Vu de l'extérieur, tout porte à croire que l'Académie Natsuyasumi n'est qu'un banal ensemble scolaire situé en bordure d'une petite ville perdue sur la côte japonaise. Et c'était vrai jusqu'à récemment... Mais depuis l'Incident, tout a changé ! Les élèves et professeurs autrefois ordinaires se sont vus dotés de capacités étranges et fantastiques, tandis que des êtres extraordinaires de tous les univers et toutes les époques se mirent à affluer vers l'Académie... pour s'y inscrire ! Cela fait trois ans maintenant que Natsuyasumi sert de refuge pour certains et d'école pour d'autres, tout en gardant le secret sur son incroyable particularité. Depuis, notre académie est un fantastique et sacré bazar, pour le meilleur et pour le pire ! Et tu sais quoi ? On n'attend que toi pour venir en rajouter !
Créez un perso déjanté, zombie, super-pouvoirs, voyageur temporel, riche hériter... A l'Académie Natsuyasumi vous pouvez être ce que vous voulez! Tentez l'aventure!
Le vent passait par la fenêtre légèrement ouverte de cette voiture qui déambulait dans les rues qui m’avaient tant manquées. Ma tête appuyée contre cette dernière pouvait ressentir le froid de l’extérieur en ce début de soirée qui s’annonçait pourtant clair et dégagée. Je me souviens encore de mon départ, la journée ou mon agent m’a annoncé que je devais retourner rapidement sur les planches de la scène afin de pouvoir conserver ma popularité et mon influence envers mes fans. Ce fut un au revoir douloureux. Laissant derrière moi l’équipe de Pompom girls et les joueurs de baseball. En gros, j’avais eu beaucoup de mal à me faire des amis et je devais les laissés pour un temps indéterminé.
Je revenais tout de même en force, avec une nouvelle volonté de faire en sorte de terminer mes études, de composé un nouvel album et de ne pas négliger les gens que j’aime, en espèrent qu’ils étaient toujours présent à l’académie et qu’ils n’avaient pas eu à partir. La voiture tourna le coin d’une rue et mon cœur s’emballa, je pouvais voir les deux portes qui annonçaient mon arrivé dans la cours de l’Académie. Me redressent doucement, je ne pouvais m’empêcher d’afficher un sourire. Toutefois, une petite peur de chatouillait le ventre et si les gens m’avaient complètement oubliés?
La voiture s’immobilisa devant les portes d’entrée, mon chauffeur prit le temps de m’ouvrir la portière, je pris une grande inspiration d’air avant de sortir et d’observer autour de moi. C’était samedi soir et il n’y avait pas grand âme vivante sur le campus. Le chauffeur me fit un sourire, me disant que tout allait bien aller, mais que je pouvais toujours lui passer un coup de téléphone si je voulais partir. Il me dit également que mes choses se retrouvent dans ma chambre, car cette fois j’allais dormir sur le campus à ma propre décision. Un au revoir et la voiture disparue dans le soleil couchant entre les bâtiments.
Prenant mon courage, je pénétrai dans l’école, tenant avec mon un sac à main plutôt garnie et lourd. Déambulant dans les couloirs, il n’y avait personne, ce qui me rendit un peu triste, j’avais bien hâte de pouvoir voir mes compagnons d’études ou encore le club de gym… En espèrent que ce dernier soit toujours sur pied ! Sinon j’allais devoir recommencer à zéro !
Mes pas me conduit là où j’avais passé beaucoup de temps pour mes répétions, comme si mon corps avait repris ses habitudes. Devant la salle de musique. Je poussai doucement la porte qui émit le même son qu’autrefois, ce qui me fit sourire, l’école n’avait pas changé, du moins les petits détails que j’avais autrefois remarqués. Comme je pouvais m’y attendre la pièce n’était pas habité. Je refermai donc la porte car je savais très bien que je n’avais pas la permission d’être ici à cette heure, mais je voulais vraiment chanter de nouveau dans cette pièce, entendre ma voix se mélanger avec le son du piano qui avait une mélodie si particulière que je n’avais pas à retrouver dans les autres.
