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[Juin I+4] Perdu en ville [libre]
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Anonymous
Mar 20 Avr - 2:23
Perdu en ville

Ils étaient déjà passés par là. C’était une certitude. Mais comment pouvait-il simplement s’en rendre compte ? Miyo en était incapable. C’est pour cela qu’il pouvait compter sur Jiyi, lui vouant une confiance absolue dont il ne se souvenait pas les détails. Mais c’était le cas. Il suivait les indications sans broncher, étant même capable de se perdre dans sa propre chambre. Alors pourquoi donc l’avoir fait venir ici ? Il y avait plus simple comme solution, non ?

Une lubie de Jiyi. Une envie de changer d’air et de tester un peu la mémoire de son humain en situation plus complexe que d’habitude. A la base, ça sonnait comme une bonne idée. Sur le papier… en réalité, ce n’était pas aussi simple que cela ! Que Miyo se perde était une chose tout à fait logique. Que Jiyi parvienne à les perdre tout les deux était déjà plus inédit ! Heureusement que le garçon maudit ne se souvenait de rien. Lui qui comptait sur elle.

« Jiyi… Où est-ce qu’on va ? »

 Euh… hn…. Par… là ? »

Une fois la direction désignait, Miyo se contentait de la suivre, jusqu’à reposer exactement la même question 10 mètres plus loin. Le chat-guide n’était pas à l’aise du tout. Il ne fallait pas croire, elle n’avait pas la science infuse et elle le prouvait. Sishaido était une grande ville et c’était la première fois qu’ils s’aventuraient comme ça en plein centre. Elle ne connaissait donc pas l’endroit et avait finit par se perdre aussi. Quel labyrinthe !

« Miyo, faisons une pause, tu veux bien ? »

Jiyi ne pouvait pas envoyer L’humain demander son chemin. Déjà qu’il avait cet air totalement paumé, ces gens autour d’eux n’étaient pas de l’académie. Donc possiblement moins compréhensif et moins abordable. Du moins, Jiyi ne le sentait pas vraiment. Elle était nerveuse.

Assis sur un banc, Miyo regardait un peu dans le vide, ne pouvant faire autre chose que d’attendre des instructions tandis que Jiyi réfléchissait. Elle essayait de se remémorer le chemin inverse de leur arrivé. Et peut-être avait-elle mit trop de temps à cela. Lorsqu’elle tourna la tête, la place de Miyo était vide. A fichtre ! Elle avait baissé sa garde pendant deux secondes et il en avait déjà profité ! Heureusement, elle le retrouva un peu plus loin en train de demander à quelqu’un qui passait dans le coin :

« Excusez-moi… Mais où sommes-nous ? »


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Lydia Tempora
Lydia Tempora
Mer 21 Avr - 1:47
Un immense soupir fut poussé à destination des cieux et dont ne savait trop quel royaume onirique quelconque se dissimulant en ses imposants nuages flottant gaiement ça et là. Lasse était la Dame aux cheveux cendrée, une énième discussion débilitante avec le Marquis d'éternia à propos d'un sujet aussi absurde que la position de la troisième aiguille de la tour de l'Horloge centrale de Méridian venait d'occire ce qui lui restait de patience. Un immense coup de hache dans son esprit qui avait achevée de convaincre Lydia qu'il était plus que temps de déserter la ville éternelle et ses habitants afin de regagner la terre, là bas au moins les habitants, s'ils étaient parfois aussi pénibles que les immortels, avaient au moins le mérite d'avoir un peu de répartie.

Mais la verve et l'esprit étaient deux choses qui manquaient cruellement aux assemblages d'acier et de sables se faisant appeler "Chrono-seigneur", en eurent-ils un jour ? Probablement, mais ce n'était plus le cas de puis des lustres, le passage des millénaire avait en effet bien fait son oeuvre. Par chance cependant, aucun d'entre eux n'avait daigné bon de la suivre jusque sur le plan d'existence terrien, et ce même s'ils n'avaient rien à craindre réellement. Après tout, en dignes créatures mystiques, ils savaient se faire discret et même à dire vrai pouvaient compter sur l'incapacité du commun des mortels afin de ne surtout pas contempler leur superbe décadence.

