu confiance en mon créateur, j’avais eu confiance en tous ses hommes qui m’avaient frappé et battu. J’ignore comment, ne pas faire confiance au gens. C’est plus fort que moi.. Le jus qu’il avait dans la bouche semblai chercher a l’étouffer ce qui me fit sursauté. Mon regard se posa sur lui l’air confuse par la situation. Est-ce qu’il avait eu cette réaction pour ce que j’avais dévoilé sur moi? Ce secret que je n’avais jamais dit ? Mais il ne savait pas tout, j’avais dis qu’une simple partie.
Je lui laissa le temps de reprendre son souffle, de laisser le jus entrée dans le bon tuyaux. Avant de faire entrée ma paye dans le carton de jus et de venir calmement le porter a mes lèvres pour gouter a se liquide. Et j’écoutai silencieusement ses questions… Son regard était plus sérieux, j’aurais aimé avoir la chance de lire son esprit de savoir pourquoi il avait un regard aussi différent. Je déposai doucement le carton contre la table prenant un grand respire plongeant mon regard dans le sien.
‘’ Je n’ai pas encore toucher mes limites, car je suis une Technopathe, ce qui veut dire que… je peux contrôler la technologie par la pensée.. c’est un peu épuisant.. Et cela laisse mon corps sans défence… Tu es le premier a qui j’en parle… ‘’ je marque une pause l’air pensif.. ‘’ Car je veux pas causer d’ennui aux gens.. je devrais peut-être pas te parler de tous ça… ‘’ Un petit sourire vu le jours sur mes lèvres ‘’ pardon d’avoir dit cela je voulais pas que tu t’étouffes… ‘’ Je passai de nouveau une main dans mes cheveux l’air pensif et mes doigts glissèrent sur le carton de jus qui était humide par la différence de température.
Le jus avait le gout de la pomme, chimique et sucrée, mais de la pomme avant tout. J’aimais bien les choses sucrées, donc j’aimais bien le jus qu’il m’avait donné, comme le petit gâteau sorti de son emballage, il goutait le chocolat. Des gouts que j’avais découvert la première journée de fuite. Vous savez, je ne comprends pourquoi je devais caché ce que j’étais capable de faire, mon maitre me disait toujours de rester discrète pourtant je n’avais pas honte de ce que je pouvais faire. Même s’il m’arrivait de devenir trop curieuse de ce que j’étais capable de faire et de me perdre un peu. C’est une des raisons du pourquoi depuis mon arrivé ici, je n’avais pas encore ouvert un ordinateur, toucher un portable ou encore chercher a jouer avec l’éclairage. La technologie était partout autour de moi, il était si facile pour moi de l’entendre me murmurer des mots, mais je reste droite et je ne touchais a rien.
Même si j’avais un grand envi de le faire… Je le regardais un moment ‘’ Qu’y a-t-il de mal d’aider les gens avec mes pouvoirs? S’ils en ont besoin. j’ai été créé pour être utiliser au final’’ je portais de nouveau la paille a mes lèvre pour prendre une délicieuse gorgée devenu un peu température extérieur. Puis, vient alors le questionnement intérieur des principes. J’avais déjà eu des informations sur ce mots, mais est-ce que j’avais vraiment des principes? Certes il y avait les règlements imposés par mon maitre, mais est-ce que cela entrait dans la catégorie de principes.
Puis me regard se porta sur le ciel un moment, je me perdis un peu dans mes pensé l’air de me questionner pour trouver la réponse a cet question. ‘’ le monde…’’ murmurais-je avant de reporter mon attention sur lui la tête légèrement penché sur le coter avant de sourire ‘’ Il est amusant ! Y a toujours quelque chose a voir ou a apprendre! ‘’ Je pris une petite bouché du gâteau, avala et continua ‘’ Y a plein de sucrerie et les gens sont tous différent les uns que les autres, y a des gens qui meurt y a des bébé qui viennent au monde. J’aimerais pouvoir tout connaitre… ‘’ Je ne sais pas si c’était cela qu’il attendant comme réponse, car on ne m’avait jamais demandé mon opinion sur le monde ‘’ J’espère avoir la chance de connaitre plus ce monde avant de retourner chez moi’’ Mon regard se portai de nouveau en direction du ciel avec un petit sourire ‘’et toi tu penses quoi de ce monde?’’ Sa vision était importante, car ma connaissance du monde était plutôt petite…
Ce monde est beau a mes yeux, il n’y a rien de dégeu, rien a changer. Enfin je ne connais pas grand-chose, ce que je connais est la cave froide et humide, mais même ce lieu avait un charme, même ce lui avait une lumière. Ce monde m’a fait mal, mais malgré la douleur, j’ai gardé le sourire, car chaque coup reçu m’apprenait une leçon. Lui aussi il aimait ce monde, selon ces dire, mais en même temps, il semblait le détester. Comment on peut aimer et détester en même temps? Et détester, comment on pouvait simplement détester quelque chose. Sa vision de ce monde me fit sourire, il était vraiment intéressent a écouter parler. Le temps doucement s’écoulait, mais je ne sentais pas le poids de ce dernier. C’est comme si le monde avait prit fin un moment pour nous laisser en tête en tête discuter de tout et de rien.
Je n’avais jamais pris le temps de parler avec une personne qui m’écoutait et me répondait. Mon cœur avait cette petite chaleur, ce petite quelque chose quand je suis heureuse mais encore plus que d’habitude.
