Le temps était claire, les arbres étaient impressionnant en autonne. Le collège avait bien fait de te pas couper les branches dès le début de la saison, les feuilles étaient tous simplement magnifique. Orange, rouge, parfois encore verte : Tout ce petit monde tombait des géant de bois. En plissant les yeux, on pouvait voir des papillons tournant autour d'un grand nuage de congénère. Il rêvait qu'il était l'un de ses papillons, qu'il flottait au gré du vent, ne faisant que tourner autour des chênes jusqu'à tomber au sol pour être ramasser par un enfant qui avec un grand sourire au lèvres, le tendra à ses parents leur criant de regarder les belles couleurs.

 Le jeune garçon qui avait le nez collé à la vitre de la loge commune se réveilla de sa petite rêverie, tous le monde se changeait, son texte était à quelques mètres de lui, posé sur la table. Il le connaissait par cœur depuis plusieurs semaines et le relire n'aurait fait que monter le stress qui était déjà omniprésent dans son corps. Les papillons qu'il avait imaginé peu de temps avant se trouvait maintenant dans son ventre, le nombre ne faisait que d'augmenter, chaque minutes rajoutait une dizaine de papillons dans l'estomac du pauvre garçon. Son cœur, pris dans ce manège tournoyant, battait à la même vitesse que leurs ailes, alors que le jeune garçon allait s'envoler une main se posa sur son épaule


-Dans trois minutes Mike, ça va bien se passer


C'était son professeur de théâtre, son regard doux et sa voix calme aida le garçon à garder les pieds sur terre. Il était à la fois impatient et terrifié par l'idée de monter sur la scène. Il se remémora les dernier jours de répétition, son texte n'était pas le problème, ni sa voix. Le seul problème était ... hum ...Il ne savait pas quel était le problème et ça ne faisait que le stresser encore plus ! Coincé dans une boucle infini, le garçon avança d'un pas sur de lui vers la porte pour quitter la loge, peut-être que si il faisait semblant d'être confiant il y croirais aussi ?

Derrière le rideau tout le monde s'agitaient, transportant toute sorte de matériel et câblage divers, pour une représentation de collégiens, c'était bien organisé. Mike aurait voulu mettre son grain de sable dans les rouages de l'organisation, une petite blague bien placé aurait rendu le spectacle encore plus drôle ! Et aurait probablement fait baisser son stress... le stress le stress AHHH si il ne pensait que à ça il n'allait pas réussir, il se mit sur la scène et frôla le rideau, il pouvait entendre les gens parler derrières, tant de personne... comment allait t'il faire, jamais il n'avais fait ça auparavant, pourquoi était t'il venue aujourd'hui, pourquoi c'était t'il inscrit dans ce club déjà, pourquoi avait t'il choisi se collège ?!!

Il balaya ces questions de sont esprit, son texte tournait à la place, il se le répétais en avançant vers la croix au sol, répétons ... Je récite sur la croix, je bouge sur celle de droite je continue, puis je sors par la gauche tout en regardant le public ... Simple, concentre toi, concentre toi... Il se mis sur la croix se tourna vers le rideau rouge, regarda autour de lui à la recherche de quelque chose de rassurant, ses collègue qui allait passer après lui était déjà là lui faisant des grand signes pour l'encourager, Mike leurs souris. Il ne pouvait pas les décevoir, après tous ce n'étais qu'une grand blague ? Il devait être dans son rôle sinon le public découvrirait le poteau rose, c'est camarade prévoyait ... une super blague ! Oui voilà il voulait renverser du caramel sur le public, il devait les distraire !

Mike était rassuré, il était tout de suite plus simple de jouer quand le destin d'une futur bonne rigolade était en jeu, il souriait à l'idée du mensonge qu'il c'était inventé


Le silence tomba derrière le rideau et des bruit de projecteur s'allumant uns à uns se firent entendre, l'ambiance monta d'un cran, le stress explosa pour ne laisser que le jeune homme sur scène, il oublia tout, son texte était la seul chose qui flottait dans son esprit, il imaginait déjà les gens derrière le morceau de tissus et il ne pouvait que en sourire, pourquoi avait t'il le tract déjà ? Le rideau commença à s'ouvrir. Le garçon regarda une dernière fois son professeur qu'il vue dire d'un souffle


-Break a leg!