Tout est dans le titre, je préfère créer un autre topic où je posterai des trucs. Des textes que j'écris, principalement la nuit donc ne vous attendez pas à ce qu'il y ai des sens profonds. Je m'amuse simplement et je passe principalement le temps. Il peut arriver que certains textes aient une suite mais cela ne sera jamais prévu à l'avance.

Ce poste fera sans doute office de sommaire

Voilà, prenez place, y'a des cookies, du thé, du café, du chocolat chaud et des sièges confortables !

Anecdote 1 : les deux premiers textes font la même longueur, à savoir 496 mots

1 :  La Fille le jeudi 12 septembre 2019
2 :  Le Dictateur le vendredi 13 septembre 2019
3 :
4 :
5 :

Les yeux tournés vers le ciel, la jeune femme ne savait pas si elle devait espérer ou se mettre à prier un dieu quelconque. C'était de pire en pire, son état de santé s'agravait de jour en jour et les médecins ne faisaient que la gaver de médicaments. Ce n'était pas la vie qu'elle souhaitait mener. Elle... tout ce qu'elle souhaitait, c'était de vivre sa vie, insouciante de ce que lui réservait l'avenir. Elle voulait être comme les autres fille de 17 ans, pleine de vie, qui sortent quand ça leur chante et qui ne se préoccupent pas de beaucoup de choses. Mais il fallait croire que la vie n'avait pas voulu lui laisser ce plaisir, cette chance. Non... La jeune femme ne faisait que contempler le monde derrière une fenêtre, dans une pièce confinée sans avoir l'occasion de rencontrer d'autre personnes que ces satanés médecins. Il lui rendait la vie tellement... pesante qu'elle ne savait ps quoi faire. C'était pour son bien qu'elle était retenue ici ? C'est ce qu'ils disaient. Mais elle n'était pas idiote, elle savait que ce n'était pas pour sa sécurité à elle mais plus pour la leur ! Il était tellement difficile de passer à côté de la lueur de peur mais aussi de dégoût qui traversait le regard des adultes. Mais merde ! Elle n'avait rien demandé ! Elle n'avait jamais demandé à ce que ça tombe sur elle ! D'ailleurs, pourquoi ?

La patiente poussa un soupire avant de se lever de son lit, s'approchant un peu plus de sa pseudo fenêtre. Si ce monde ne l'acceptait pas telle qu'elle était désormais, cela ne servait à rien de rester enfermée. De toute façon, sa décision était prise ! Peut être qu'elle était uniquement dirigée par sa rancœur, sa colère et sa peur, ne l'oublions pas, mais ils détruisait sa vie ! Pourquoi n'aurait-elle pas le droit d'en faire autant ? Lorsqu'un des types entrera dans la pièce, elle mettrait son plan à exécution. Plus de personnes seraient touchées, et plus son geste aurait un impact sur le monde et la vie des autres.

20 heures. C'est le moment ! Le repas arrive mais sens terriblement mauvais. Qu'est ce que c'est ? N'avait-elle même pas le droit de manger comme tout le monde ? Visiblement, la réponse était négative... enfin, personne ne possédait d'arme par ici. Cela pourrait l'aider !

Lorsqu'un des hommes lui tendit la main pour la faire sortir de là suite à son repas, elle n'attendit plus et lui mordit le bras, arrachant un morceau de chaire sanglante. Et de un. La jeune femme se délectait des cries de douleur de ce premier homme. Il y en aurait d'abord un, puis des dizaines, des centaines ! Et lorsque les médias s'empareront de l'information, ce monde aura déjà sombré dans le chaos le plus total, plus personne ne pourra rien faire. Il sera trop tard, l'épidémie serait lancée à son plus grand plaisir. Même si elle disait adieu à cette vieille compagne qu'était l'humanité. Son humanité.

