Cette grognasse l’avait pris au sens figuré…
Tu fronças les sourcils en l’écoutant. Ton orgueil et le fait que tu éprouves ce semblant de sentiment envers elle t’empêchaient de couper la conversation comme tu aurais certainement fait en temps normal. Oh que non, ce n’était pas fini. Puis, cet être n’avait démenti en aucun cas qu’elle n’était pas une femme – ce qui te rassurait. Ta gayttitude était intacte. Ben ouais, tu aimais les mâles. Tu n’étais pas comme ces imbéciles refoulés qui souhaitaient être hétéro pour des raisons stupides – telles que les mœurs, leur leur image, etc. Un tic nerveux apparut au coin d’un de tes yeux : tu avais envie de lui carrer l’éventail dans le derrière, elle (par défaut) t’agaçait. Puis, soudainement, une idée traversa ton esprit : et si c’était vraiment un cul plumé ? Tu pourrais te dévouer et t’en approcher pour prendre un échantillon… Ça t’éviterait de devoir aller en ville, seul, et te faire agresser par le colvert travelo ou devoir chercher un de ses congénères ici, au bahut.

— Tu le fais exprès ? Je t’ai traité d’harpie au sens propre du terme, pas figuré. T’sais, ces bestioles humanoïdes à moitié piaf, uh ? Et, quand je dis colvert, je parle des anges. Pas de ces canards multicolores, nécrophiles et super sinistres qui se reproduisent lors de viols collectifs… Oh puis, vous savez ce qu’il vous dit le roturier, votre majesté : il vous emmerde.

Génial, le JB sarcastique est de retour.
Tu recommences à parler à la troisième personne…

— Franchement, vous avez l’air d’un vieux couple qui se chamaille pour la télécommande. Ce qui est très drôle, à mon avis. Vous êtes faits l’un pour l’autre, Gigi. Ça doit être le Destin~♪ te dit ta conscience, moqueuse.

— Oh toi, ta gueule, Constance. pensas-tu, à voix haute – sur un ton agacé et sec. Tu étais blasé.

Elle avait quel âge, cette créature ?
Tu n’allais pas trop titiller ses nerfs, au cas où. Ceci dit, tu étais content de trouver quelqu’un qui méprisait les anges. Tout le monde les aimait mais c’étaient des enfoirés, hypocrites et fourbes.

Son allusion aux classiques ne te fit pas tilter mais, à force de parler d’Histoire, ça ton visage se décomposa : tu avais besoin du bouquin. Tu avais séché plusieurs fois d’affilé ces cours, mais tu tenais pas à ce qu’on perde tes travaux. Tu n’écoutas qu’à moitié la blonde, ayant l’air pensif. Tu entendis qu’elle se foutait ta gueule et qui accentuait ton ignorance sur un truc que tu n’ignorais pas totalement :

— Eh. Je dirais pas que je les connais, j’suis pas un vieux machin comme toi. Je sais tout de mêmes qu’il s’agit d’une grande famille franco-polonaise (principalement françaises, mais ya eu des Valois en Pologne – dont l’un des rois, si je me souviens bien) avec plusieurs branches, descendant de la dynastie capétoise… capé… capé---quoi, bordel ? Ehm… Ah oui ! Capétienne... ou j’sais plus quoi. Entre le XIIIeme et le XVIeme siècle… Je me suis vaguement informé sur eux quand je voulais faire le background d’un jeu vidéo, ya quelques années, mais j’ai dérivé sur les Orléans parce que je les trouvais plus intéressants. T’sais, pour le duc d’Orléans qui trifouinait l’Alchimie et la Nécromancie... expliquas-tu, fouillant difficilement dans ta mémoire, rien que pour lui fermer le clapet. Et finalement, j’ai rien foutu de tout ça. J’suis parti sur un projet plus gros et plus cool, à mon avis. War of Empires, un jeu online et multijoueurs sur l’Antiquité. Des romains, grecs et égyptiens, entre autres, qui se tapent sur la gueule, c’est bien plus jouissif que des tapettes qui se disputent le trône de l’Hexagone, qui s’empoisonnent entre-eux ou qui font la guéguerre religi--- tu t’interrompis, voyant passer le type qui avait ton manuel. En t’apercevant, le brun en question s’apprêtait à courir. EH. YU.KI.MU.RAAAAAA~ ! N’fuis pas ou je te jure que Méga-Zurg va te choper et je t’utiliserais comme cobaye pour les expériences à venir. Qu’est-ce que tu as foutu avec mon bouquin d’Histoire, tu l’as paumé ?