Je pris donc place sur le bas noir légèrement usée de mon vieil ami, redressant doucement le couvercle afin de dévoiler les notes blanches et noires qui semblaient dormir depuis un bref moment, encore chaude du cours de la journée. Mes doigts les caressèrent doucement sans faire pression, simplement pour ressentir la vibration du cours. C’est avec un petit sourire aux lèvres, que je sortie les partitions légèrement froissées de ma sac a main pour les déposé devant moi. Pour certain, la succession de noir et de blanche étaient un vrai charabia mais pour moi c’était la mélodie d’une prometteuse chanson que je jouais en duo avec un chanteur country, mon premier country a vie. Habituellement jouer à la guitare j’avais pris le choix de la coucher sur piano pour mes pratiques. J’avais tout de même sur mon téléphone enregistré la pratique de guitare et la voix de Brad Paisley, afin de voir si le mélange des deux donnait quelque chose de bien ou de catastrophique.
Je lançai donc la piste glissant doucement mes doigts sur les blanches et les noires laissant la voix de Brad débuter la mélodie suivant alors la partition. La chanson portait pour titre ‘’Whiskey Lullaby’’. Le son de ma voix en parfaite harmonie avec la sienne résonnait dans l’écho de la pièce, bercé par le glissement des doigts sur la guitare et mes doigts sur le piano.
‘’She put him out like the burnin' end of a midnight cigarette She broke his heart, he spent his whole life tryin' to forget We watched him drink his pain away a little at a time But he never could get drunk enough to get her off his mind Until the night
He put that bottle to his head and pulled the trigger And finally drank away her memory Life is short, but this time it was bigger Than the strength he had to get up off his knees We found him with his face down in the pillow With a note that said, 'I'll love her till I die.' And when we buried him beneath the willow The angels sang a whiskey lullaby
The rumors flew but nobody knew how much she blamed herself For years and years she tried to hide the whiskey on her breath She finally drank her pain away a little at a time But she never could get drunk enough to get him off her mind Until the night
She put that bottle to her head and pulled the trigger And finally drank away his memory Life is short, but this time it was bigger Than the strength she had to get up off her knees We found her with her face down in the pillow Clinging to his picture for dear life We laid her next to him beneath the willow While the angels sang a whiskey lullaby’’
Crédits: Namida :diamonds: Never-Utopia
Invité
Invité
Invité
Mer 22 Avr - 17:51
Retour sur les bancsAyakoLa semaine avait été assez longue, peut être un peu plus qu’en temps normal mais, avec la reprise des cours, ce n’était pas franchement étonnant. L’ouverture de la fac, les élèves qui partent pour mieux revenir, ceux qui changent d’endroit d’étude et ceux qui évoluent, prenant cependant le temps de venir au lycée pour retrouver quelqu’un de leurs camarades. A vrai dire, Jessica avait vu bon nombre de personnes bouger, aller et venir sans pouvoir y faire grand-chose. C’est la vie, et rien n’est immuable. Encore moins dans un établissement scolaire et elle le savait parfaitement. Les seules personnes à ne pas bouger dans un établissement scolaire, ce sont les professeurs et le personnel scolaire. Sinon, tout le monde change de classe ou quitte l’établissement pour la fac. Mais bon, là, la professeure avait l’impression de se répéter. C’était le cas, de toute manière.
Mais à bien y réfléchir, la professeure avait changé également, passant des nocturne aux diurnes pour mieux pouvoir gérer sa vie personnelle et ses enfants. Bon, ses enfants étaient principalement chez leur père, mais elle avait le droit de les voir en week end. Ce n’était sans doute pas plus mal, elle n’avait jamais été une mère exemplaire. La fibre maternelle ne s’était pas correctement développée, pas du tout même. Soupirant doucement, elle lança sa canette de soda dans la poubelle la plus proche avant d’enfiler une tenue plus décente. Il fallait qu’elle se change les esprits, qu’elle joue et laisse ses doigts se balader sur un piano. Au moins pour avoir quelque chose à faire. Son clavier était mort, mais elle pouvait très bien profiter du piano de l’académie ! Et vu le moment de la semaine, les couloirs devaient être totalement déserts.
