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[I+3 Mai] L’histoire de la lune et du soleil. [Pv : Adam Dansetsu]
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Mar 7 Aoû - 19:56



L'histoire de la lune & le soleil




Feat. Adam



Plus les jours défiles les uns après les autres, plus j’oublie l’image que je projetais dans le miroir avant l’incident. Je me souviens simplement que j’étais une personne fade et qui gâchait son existence en restant dans l’obscurité volontairement, j’avais une étroite relation avec la solitude.

Depuis l’incident, ma façon de voir les choses et ce que je ressens est complètement bouleversée. Aujourd’hui je ne supporte plus d’être seule, isolé ou encore oublié.  Je dois faire un gros travaille sur moi-même lorsque mes amies ne souhaite pas me voir, ou lorsque John a d’autre chose à faire. Il est certes mon meilleur ami depuis l’enfance, je dois lui laisser de l’air car il jour il risque d’en avoir marre de moi. Aujourd’hui, il n’y a pas cours et j’ai passé la journée assit sous un arbre à me tourmenter l’esprit. Personne n’avait de temps à me consacrés, c’est dans ses longs moment que je revois au loin cette silhouette de solitude qui me souris avec ces dents pointues.  Suis-je véritablement une nouvelle personne, est-ce qu’un jour je reviendrais cette jeune fille brune que j’étais? La question qui me blessait le plus était de savoir si mes grands-parents allaient me reconnaitre…

Le dos contre le tronc d’un arbre, mon regard se trouvait en direction des feuilles qui cachaient le ciel. Bientôt le soleil embrasserais l’horizon tirant alors sa révérence pour laisser dame la lune prendre place dans le tableau. C’était mon moment de la journée préférer, les êtres humains trouvent se spectacle sublime, pour ma part, j’aime fermer les yeux et entendre la nature s’endormir, les arbres murmures des chansons, les animaux nocturnes s’éveillent, tandis que les autres s’endorment. Le vent siffleur accompagnait la mélodie de la nuit. Les fées, sont normalement actives le jour, pour ma part, j’aime beaucoup plus la nuit, les odeurs, la fraicheur et la magie de ce moment est pour moi le vrai visage de la nature.  Je pouvais voir deux petits yeux apeurés qui s’approchait de moi, un petit regard semblait être perdu. Il s’approcha de moi sans un bruit, mais je pouvais lire dans son regard d’ambre, sa détresse. Lui souriant alors, je lui fis signe de s’approcher.

«Vient mon ami, vient je vais te conter une belle histoire,  cette histoire remonte avant la naissance de l’homme» le petit renard montait docilement sur mes genoux le regard remplis d’une nouvelle curiosité. Je me doutais qu’à cette heure il était possible d’être surprit par les élèves du groupe de nuit, mais le regard du renard suppliant d’entendre mon histoire me fit oublier le couvre-feu.

«Le soleil dit un jour à la lune, qu’ils avaient beaucoup trop d’enfant, qui leurs causaient bien du tourment, que la solution était simple, ils devaient les mangés. La lune était du même avis que le soleil, mais trouvait bien cruel de manger ses propres enfants. Elle conseilla donc au soleil de lui envoyer un enfant chaque jour et elle lui ferait servir en retour l’un des siens. Le soleil accepta donc et la lune reçut dès le lendemain un fils de son ami. La lune n’y toucha pas, mais l’arrosa d’un parfum différent. Une fois cela fait, elle renvoya l’enfant chez le soleil qui, sans se méfier et croyant qu’il s’agissait d’un enfant de la lune, le mangea»

Je pris une petite pause voyant que le renard était triste, je lui caressai délicatement la tête avant de lui faire un sourire et de continuer l’histoire

«Ainsi firent-ils tous les jours… Et le soleil perdit tous ses enfants. La lune par contre, conserva tous les siens. C’est pourquoi on peut voir le jour, le soleil seul au firmament, tandis que la Lune, la nuit est entourée de sa nombreuse progéniture d’étoiles. Lorsque le Soleil comprit la trahison de son amie, il s’élança furieux après elle et la poursuite continue encore de nos jours. Parfois il arrive que le soleil rattrape la vieille coquine de lune et commence à la dévorer. Alors les villageois, effrayés à l’idée que le Soleil réussisse à accomplir sa vengeance, quitte le monde des hommes pour faire peur au soleil en cirant ‘’lâche-la, lâche-la’’ Et le soleil impressionné par le bruit, renonce, mais pour un temps seulement, à sa vengeance. »

Le petite renard c’était couché en boulle sur mes genoux et semblait dormir. Son souffle était régulier et calme. Cette petite boulle de poile avait complètement confiance en moi et sa chaleur me réconfortait le cœur. Le couvre-feu était passé depuis un bon moment, mais ce petit moment en tête à tête avec la nature valait toutes les retenues du monde. Mais bien sûr, si personne ne me prenait la main dans le sac, je ne risquais rien.