Yukimura Kyo était une racaille mais il suivait les cours d’histoire.
Tu te décollas du mur et t’approchas, il fit de mêmes.

— Hey, Smith-kun. Je l’ai au pensionnat, je crois, je te le rends ce soir, promis...
— Ya pas de Hey qui vaille, crétin. J’ai un dossier important dans ce bouquin. T’as pas intérêt à l’avoir paumé. Ça fait deux semaines que je l’attends...
— Je pensais que tu avais zappé, depuis le temps...

Tu passas un bras autour de ses épaules.
Un sourire malsain étira tes lèvres.

— Ce soir, non. Je te laisse le temps de le chercher, Yukimura. Et, puisque j’ai le bordel dans la piaule et que j’suis un gars occupé, tu vas venir me l’apporter au laboratoire. Lundi, sans faute, okay ?

Il hocha la tête, pâle.
Tapotant son épaule, tu le lâchas.

— EH. Je n’ai pas oublié les 5 680 yens que tu me dois, non plus. Pour lundi aussi, sinon, t’auras une mauvaise surprise ! lanças-tu quand il partait, reposant ton regard sur la blonde – rougissant : Ben quoi ?

Non. En plus de ça, on l'avait reconnu. C'était la cerise sur le gâteau. Merwyn commençait doucement, mais sûrement, à s'énerver. 

Alors quand Sylphide commença à lui parler comme s'il était un demeuré, il tiqua. Ca n'était pas dans la nature du jeune monstre de se comporter ainsi mais Merwyn ne réfléchissait pas vraiment plus que ça à l'heure actuelle. Alors, il fit ce qu'il savait le mieux faire. Il lui rentra dedans.

Se tournant vers lui et l'approchant dangereusement, il lui dit d'un ton glacial :

-C'est quoi ton problème ? C'est pas une façon de s'adresser à des gens, ta manière de parler. Tu ferais mieux de ranger ta langue dans ta poche avant de te causer tout un tas de soucis plus gros que toi. Ce qui n'est pas compliqué aux vues de ta taille. 


C'était brutal, mais le jeune homme en avait besoin. Il ne comprenait rien à ce qui se passait et ne voulait qu'une chose, que tout redevienne normal. Et là tout de suite, il avait besoin d'évacuer la tension qui grimpait rapidement en lui.

Alors que Merwyn se rapprochait de lui, envahissant son espace vital, Sylph haussa un sourcil. Il était surpris et intimidé par cette soudain action, mais il s'efforça de la cacher. Puis le travelo d'un jour parla. Sylph tiqua à son tour, et une veine apparu sur son front. ll se rapprocha à son tour de la blonde, un sourire mauvais aux lèvres.

« C'est censé m'faire peur, ça? Eh bah princesse, va falloir travailler davantage tes techniques d'intimidation. Parce que là, c'est juste décevant. » Il lui tapota la joue. « Et puis, m'attaquer sur ma taille? Sérieux, t'peux pas faire mieux? J'te pensais plus créatif. Mais bon, semblerait qu'en plus d'avoir changé de sexe, t'as perdu une bonne dose de répartie. C'est quoi, la prochaine étape? Retenter une attaque sur le même thème, ou, ô surprise, relever le niveau? En supposant qu't'en sois capable. »

Quand Merwyn vit la veine pulser sur le front de Sylphide, il sut qu'il avait réussi son coup. Il était énervé et n'allait pas tarder à répliquer. Et le jeune blond n'attendait que cela pour lui renvoyer autre chose dans les dents. C'était beaucoup plus simple de se défouler sur son camarade que de faire face à l'humiliante réalité. 

