Dans un endroit tenu secret par le gouvernement Japonais, deux hommes discutaient. Le supérieur avait le dos droit, en tenue militaire, il regardait d'un œil attentif la pièce que la vitre sans teint montrait. La pièce était peuplée d'enfants en bas âge qui jouaient, innocent de ce qui les attendaient. Ils étaient tous vêtue de la même manière, un bas gris, un haut blanc et des chaussons. Le deuxième homme était le seul qui parlait, une blouse de scientifique d'enfilé, il lisait à voix haute des rapports sur les enfants.

"- … et enfin, le dernier que l'on a pris est Hokuto. Sa mère est une toxico alors lui donner de l'argent en échange de son enfant était une chose facile."

"- Il est où ? Je ne vois que quatre fillettes et trois garçons dans la pièce."

"- Quoi ?"

Le scientifique avait relevé sa tête de sa fiche, regardant d'un air effrayer à l'intérieur, constatant que le gamin n'y était pas. Il avait scruté dans tous les sens la pièce, soupirant de soulagement en comprenant que le petit garçon était en fait caché dans un coffre de jouet et regardait les enfants de loin. D'ailleurs le supérieur avait été aussi soulagé, ils achetaient des enfants pour un but précis, faire avancer la science, les perdre seraient contre-productif. Le petit garçon, lui, il avait peur d'où pourquoi il était dans la boite et qu'il avait viré les jouets de là. Il ne comprenait pas pourquoi les autres s'amusaient comme si tout était normal.

Hokuto venait de Shibuya, il y vivait avec sa mère qui passait son temps à faire des trucs bizarres, mais au moins ils étaient ensemble. Il voulait sa mère, il trouvait l'endroit très bizarre. Ce n'était pas une école comme les autres enfants disaient. Non, ce n'était pas possible. Déjà, Hokuto n'avait pas passé de test d'aptitude, donc c'était bizarre. Et puis, ce n'étaient pas des uniformes, mais des sortes de pyjama qu'on leur avait enfilé après les avoir lavé. Hokuto ne s'était pas laisser faire, il avait crié et même mordu une dame. Il n'aimait pas les bains, parce qu'une fois, sa mère avait manqué de le noyer dedans.

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"- Aller, dépêche toi Hokuto, tu vas encore te faire disputer si tu arrives en dernier."

Le petit garçon avait soupiré, avant de s'arrêter dans sa course à bout de souffle, laissant Aoka continuer sa course. Il en avait déjà marre de tout ça. Le petit garçon avait relevé la tête pour regarder jalousement ses camarades qui étaient si loin en avant contrairement à lui qui était un poids mort. Cela faisait trois mois qu'il était là. On leur forçait à faire des exercices physique tous les jours en plus d'avoir des classes. Et là, les enfants devaient faire le tour de ce grand stade privé où des militaires faisaient aussi leur entraînement. Hokuto était encore plus persuadé que tout ceci était bizarre. Le petit garçon avait capturé une de ses mèches bleus, ça aussi c'était trop bizarre. Il était né avec les cheveux noirs. Mais un homme avec une chemise blanche lui avait fait une piqûre alors qu'il était en pleine forme. Le lendemain, il avait perdu tous ses cheveux et ses sourcils. Et maintenant, ba, cela avait repoussé, mais d'une autre couleur.

"- HOKUTO !"

Le petit garçon avait sursauté, grimaçant en entendant le sifflet de leur professeur de sport. Hokuto s'était remit à courir contre son gré. C'était de la pure torture ! Il allait trouver un moyen de s'enfuir. Paf, Hokuto avait rencontré le sol dans un petit cri. Trois. Il avait papillonné des paupières. Deux. Il avait relevé le menton en regardant vers l'instructeur qui soupirait d'avance. Un. Hokuto s'était mit à pleurer en battant des mains et des pieds.

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"- Les enfants, l’exercice est simple, vous devez approcher du chien qui est accroché et récupérer son os qui se trouve dans sa gamelle. Chacun votre tour."