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Mar 7 Aoû - 23:35



L'histoire de la lune & le soleil

feat. Alexane



Cela ne faisait à peine que quelques jours que j’étais débarqué au Japon. À peine sortie de l’avion que la culture de l’endroit, la langue, l’accent, les coutumes et tout le tralala me sautèrent sauvagement au visage tel un alien comme dans les films. Évidemment, il y avait quelques conseils ainsi que des guides pour aider les voyageurs comme moi. Bien conscient de ces services qui étaient offerts, et guider par la stupidité masculine de croire qu’il est possible de tout faire tout seul, je décidai simplement de me rendre à mon nouvel emploi dans le but de me réconforter dans ma décision. Ce n’était pas facile de tout abandonner du jour au lendemain pour vivre ici. De plus, évidemment, j’eu quelques problèmes pour me rendre à l’académie. La route simple devait prendre un peu plus d’une heure, mais ma conscience masculine et ma mauvaise orientation augmenta le trajet de quelques heures… J’eu amplement le temps de repenser aux heures de vol difficile causées par mes pensées. Pendant ce vol, l’incertitude m’avait attaqué et rongé de l’intérieur tel un parasite. Avais-je pris la bonne décision ? Est-il trop tard pour reculer ? C’était dans l’incertitude que je m’avais finalement endormis en regardant les nuages.

C’est ce même égard et cette même perturbation psychologique qui avait orienté mes pas dans l’académie. Pour l’instant, je n’avais pas eu la chance de rencontrer personnes dû à mon retard de quelques heures pour le rendez-vous supposant aider mon accueil. D’une certaine façon, je trouvais la situation rigolote et je ne pouvais m’empêcher de sourire de voir dans quelle situation je m’étais placée. Par contre, une petite parcelle de moi restait inquiète d’avoir manqué cet accueil et possiblement avoir des conséquences alors que je n’étais à peine certain d’avoir l’emploi en stage.

Ainsi, je marchai dans ce qui semblait être un jardin extérieur. Il faisait presque noir, mais j’avais compris, d’après les informations reliées à l’académie, que celle-ci était autant diurne qui nocturne et que c’était courant pour les nocturnes de vivre à cette heure. En revanche, à ma grande surprise, il n’y avait pas grand monde dans les jardins. J’imaginai alors que c’était un endroit plus relaxant et moins cool pour les jeunes de l’académie. Cette même pensée me fit de nouveau rire. C’était tout simplement surréaliste. Si tout se passait comme sur des roulettes, j’étais en ce moment même un stagiaire enseignant auprès d’adolescents ayant maximum 6 ou 5 ans de moins que moi. Certes, le temps et l’étude pouvaient me permettre de leur enseigner des choses qu’ils n’avaient pas conscience, mais sur l’échelle d’une vie, je n’avais à peine plus d’expérience qu’eux.

C’est ainsi, qu’avec un petit sourire aux lèvres face à cette situation cocasse, que je marchai, les deux mains dans les poches, dans les jardins. À l’occasion, il m’arrivait de croiser ce qui me semblait des élèves, parfois à la hâte. Je me doutais bien que certains d’entre eux étaient des diurnes et qu’ils étaient en retard. Mais, en ne possédant pas la certitude de leur méfait et des règlements de l’académie, je décidai simplement qu’il était mieux de les laissés à leur hâtive occupation de rentrer. Parfois, j’étais bouleversé par le physique différent de certains élèves. Ils étaient… physiquement anormaux et différent contrairement à ce que j’avais l’habitude de voir dans mon lointain pays. De base, je me doutais bien que quelque chose clochait avant même de postuler au sein de l’académie. Maintenant que j’étais entre ses murs et que je voyais des trucs autant surprenants qu’étrange, mes doutes en lien avec quelque chose de spéciale et de spécifique furent certifiés. J’imagine que c’était le genre d’information qui était donner lors de mon accueil que j’avais eu la bienveillance d’être en retard.
 
Un peu bouleverser, chancelant à l’occasion dû terrain plus ou moins plat, je me rendis à l’extrémité d’un lac où l’herbe était sèche et où un calme important régnait. Je tournai la tête dans plusieurs directions pour apercevoir quelques arbres dans l’ombre, mais sans plus. Difficile à dire quand il commence à faire noir. Je m’asseyais alors en indien près du lac, à quelques centimètres de la berge, en prenant de grande respiration pour tenter de remettre de l’ordre dans mon esprit. Je passai ma main dans mes cheveux en me grattant légèrement le cuir chevelu, tracassé par le manque d’information que je possédais. Je soupirai légèrement avant de mettre mes coudes sur mes genoux et de croiser les doigts, m’installant dans une posture qui me donnait au moins l’impression de réfléchir.  