-Ah c'est moi que t'appelles princesse ? Tu t'es regardé un peu dans le miroir avant de me faire ce genre de remarque ? Et sache que je commence tout juste à m'échauffer. 


Quand Sylphide lui tapota la joue, Merwyn vit rouge. Il choppa son poignet pour arrêter son geste.


-Ne. Me. Touche. Plus. Jamais. ainsi. Je n'ai pas changé de sexe, rien que d'apparence, et quand je saurais qui est à l'origine de cet affront, cette personne n'en ressortira pas indemne. Et tu ne sais pas de quoi je suis capable. Je suis même étonné que tu ai le courage de m'adresser la parole sur ce ton. Toi qui préfère passer ton temps caché derrière les autres et qui ne fais jamais un pas de travers. T'aurais avalé un truc pas net ? 


Il savait que ce qu'il disait n'était pas vrai. Sylphide était réservé mais il ne pensait pas qu'il manquait de courage. Mais il fallait bien qu'il le provoque, qu'il cherche à taper là où ça ferait mal. Alors pour le moment, il expérimentait. 


Se concentrant, il se téléporta sur le côté gauche de son camarade et lui envoya une bourrasque dans l'épaule, pour lui faire perdre l'équilibre.

-Et alors ? Que fais le grand Sylphide quand on le bouscule ? Il part se cacher ? 

Sylphide perdit partiellement son sourire quand la blonde attrapa son poignet. Merwyn avait encore de la force. L'alien tenta de se défaire de la poigne de la blonde, sans succès. Aussi, il ne fit pas totalement attention à ses propos. Du moins, jusqu'à...

« Je suis même étonné que tu ai le courage de m'adresser la parole sur ce ton. Toi qui préfère passer ton temps caché derrière les autres et qui ne fais jamais un pas de travers. T'aurais avalé un truc pas net ? »

Sylph se pétrifia. Son sourire, disparu. Il se sentait vide, froid. Une douleur le prit, une douleur déchirante au niveau du cœur. Sa gorge se serra, une boule sembla apparaître dans son ventre. Il se sentait nauséeux. Puis il sentit quelque chose couler sur ses joues. Y portant une main, il se rendit compte qu'il s'agissait de larmes.

Merwyn eut la merveilleuse idée de le bousculer à ce moment précis.

« Et alors ? Que fais le grand Sylphide quand on le bouscule ? Il part se cacher ? »

Un déchirement retentit juste au-dessus d'eux. Puis une banderole sembla se jeter sur Merwyn, tentant de le transformer en maki humain.

Sylphide se retourna, les joues humides, mais le visage vide d'expression.

« ... Il répond. »

Kenta arriva au niveau de Reika et se planta devant elle avec un air paniqué un peu effrayant. Oh, alors comme ça elle aussi elle avait vraiment pris une vingtaine d'années dans la face en un claquement de doigt!

- Senpai! Toi aussi?! Mais est-ce que quelqu'un comprend ce bordel?!

Son regard descendit par inadvertance sur le décolleté de Reika, et il rougit violemment. Détournant les yeux pour éviter d'incommoder sa senpai, il se rappela que sa propre situation n'était guère plus réjouissante, et arrangea la veste que lui avait passé Sylphide dans la précipitation de sorte à ce qu'elle cache aux yeux des autres ses propres sous-vêtements et un maximum de peau.

- Faîtes que ce délire quel qu'il soit ne dure pas, pitié! bafouilla-t-il, au comble de l'embarras.

Alors que dans le hall, l'agitation des malheureuses victimes se mêlait au fourmillement des élèves décorant le hall, un drone sphérique équipé d'un écran et d'un bras mécanique entra dans la grande salle en passant par une fenêtre, et zigzagua entre les élèves pour arriver au milieu des petits groupes éparses de nos protagonistes.
Un haut-parleur sortit de la sphère tandis que l'écran grésilla pour afficher deux silhouettes noires anonymes, apparemment un garçon et une fille à en juger par les contours.