Mais nous nous égarons, pester et se remémorer l'ensemble des reproches pouvant possiblement exister avait le don de fatiguer la Dame, et pourtant elle persistait, tel un memento, tel un refrain endiablé, ou comme un rythme parfaitement cadencé. Un ignoble et détestable tic qu'il dont elle ne pouvait se débarrasser avant une bonne heure à flâner à minima. Du moins si aucune occupation toute trouvée ne venait lui occuper l'esprit entre temps. Suivant ce raisonnement, la question à se poser était la suivante : Que faire ?

Nous étions en pleine journée, la nuit et ses excès étaient encore fort éloignés de plusieurs heures, pire encore, les rues étaient bondés de badauds se rendant pour certains sur leur lieu de servitude attitrée et pour d'autres vers les boutiques qu'ils comptaient submerger par le nombre selon toute vraisemblance. Autant de faits qui faisait déjà poindre à l'horizon les prémices d'une migraine intense. QUE FAIRE ?! En voilà une bonne question ! Assise sur un banc, dans une de ces nombreuse rues fréquentés de Shisaido, sans tas de ferraille couvert de grains de sables à sa suite qui plus est, et même sans aucun écho d'un quelconque champion Wisigoth ou d'un obscur cavalier mongol. Une bénédiction et une malédiction à la fois.

Mais surtout, une occasion bien trop belle à ne pas gâcher. Puis soudain, l'illumination. Peut être que... La taverne ? En voilà une idée, celles ci étaient bien souvent ouvertes... Et puis, même si elles étaient fermés, peut être qu'hanter les ruelles commerçantes et rendre visite à des connaissance serait une idée. Et de toute façon, en dernière option se présenteraient quelques "zones sensibles" où les jeunes avaient toujours de grands projets à l'esprit. Mais alors que la Dame du temps méditait sur ses options, elle se trouva soudainement ramenée à la réalité par un phrasé porté à son attention.

« Excusez-moi… Mais où sommes-nous ? »


Arquant un sourcil derrière ses rondes et teintés lunettes, Lydia plongea son regard sur celui s'adressant à elle. Sans crier garde, voilà qu'un véritable piquet bancal s'était figée à quelques espace à peine de sa personne. Et à dire, elle eut beau regarder son interlocutrice de haut en bas, le jugement était cruel et sans appel. Quelqu'un de complètement "paumé" comme disait les jeunes locaux. Esquissant pendant un bref moment une mine irritée, se remémorant immédiatement ses débats "passionnant" avec les armures vivantes de Méridian elle matérialisa instinctivement sa Mi-médisance Mi-irritation en une réponse tout à fait particulière.


"Quelque part entre deux océans, sur une île gigantesque, dans une ville essayant de rattraper au moins cinq siècles de retard en matière de technologie, dans le passé, le présent comme le futur."


Chassez le naturel, et il revient au galop comme on dit...
Lydia Tempora
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Anonymous
Dim 16 Mai - 21:02
Perdu en ville

Miyo fut quelque peu surpris en vrai d'une telle réponse. C'était toujours comme ça quand il demandait un renseignement ? Ou c'était pas vraiment une réponse normale ? En tout les cas, celle-ci eu pour effet de plonger encore plus le garçon dans la confusion. Il se mit a réfléchir sur ce que voulaient dire ces mots avant d'entendre un miaulement se rapprocher de lui a vive allure. Jiyi sauta sur son épaule, grognant légèrement pour montrer son mécontentement. Elle parla avec une voix assez basse.

"Ne part sans moi ! Surtout quand on connait pas le chemin !"