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Mer 8 Aoû - 0:26



L'histoire de la lune & le soleil




Feat. Adam



Petit être si calme et si docile, tu n’as même pas conscience de la grandeur du monde qui t’entour. Tu viens au monde le plus humblement possible, pour ensuite être laisser seul dans l’adversité. Pourtant, tu ne demandes qu’à vivre ta vie, afin de donner vie à ton tour. Mais le monde est imparfait et impur, les plus forts attaquent les plus faibles et les humains se fichent bien des lois de la nature. Si seulement, ils pouvaient tous voir ce que moi je vois et entendre tous les murmures, toutes les histoires qui les entourent.

Doucement du bout des doigts je caresse son pelage, l’hiver à laisser place au printemps et doucement il perd son manteau qui le tenait au chaud. Il lui arrive parfois de sentir le vent venir le caresser et cela le fait frissonner, mais ne t’en fait pas petit renard, tant que tu restes proche de moi, je ne laisserais pas le froid t’emporter.

C’est avec tendresse que je regarde désormais le petit renard assoupit sur mes genoux. Cette nuit est si merveilleuse, que j’en oublie complètement l’endroit où je me trouve. Plus le temps passe, plus la nature m’appel et plus je doute de ma place est ici avec les hommes. À cette pensée, mes yeux se sont brouillés de l’arme. C’était plus fort que moi, le fais de ne pas savoir où se trouvait ma place dans ce monde m’attristait. De plus, autre que mon ami d’enfance,  je n’avais pas vraiment de raison qui m’attachait au monde humain.

Puis, je sentie le petit corps de mon nouvel ami être parcouru par un frisson, il ouvrit brusquement ces yeux ambrés, avant de sauter en bas de mes genoux. La crête de poile sur son dos c’était légèrement retroussé en guise de protestation territorial. À l’aide de sa truffe humide, il humait l’air en direction de l’étang qui n’était pas bien loin de notre cachette. Son cœur qui battait si calmement quelques secondes plutôt étaient désormais un tambour de guerre suivant le rythme de la bataille. L’odeur en question l’avait profondément dérangé, comme si la menace était de l’autre coter du buisson qui nous séparait de l’étang.

«Chuuuu.. Calme-toi, ce n’est qu’un humain calme toi il ne te fera aucun mal…»

Rien à faire, le petit renard, était terrifié et il voulait me protéger. Ce dernier regardait en direction du buisson et se préparait à bondir. Avant même que j’arrive à l’attraper il venait de sauter dans le buisson en poussant un cri utiliser habituellement comme avertissement, il signifiait aux autres animaux qu’ils étaient sur son territoire.  

Je me doutais bien qu’un élève était la cause de cette soudaine peur chez le renard, selon sa réaction abusée, je compris qu’il n’avait vraiment pas l’habitude de côtoyer la race humaine. Ce dernier m’avait donc agilement filé entre les doigts et je venais de faire une pirouette dans le buisson tête première et en ressortie de l’autre coter complètement allongé le ventre au sol, les deux bras devant moi. Le petit renard se retrouvait désormais entre moi et un… homme assit proche de l’étang.

«Tu vois… je te l’avais bien dit que ce n’était qu’un humain… »

J’avais mal… et restait couché dans cette position le regard rivé sur le renard qui avait toujours son poile dressé sur le dos et regardait l’homme la bouche béante, la respiration saccadé.

«Tu trompes personnes on voit tout de suite que tu as peur..»

Le renard émit un nouveau petit cri dans ma direction, en gros, il venait de me dire d’une façon plutôt malpolie de garder mes réflexions pour moi. Vous pensez que les enfants humains sont difficiles à vivre ? Les animaux sont encore pires, toujours à prouver qu’ils sont plus forts et qu’ils dominent les autres. Un petit sourire en coins je pris appuis sur mon bras me couchant sur le coter.

«D’accord très bien… Je ne dis plus rien aller vas-y  attaque le si tu es si brave» Mon petit sourire en coin voulait tout dire, je le narguais et le renard n’aimait pas cela du tout.



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Mer 8 Aoû - 6:17



L'histoire de la lune & le soleil

feat. Alexane



Toujours dans ma position axée sur la réflexion et sur la détente, le calme du jardin m’apparut soudainement plus perceptible. Je rigolai légèrement en me disant que de base le calme était quelque chose qui ne s’entendait pas, quelle belle antithèse dans ce contexte ! Je me forçai à cesser de rigoler pour replonger dans le même état de concentration que j’étais pour mettre les informations que je possédais à jour en lien avec ma situation. Premièrement, j’étais bien heureux d’avoir enfin trouvé un territoire me permettant de réfléchir paisiblement. À mon plus grand soulagement, d’une certaine façon, ce jardin correspondait clairement aux préjugés que les gens de mon pays avaient sur les jardins japonais. Un étang, le calme, le reflet de la lune avec le Ying et le yang sur l’eau du lac… Voilà une chose que je savais désormais, à quelques points près.