Bon, son plan de s'échapper de là lui était passé par la tête, car mine de rien, il ne savait pas comment sortir de là et encore moins comment mener à bien sa mission. Il avait essayé durant plusieurs mois de fausser compagnie aux adultes, mais il se faisait toujours rattraper. En plus, on lui donnait la fessé. Et ça faisait trop mal. Il n'aimait pas avoir mal ! C'était comme quand il était tombé malade à cause d'une nouvelle injection. Il avait cru qu'il allait mourir et bien avoir mal, c'était la même chose. Hokuto avait regardé ses camarades, un brin de lucidité l'avait traversé. Ils étaient tous tombé malade, lui il l'était rester pendant deux mois tandis que les autres moins. Mais quand il avait repris la classe, l'enfant de sept ans avait remarqué l'absence de Tadase. Les adultes avaient dit que Tadase était partis rejoindre ses parents. Hokuto les croyait pas.

Le petit garçon avait sursauté en entendant Aoka pleurer de douleur en se tenant le bras où une morsure trônait. Le chien l'avait mordu. Le petit garçon avait regardé son amie disparaître avec une dame en blouse pour la soigner. Ils étaient plus que six. Personne ne voulait essayer l'exercice, mais le regard de l'homme en blouse qui avait énoncé la consigne ne semblait pas vouloir les laisser abandonné. Il avait pris le premier à porter de sa main, soit Hokuto – qui avait essayé de déguerpir – pour le pousser vers le chien qui semblait enrager. Figer comme de la glace, Hokuto regardait le chien avec de gros yeux. L'enfant sursautait à chaque fois que le chien aboyait. Ce n'était pas de peur, mais le bruit avait cet effet sur lui. Sans quitter l'animal des yeux, le petit garçon s'était mit a avancé, un petit sourire innocent sur les lèvres. Le chien avait arrêté d'aboyer, se couchant par terre. Au lieu de récupérer l'os comme l'énoncer, Hokuto avait détaché la laisse de l'animal puis lui avait fait un câlin et des caresses. Le petit garçon avait lancé l'os dans la direction de l'adulte, le chien avait couru à la suite. Hokuto n'avait pas prévu ça, il avait juste voulu faire l'exercice et sa tête témoignait du fait qu'il n’avait pas voulu faire ça. Le chien avait écrasé le scientifique, mais il s'était vite fait calmé par des militaires.

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"- Vous êtes une équipe de six. Le trésor se situe sur ce point là, la forêt l'encercle de chaque côté et il y a un chemin juste là qui conduit directement de votre point de départ au trésor, mais les pirates sont juste ici. Comment prendre le trésor sans se faire voir par les pirates ?"

Hokuto était avachi sur sa table, il s'ennuyait et il avait la tête ailleurs. Il avait huit ans, le seul truc qu'il voulait faire s'était de jouer à la poupée avec les filles ou de jouer aux billes avec les garçons. Ah et il voulait aussi partir d'ici. Mais pour aller où ? Il avait entendu, à force de traîner ses oreilles partout, qu'il avait été acheter à sa mère. Ce qui voulait dire que cette dernière ne voulait plus de lui ? Pourquoi ? Parce qu'il était un garçon et qu'elle voulait une fille ? C'était la seule raison, surtout que cela expliquait pourquoi elle lui avait déjà mis des robes. L'enfant avait regardé la table vide à sa gauche. Kaiya n'était plus là.

"- On se rend invisible !"

Hokuto s'était taper la tête contre sa table en entendant Yuuri parler. Il avait gémi de douleur en se massant la tête, surtout qu'il n'y était pas aller de main morte. Remarquant qu'on l'observait, Hokuto s'était redresser avec les joues rouges.

"- Tu as une idée Hokuto ?"

L'enfant avait hoché de la tête en soupirant de lassitude. C'était inutile de voir ce genre de chose, car c'était tellement simple.

"- Asano, Ebiko et Miku passent par la forêt à l'est. Aoka et Yuuri passent par la forêt à l'ouest. Une fois arrivé au trésor, ils doivent remplir des sacs ramener pour que la boite du trésor reste sur place et aussi pour facilité le transport de la marchandise."

