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Il était une fois des contes d'un autre monde.
Verceus Ar Solarian
Leader du club des élites
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Verceus Ar Solarian
Lun 30 Juil - 17:16
Saint Empire d'Esméridia, Palais d'Angelis...

Un beau jour...

Les murmures et rires qui emplissaient d'ordinaires les vastes couloirs qui parsemaient le siège du pouvoir impérial s'étaient soudainement tus, laissant la place à des gémissements craintifs, à de sinistres bruits de chaînes frottant contre la peau mais surtout au pas cadencé d'une impatiente procession soutenue par les cliquetis des armures. Courtisans et serviteurs avaient fait place à ce moment précis tandis que la soldatesque arborant les armoiries d'un fief frontalier escortait de bien étranges créatures. Plus étrange encore, l'homme en tête du cortège, une courte barbe ma foi fort bien entretenue, un couvre-chef comportant un panache bien plus grand encore, une cuirasse en bon acier ornée par quelques décorations mais surtout par les affronts des champs d'honneur ça, une longue cape écarlate dans son sillage et un air emplie de fureur. Des hommes savant et au fait de l'héraldique Esméridienne reconnaîtrait prestement les humbles armoiries du comte de Saragon, un bouclier gris sur fond noir. Ils venaient de loin, ces gens là. De très loin, des confins de l'empire, au sud est de celui ci, sur une péninsule non loin des archipels d'Orivia.

Mais assez de détails, observez les donc ces gens là, tandis que tous s'écartent afin de leur laisser le passage, ils arrivent devant d'immenses portes closes devant lesquelles se tiennent quelques êtres encastrés dans d'imposantes armures, s'appuyant sur de puissantes hallebardes. Ceux ci barrent la route de tout ceux qui souhaiteraient éventuellement passer, afin de questionner les éventuels individus voulant passer ces portes sur leurs motivation et identités. Ne serait-ce que pour une question de protocole dans les faits, car après tout, si ces gens là ont réussis à arriver jusqu'ici, c'est qu'ils ont leurs accès au sein du palais. Malgré cela, même les plus grands pontes doivent se plier à l'étiquette de la cour et à ce passage obligée. En fier et noble homme qu'il est, le comte de Saragon s'empresse donc de clamer à la garde qui il est, et surtout la raison de sa procession. Une raison assez préoccupante en soit pour qu'immédiatement après, celle ci ouvre les portes et libère la voie.

Dire que la grande salle désormais accessible était peuplée serait un euphémisme. Il s'agissait après tout de la salle du trône, celui ci immense, en or et en argent surplombait l'ensemble de cette dernière en son fond. Un immense tapis rouge partait d'ailleurs des portes et le rejoignait. L'immense foule occupant les lieux était assez diverse dans sa composition, diverse dans ses apparences du moins, de riches soieries multicolores, des armes et armures d'apparat, d'exotiques étoffes composant de lointaines tenues étrangères. Le gratin de la nation et au delà était rassemblé ici. Des membres de la petite et de la haute noblesse, des éminents représentants du clergé impérial, des membres de l'amirauté et de l'état major ainsi que des ambassadeurs étrangers. Tout ceci, encadré par quelques dizaines de serviteurs à disposition pour répondre au moindre désirs de ces personnes, et de la garde impériale, les chevaliers sous le commandement direct de l'empereur exécutant sa moindre volonté et s'assurant de sa sécurité ainsi que de celle de ses invités.

Et l'empereur, tant qu'à parler de lui, il se trouvait aussi sur les lieux. Dominant l'ensemble de la salle depuis son trône, couronne son son crâne, sceptre en main, et tenue digne de son rang afin de donner audience, de la symbolique, encore de la symbolique, toujours de la symbolique. Toutefois, l'ouverture des portes avait mis un terme à cette danse d'intrigue qui devait se dérouler assurément quelques instants plus tôt. Tous les regards étaient désormais fixés sur la processions qui pénétrait désormais devant chacun. Mais surtout, celui qui importait, celui du tenant du titre impérial, qui haussa un sourcil intrigué pour l'occasion.

Dans un même temps, le héraut de l'empire portant la livrée impériale commençait à annoncer les nouveaux venus.