Je me rendis compte, maintenant que je prenais d’avantage la peine d’y réfléchir, que j’étais bel et bien dans la merde. Je plissai légèrement les sourcils. Une parcelle de doute me submergea de nouveau lorsque je me demandai quelle matière je serais en mesure d’enseigner aux jeunes. De base, j’étais plutôt doué dans les matières qui n’étaient que très peu concrète comme l’Histoire ou la Philosophie. Or, je pense que la philosophie n’était pas un domaine ici et que l’Histoire était quelque peu contingentée. Il me faudrait une matière peu populaire et bien ennuyeuse aux yeux des élèv….
 
Tchii tchiii
 
Quelque chose d’à peine perceptible vit me déconcentrer lors de mes pensées. C’était le genre de bruit discret qu’il était peu probable d’entendre dans la vie de tous les jours. Or, j’étais concentré et ce bruit, rompant le silence de la nature dans cette soirée, semblait sortir de l’ordinaire au point de ne pas être naturelle comme le bruit du vent sur les feuilles ou des vagues sur la berge. Non, ce bruit était différent. Je plissai des sourcils avant de me tourner la tête dans cette direction. Je plissai ensuite des yeux pour tenter de mieux cerner les silhouettes que je percevais dans l’obscurité. C’est seulement lorsqu’une forme à l’éclat roux s’élança à toute vitesse dans ma direction que la stupeur et l’adrénaline me sortirent de mon état de passivité. Mes yeux s’ouvrirent grandement et mes pupilles se dilatèrent d’avantage, grâce à l’adrénaline, pour mieux s’adapter à l’obscurité. Je n’eus à peine le temps de reconnaître la forme d’un jeune renard que celui-ci s’appuya sur ses pattes arrière pour ensuite se propulser en ma direction, toutes griffes et crocs prêts à attaquer.

Je grimaçai de surprise et de douleur en anticipant ce qui allait se produire. J’eu à peine le temps de brandir mon bras devant mon visage que les crocs de la créature y pénétrèrent et que ces griffes raclèrent la surface de mon épiderme pour y trouver une prise. Par réflexe et amplifié par la douleur, mon bras commença à s’agiter dans les airs pour essayer de dégager la jeune bête de mon bras. L’éclat de ses yeux ambré croisa un instant le mien avant que celui-ci lâche prise et qu’il soit propulser en direction du lac. Je me relevai d’un bond pour voir son museau resurgir à la surface et adopter une posture plus défensive dans le cas d’une deuxième attaque. Heureusement qu’il n’était qu’un enfant et qu’il n’avait pas sa taille, ou ses crocs, d’adultes. Je me mordis la lèvre inférieure pour transférer la douleur de mon bras et la rendre plus supportable.

Après quelques secondes, ma posture défensive diminua en voyant que le jeune renard ne refaisait pas surface et que l’eau du lac semblait s’agiter. Je lâchai un petit ''merde’’ en réalisant que le jeune renard ne savait peut-être pas nager. Après l’agression qu’il m’avait faite, ce serait peut-être la moindre des choses de le laisser crever dans d’atroces souffrances dans ce lac. Or, je me doutais bien que ce n’était pas le comportement le plus courtois et exemplaire. Si un élève ou si la situation se reproduirait, ce serait mon devoir de professeur de donner mon 110% pour montrer le bon exemple et le bien, même s’il peut paraître parfois relatif.

Mon oreille capta un bruit vers la droite, en direction des fougères, mais je devais tout d’abord tenter de sauver l’animal en détresse. Tout en courant en direction du lac, je tentai d’enlever mes chaussures. Malheureusement, grâce à ma maladresse et à l’urgence de la situation, j’enlevai mon dernier soulier gauche, mais celui-ci me fit trébucher ce qui eut pour effet de manquer mon élan pour le plongeon. Au lieu d’une belle descente dans les eaux du lac, mon corps heurta sa surface de plein fouet ce qui me fit grimacer de nouveau.

(...)


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Jeu 9 Aoû - 22:55



L'histoire de la lune & le soleil




Feat. Adam



 
Allongée sur l’herbe encore humide par la rosée qui était tombé quelques minutes plutôt, je sens sous moi la terre qui s’endort calmement. Le vent observe la scène et m’avertis de ma faute, il me dit que je ne devrais jamais encourager un jeune renard à prouver sa volonté de se battre. Même si tous les signes étaient bien visible et qu’il était évident que le petit renard n’attaque en aucun cas l’homme. Mes paroles venaient de jouer dans la balance du pour et du contre et le renard c’était élancé. 