"- Et toi, tu fais quoi ? Tu restes tranquillement à l'abri ?"

Hokuto avait tourné la tête vers Asano, penchant la tête sur le côté tout en disant de façon naturelle quelques mots.

"- Je suis le plus faible de la classe, donc je ne suis pas utile pour transporter de l'or. Je serais sacrifié dans le cas où il faut attirer les pirates plus loin du trésor."

Le petit garçon avait hoché les épaules d'un air fatidique avant de remettre sa tête entre ses bras et de s'étaler sur sa table.

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"- Asano, mort."

L'adulte avait aplati sans ménagement l'enfant de dix ans sur le tapis, un couteau en plastique sur la jugulaire du garçon qui grimaçait à cause de l'impact. Ebiko avait foncé telle une furie sur l'homme qui l'avait fait trébucher sur le sol. Ils avaient maintenant des cours d'agents de terrain, comme pour les préparer a devoir prendre la vie des autres. Enfin, c'était présenter comme un jeu pour les enfants qui s'y prêtait avec joie. Même Hokuto trouvait ça drôle de manier un couteau en plastique. Cela faisait un petit bout de temps qu'on les entraînaients à faire ça et c'était la première fois qu'il pouvait s'en prendre à leur entraîneur. Et pour l'instant les enfants n'arrivaient même pas à toucher leur prof sans se retrouver par terre. Évidemment, être par terre ne voulait pas dire qu'ils avaient perdu, puisque tout le monde se relevait et attaquait. Tout le monde sauf Hokuto, il se déplaçait sans cesse pour toujours être dans le dos du professeur. Il se déplaçait avec discrétion, analysant les échecs de ses amis dans l'unique but de trouver une faille. Mais il ne trouvait rien. Peut-être que ?

L'enfant s'était mit à courir en même temps que Miku qui, elle, fonçait droit en face du Professeur. Hokuto courait au même rythme que la demoiselle, camouflant ses pas. Tandis qu'elle se faisait parer par l'adulte, les mains de ce dernier capturant les bras de la fillette, Hokuto avait bondi couteau en avant. Oui ? Ah non. L'homme avait écarquillé les yeux, poussant Miku pour se retourner et saisir Hokuto en plein vol et le rétamer par terre, une main autour de la gorge de l'enfant qui avait gémis de douleur. L'adulte avait relâché l'enfant après s'être calmer, il s'était sentit menacé par Hokuto. Comme une proie se sentait menacé par un prédateur. Hokuto, lui, était vexé de ne pas avoir réussi à le toucher.

Bizarrement le cours avait pris fin et l'enfant aux cheveux bleu s'était vu dans les jours suivant à faire des tests psychologique. Évidemment, l'enfant, pas sérieux, avait fait tout et n'importe quoi pour faire foirés les examens. Cela n'avait été qu'après avoir eu le visage plongé dans une bassine d'eau jusqu'à l’évanouissement, qu'il avait accepté de collaborer. Les scientifiques avaient compris que l'enfant possédait des capacités d'analyses des situations et qu'il était capable d'utiliser la ruse pour parvenir à ses fins. Et même si cela nécessitait de sacrifier un allié pour parvenir à mettre la cible hors d'état.

Les résultats avaient été une bonne nouvelle parce que maintenant, Hokuto avait le droit de s'amuser encore plus souvent ! Ses cours étaient relié au second plan, il avait plus de travaux physique, mais aussi on le laissait faire la guerre sur des jeux vidéos. Avec comme objectif d'avoir toujours le meilleur score que le précédent. Puis, on lui avait donné une manette dans les mains qui contrôlaient un drone muni d'une mitraillette. Hokuto voyait dans l'écran juste un jeu vidéo où le but était d'éliminer tout un tas de personnes. Il pensait juste que c'était de la haute définition, même si cela ressemblait trop au réel. Alors Hokuto tirait sur les gens en souriant. Comment pouvait-il savoir que c'était pour de vrais ? Qu'il tuait vraiment des gens avec ce jeu ? Que ce n'était juste pas un jeu.

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"- Heure du décès, 13h30."