- Check mic one two! One two! fit une voix masculine en provenance du drone. Ok ça marche. Hé, vous là, les p'tits veinards qu'ont bouffé les chocos! Approchez-vous un peu s'il vous plaît!

Marquant une petite pause en attendant que les intéressés se rassemblent autour de lui dans la curiosité ou la confusion, la silhouette masculine sur l'écran les invita à suivre le drone dans un coin plus tranquille du hall, où trônait un gros carton, pour leur exposer la situation.

- Bon écoutez, je sais que vous êtes un peu secoués... euh, pour la majorité du moins, ajouta-t-il en semblant jeter un regard à Igor et au couple d'amoureux, mais en tous cas la situation est urgente. Hé, explique-leur, dit le garçon en donnant un coup de coude à la silhouette féminine.

Ce dernière sembla un peu perdre ses moyens sur le moment, mais elle prit la suite d'une voix éteinte et monotone.

- Alors que je me rendais à notre salle de club avec les autres membres du club d'occultisme ce matin, j'ai découvert que pendant la nuit une faille dimensionnelle s'était ouverte. Au vu des résidus surnaturels, nous en avons déduit que quelque chose en était sorti, puis que le portail s'était refermé. Nous sommes parvenus à le localiser grâce à un détecteur et avons appris que ce quelque chose rôde depuis dans l'Académie... mais nous en avons totalement perdu la trace il y a une heure et demie environ.

- Et depuis une bonne demi-heure maintenant des gens deviennent bizarres après avoir ingéré des chocolats... mais vous êtes les seuls qui avez eu ce genres d'effets, repris le garçon. Les autres victimes semblent plus, euh... comment dire...

- Il est probable que leurs esprits aient été asservis par un démon, le coupa la fille. Ils sont devenus comme des laquais prêts à défendre leur maître. Ou plus probablement... leur maîtresse. Les résidus indiquent qu'il s'agirait d'un être féminin, possiblement une démone. Nous n'en savons pas plus pour le moment, mais il est clair que si cet être gagne en puissance... Et bien, les effets que vous subissez à présent pourraient tout à fait durer pour toujours. Mais il y a un côté positif : ayant déjà été atteints par la magie de cette créature, vous devriez à présent être insensible à son charme... dévastateur. Ce qui fait de vous les seules personnes capables de s'en occuper à l'heure actuelle.

- Ouais, et nous, ben, on va rester bien à l'abri dans notre coin et vous donner des infos si on vient à avoir du neuf. Ah, et histoire de garder l'anonymat au cas où elle vous capturerait pour vous torturer et nous dénoncer, ben vous n'avez qu'à nous appeler, disons, Scoop-kun et Occult-chan. Bon, comme on n'est pas non plus des enf**rés, on vous a laissé un peu de matos dans ce carton.

Le bras mécanique du drone s'actionna pour ouvrir le carton, dévoilant aux yeux du petit groupe ce qui ressemblait à de ridicules pistolets-jouets roses ornés de cœurs, ainsi que trois tenues.

- Inventions issues d'une collaboration entre le club de sciences et le club d'occultisme! Ils ont été baptisés "Sakyublasters". Il y en a un pour chacun de vous, annonça Scoop-kun. Posez pas de questions au sujet du design, vous voulez franchement pas connaître la réponse.

- Ils marchent comme des pistolets normaux, mais les tirs n'auront d'effet que contre la créature et sa magie, expliqua Occult-chan. Si vous croisez un des élèves asservis, ces armes l'assommeront pour quelques heures sans le tuer. Mais seule une victoire décisive contre la démone pourront les libérer de l'emprise que cette dernière a sur eux. Vous feriez mieux de ne pas trop avoir de scrupules et les prendre eux aussi pour cibles. L'affaire n'a pas encore attiré l'attention des élèves et professeurs de l'Académie, mais leur comportement laisse à penser qu'ils veulent "contaminer" d'autres personnes avec les chocolats pour grossir leurs rangs.