"Le Comte Jacques d'Ostremont, Sire de Saragon, sa suite et ses... Prisonniers ?"

Ce qui allait advenir s'annonçait des plus intéressant.
Verceus Ar Solarian
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Verceus Ar Solarian
Leader du club des élites
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Verceus Ar Solarian
Lun 30 Juil - 22:33
Le temps que tous les regards se tournent et que les derniers chuchotements cessent de résonner dans l'immense salle, la procession avait déjà traversé cette dernière et se trouvait au pied du trône de sa majesté. Le comte en tête de file avait posé genoux à terre et saluait son altesse comme il se devait, sa suite faisant de même et forçant les malandrins sous sa garde à les imiter sous la menace de l'acier. Devant ce spectacle, les grandes dames et arrogants aristocrates laissèrent échapper quelques ricanements, la garde quand à elle restait de marbre ne semblait pas le moins du monde affecté par la scène. Un geste de la main du souverain et l'assurance que ce dernier écoutait désormais les doléances de Saragon suffit à ce que Jacques d'Ostremont fasse part au trône de ses malheurs.

"Votre altesse impériale... Mes plus plates excuses pour ce sinistres spectacle que j'offre en ce jour à vos yeux. Cependant, il est de mon devoir de vous faire contempler la réalité des plaies affectant mes terres."

Sur ces mots, il se releva, faisant quelques pas autour des personnes enchaînés, ceux ci avaient subits vraisemblablement quelques sévices, leurs geôliers ayant étés dans les faits tout sauf tendres avec eux, mais ce qui frappait le plus, c'était cette apparence, ils n'étaient pas originaire d'Esméridia, c'était un fait, et chacun pouvait affirmer avec certitude au vue de leur dégaine générale qu'il s'agissait de marins, les cicatrices, tatouages et autres laissaient cependant les théories allaient jusqu'à envisager qu'il s'agisse là de pirates. Le comte laissa planer le suspense quelques secondes toutefois avant de révéler l'ampleur de l'affaire

"Ces gredins que vous voyez ici ! Ce sont là les seuls rescapés d'une escadre de galères ayant fait escale dans une crique isolée de la péninsule de Saragon. Prenant avantage de l'obscurité, ces véritables pirates, car c'est ce qu'ils sont, ce sont glissés sur terre, au sein de plusieurs villages et les ont pillés sans aucune pitié, laissant en vie plusieurs des habitants afin de leur passer les fers et les emporter avec eux comme prise. Si certains rescapés ne s'étaient pas présentés aux portes de nos garnisons, ils se seraient enfuis aussi vite qu'ils étaient venus. Fort heureusement, nos braves soldat, ont fondus sur eux à temps alors qu'ils se préparaient à lever l'ancre. La plupart ont étés abattus et toutes leurs possessions reprises et confisqués. Cependant... Il est de mon devoir de vous mettre au fait d'une sinistre vérité concernant cette affaire."

Tandis que le comte se préparait à poursuivre, l'un des intéressé tenta de laisser échapper quelques mots, des injures, des implorations, l'on ne pouvait réellement savoir puisqu'il s'agissait là d'une langue étrangère, une langue que tous cependant reconnurent avec stupeur. Sans plus attendre, une puissante gifle comme l'on pouvait rarement en voir fusa sur la joue du malheureux, le propulsant à terre, victime de la fureur du sire de Saragon.

"Silence maudite vermine ! Vous mériteriez qu'on vous fasse coupez la langue ! Sire ! Mes seigneurs ! Mes dames ! Mes pairs ! Vous êtes tous témoins ! Il s'agit là du patois de ces misérables de la cité état d'Ortalis ! Ces maudits esclavagistes ! Ces pirates travaillent pour eux ! Ils ont agis avec la bénédiction de ces vauriens ! Votre altesse ! Nous ne pouvons laisser passer un tel affront fait à l'empire, au delà de juger ces vilains, je vous en conjure, il nous faut prendre des actions fortes. Ne serait-ce que pour tous vos fidèles sujets qui ont subis les aspirations malsaines de ces sauvages."