L’avais-je blessé avec mes propos? Il était trop tard pour l’arrêter, le petit être au pelage rouquin  au regard ambré avait rapidement bondit sur l’humain en question tous crocs sortie. son petit cri de guerre était presque mignon mais l’humain ne semblait pas être du même avis que moi. le renard était fière d’avoir réussi à pénétrer la peau de l’homme à l’aide de ses canines bien pointue. mais le goût ferreux du sang dans sa gueule ne lui plut en aucun moment. Je me redressais difficilement sortant alors de la pénombre, la lune éclairait légèrement mon visage horrifier devant l’attaque du petit renard. 


J’étais encore une jeune fée, je devais apprendre bien des choses et malheureusement je n’avais aucun guide dans cette vie, la nature me charriait souvent des mensonges au visage ou encore riait souvent de mon état. Vous pensez que c’était toujours rose de pouvoir entendre la nature, les arbres, les fleurs et les animaux? La nature est cruelle, elle déteste l’homme et parfois elle cherche à s’en débarrassé. Moi je suis déchirée entre ces deux mondes, j’ignore qui écouter, j’ignore ou est ma place sur cette terre et en ce moment, c’est encore le même combat. Le renard est dans son droit d’attaquer l’homme, mais je me sens coupable, je me sens troubler car l’humain est blessé.
 
J’allais ouvrir la bouche, afin de lui dire d’arrêter, mais le renard fut projeter dans l’eau. il ne revenait pas à la surface, à cet âge, savait-il simplement nager? La panique s’éprit de mon cœur qui se crispait dans ma poitrine jusqu’à me faire mal.
 
L’homme retira donc rapidement ses souliers, cependant par manque de chance il tomba à son tour dans l’eau. Je ne pouvais prendre le risque qu’il se soit frappé la tête contre un rocher. Ou encore que l’animal paniqué le blesse encore plus.
 
Sens perdre un moment, je m’élançai en direction de l’étang, la surface de l’eau qui était si calme était désormais troublé par la scène qui se déroulait sous son miroir.  Les fées n’aiment pas vraiment l’eau, mais je suis également quelque part à l’intérieur, une humaine. Je fis donc taire cette peur absurde et je plongeai dans l’eau froide. Mon premier réflexe fut d’aider l’homme à sortir la tête de l’eau afin qu’il puisse prendre la bouffée d’air qu’il n’avait certainement pas eu le temps de prendre en tombant si soudainement dans l’eau. Sans même le regarder, je cherchais des yeux le renard qui se trouvait encore sous l’eau.
 
ou pouvait-il bien se trouver? Mes cheveux étaient plaqué contre mon crane et je pouvais sentir l’eau entrée dans mon uniforme. La sensation était désagréable, puis un rayon lunaire frappa la surface de l’eau de l’étang dévoilant alors la silhouette du renard non loin de nos pieds. L’idée de mettre la tête sous l’eau me fit légèrement paniquer. Je pris mon courage à deux mains ignorant l’homme qui était présent et plongea dans l’eau, mes doigts trouvèrent rapidement le pelage lourd de l’animal en détresse qui je saisi brusquement. Ce dernier en panique ne m’avais pas reconnu et je sentis une brève douleur à mon poignait. Ignorant la douleur, je remontai l’animal avec difficulté avant de venir le pousser sur le petit rivage de l’étang.
 
Le renard se redressait, secouant l’eau qu’il avait dans le pelage et me regardait rapidement avant de s’enfuir dans les buissons. Pour ma part, je restais coucher sur le rivage reprennent mon souffle, la main couverte de sang, mais bon la douleur était douce comparée au sentiment qui me déchirait le cœur. «Désolée....Je suis désolée…. » Les larmes c'étaient mélanger avec l'eau de l'étang et je cachais mes yeux à l'aide de ma seconde main. 


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Jeu 16 Aoû - 7:19



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feat. Alexane




 Ma surprise fut presque égale au choc que mon visage et que mon corps subis alors que mon corps heurta de plein fouet l’eau froide du lac. Je grimaçai de douleur, oubliant temporairement celle de mon poignet tout en me laissant submerger et emporter dans le fond du lac. Quelques secondes plus-tard, j’ouvris finalement les yeux pour tenter de regarder autour de moi. Désorienté, je tentai de repérer la surface afin de prendre une plus grande respiration. La lumière de la lune, auparavant la seule éclairant la nuit, était à peine visible et éclairait à peine le fond marin du lac. À peine eu-je le temps d’y penser qu’une main m’agrippa solidement le cuir chevelu avant de me hisser à la surface du lac. Je grimaçai une fois de plus de douleur avant de prendre une profonde respiration alors que ma tête émergea enfin. Je respirai, j’expirai, suivant ces étapes plusieurs fois pour apprécier ce doux oxygène qui commençait à me manquer. Après quelques secondes, désormais rétablis de ce manque, j’ouvris les yeux alors qu’un étrange bruit attira mon attention. Sur la berge, à plusieurs mètres de moi, le jeune chenapan de renard s’enfuyait alors qu’une jeune personne se coucha sur le dos tout en respirant difficilement. Je la regardai un moment, les yeux plissés, en me demandant qui était cette personne et pourquoi elle était si mouillée. Elle devait sans doute être cette personne qui avait risquer de m’arracher la moitié du cuir chevelu pour m’indiquer et me hisser vers la surface. Était-ce vraiment nécessaire ? Peut-être que ou et peut-être que non, personne ne le saurait vraiment, mais au fond elle avait tenté de faire le bien, comme je l’avais fait avec le jeune renard.

