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[Avril I+3] Gare aux boulet(te)s! [PV Igor]
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Ven 20 Jan - 17:37

Apprendre une nouvelle langue n’a jamais été une entreprise aisée pour le jeune alien. Plus encore avec les lacunes qu’il avait, par rapport à ses camarades de classes. Et le sort de traduction, effectif sur la totalité de l’Académie, ne l’y aidait pas non-plus. Les seuls lieux où le sort était occasionnellement « désactivé » se trouvaient être les salles réservées aux cours de langue étrangère – aux heures desdits cours – et la salle d’étude. Salle à chaque fois réservée lors du seul créneau horaire qu’il parvenait à dégager de son planning – dont il ne voulait, par pur entêtement, retirer aucune activité - fréquemment réservée par plusieurs groupes d’études, notamment un groupe d’élèves étudiants avec assiduité une langue à laquelle Sylph n’y comprenait rien le français, aussi avait-il abandonné l’idée d’y étudier à sa quinzième tentative. Ajoutez enfin à cela qu’il ne sortait que très peu du domaine de l’Académie, notamment parce qu’il ne comprenait rien au japonais, écrit comme oral (sans le sort, jamais Sylph n’aurait pu s’en sortir, eh), et vous comprendrez ses difficultés à progresser.
 
Bref. Sylphide avait un retard en anglais bien trop conséquent à ses yeux. De fait, sa concentration était accrue lors de ces cours. Et, à l’occasion, sa participation. On pratique comme on peut, eh. Enfin, d’ordinaire, c’était ainsi qu’il se comportait. D’ordinaire.
 
Jeudi matin, quatrième jour de la nouvelle année scolaire.
 
 Huit heures cinquante. Soit vingt minutes après le début des cours.
 
Sylphide peinait quelque peu à prendre des notes, et à rester attentif. Malgré tous ses efforts, son corps et son esprit semblaient décidés à ne pas suivre les propos du professeur. Ils étaient plus prompts à divaguer, ou tout simplement à somnoler. Quelle idée avait-il eu, lui aussi, de veiller jusqu’à une heure un peu trop matinale ? Cela dit, pour sa défense, la série qu’il lisait était des plus passionnantes. Donc bon, forcément, au fil de sa lecture, il voulut en savoir toujours plus sur l’avancement de l’histoire. Puis au fil des livres. Bref, il avait lu cinq heures d’affilée, et dévoré un total de deux romans et demi. Worth it tho. So freakin’ worth it.
 
Donc forcément, s’étant couché à deux heures du matin, endormis une demi-heure plus tard, pour finalement se réveiller à sept heures et des poussières… Eh bien, ça ne lui avait pas vraiment fait du bien. Ce n’était certes pas la première fois, mais bon. Sa capacité de concentration était légèrement … comment dire… Défectueuse ? Courte ? Inexistante ? Bon, c’est évidemment une exagération. Quoi qu’il en soit, il n’était pas au top de sa forme. Disons un p’tit 70 voire 50%.
 
Sérieux. Il lui fallait rester sérieux et concentré. Prendre des notes avec assiduité, écouter pour comprendre le cours. Sylph se répétait ces injonctions comme un mantra, ce qui bien évidemment n’accentua aucunement son attention. Ainsi, alors que mini-Sylph Le Moraliste lui faisait une conférence sur « Pourquoi il ne faut pas lire à des heures excessives, surtout en semaine » dans sa tête, le jeune alien se mit à fixer le tableau d’un air vide, incapable de lire le charabia écrit à la craie (qu’il ne comprenait que moyennement, de toutes manières) ou de faire attention à quoi que ce soit.  
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Dim 12 Fév - 22:42
Aaaaaah, l'anglais. Matière ô combien chérie par Igor, pour être celle de Shakespeare. S'il y avait bien un cours auquel l'Italien prenait soin d'assister, c'était celui-ci. L'histoire ? Il la passait à apprendre des textes de théâtre. Les cours de maths, un peu trop turbulents ? Il les passait à les réciter. Le Japonais ? Il les passait… A prévoir des plans pour sécher. Non pas qu'il n'y avait pas mis de bonne volonté, hein, mais tout ces signes et écritures bizarres ne rentraient décidément pas. Mais l'anglais, ça non. Il était présent, sur sa chaise du début jusqu'à la fin, et attentif au possible. A tel point que le jeune professeur -bien charmant, par ailleurs- commençait presque à trouver cela étrange. Et dire qu'il n'avait pas de mauvaises intentions, le pauvre.