Le plaidoyer du comte eu le mérite de faire un grand effet, une vague d'indignation traversait l'assemblée tandis qu'un air pensif c'était emparée du souverain qui prenait mesure de l'ampleur de la situation. Une seule personne semblait conserver son calme au delà de la garde, celle ci, s'appuyant sur sa canne s'approcha du trône, se mis à la hauteur du souverain et commença à lui chuchoter quelques mots. Il s'agissait du Comte de Cerrières. L'âme Damnée de l'empire. Quelques instants après avoir écouté, l'empereur Verceus proclama d'une voix puissante...

"Nous étudierons en détails cette affaire Messire Jacques. Cependant, l'empire doit d'abord porter son regard à l'ouest, par delà les océans quelques vieux ennemis doivent êtres châtiés. Aussi, la séance des audiences est terminée pour l'heure, nous ordonnons dès à présent le rassemblement du Sénat dans l'heure qui suit."

Suivant sa décision, le tenant du titre impérial se leva, et se dirigea vers la sortie, suivit de sa garde tandis que la cour était plongée dans l'incompréhension, le maître espion suivit un petit sourire satisfait sur les lèvres tandis que le comte d'Ostremont, sidéré ne trouvait aucune réponse à faire. Il avait imploré une intervention à l'est, le trône tournait son regard à l'opposée vers des terres maudites qu'il avait juré de ne plus observer.
Verceus Ar Solarian
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Verceus Ar Solarian
Leader du club des élites
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Verceus Ar Solarian
Ven 3 Aoû - 21:29

Les immenses halls du palais impérial d'ordinaires si animés s'étaient soudainement murés dans un incroyable silence, seul les cliquetis réguliers des armures de la garde se mouvant à travers ceux ci brisait cette ambiance pour le moins quelque peu effrayante. Ce preste changement était assurément dû à la décision du trône de convoquer le Sénat immédiatement après avoir suspendu les audiences. En effet, un tel "évènement" n'arrivait pas tout les jours et était presque toujours synonyme de projets de grande ampleur ou bien de situation désastreuses devant être examinés par l'ensemble des grands pontes de l'empire. Car dans les faits, c'était c'est là la meilleure description que l'on puisse faire du sénat. L'assemblée présidée par l'Empereur où siège les puissants nobles de l'empire, les ducs, les marquis, les comtes... Ainsi que les membres de l'état major de l'ost impérial, l'amirauté, les hauts représentants du clergé, les plus puissants sorciers et autres mages... Mais aussi, quelques êtres qui officiellement n'existent pas, des êtres tel que les officiers de la division Maelstrom, l'élite des forces spéciales de l'empire, les maîtres de l'Inquisition écarlate et quelques autres influents auxiliaires. Le gratin de l'empire en somme. Aussi, réunir autant de personnes influentes à la fois et dans un cours laps de temps n'était point chose aisé, ou du moins la logique voudrait que cela ne le soit pas. Cependant, lorsque la majeure partie des concernés se trovue déjà à la cour et que l'autre peut être jointe très rapidement grâce au très utile réseau de portails permettant à des individus de se transporter instantanément d'un endroit à un autre... Vous vous doutez bien qu'il est tout à fait possible d'organiser un tel rassemblement dans les temps.

De manière générale, le Sénat siégeait dans une salle réservée à ses réunions et que l'on nommait simplement "La Curie", là bas l'on trouvait de larges gradins de marbres disposés de manière parallèle sur sur les côtés de manière à ce que les membres de l'assemblée puissent siéger dessus, cependant, le Trône et quelques privilégiés comme le Chancelier, l'Archêveque, l'Enchanteur de la cour et les favoris disposent quand à eux de loges privés surélevés et dont l'accès se fait via quelques passages bordant les gradins. Le centre quand à lui demeure libre de toute chose, si ce n'est d'une longue table où l'on peut disposer au besoin quelques objets, mais la plupart du temps celle ci permet de déployer une immense carte du monde enchantée de telle manière à ce que les informations tactiques et stratégiques connus et relayés par d'habiles mages, informateurs et surtout des réseaux de communication magiques internes à l'empire utilisant des cristaux spéciaux, puissent êtres transmises en temps réel ou presque à la cour. Une remarquable curiosité que cette chose défiant la logique et le bon sens mais se révélant excessivement pratique.