Nous avions un nouveau point en commun, on aimait bien connaitre les gens. Moi j’aimais connaitre les gens pour me prouver que je n’étais pas seule, seule avec des pouvoirs – appelez cela comme vous voulez—‘’ Je trouve ta façon de voir le monde intéréssent tu sais… Mais je ne comprends pas le principe de détester quelque chose’’ je n’avais pas de honte, pourquoi mentir? En fait je n’avais jamais menti, je ne pense même pas être capable de mentir. Un jour je devrais probablement tester.
Je terminai donc mon jus en écrasant la petite boite pour en tirer les dernières gouttes avant de retirer la paille de plastique et de la mâchouiller en souriant. J’écoutais son offre l’air toujours pensif. Faire équipe avec lui? Cela pourrait être distrayant, de plus il pouvait probablement m’aider encore a avancer dans la vie et de plus si je pouvais être utile pour une personne! ‘’ Je peux faire quoi pour t’aider?’’ J’avais un large sourire sur les lèvres et je m’étais appuyé contre la table pour me rapprocher un peu de lui, le regard remplis d’étoile.
Est-ce que ce monde est un bon exemple d’équilibre? Est-ce que tout est prévu d’avance pour s’accorder? Comme la pluie, qui tombe pour faire pousser les arbres, les arbres qui pousse pour nous faire respirer et nous qui détruit tout pour reconstruire parfois en mieux, parfois en pire. Peut-être que le monde n’avait pas prévu notre existence en ces lieux, ou peut-être le monde attend simplement qu’on impose nos lois, qu’on avance aveuglément guider par l’égoïste et qu’on détruit l’équilibre. Va savoir, je ne suis pas spécialisé en psychologie et encore là, je n’arrive pas à prononcer le mot.
Donc si je comprends ce que je comprends, le fait de détester c’est de ne pas supporter ou ne pas aimer une personne ou un objet. Donc pour ma part, je ne détestais rien. J’avais bien beau réfléchir, rien ne me venait a l’esprit. Car même les choses les plus désagréable avait toujours un bon côté. Je devrais peut-être faire une recherche pour trouver quelque chose a détester. Une fois son explication terminer je me suis mise a rire, une main glissante dans mes cheveux ‘’ Et bien j’ai rien à détester moi’’
Mon rire était joyeux, car j’étais bien en ce moment, c’était mon premier vrai contacte avec une personne de cet école, j’avais vu biens des gens qui me faisaient peur et qui cherchaient a imposer leurs loi, mais ici c’était calme, serein et il était de bonne compagnie et de bon conseil.
‘’Je ne demande rien en retour, si je le fais c’est que je trouve cela amusant, intriguant et que j’aime me rendre utile. Mais je veux bien des gâteaux comme celui que tu m’as donné une fois a l’autre’’ j’Avais un large sourire ‘’ Je n’ai pas besoin d’argent je peux en avoir facilement. Même si je ne comprends pas vraiment la valeur qu’on peut accorder a des bouts de papiers’’ oui bon… évitons de dire comment, je contournais de l’argent et blablabla. Pour moi c’était facile et je n’y voyais aucun mal, car de l’argent numérique c’est rien de physique et personne ne c’était jamais plain! Mon petit gâteau en question était terminé et je regardais mon ami dans les yeux avec un petit sourire innocent sur les lèvres.
Le jeune garçon émit quelques soupçons sur les moyens utilisés lorsqu'il entendit que Victoria pouvait se procurer de l'argent facilement. Il décida de passer outre et jeter cela dans un recoin de sa cervelle.
Le fait qu'elle aborde le sujet des gâteaux lui rappela qu'elle avait choisi une journée pour son anniversaire. Si elle aimait tant les gâteaux, elle allait être servie.
"Bon, il est temps de fêter ça comme il se doit" il rentra sa main dans son portail et sortit une boîte. Il l'avait préparé pour ce soir, face à un film d'animation et tout le temps qu'il voulait devant lui mais changement de plans. Il ouvrit la boite et un éclat lumineux en sortit, éblouissant la jeune fille avant de créer une colonne de lumière projetée à la verticale et visible depuis l'espace. Ce que contenait la boîte avait pour effet de créer une zone d'air tout autour d'Akil. dans l'imaginaire du jeune homme, voici ce qui aurait du se passer.
Mais, la réalité était tout autre. Akil avait acheté un brownie, bien que ce soit le Saint Graal du gâteau, il ne pouvait pas avoir cet effet là. Mais il restait particulièrement bon. Le carré était déjà coupé en quatre. le jeune homme invita l'adolescente à prendre une part. il regrettait de ne pas avoir de lait pour assortir le tout.
Les deux élèves dégustèrent la pâtisserie, mais bien vite la sonnerie retentit. L'adolescent savait qu'il devait aller en cours, il trouvait cela fâcheux d'interrompre cette rencontre. Disant au revoir à la jeune fille, il lui souhaita de passer une bonne journée.
prenant ses affaires, saufs ceux utilisés par la jeune fille il fonça vers la porte. Il avait oublié qu'il avait une affaire à régler avant le cours.
La porte était devant le jeune homme et a main sur la poignée. Malheureusement, aucun mouvement ne faisait céder d'un pouce cette porte. Ils étaient enfermés.
Akil se retourna vers l'autre élève avec un visage bloqué. "La porte ne bouge pas..."
Décidément, cette journée était pleine d'imprévus.