Je souris timidement tout en claquant légèrement des dents. L’eau commençait à avoir raison de moi et je sentais ma virilité quitter mon corps, pour ne pas dire réduire certaines parties de celui-ci. Je nageai alors rapidement en direction du bord avant de me hisser pour me coucher sur le ventre dans le gazon.

«Désolée....Je suis désolée…. »  
 
Je tournai la tête en direction de la fille qui se cachait les yeux à l’aide de sa main. Son ton de voix me semblait bien triste pour une situation qui n’était pas si grave. Je remarquai ensuite son bras où des traces de crocs, semblables à celles que j’avais, laissaient dégoulinés des petits filets de sang régulier coulant le long de son bras. Je me mordis la lèvre inférieure en repensant à cette morsure. Évidemment, la solution était de ne pas regarder pour ne pas m’affoler et perdre le contrôle de la situation. Malheureusement, poussé par la curiosité, je regardai mon bras pour remarquer le même genre de blessure où de l’eau et du sang reposaient dans les trous dans mon bras. Par réflexe, je tournai mon bras en direction du sol pour évacuer l’eau du lac accumulé dans les cavités anormales à l'intérieur de ma chair. Maintenant, en plus de retrouver mon guide, je devais passer à l’infirmerie où me soigner moi-même sans médication, ce qui était possible mais plus douloureux.

Je tournai la tête en direction de la jeune femme pour regarder davantage à qui j’avais affaire et l’analyser. Il y avait aussi cette personne qui m’avait aidé et à qui j’étais redevable. Tant bien que mal, à l’aide de mes bras, je me hissai davantage sur le gazon. Le contact chaud de l’herbe réchauffer toute la journée par le soleil sur mon torse me fit légèrement sourire, c’était beaucoup plus réconfortant que l’eau presque glacée. Je reportai ensuite mon attention sur ma fille, l’analysant d’une certaine façon.

Elle était de taille moyenne. Évidement, elle était complètement trempée. L’une des premières choses qui attira mon regard était le reflet de la lune sur ses cheveux argenté. C’était impressionnant. L’éclat argenté était encore plus inhabituel et spécial que la couleur de mes propres cheveux. De plus, la longueur des siens semblait tout simplement impossible. Ils lui descendaient jusqu’à sa taille qui…

Je détournai les yeux en avalant difficilement ma salive. C’était le genre de chose qui, dans d’autres circonstances, pouvait faire rêver plusieurs garçons. Disons simplement que l’eau lui faisait coller un peu trop ses vêtements pâles sur la peau. Toujours la tête détournée, en pensant soudainement à mes nouveaux vêtements, je roulai sur le côté pour me mettre dos à elle. J’enlevai mon chandail avant de le tordre pour en faire sortir un maximum d’eau, au risque de le briser. Après quelques tentatives, je le laissai tomber sur le gazon avant de coller les bras le long de mon corps, tout en tentant de me réchauffer en frottant mes bras de mes mains.

- Pourquoi désoler ? Merci de m’avoir donné un coup de main… Ou plutôt m’avoir tiré d’une situation pouvant se montrer dangereuse… Merci aussi pour avoir sauvé la jeune bête, les jeunes en générales ont tant à apprendre.

Incertain de mes propos, tentant d’aborder la sagesse alors que j’étais moi-même jeune, je me mordis de nouveau la lèvre inférieure en regardant de gauche à droite, d’un air hébéter. L’envi de la regarder pour voir sa réaction était assez forte, mais dans la situation actuelle, il était certainement mieux que je garde le regard en direction de la forêt, pour ne pas créer de situation encore plus délicate.


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Dim 19 Aoû - 21:21



L'histoire de la lune & le soleil




Feat. Adam





Petite perles, tu glisses doucement sur ma peau, esclave de la gravité, tu suis ma peau laissant sur ton passage l’ombre de ta présence. Seule, tu es rafraichissante, cependant avec tes copines tu es froide.  Votre passage sur mon corps me fait trembler, mon linge est imbibé par votre présence. Contrairement au vent, ou aux arbres, vos pensées sont intouchable. Tel un coffre fermé à clef, je n’arrive jamais à comprendre vos sentiments. L’eau est un miroir, un être rieur et tourmenté qui cherche simplement à dominer. Oh c’est vrai que sa surface peut nous sembler calme et apaisé, mais cela n’est que manipulation, car derrière ce miroir qui reflète la nature, se trouve un être malsain qui au premier signe de faiblesse vous laissera sombrer dans sa noirceur.

