Nyx

libre

Par une journée ensoleillée

Une bonne journée à la plage, il n’y a vraiment rien de mieux à faire pour passer le temps. Et vu la période de l’année, ce n’était pas les personnes qu’il manquait ! Toutes ses personnes en maillot de bain, qui courent sur la plage, vont dans l’eau ou se font une partie de volley sur le sable… C’est tellement agréable pour les yeux ! Non, Nyx n’a aucun problème à laisser son regard parcourir le corps des multiples personnes qui lui passent sous le nez. Des corps musclés, bien formés, ceux qui s’amusent, ceux qui se prélassent en se rinçant l’œil comme elle le faisait. Il est vrai que Nyx est parti dans l’eau, laissant son tatouage et ses cicatrices à la vue. Elle n’avait jamais eut honte de son corps, ni des cicatrices qui jonchaient ce dernier. Et puis, il fallait dire que tout le sport qu’elle faisait, de toutes les nécessités qu’il fallait dans son monde, son corps n’avait pas le temps, ni même l’occasion, de prendre un pet de graisse. Elle ne s’en plaignait pas, mais ne s’en ventait pas non plus auprès des personnes qui prennent de la graisse sans rien faire. Et ce, malgré l’entretient de leur corps et de leurs habitudes alimentaires.

Baissant ses lunettes de soleil, Nyx ferma les yeux, resta sur le dos et profita de la chaleur. Cela lui faisait un bien fou, bien que la cicatrice de son buste attire l’attention d’un garçon qui vida son pistolet à eau dessus, comme ci cela pouvait la faire disparaitre. Il s’en excusa sous l’air amusé de la jeune femme qui le rassura. Ils parlèrent quelques minutes avant que le gamin ne s’éloigne et retourne à l’eau. La démone se laissa tomber sur le dos et se remit à somnoler. Peut être qu’elle s’y endormit…

Ce n’est qu’une personne lui faisant de l’ombre qui la réveilla. Uniquement à cause de sa présence, il fallait le dire. Ouvrant difficilement un œil, elle regarda l’inconnu, incapable de dire s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme tant elle était éblouie par le soleil. Tout ce qu’elle parvenait à distinguer, c’était une forme noire, penchée au dessus d’elle.

- Je sais pas qui tu es, mais tu me fais de l’ombre…

Codage par Libella sur Graphiorum