- Restez vigilants et dézinguez cette démone pour nous, ok? Comme elle n'est pas sur nos détecteurs, elle doit soit cacher sa présence, soit posséder le corps d'un de ses laquais, alors ouvrez l'oeil! De toutes façons c'est soit ça soit rester comme ça toute votre vie, lâcha placidement Scoop-kun. Ah, et les fringues sont pour vos deux potes qui ont pris une vingtaine d'années dans la tronche, ainsi que pour le gars qui est devenu une demoiselle, histoire que vous ayez... disons, un minimum de confort pour courir. Bon, sur ce...

- Ah, Scoop-kun, attends une seconde! intervint soudain Occult-chan.

- Quoi? Qu'est-ce qu'il y a?

- Nos détecteurs, ils ont trouvé quelque chose! Des traces résiduelles à deux endroits de l'Académie... mais c'est pas assez précis, impossible de savoir laquelle de ces pistes est la bonne... Nos appareils indiquent que des énergies surnaturelles ont été aperçues dans un endroit en hauteur, apparemment dans le bâtiment principal. Au vu des mouvements des particules, ça doit être en extérieur.

- Bon, vous avez entendu ce qu'a dit ma pote? lança la silhouette masculine. Vous devriez commencer par là. On va suivre votre progression sur nos écrans, alors souriez, vous êtes filmés! Bonne chasse!

Et sur ces mots l'écran grésilla avant de s'éteindre, et le drone s'envola, abandonnant le groupe à côté du carton.

La chasse était ouverte...

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Re-bonjour chez participants! Comme vous l'avez compris, une créature maléfique essaye d'asseoir sa domination sur l'Académie en asservissant les élèves et professeurs de ses charmes! Pour une raison inconnue, les chocos démoniaques ont eu des effets... inattendus sur vous, vous rendant insensibles au lavage de cerveau et donc tout désignés pour chasser la démone! Armez-vous de vos sakyublasters et ouvrez l'oeil pour la dénicher et l'éliminer!

Alors que vous arriverez dans un des lieux de l'Académie, de temps à autres des laquais ou la démone elle-même feront leur apparition. De tels événements seront annoncés par le PNJ. Lorsque vous faîtes une mauvaise rencontre, un "mode combat" s'activera. Chaque ennemi aura un nombre de points de vie précisé dans le post. Pour les attaquer, vous devrez lancer le dé "Sakyublaster". Vous pouvez voir une explication sur les lancers de dés ci-dessous :

Lancers de dés:

Lorsque les ennemis seront éliminés, vous gagnerez la rencontre et pourrez poursuivre votre route! A chaque fin de tour, Scoop-kun et Occult-chan vous donneront un indice sur la position de la démone et/ou de ses vassaux. Pour des raisons évidentes, je jouerai Kentarô en suiveur. Faîtes marcher vos méninges pour être celui ou celle qui lui mettra la main dessus!

A partir de là, un ordre de post est instauré mais seulement lors des combats (mais les rps seront toujours en format mini)! Ainsi vous pourrez poster à votre guise en allant d'un lieu à l'autre, mais lors des fusillades tout le monde aura une chance de tirer sans que les plus actifs finissent le travail en un temps record. L'ordre de post dans le mode combat sera l'ordre dans lequel les participants se sont inscrits :

♡ Kentarô Nishimura
♡ Sylphide Adya
♡ Jason B. Smith
♡ Igor Giacometti
♡ Decimus Sentius Regillia
♡ Merwyn Wildwind
♡ Reika Tsuchiya
♡ Néfé Minami

Bonne chance à vous, et sus à la démone!