  Il rêvait simplement de parler cette merveille idiomatique. Lire ses auteurs et dramaturges favoris sans les aléas de la traduction, voilà qui serait le pied. Et déclamer la moindre réplique des plus belles pièces comme l'écrivain lui même le voulait, jusque dans le ton, jusque dans le rythme ! Aimer avec la passion  anglophone des Roméos. Vivre Hamlet jusque dans les moindres frissons, le moindre mot. Ou encore les discours de haine de McBeth ! Oui, il y avait tant à dire, tant à jouer. Alors, hors de question de le gâcher dans un italien approximatif.

  Bref. Igor avait développé une passion presque idolatoire pour l'anglais. Mais comme toute idole, la langue de Shakespeare avait ses hérétiques. Et, quand le regard de l'Italien se posait sur un espèce de punk à crête qui semblait totalement hébété face aux saints écrits du tableau, son sang ne fit qu'un tour. Il souhaitait rectifier ça, apprendre à ce type le comportement à avoir. A moins que ce ne fut qu'un prétexte pour s'amuser un peu ? Il ne le savait pas lui-même. Quoi qu'il en soit, il attrapait un coin de sa feuille, le déchirait. La roulait minutieusement en boule, comme un chevalier nettoie son épée avant de partir en guerre.

  En joue… Feu !

  Le projectile partit, fendait l'air de la salle de classe. Une trajectoire parfaite, une force assez intense pour attendre son objectif. La boulette de papier, en grande pionnière, venait de s'échouer sur la joue de l'alien. Mission accomplie, mon colonel. Et avec un fameux succès. Allez, un grand sourire détestable à l'ennemi, et la victoire était complète.
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Sam 25 Fév - 16:48

La conférence intérieure dura bien trois longues minutes. Et se termina sur un accord généralisé de mini-Sylph le Moraliste, mini-Sylph Le Perturbé et Sylph : leur professeur écrivait vraiment bien. Certes, l’attention trop variable de l’alien ne lui permettait pas de déchiffrer les mots – bien que s’il se concentrait, il y serait arrivé – cependant, il était encore en assez bon état pour reconnaître que les lettres, tracées à la craie, étaient fichtrement jolies. Les boucles étaient bien rondes, les phrases droites, les points délicieusement précis. Le cliché Terrien de l’écriture parfaite au tableau, en somme.

Oui, c’était agréable à regarder.

Sylph était un peu jaloux, pour le coup. Bon, il n’écrivait pas mal. Juste un peu petit, et bien moins rond. Mais quand même. Il gonfla les joues, légèrement boudeur, en y songeant. Cela ne dura qu’un instant. Juste le temps de se rappeler que, en fait, il aimait bien sa propre écriture.

Par contre, tous ces kanjis et autres écritures bizarroïdes… Nah, celles-là, il ne les aimait pas beaucoup. Elles étaient censées être bien plus créatives que celles, linéaires, telles que l’anglais. Mais non. Beaucoup trop de trait, beaucoup trop de variations. La construction des caractères ne manquait pas d’intérêt, il fallait le reconnaître ! Mais Sylph n’avait pas d’attrait particulier pour la linguistique, la création des mots, le symbolisme des caractères, tout ça. Nope. Donc bon, aussi intéressantes qu’elles soient, bien qu’elles ne le révulsaient pas, il ne pouvait se forcer à les aimer.

Cela dit, niveau langue orale, ça allait. L’anglais, le japonais, et toutes les autres langues qu’il lui était arrivé d’entendre avaient un rythme, une sonorité amusante. Apaisante, pour le japonais. Entraînante, pour l’anglais. Il aimait bien les écouter, à défaut de comprendre les propos tenus dans ces langues. De plus – non.

Non non non.

Le cours.