Dire que la séance du jour était agitée serait un euphémisme, si ceux absents lors des audiences ne savait point qu'elle était le sujet de celle ci, ceux qui à contrario avaient assistés à la requête du comte de Saragon avait déjà commencé à se disputer sur les paroles du tenant du titre impérial qui avaient fait office de réponse. Une bonne partie soutenaient une réponse favorable au châtiment requis contre la Cité-état esclavagiste et ne comprenait pas la décision de leur souverain de porter son regard ailleurs, d'autres quand à eux pensaient que ce n'était pas une si mauvaise idée, restaurer l'influence de l'empire dans des régions délaissés et en proie au chaos pouvait être avisée. Une poignée encore pensait que l'Empire irait cette fois ci plus loin et lancerait une nouvelle expédition vengeresse par delà les océans afin de laver l'affront fait il y a des décennies par des barbares...

Quand l'Empereur Verceus arriva au sein de l'assemblée, tous se turent le temps qu'il rejoigne sa loge, mais à peine fut-il assis que quelques un commencèrent déjà à l'interpeller.

"Majesté ! Si vous me le permettez j'aimerais vous dissuader de vous intéresser à l'ouest pour l'heure... Notre pair le Seigneur d'Ostremont a imploré notre soutient afin que justice sois faites. Qui plus est, ces bandits des archipels persévérerons dans leur audace si nous laissons passer. Nos protectorats de l'ouest peuvent tout à fait patienter le temps que nous réglions cette affaire..."

C'était là la Duchesse de Landamère, Sirissa d'Ithiel qui venait de parler, Frontalière du comté de Saragon, son duché était riche et puissant, mais pour autant il ne dénigrais pas ses voisins, les voyant plus comme des "domaines tampons", soutenir et appuyer sans subir directement, tel avait toujours été leur doctrine. Malgré tout, personne ne pouvait vraiment se plaindre car leurs vaisseaux, leurs mercenaires et surtout leur argent étaient on ne pouvait plus efficace. Bien évidemment, il s'agissait là d'intérêt personnel, loin d'être sotte, Dame Sirissa savait que si la vermine s'en prenait à ses voisins, ils risqueraient de tenter quelques coups sur ses terres, et ça, c'était hors de question. Une partie de la foule applaudit et appuya largement les dires de la grande dame, en partie des gens ayant les mêmes considérations, mais aussi les plus honorables et justes des sang bleus présent, considérant que faire justice était une priorité.


"Nos protectorats attendent depuis trop longtemps votre Grâce. Dois-je vois le rappeler ? Cela fait plusieurs années déjà que l'assistance financière que nous leur promettons est retardée à cause de la plaie qu'est la piraterie, et aussi de vos caprices si je me souviens bien. Nous n'avons toujours pas vu votre flotte, ce me semble. Heureusement votre soeur est plus enclin à escorter nos gens et nos cargaisons. Sinon, nos pauvres alliés seraient déjà tous mort il y a longtemps."

Les paroles avaient étés lancés du plus ironique des tons qui soit, par le fier Duc de Trastagor, Hermann Von Vaans, militariste convaincu dont la renommée de ses forces féodales n'était plus à faire, intervenant ainsi militairement chez ceux qui le demandait, que ce soit à l'intérieur de l'empire ou à l'extérieur. Celui ci voyait des occasions et des opportunités ça et là d'étendre l'influence impériale en transformant des nations et des états plus faible en obligés afin à terme d'établir une relation similaire à celle du suzerain et du vassal. Inutile de préciser, que pour lui, les "proies" les plus prometteuses étaient à l'ouest, et que ses projets se trouvaient fortement ralentis par son éternelle rivale dont nous avons fait mention plus haut.

Et tandis que les deux regards des concernés se croisaient et que les piques et paroles malencontreuses se succédait au cour d'un épique duel de verve, une troisième voix s'éleva pour couvrir les chamaillerie du Duc et de la Duchesse.