En voyant le drone s'approcher d'eux et commencer à leur parler, Kentarô était passé de la confusion à la surprise, puis de la surprise à la curiosité. Suivant le mouvement, il s'approcha du robot volant et haussa les sourcils en voyant les deux silhouettes apparaître à l'écran.
Il ne perdit pas une miette des explications que les dénommés Scoop-kun et Occult-chan leur donnèrent, et son hébétement laissa peu à peu place à une colère mêlée d'excitation. Un sourire carnassier se dessina sur son visage. Cette sale démone voulait s'attaquer à l'Académie? Elle ne s'en tirerait pas comme ça! Se saisissant d'un des sakyublasters et d'une des trois tenues fournies par le duo anonyme, il alla se mettre à l'abri des regards pour se changer. Un pantalon et une veste de jogging, avec un tee-shirt blanc et des baskets... Okay, au moins s'il devait s'infiltrer dans le corps enseignant, il pourrait facilement passer pour un prof de sport!
Après avoir enfilé l'ensemble, il retourna parmi ses camarades et leva son arme au niveau de son épaule. Il était un Héros! Et un Héros protégeait le peuple et les demoiselles en détresse! Il balaya le groupe du regard. Mouais, en fait Reika était la seule "vraie" fille du groupe à l'heure actuelle... Il tendit alors un pouce en direction de cette dernière et lui adressa un large sourire confiant.

- Ne t'inquiètes pas senpai! Je te protégerai! lança-t-il de sa voix grave.

Heureusement que la chanteuse partageait sa situation, sinon le tableau aurait pu être plus bizarre qu'il ne l'était déjà...

Lorsque le drone fit son apparition, Sylphide hésita sur la marche à suivre. S'il partait, alors il s'ennuierait à mourir. Et s'il restait auprès de Merwyn, eh bien... Nah, il le dégoutait l'emmerdait trop en fait. Autant suivre la troisième option: suivre le mouvement.

Aussi, il s'essuya prestement les joues avec sa cravate, fixa quelques secondes la blonde des yeux, puis partit en lâchant un "tch" dédaigneux. Ayant rejoint les autres, il resta silencieux le temps des explications. Et au fil de ses dernières, le petit alien passa de vide-blessé-et-vexé à confus-et-irrité, tandis que son sourcil s'élevait un peu plus à chaque mot.

« On n'a pas tous eu des effets, eh. J'vais très bien moi. » lâcha-t-il tandis que l'drone partait.

Puis, un Kenta nouvellement vêtu prit la pose devant le groupe, souriant notamment à la meuf aux ch'veux roses.

- Ne t'inquiètes pas senpai! Je te protégerai!

- Ouais bah commence par te protéger toi-même, mec, intervint l'alien en faisant flotter jusqu'à lui une des armes. Elle aussi va être armée, donc elle saura s'démerder... 'tain ils sont sérieux? C'est IMMONDE comme design. Et ils fonctionnent vraiment? Ça va pas nous péter à la gueule, ou chépas quelle connerie du genre? ... Hm. »

Tu fixas longuement la fausse femelle t'en approchant.
Malgré tout, tu étais curieux de savoir si ses nichons étaient doux et vrais ou pas. Alors que tu comptais réduire davantage la distance qui vous séparait, ayant la ferme intention de les lui tripoter, un drone fit son apparition.

Tout se passa très vite.
Tu t'approchas quand on le demanda mais tu n'écoutas qu'à moitié - lorgnant encore les nichons de l'harpie. Tes yeux se posèrent sur les armes que ton club avait fabriqué à l'aide du club d'occultisme... Tu plissas les yeux : tu avais compris qu'une grognasse infernale était en train de foutre la merde et qu'il fallait l'arrêter tant qu'il état temps.

— Putain, si j'avais su que j'allais devoir me servir d'un de ces trucs j'aurais dit aux gars de faire quelque chose de moins ringard... Eh. Au moins, on les a, ces Sakyublasters... Vous n'avez qu'à penser que vous jouez à Counterstrike, Silent Hill, Halo ou autres, vous visez et vous pressez la gâchette. C'est pas difficile, les gens. Manque de bol, on n'peut tuer personne avec...

Haussant les épaules, tu finis par prendre une de ces armes. Tu n'avais rien contre la chasse aux bestioles, ça risquait de te détendre. Tu aimais te servir des armes mais tu n'étais pas au Texas... Alors, ton colt prenait de la poussière dans un tiroir, loin des regards indiscrets.

— Pourvu qu'on ne doive pas trop bouger... Et elle n'peut pas venir vers nous, plutôt ? Meh.