Le pouvoir. Cette sensation de toute puissance, d'ascendant qu'il proccure. C'est ce que cet homme ressentait. Il l'avait ressentit dès son plus jeune âge et ses capacités, son coup d'état lui avait permis de se retrouver à la tête du pays. Empêchant n'importe qui de repartir. Il aimait simplement ça, c'était un fait indéniable. Ces vermines qui rempaient à ses pieds, le suppliant de les laisser rentrer chez eux... il prenait un malin plaisir à les humilier, à les écraser. Ce n'était qu'un jeu à ses yeux, mais un jeu qui ne prenait fin qu'à sa mort. Il voulait la retarder le plus possible. Qui ne veut pas vivre le plus longtempd possible ? Il s'était entouré des meilleurs militaires, des plus puissants et en qui il avait placé toute sa confiance. C'est bien simple, il ne sortait plus sans ses gardes. Sans ses chiens de gardes comme aimaient les surnommer la population. C'était vrai, tout le monde les voyait de cette manière, de vulgaires cabot obéïssant au doigt et à l'œil de leur maître. De bon toutou en gros.

Enfin, c'était avant.

Avant que tout ne bascule un beau soir. Un soir paisible mais pourtant très animé. Tout le monde faisait la fête, plus personne ne respectait, en ce soir, la multitude de règle qui sévissait depuis quelques années déjà. Depuis son balcon, le politicien, dont la place n'était pas légitime, fronçait les sourcils. Il ne comprenait pas pourquoi cette vermine osait s'amuser alors que ce genre de manifestation nocturne était strictement interdite ! Néanmoins, la curiosité le piqua. Que pouvaient-il célébrer ainsi ? Pourquoi tout le monde semblait si heureux ? Cette curiosité laissa vite place à de l'exaspération, si bien qu'il quitra son balcon, se réfugiant dans son bureau avant d'appeler ses soldats, ses protecteur, ses molosses. Peut être qu'eux en sauraient plus ? Il l'espérait sincèrement. Sinon, à quoi servaient-ils ?

Lorsqu'ils furent convoquer par le dictateur, les militaires savaient déjà pour quelle raison c'était, mais ils se déplacèrent tout de même. Au fond d'eux, ils savaient quoi lui répondre. Une fois dans le bireau, le gros brun posa sa question, leur demandant de l'éclairer pour qu'il puisse comprendre. Les hommes le menèrent à son balcon pour qu'il puisse admirer le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Toute la ville continuait de danser, de fêter et de profiter de la musique qui pourrait rendre sourd. Tout le monde était tout simplement heureux et le disctateur ne parvenait toujours pas à saisir ce qu'il se passait. Il se tourna vers ses protecteurs, les interrogeant de nouveau avant que le plus jeune ne s'approche.

La lame échappa au politicien qui ne se méfiait pas. Jamais il n'aurait pu imaginer ce qui allait se produire. Jamais. Le jeune homme prononça une seule phrase avant que la lame ne s'enfonce à plusieurs reprises dans le corps du brun dont la surprise n'échappa à aucun des cinq membres présents sur le balcon.

- Ils fêtent votre mort.

Une lumière... une lumière éblouissante et pouvant sans doute rendre aveugle si on la fixait trop longtemps. Enfin, elle s'en moquait un peu, ses pas la menaient à travers ce long tunnel. Depuis combien de temps marchait-elle au juste ? Aucune idée, mais la douleur de ses jambes lui indiquait que cela faisait déjà un bon moment qu'elle se trouvait ici. Si de prime abord, cet endroit l'avait surprise, il s'en dégageait désormait une chaleur rassurante. Comme lorsque vous entrez chez vous. Il y a ce sentiment de bien être, parfois de soulagement, qui s'empare de vous et de votre être tout entier. C'était exactement ça qui s'était emparé d'elle, et pour rien au monde la jeune femme ne voulait que cette impression ne s'échappe. Elle voulait la garder pour elle toute seule, ne pas la partager et encore moins la perdre.

Ici, elle se sentait terriblement bien, il y avait toujours cette forte lumière qui l'appelait. L'attirait à elle sans qu'elle ne puisse y résister plus que ça. Le tunnel parcourut, la lumière traversée, elle se retrouvait ailleurs. Dans un endroit à la fois si inconnu mais tellement familier. Pour rien au monde elle ne quitterait cet endroit. Jamais. Qui le voudrait après tout ? Le sentiment qu'elle aurait tout ce dont elle avait besoin était bien ancré dans son esprit.

Elle ignorait cependant que les personnes à son chevet pleuraient sa perte depuis quelques minutes.