Hokuto s'était approché de la grille de ventilation, regardant la pièce juste en dessous de lui. C'était une salle d’opération. Ebiko était allongé sur la table froide. Il y avait tout un tas de produit et d'engin que le garçon de treize ans ignorait l'utilisation. Il avait une main devant sa bouche, regardant de ses yeux la mort. C'était tellement triste. Il l'avait entendu hurler depuis la salle commune et il avait réussi à se faufiler jusqu'ici. Est-ce qu'ils allaient tous mourir ?

Cela faisait quelques années que Hokuto s'aventurait dans les conduits de ventilations, se faisant mentalement un plan d'évasion. Tout se peaufinait, bientôt, lui et ses amis allaient pouvoir s'évader. Ce n'était qu'une question de mois à présent. Il avait tout repérer, il ne manquait plus que la dernière partie et tout allait bien se dérouler. Doucement, il avait fait demi-tour, rebroussant le chemin. Il était descendu de la ventilation pour atterrir sur des cabines de toilettes, les pieds sur la porte des WC individuels, il avait refermé la ventilation. Sautant habilement dans la cabine, il en était ressorti, après avoir refait ses couettes plus correctement. Il avait rejoint ses camarades avec un sourire innocent sur le visage. Il s'était mit à courir pour les rejoindre dans leur jeu de société comme si de rien n'était. Ils étaient surveillés par des hommes armées, donc il devait faire attention.

C'était un jeu de stratégie, chaque membre devait essayer de conquérir le territoire des autres. Hokuto avait fait un câlin avec Aoka parce que cette dernière s'était jeter dans un piège qu'il lui avait orchestré ce qui lui avait valu des coups de la part de son amie. Il s'était mit à pouffer, sursautant doucement en sentant la main d'Asano sur sa cuisse. Le bleu avait rougi avant de se mettre à combattre les pions d'Aoka. Lui et Asano, on ne pouvait pas parler d'amour, enfin peut-être un peu. Asano le prenait un peu pour une fille, mais il ne savait pas si cela le gênait ou s'il aimait ça. Leur relation était secrète sauf pour le reste du groupe qui avait très vite compris et s'amusait à les couvrir quand il se tripotait dans un coin. Néanmoins, cela n'allait jamais bien loin, ils n'avaient pas le temps.

"- Et paf ! Je t'ai sortit de mon territoire !"

La pression sur sa jambe ne l'avait pas fait bouger. Les regards, ils avaient compris de quoi il parlait. Yuuri avait pris la parole, un peu hésitant.

"- Tu comptes aussi nous faire sortir des territoires ?"

Hokuto avait hoché de la tête d'un air énergique.

"- Oui, parce que je vais gagner !"

Ses camarades lui avaient tous sourit, certains disaient même qu'ils allaient se battre pour ne pas se laisser faire quitte à devoir perdre le plus de pions. Tous avaient compris que bientôt leur chaînes allaient se rompre, qu'ils allaient sortir de cette prison. Mais peut-être allaient-ils y avoir des morts dans leur groupe ? Il ne l'espérait pas.

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Il avait pourtant fait un plan. Cela lui avait pris des années pour tout organiser. Pourquoi est-ce que les adultes avaient changé leur façon de faire ? Pourquoi est-ce qu'ils les avaient tous séparé. L'adolescent de quatorze ans s'était assis sur le sol de sa prison de verre. Un carré de verre, qui ne laissait pas un seul moment d'intimité. Cette pièce était énorme et elle comportait la cellule de chaque adolescent, des prisons de verre séparé. Hokuto s'était pris encore une fois la tête dans ses mains. Le plan avait été prêt, mais bizarrement dès le jour J, ils avaient été mit ici. Coïncidence ? Les informations avaient fuité, qui du groupe était un traître ?

Cela faisait des mois qu'il cherchait en vain, analysant le comportement des autres. Être trahi si proche du but faisait très mal, si mal que seul la mort pouvait l'aider à se remettre. Non ! Pourquoi pensait-il comme ça ? C'était à cause de tous ses médicaments qu'on lui donnait, cela lui retournait le cerveau. Il sentait que cela faisait autre chose, mais il ne savait pas quoi. Il se sentait bizarre et son appétit était devenu sacrément maigre voir inexistant.