Tu détestais tout ce qui impliquait une certaine activité physique mais, si tu pouvais tirer sur à peu près tout le monde et sur la démone, ça pourrait éventuellement compenser. Tu n'allais avoir aucun mal à imaginer que tu jouais à Resident Evil ou un truc du genre. Heureusement que tu étais lucide et que tu visais bien.

La banderole se jeta sur Merwyn et ce dernier commença à se sentir bien saucissonné. Il se téléporta à nouveau, d'un mètre même pas, pour se sortir de là. La banderole précédemment autour de lui sembla rester en l'air quelques instants, comme surprise de ne plus sentir de support, puis s'affala au sol. Merwyn, furieux, allait contre-attaquer quand il fut interrompu par le drone et l'image holographique de deux mystérieuses personnes.

Il se força donc à se détourner de Sylphide et à écouter ce qu'ils avaient à dire. Mais ce faisant, il avait remarqué que le petit alien avait essuyé son visage couvert de larmes et un pincement de regret le prit. Il y était allé fort. Il chassa cette pensée et se concentra sur leur prochaine tâche. Eliminer une démone bizarre. A vrai dire, il aurait préféré rentrer au pensionnat et s'enfermer dans sa chambre, mais il n'avait pas trop le choix. Il devait retrouver sa véritable apparence. Alors, avec dégoût, il se saisit de la tenue pour femme qui était à sa taille et se changea. Il ne prit même pas la peine de se cacher vraiment. Il s'en foutait. Ce corps n'était pas le sien et si quelqu'un voulait reluquer les seins de ce faux lui, grand bien lui fasse. Puis, il prit un des pistolets, le posa sur son épaule en continuant de le tenir de sa main droite et se dirigea vers la sortie de la salle. Il fallait avancer et trouver cette démone au plus vite.

Sylphide remarqua, du coin de l’œil, Merwyn se diriger vers la sortie, arme à la main, mais ne fit pas mine de bouger. Il se contenta de bailler allègrement, puis de croiser les bras. Il ne pipa mot lorsque Kentarô et Igor-mais-pas-tout-à-fait proposèrent de se séparer. Après tout, c'était logique, et largement plus efficace que de rester en groupe comme des demeurés.

« Y'a aussi la passerelle. Partiellement en extérieur, en hauteur, et au niveau du bâtiment principal. Ça rentre dans les critères. »

Sylph réfléchit quelques secondes, les bras toujours croisés. Devait-il proposer à quelqu'un de l'accompagner? Mwerf. L'alien lâcha un long soupir, puis fit volte-face et quitta le groupe, les mains croisées derrière la tête, le sakyublaster flottant à ses côtés.

« J'vais à la passerelle. Vous faites pas botter l'cul, ça s'rait con! Heh. » leur lança-t-il, agitant vaguement une main en guise d’au revoir.

Merwyn fit une grimace. Tout le monde semblait apprécier de perdre un temps précieux à discutailler de groupes à former et d'endroits où aller. Pour lui, la fille blonde avait raison. Puisque les silhouettes leur avaient dis qu'il fallait se rendre en hauteur et à l'extérieur, il fallait commencer par les toits. Pas besoin de trois heures pour se mettre d'accord.

-Suis moi si tu veux Kentarô mais décides toi. Moi je pars maintenant. Plus vite on aura dézingué cette démone, plus vite je retrouverai mon corps. 

Puis, sans plus attendre, il quitta la pièce et se mit à marcher à vitesse rapide vers les escaliers pour se rendre sur le toit.

A force de tourner en boucle la tête d'un côté puis de l'autre Kenta sentait ses cervicales devenir douloureuses. A moins que ça ne soit à cause de sa transformation? Quoiqu'il en soit, l'injonction de Merwyn le fit se décider et, sakyublaster rejeté sur l'épaule, il talonna son camarade.

- Attends-moi Merwyn, j'arrive! Allons botter les fesses de c'te saleté et redevenir normaux! J'suis trop jeune pour être vieux!

Et avec un sourire confiant il partit en compagnie de son compagnon d'infortune. En réalité il ne savait pas vraiment où aller, mais tant qu'il y avait de l'action et que la démone prenait cher cela lui importait peu.