Il lui fallait écouter le cours. Et pas juste admirer stupidement les lettres tracées sur le tableau, ou écouter la mélodie de la langue sans essayer de comprendre le moindre mot. En fin de compte, lire aussi longtemps avait peut-être été une très mauv-

Uh ?

Les yeux de l’alien se décrochèrent enfin du tableau, et se posèrent sur son bureau. En plus de son manuel d’anglais, de quelques feuilles et de sa trousse, une petite boulette de papier y avait élu domicile. Sylph fronça légèrement les sourcils, et se saisit de la petite boule. Il l’examina, perplexe.

D’où diable pouvait-elle bien sortir ?

Est-ce qu’il… Est-ce qu’il l’avait façonnée sans y faire attention ? Il vérifia l’état de ses feuilles. Non, ce n’était visiblement pas lui qui l’avait fait. Dans ce cas… Qui ? Et pourquoi ? Pourquoi abimer une feuille de cours, et en envoyer un morceau sur quelqu’un ? … Le professeur, peut-être ? Sylphide lui lança un coup d’œil. Non, leur enseignant était totalement focalisé sur son cours.

Le petit lycéen se gratta distraitement la joue, là où la boulette l’avait touché, tandis qu’il s’efforçait de trouver le ou la « coupable » de cette attaque aussi soudaine qu’incompréhensible. Kentarô ? Nah. Il était du côté opposé à la zone d’impact. C’était impossible qu’elle vienne de lui. Merwyn, alors ? Certainement pas. Eden ? Non, cela aurait probablement demandé trop d’effort à l’homme-chat. Puis, ce n’était pas son genre. Si ? Hm. Sylphide l’observa quelques secondes.

Il dormait.  

Bon. Donc, ce n’était pas non plus Eden.

La phase « balayons du regard la classe, des fois qu’on trouve le coupable » continua, jusqu’à ce que ses yeux ne croisent deux orbes d’un bleu limpide, fixés sur lui. Très jolis orbes, d’ailleurs. Par contre, le visage qui allait avec… Lui était inconnu. En d’autre circonstance, à défaut de le trouver beau, il l’aurait trouvé intéressant. Extravagant. Éventuellement agréable à regarder. Mais l’expression qui était comme imprimée dessus ne parvint qu’à provoquer un froncement de sourcil perplexe de la part de l’alien.

Il fallut quelques secondes à son cerveau pour comprendre que cet inconnu était juste l’un de ses nouveaux camarades de classe. Et quelques secondes de plus pour faire une addition très simple.

Élévation du sourcil gauche. Expression d’incompréhension. La main droite qui montre la boulette dans la main gauche. Un why? demandé silencieusement.

Puis l’attente d’une réponse.
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Mar 11 Avr - 16:30
Igor observait avec un air satisfait l'alien parcourir la salle du regard à la recherche du fabuleux lanceur qu'il était. Sa discrétion avait dû être admirable, vu la façon dont il dévisageait un à un chacun de ses partenaires de classe sans jamais poser les yeux sur l'Italien. Il le fixait tout au long de son exploration visuelle, sourire aux lèvres. Et lorsque son regard croisa le sien, il savait que son adversaire avait compris. Et, en voyant le froncement de sourcil de l'alien, Igor pouvait presque entendre quelques musiques de films démarrer dans sa tête. Celle-ci. Ou non, tiens, plutôt celle-là.

  Tout en le fixant, Igor préparait déjà de nouveaux projectiles, au cas où l'ennemi tenterait une fourbe attaque. Trois, quatre, paré au combat, mon colonel ! Mais mieux valait ne pas lancer maintenant, Mr ET ne semblait pas comprendre l'affront qu'il commettait en étant ainsi dans la Lune -Alien, la Lune, vous avez compris-. Et, aux oreilles d'Igor, le why à peine prononcé sonnait comme une provocation. Il n'avait même pas envie de répondre. Et quand bien même il en aurait envie, il se rendait bien compte lui-même que les raisons pour lesquelles il l'avait attaqué n'étaient pas réellement valables, ni glorieuses. Alors puisqu'il était si bien lancé sur l'autoroute de la connerie, ce serait dommage de s'arrêter pour donner quelques explications ! Il souriait de toutes ses dents à Sylph, un sourire carnassier, prêt à commencer le combat. Se montrait du doigt, avant de désigner l'alien.