Miyo la regarda, toujours aussi confus que quelques secondes auparavant. Non, un peu plus en fait. Et elle le voyait bien dans son regard. L'amnésie l'avait a nouveau frappé. Ah cette sortie en ville n'était décidemment pas une bonne idée ! Ils viendraient avec quelqu'un qui connait les environs la prochaine fois.

"Le chemin… Pour aller où ?"

"A l'académie. Tu te souviens ?"

L'animal observa rapidement la femme qu'il avait dérangé. Et le pire, c'est qu'elle ne savait même pas ce qu'il lui avait demandé. Surement le chemin, mais connaissant son humain, elle se méfiait un peu. Il pouvait avoir demandé n'importe quoi. En général, il demandait ce qu'il devait faire. Nul besoin de s'attarder sur le fait que demander ça a des inconnus était une très très mauvaise idée. Elle esperait donc que cette question ne lui avait pas traversé l'esprit. Hn… cette personne n'était pas de l'académie en tout cas, elle en était sûre. Bon, autant essayer vu que Miyo l'avait dérangé. Se mettre a l'ignorer ne serait pas vraiment sympa de part. Jiyi se pencha vers lui, parlant doucement.

"Bon, maintenant qu'on y est… Demande le chemin vers l'académie"

Passant du chat a l'inconnue, Miyo hésita un léger instant avant de finalement reprendre la parole.

"Est-ce que… Vous savez où se trouve l'académie, s'il vous plait ?"

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Lydia Tempora
Lydia Tempora
Mar 18 Mai - 2:43
Plus elle observait la personne devant, plus la Dame voyait son jugement, déjà sans appel à dire vrai, se confirmer et ce bien au delà de toute espérance ou croyance quelconque. Un trou béant d'indécision et de confusion, ni plus ni moins. La seule différence avec les anomalies spatiales que l'on considérait comme homologues de l'expression, c'est que celui ci ne semblait pas aspirer inlassablement le monde l'entourant afin de le contaminer tel un de ces maux du moyen-âge qui se répandait à travers les peuples tel une trainée de poudre.

Toutefois, aussi sarcastique qu'était sa réponse à l'interrogation de l'intéressé, Lydia ne pouvait constater que celui ci était désormais dans une intense réflexion afin de trouver un sens à des mots qui se voulait être pris au second degrés... Ou tout du moins, l'on n'attendait pas qu'on trouve quoi que ce soit si l'on prenait ces derniers au premier, après tous seuls les initiés aux mystères de la grande horloge ou les êtres bénéficiant d'une intuition supérieure pouvait avoir un élément de réponse. Cependant, de tels pensés ne faisait qu'accentuer la menace au loin de migraine qui se faisait de plus en plus pressante. Haussant instinctivement les épaules tout en plissant les yeux, la Dame s'empara instinctivement d'une des armes les plus meurtrières de l'époque, responsables de milliers de trépas et d'encore plus de maux, une cigarette, seul moyen d'apaiser son esprit et son humeur en étant loin de son lieu favori qu'était la taverne.

Tandis qu'elle s'affairait à allumer l'objet de sa convoitise, bien plus long et d'allure typiquement oriental que l'on pouvait trouver dans les fumeries d'opium il y a de cela un ou deux siècles en Chine et ça et là dans l'empire Britannique, la Dame arqua un sourcil à l'arrivée d'un nouvel intervenant dans cette scène déjà bien absurde en soit. Un chat venait de grimper sur l'épaule de l'interlocuteur de Lydia, mais pas n'importe quel chat, un chat doué de paroles. Consterné face à un tel état de fait, la servante de la Grande Horloge s'empressa de laisser échapper une large bouffée vers les cieux après en avoir aspiré une quantité des plus déraisonnables. Et à dire vrai, elle eut la mauvaise surprise d'observer la colonne de fumée s'élevant au loin se tordre de façon improbable, semblant mimer la forme d'un chevalier franc d'antan. Une légère grimace se forma sur les lèvres de la Dame.


"Que dis le comte Roland alors que résonne l'Olifant ?"