"Vous avez tous la mémoire bien courte, jeunes gens. Dois-je vous rappeler que par delà les océans se trouve toujours des vermines et des tournes casaque qui nous nargue ne serait-ce qu'en restant en vie ? Les responsable de la crise d'il y a quelques décennies vivent paisiblement après tous les malheurs qu'ils nous ont causés et les vies qu'ils ont prises et brisés. Une nouvelle expédition et nécessaire afin d'apporter la paix aux âmes de nos braves tombés en héro. Votre Altesse n'est-elle pas du même avis ? Après tout le trône tout particulièrement a énormément perdu..."

L'archevêque depuis sa loge avait parlé, à la grande surprise de quasiment toute la salle d'ailleurs, tous se doutaient quelques part qu'il avait la mémoire longue et qu'il couvait une haine viscéral des sauvages d'outre-mer, mais peu pensaient qu'il oserait réclamer une expédition. Instantanément, Landamère et Trastagor mirent un terme à leur dispute et outrés et furieux reportèrent leur attention à tour de rôle sur le vieil homme.


"Vieux fou ! Vous n'y pensez pas tout de même ? Mobilisez pour nous rendre une fois de plus sur ces terres malveillantes ? Et puis quoi encore ?"

"Nous avons déjà tant perdu par le passé là bas ? Cela ne vous a donc pas suffit ? La Duchesse a raison ! Il est impensable de retourner là bas. Laissez donc les tournes-casaque et les bêtes danser dans leur jungle, nous avons d'autres intérêts immédiat."


"Qui plus est, une nouvelle expédition serait ruineuse. En effectifs comme en fonds. Prêchez donc aux jeunes naïf si vous le souhaitez, vous n'obtiendrez rien de nous !"

Les deux énergumènes étaient déjà irrités par la demande du vieillard, mais ce dernier devait l'être plus encore par la réaction des nobles, l'empereur fut bien inspiré de demander le calme avant de prendre la parole, mettant de facto un terme à cette querelle avant qu'elle ne s'envenime.


"Assez mes seigneurs. Nous ne vous avons pas convoqués afin que vous vous donniez en spectacle pour des idées divergentes. Si vous êtes ici c'est bien pour que vous puissiez tous entendre notre décision que nous allons annoncer ici et maintenant. Tout d'abord, il n'y aura point de nouvelle expédition Archevêque. Tant que je régnerais je refuse que nos sujets perdent la vie en notre nom pour cette affaire basée sur un mensonge. Nous avons failli tout perdre à cause de celle ci, nous ne risquerons donc pas plus. D'autres part, nos protectorats devrons se contenter d'un soutient financer pour l'heure, car le projet que je désire mettre en oeuvre concerne autre chose à l'ouest."

Sur le coup, tous haussèrent un sourcil, la surprise était totale, personne ne s'attendait à une troisième optique, seul le maître Espion retiré dans un coin de la salle souriait légèrement à l'annonce.

"Nous partons en guerre. La fédération de Tarsonne est notre cible. Ses liens avec LA république se développent bien trop pour que nous puissions les ignorer, au rythme où cela va, celle ci sera bientôt transformée en véritable base militaire. Une tel situation dans un état en bordure de notre zone d'influence serait inacceptable. Aussi allons nous agir vite et bien afin de faire comprendre aux dirigeants de Tarsonne qu'ils ont intérêt à se conformer et s'aligner où bien subir notre courroux. C'est là ma volonté et elles est irrévocable. Aussi, que chacun lève ses troupes et mobilise ses vaisseaux et machineries. Les instructions de voyage vous serons communiqués par l'état major en temps et en heure mais nous nous rassemblerons à Crestekor, au sud de la capitale. Sur ce, la séance est levée."

Et sur ces paroles, le tenant du titre impérial se leva et s'éclipsa, laissant une assemblée en plein chaos tandis que quelques serviteurs de confiance faisait transmettre des plies à quelques personnalités spécifique pour qu'elle rejoigne une des salles annexes du palais où l'empereur les y attendrait. Dans les heures qui suivrait, les bruits et rumeurs de la cour concernant le projet du trône se répandraient comme une trainée de poudre et attendrait surement très vite les états étrangers... Quelque chose était lancé.
Verceus Ar Solarian
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