Les fées n’aiment pas l’eau, pour plusieurs raisons, avoir les ailes trempés n’aident en rien pour voler. De plus, la plupart des fées ne savent pas nagée. La raison de ma peur envers ce fléau est uniquement le malaise que je ressens lorsque j’y plonge. La sensation d’être submerger par les rires et la froideur des ténèbres, me hante parfois, mais ça, c’est une autre histoire. Couché sur la berge de ce petit étang qui était étrangement profond, je pouvais sentir la douleur de mon bras revenir de l’engourdissement temporaire occasionné par l’eau. Glissant doucement mes mains qui étaient devant mon visage, mon regard violacé se glissait sur la blessure en question. Les crocs du petit renard c’étaient enfoncés dans ma chair juste assez pour me faire saigner et pour laisser quatre belles petites cicatrices en cavité sur mon avant-bras.

La lune brillait dans le ciel, mais son éclat n’était pas bien présent, éclairant faiblement les lieux où nous, nous trouvions. Mon regard se perdit un moment dans sa splendeur, en cette nuit, j’avais appris une leçon qui allait mettre bien utile par la suite. Le corps légèrement tremblotant je pris place sur le sable, assise, évaluent la situation. Le jeune homme proche de moi c’était tourné pour me faire dos, cherchait-il à fuir mon regard? Il devait probablement être bien en colère contre moi. D’un geste délicat je pris mes cheveux qui était dans tous les sens afin d’en faire une queue de cheval et de les tordes doucement, afin de ne pas les abimés, ce geste fit sortir une grande quantité d’eau. Du coin de l’œil j’observais le jeune homme qui venait de retirer son chandail afin de le torde et ce geste me fit réaliser que j’avais également les vêtements bien trempé. Un petit soupir se glissait d’entre mes lèvres devant cette observation, c’était mon dernier uniforme scolaire de propre… du moins il ne l’était plus et une odeur de fond d’étang émanait désormais du fin tissue.


 

-Pourquoi désoler? Merci de m’avoir donné un coup de main… Ou plutôt m’avoir tiré d’une situation pouvant se montrer dangereuse…. Merci aussi pour avoir sauvé la jeune bête, les jeunes en générales ont tant à apprendre.


Ma jupe était couverte de sable et ma chemise me collait à la peau, cette sensation n’avait rien d’agréable et malheureusement je n’avais aucun vêtement de rechange sous la main.  Je restais également dos à lui avant de venir déboutonner la chemise en question, je débutais mon exploit par le dernier bouton du bas et arrêta ma monté juste en haut du nombril,  m’assurent qu’il n’y avait personne dans les alentours, certains pouvaient voir cette petite scène d’un œil vulgaire, pour ma part cela ne me flottait même pas dans l’esprit.

«En fait, c’est un peu de ma faute… »

Ma chemise était légèrement taché par le sang qui continuait de couler de la morsure, qui au passage était bien mérité.

«Je ne pensais pas qu’il allait répondre aussi violement à ma petite provocation, j’ai encore du mal à comprendre les enfants…C’est tellement plus simple de communiquer avec les plus vieux…»

Je pouvais sentir le vent désormais venir chatouiller ma peau humide, jouant dans mes cheveux pour les sécher. Toujours assise, je me retournais pour le regarder, il était également blessé et je voulais m’assurer que cette blessure n’était pas grave, sans même lui demander permission, je m’avançais vers lui tel un chat pour venir lui agripper le bras délicatement afin d’observer la blessure en question. Mes cheveux qui étaient moins humides glissaient en cascade pour venir chatouiller la peau du jeune homme.


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Ven 24 Aoû - 5:05



L'histoire de la lune & le soleil

feat. Alexane




En fait, c’est un peu de ma faute…Je ne pensais pas qu’il allait répondre aussi violemment à ma petite provocation, j’ai encore du mal à comprendre les enfants…C’est tellement plus simple de communiquer avec les plus vieux… 

Tout en écoutant ses paroles, à mesure que ses propos s’interprétaient dans mon esprit, mon regard se leva légèrement vers le petit bois avant de se brouiller. Je tentai tout d’abord de m’imaginer la situation de son côté et d’interpréter ses paroles. Parlait-elle aux animaux ? C’était irrationnel et encore plus avec un animal qui était considéré comme indomptable.  Malgré cette curiosité, c’est le restant de sa phrase qui me troubla davantage. Les enfants étaient si faciles à comprendre, c’était plutôt nous les adultes, influencer par d’autres adultes au préalable et la société lors de notre éducation, qui étaient difficiles à comprendre. Je souriais légèrement, le regard toujours perdu dans mes pensées, alors que je commençai à penser à haute voix.