Une question rhétorique lancé tel un réflexe à l'attention du futur, du passé ou peut être du présent allez savoir. Il s'agissait là d'un de ces tics de la Dame après tout, qui passa bien vite à dire vrai alors qu'elle reportait son regard sur l'animal s'étant joint à son interlocuteur. Un chat qui parles n'est certainement pas commun, car oui, peu importe que la bête parles basse afin de n'être audible que de l'humain sur lequel elle perchait désormais, l'on ne pouvait pas confondre de vagues paroles aussi inaudibles soit-elles avec des miaulements classiques. Paroles qui accessoirement valurent au chat d'être la cible d'un regard perçant émanant de la Dame qui tout en fronçant ses sourcils, détaillait ce dernier de haut en bas. La question suivante qui sorti de la bouche de la personne plantée comme un piquet avec une expression égarée dans son regard, bien humaine pour sa part en disait long sur cette dernière à dire vrai.

La dame laissa échapper une nouvelle bouffée de fumée qu'elle balayant instantanément d'un geste de la main alors que cette dernière commençait à se courber, forçant celle ci à se disperser sans afficher quelques vils présages. Le chemin de l'académie, une quête pour le moins atypique, ainsi le jeune homme et son "animal de compagnie" ou peu importe ce qu'était ce dernier, devait résider, fréquenter ou attendre prochainement ce lieu tout sauf normal comme les standards mortels l'entendaient. Car oui, si aux yeux des "moldus", juste expression adoptée par les membres du monde secrets et popularisée par une détestable histoire, les lieux étaient un établissement scolaire et désormais universitaire tout à fait normal à première vue, il n'en était rien. Pour être tout à fait honnête, n'importe qui pouvait arriver à cette conclusion pour peu qu'il s'intéresse de près aux courbes démographiques locales et à l'intérêt soudain qu'un humble établissement perdu au milieu de la campagne japonaise attirait alors qu'il y a peu de temps encore il était pour ainsi dire à la dérive et en plein déclin. Mais du point de vue des servants de la Grande Horloge, la quantitée astronomique de perturbations et autres anomalies temporelles locales orbitant d'ailleurs bien souvent autour de ressortissant de l'académie en étaient un autre signe.

Un véritable nid de monstres, de créatures et autres anomalies du genre humain qui verrait s'étrangler tout scientifique ne jurant que sur le rationnel et la logique. Du moins c'était là une théorie fortement probable de ce que devait être les lieux au vue de la faune que la Dame voyait passait ça et là en ville et qui se croyait discrète quand aux frasques qu'elle accomplissais, parfois bien malgré elle. Une pensée quand à cela lui arracha un léger sourire alors que résonnait douze coups de cloches semblant émaner d'une montre à son poignée, celle ci affichait étrangement Midi alors qu'il était clair que ici, à ce moment là sur Terre, à Shisaido, il n'était certainement pas Midi.

"Pour répondre à cette question, il ne faut pas se questionner en premier OÙ se trouve l'académie, mais QUAND ?"

Une légère tape sur son long mégot vit se dernier s'effondrer sous la puissance des braises qui ayant consumés le bout descendait désormais plus bas sur ce dernier. Lydia repositionna ses lunettes, semi teintés, droite sur son fin nez tandis qu'elle écartait une mèche argenté insolente obstruant sa vue.

"Peut être sa seigneurie féline a-t-elle une idée arrêtée sur la question et pourrait-elle nous illuminer de son avis afin de déterminer si ce qui a été sera où si l'on doive en appeler à l'oracle de Delphes afin de déterminer où se rendre pour trouver l'Académie."

Tic Tac, suivant les paroles, le son des aiguilles de la montre gagna en intensité, entrant dans un rythme endiablé au sein de la spirale des heures et des minutes.


"En espérant que Carolus Magnus ne décide pas de partir en quête de son arrière garde, ce serait gênant."
Lydia Tempora
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