Il avait relevé la tête pour voir Miku complètement folle de rage en train de se jeter contre les murs de sa cage. Elle se calmait toujours, après avoir eu une pilule rose. Mais cette fois-ci, cela n'avait pas été le cas. Hokuto avait fermé les yeux en entendant le coup de feu. Il retenait du mieux possible ses larmes, mais il avait juste éclater en sanglot en entendant Aoka en train de hurler de peine. Ils allaient vraiment tous mourir ?

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La fin était proche, il la sentait. La mort venait pour lui. Ou un truc du genre. Il était étendu sur le sol, le ventre à terre, la respiration compliquée. Il venait juste d'avoir quinze ans. Qu'avait-il fait de mal pour mériter ça ? Il bouillait de l'intérieur. Il avait supporté tellement d'expérience et de torture. Comme les électrochocs, les noyades à répétitions, les piqûres, les effets secondaires des produits, les douleurs atroces et la mort qui ne venait jamais. Son regard avait accroché celui d'Asano dans la cage d'à côté. Il était dans le même état. Tout comme Yuuri et Aoka. Chacun avait eu une transfusion sanguine de cellules d'il-ne-savait-trop-quoi. Mais ce n'était pas une bonne chose.

Tout tournait autour de lui, il avait échangé un regard avec Asano avant de fermer ses yeux pour toujours. Ou pas. Cela avait été la douleur qui l'avait réveillé, il s'était mit à hurler et à se tordre dans tous les sens. Ses amis avaient eu la même chose. Ses pupilles avaient changé de couleur à tout jamais, troquant le noir pour le bleu. Ses ongles avaient poussées, devenant des griffes. Ses dents avaient laissé leur place à des dents pointues. Il s'était à nouveau évanouis.

Cette fois-ci cela avait été la faim qui l'avait réveillé, il avait remarqué que son corps était redevenu normal sauf ses yeux. Trop amorphe et affamé, il avait juste bouger au ralenti dans la direction où la délicieuse odeur émanait. Il n'avait pas très bien compris ce qu'il y avait dans le saladier, plongeant la main dedans pour boire autant que possible le contenu du récipient. Il n'avait même pas laisser une seule goutte. Les idées plus claires, il s'était redressé, regardant autour de lui. Il avait soupiré de soulagement, ses amis étaient tous vivant. Apparemment, il était le dernier à s'être réveillé.

Mais il y avait un problème, ses amis marchaient à quatre pattes en grognant, de la bave sortant de leur bouches. Comprenant que leur réaction et la sienne n'étaient pas la même, l'adolescent s'était vite mit à quatre pattes pour faire comme eux. Il avait peur pour sa vie si leur produit ne faisait pas pareil chez lui. Cependant, il ne savait pas combien de temps cela allait durer, mais ils avaient l'air satisfaits en passant le voir.

Le second jour, il avait déjà eu envie d'arrêter cette comédie, parce que ses camarades fonçaient sur leur vitre. Il avait qu'à faire semblant de s'assommer la première fois ! Il avait pris son élan, à quatre pattes crachant par terre. En fait, il allait sûrement s'assommer comme un débile. Trois, deux, un. L'adolescent avait pris son élan sautant contre la vitre. Mais au lieu de s'assommer, la vitre avait tout simplement explosé. Il avait atterri de l'autre côté, complètement abasourdit. Avant de se mettre à crier de douleur, il avait des morceaux de verres partout. On l'avait récupéré en pleur, les scientifiques s'étaient afférer à lui enlevé les nombreux morceaux de verre et il était devenu une momie de bandages. Mais une heure seulement après, les blessures n'existaient plus.