« Me. You. Fight. »


  … Finalement, peut-être qu'au lieu de lancer des combats de boulettes, il aurait dû écouter. L'anglais, c'était pas encore ça, visiblement. Mais enfin, il aurait eu l'air stupide de se détourner maintenant qu'il l'avait provoqué, alors il prenait un de ses petits missiles, visait le milieu du front de l'alien, tirait. Tout en jetant de rapides coups d'oeil au professeur, qui continuait de discuter des superlatifs et tout ce bizarre de grammaire sans prendre conscience du glorieux combat qui se menait dans sa salle.
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Ven 5 Mai - 19:27

Les orbes bleues ne le lâchèrent pas, tandis que leur propriétaire façonnait d’autres projectiles. Puis un sourire carnassier fit légèrement plisser les yeux du brun, leur donnant comme une lueur de défi. Aucune explication ne fut donnée.

La confusion était totale.

Le petit alien ne pouvait trouver aucune explication logique, ou valable – de toutes manières ses neurones ne le lui aurait pas permis- à pareil comportement. Aussi ses sourcils se froncèrent davantage, tandis qu’il tournait les paumes de ses mains vers le plafond, lâchant au passage le petit projectile qui retomba sur la table. C’est à ce moment que le brun se désigna du doigt, puis désigna Sylph, et prononça silencieusement trois mots.

« Me. You. Fight. »

A ces mots, l’assaillant prit une de ses munitions, visa, et tira sur un Sylph toujours aussi confus. Ce dernier vit la boulette tracer une ligne presque parfaite en sa direction, et, par pur instinct, utilisa sa télékynésie pour la stopper à quelques millimètres de son front. Il la fixa du regard, louchant comiquement pour le coup, avant de la laisser rejoindre sa comparse sur le bureau. Il observa brièvement les deux petits projectiles, avant de reporter ses yeux sur le brun. L’alien était toujours confus, mais… Il ne put réprimer totalement le petit sourire qui se dessinait sur ses lèvres, tandis qu’il s’efforçait d’afficher un visage perplexe, presque consterné, à son adversaire.

Adversaire dont l’attention semblait tournée vers tout autre chose : il lançait de discrets coups d’œil vers quelque-chose… Ou plutôt, quelqu’un.

Prestement, comme pris d’une soudaine panique, le regard de l’alien se porta sur le professeur. Mais il se rassura : le professeur était tout à son cours, ignorant totalement le manque de concentration de certains de ses élèves. Aussi Sylph se retourna une nouvelle fois en direction du brun (au lieu de se concentrer sur le cours, mais ça, il le regretterait plus tard). Brun qui semblait toujours prêt à en découdre, tout du moins à lancer une nouvelle salve de boulettes. Le petit alien, dans la mesure de ses capacités cognitives, pesa le pour et le contre. Certes, il était confus, et presque consterné par ces attaques intempestives d’une gratuité presque effarante… Cependant, le cours ne l’intéressait pas vraiment, voire pas du tout. Et l’optique de se divertir – au lieu de bailler aux corneilles - lui semblait de plus en plus attrayante. (Traduction : il fit un plouf-plouf mental.)

Il inspira  et prit la plus grande décision qu’il lui était donné de prendre en ce jour fatidique.

Il déplia l’une des boulettes – il n’allait quand même pas sacrifier l’une de ses feuilles pour ça, non mais oh – et y griffonna dans un anglais peu assuré trois mots presque innocents : I won’t lose. Il relu le bref texte, et s’accorda un petit sourire. Son anglais était très loin d’être parfait, mais pour l’occasion, il restait compréhensible. Et c’était le plus important. Sylph roula en boule le petit papier, s’assura que le professeur regardait ailleurs, puis il fit flotter le projectile à hauteur de ses yeux. Il adressa alors un sourire narquois au brun, avant de « lâcher » la boulette en sa direction.

Cela fait, il prit la seconde boulette, et la fit flotter entre ses doigts, tandis qu’il abordait un air des plus innocents.
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