Attrapant une veste juste avant de sortir, elle enfouie les mains dans ses poches doucement, allant patiemment attendre le train qui la mènerait jusqu’à l’académie. Un petit havre de paix, ce qui n’était pas négligeable. Et puis, vu ce qu’elle avait prévu pour sa soirée, elle comptait bien avoir un peu de calme et de tranquillité. Le bruit des machines à sous, des dés roulant sur les tables mais encore des bruissements des cartes sur un tapis finiraient certainement par faire exploser son cerveau si elle ne profite pas un peu avant ! Gagnerait-elle quelque chose ? Certainement ! Ou au moins, elle ne repartirait pas sans avoir gagné ce qu’elle avait dépensé ! C’est cool d’avoir une singularité lui permettant de savoir quand arrêter de parier, ou qui lui crie de rapidement utiliser cette machine. Les autres prennent cette petite capacité comme étant un instinct plutôt développée, ou une petite voix qui la guidait. Dans le fond, se trompaient-ils ? Pas vraiment… Mais même avec plusieurs années de pratique, la femme ne pouvait expliquer le fonctionnement ou la véritable utilité de sa singularité. Ce n’était pas aussi pratique ou dévastateur que la manipulation des champs gravitationnels de miss Brown, ou amusant que la nature même du professeur Decimus Sentius Regillia ou encore pratique que le changement de température corporelle de la princesse d'Arcy. Mais sa singularité, elle l’aimait plus que tout !
Lorsque le train fut là, elle fut assez surprise de voir qu’il n’y avait pas beaucoup d’élèves dedans. En générale, à cette heure-ci, tout le monde commence à sortir, non ? A moins qu’elle n’avait un peu perdu la main avec tout ceci. Qu’importe ! S’asseyant tranquillement, elle laissait son regard regarder le paysage qui défilait sous ses yeux. Tout était plutôt rapide et cela pouvait donner un certain mal de cœur aux personnes malades, mais, si on regardait plus loin que ce qui collait les rails, le paysage défilait plus lentement.
Une bonne vingtaine de minutes plus tard, Jess quitta son siège et sauta presque sur le quai, gagnant plutôt rapidement le hall de l’académie. Comme ce qu’elle avait pensé, c’était plutôt calme, deux ou trois lycéens se baladaient tout en discutant tranquillement de ce qu’ils pourraient faire le soir même, d’autres profitait simplement du week end pour flâner. Il était inutile à la professeure de lever les yeux sur le toit pour percevoir la forme de quelques élèves. Ce lieu est extrêmement apprécié, chose qui n’était pas étonnante.
Alors qu’elle s’apprêtait à entrer dans sa salle de classe, elle entendit une légère mélodie. Entrant discrètement dans la pièce, sans faire le moindre bruit, elle fut plutôt surprise de voir une élève qui était partie il y a quelques temps déjà. Mais Jess souriait, largement. Heureuse de revoir une tête familière. Laissant la jeune femme finir sa chanson, elle applaudit doucement, tentant de ne pas trop la faire sursauter. Lorsqu’Ayako remarquerait sa présence, elle prendra la parole.
- Je présume que je dois te souhaiter un bon retour à l’académie, n’est ce pas, Ayako ?
Il n’y avait aucune trace d’animosité dans la voix de l’adulte. Elle avait toujours été plutôt proche de ses élèves, en cours comme à l’extérieur et ne se souciait que très peu de ce que cela pouvait lui attirer comme soucis. Si tant est qu’elle en aurait. ️ 2981 12289 0
Accueil
Mer 22 Avr - 17:14
️ 2981 12289 0