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Courir aussi vite lui permettait d'échapper aux balles, mais c'était très galère pour changer de direction. Hokuto s'était mit à tourner en dérapant sur le plancher, tombant par terre. Il avait joué au bowling dans le couloir, emportant dans son sillage un pauvre gars et finissant par se taper contre le mur. L'adolescent avait couiné en se frottant la tête de sa main droite. Il s'était relevé à une vitesse normale, sortant ses crocs pour les planter sur le bras de l'homme à terre. Oui, il n'avait pas le temps pour des pauses casse-croûte, mais c'était qu'on ne le nourrissait pas assez ! Une balle lui avait frôlé le bras gauche. Le faisant crier de douleur. De la fumée avait émané de son bras tandis qu'une brûlure prenait place.

"- Bande de débile ! Ça fait mal vos trucs !"

L'androgyne s'était couché par terre évitant une balle. Par contre il s'était manger le sol avec la vitesse. Outre le fait d'avoir presque fait un trou dans le sol, il s'était sonné comme un crétin. Un soldat s'était approché de lui avec une seringue. Il lui avait foutu un petit coup qui l'avait fait valser au loin. Hokuto avait apporté sa main à sa bouche.

"- Désoler, ça va ?"

Il s'était donné une claque sur le front. Ce n'était pas ses amis, ils étaient tous morts. L'adolescent s'était relevé, pestant en voyant des gens supplémentaires arriver, il avait repris sa course, n'utilisant pas la vitesse trop grande pour éviter de tomber toutes les trente secondes.

Hokuto avait franchi la porte de sortie, le soleil l'avait tout de suite agresser. Il s'était mit à hurler, se tenant les yeux. C'était quoi ce bordel ? Quand il les avait ouvert, il n'y voyait plus rien. Néanmoins, il avait entendu les ennemis approcher. Croisant les doigts, il s'était mit à courir en ligne droite, rentrant dans des objets ou autres, notamment des véhicules, qu'il avait poussé dans son sillage en gueulant.

Il s'était écrouler par terre à des lieux de son point de départ, complètement épuiser. Cela avait été un pauvre monsieur qui était venu s'enquérir de son état. Affamé et fatigué, le bleu avait mordu l'humain, le vidant de son sang. Il s'était mit à avancer à quatre pattes, cherchant avec son odorat une cachette. Il avait suivi les traces de déchet, finissant dans les égouts. Ce n'était pas le luxe, mais le gamin avait pu dormir et régénéré les différentes blessures qu'il avait récupéré de sa fuite.

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Alors c'était ça Natsuyasumi ? L'école lui tendait les bras en septembre puisqu'il arrivait en cours de route. Comme bon nombre d'être surnaturel, il avait cherché un refuge, un endroit pour apprendre à gérer ses facultés, où se cacher des autres, de ses ennemies et l'école l'avait attiré. L'adolescent ne connaissant pas son nom de famille, il en avait pris un au pif. Il aimait assez le fait que c'était un trou paumé, car peut-être que les scientifiques n'allaient pas le retrouver. Il avait tellement changé d'endroit pour trouver une cachette toujours mieux que la précédente, essayant de les semer. Il s'était assez habituer à ne vivre que de nuit. Il avait pu goûter à la liberté. Il avait pu se découvrir et il s'était terrer dans une certaine pureté qu'on lui avait retiré trop tôt. Il ne voulait pas être un tueur, être un méchant.

Non, tout ce qu'il voulait s'était pouvoir se demander si cette tenue allait convenir à l'actrice boudiner qui voulait monter sur scène ou s'il devait la resserrer pour bien lui faire comprendre qu'elle devait faire un régime d'urgence. Tout ce qu'il voulait s'était d'apprendre a ne pas sauter sur le premier qui se coupait ou a pouvoir tourner en même temps qu'utiliser une grande vitesse sans se rétamer. De pouvoir sauter et attraper la bonne prise et non juste trouver le vide. Il voulait aussi oublier son passé pour se concentrer sur son avenir, même s'il lui arrivait de verser des torrents de larmes dans son cercueil quand il pensait à Asano et à ses anciens amis.

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Singularité : Hokuto est un vampire, ayant des capacités qui peuvent faire froid dans le dos. De part son expérience maigre en tant que créature, après tout, un an c'est peu, ses capacités ne sont pas toutes "très" développé ainsi que bien contrôler. 

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