- Je crois que tu te trompes, les enfants sont faciles à comprendre parce que leurs désirs sont simples. Aux yeux des enfants, les adultes sont beaucoup plus difficiles à comprendre. Certaines choses échappent à leur éducation, à leur culture, à l’expérience et à l’apprentissage de l’âge. C’est plutôt à nous d’exposer les faits sans ombrage. En bref, un adulte a déjà été un enfant, alors qu’un enfant doit encore grandir et mûrir…


Je clignai des yeux à plusieurs reprises avant de tourner mon regard en direction de mon bras. Une sensation différente que la morsure me picotait le bras d’une façon inhabituelle. Je remontai ses longs fils d’argent soyeux frottant le long de mon bras pour tomber sur un bas ventre suivi d’un décolleté d’une vue plong…

Je fronçai des sourcils en détournant le regard de nouveau, pris de surprise. Je me mordis la lèvre inférieure en me maudissant de tomber parfois, voir trop souvent, dans ce genre de transe qui me plongeait complètement dans mes pensées, me faisant oublier la réalité. C’était un très mauvais réflexe que j’avais développé à travers le temps pour m’enfuir de ma propre réalité. Et ça, même un vol de 15 heures ne pouvait empêcher le passé de me rattraper. Gêné, je tournai légèrement la tête en direction de la jeune femme tout en me grattant le crâne de ma main disponible. Pendant quelques secondes, mon regard croisa le sien et y resta accrocher contre ma volonté.  Je la fixai pendant un court moment, qui me sembla être une éternité, avant de déglutir subtilement et de baisser mon regard pour regard mon bras qu’elle tenait. J’adossai la paume de ma main contre ma joue comme appui avant de plisser les sourcils pour me reconcentrer sur la situation présente et essayer de changer de sujet subtilement.
 
- Tout détruire pour mieux reconstruire, c’est un principe important en philosophie, particulièrement pour Nietzsche… C’est pas très connexe avec la médecine moderne, mais enlever la chair morte, les bactéries du lac et les infections seraient un bon départ, même s’il faut creuser la plais. Ensuite, suffit de désinfecter la plais et la penser… Mais bon, aucune société est parfaite, ca laissera une cicatrice et… Ca fera sacrément mal. Mais c’est jamais facile de changer un système en place. 

Je la regardai de nouveau dans les yeux tout en attendant une réponse de sa part.  Après quelques secondes, je souriais légèrement à l’idée que ces heures passées devant la télé tout en étudiant la philosophie avait peut-être finalement donné quelque chose de bon. Après ce court instant, mon regard quitta le sien pour s’élancer dans l’exploration de son visage éclairé par le clair de lune. La finesse de sa peau et sa couleur absorbèrent une bonne partie de mon attention. Par contre, une pointe de questionnement s’afficha dans mon visage alors que celui-ci observa ses étranges oreilles pointues.

- Heuuu… Pardon, c’est une déformation professionnelle disons !  Aufaite… Je suis nouveau ici, j’aimerais dire que c’est mon premier jour mais j’ai manqué mon baptême. 

Je levai ma main disponible avant de tripoter et de toucher légèrement son oreille gauche pour déterminer si elles étaient fausses ou non. Après quelques tentatives, je tirai légèrement sur la pointe de celle-ci pour confirmer mon hypothèse. Elle était plutôt bien réaliste et c’était de la peau synthétique d’une très bonne qualité. Je cessai cette activité pour afficher de nouveau un sourire destiner à détendre l’ambiance à l’aide d’une petite blague.

- La vache ! Elles sont bien faites ! Vous avez des bonnes prothèses ou des bonnes extensions synthétiques par ici !  


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Dim 26 Aoû - 0:08



L'histoire de la lune & le soleil




Feat. Adam




Si rien n’avait changé, est-ce que les gens me regarderaient autant? Si je n’avais pas changé, est-ce que leurs yeux seraient toujours illuminés de ce petit firmament lorsqu’ils m’observent en silence? Il y a tant de question qui resteront sans réponse. Certain souhaite un retour dans le passé, pour ma part je souhaite rester comme je suis. Même si mon lien avec les humains s’affaiblie de jour en jour, même si la nature fredonne mon nom à chaque changement de saison.  J’ose croire qu’un jour je trouverais une équilibre entre les deux mondes, cependant, mon cœur penche en direction de la nature. Mais j’ai peur, peur d’être rejeter par la nature et par l’homme. Cette peur me paralyse, elle me force à faire des bêtises, elle me plonge dans le doute et l’incertitude. Chaque fois que le soleil se dresse à l’horizon, mon cœur s’enflamme, mais mon esprit se brouille.

N’existe-il pas un lieu où les deux mondes s’unissent parfaitement, un lieu où je n’aurais jamais à choisir entre la vie auprès des hommes ou auprès des miens. Car oui, les fées m’appelles, malgré ma différence troublante, elles souhaitent que je les rejoigne.  
En ce moment, le bras de l’homme entre mes doigts, je doute encore plus de ma capacité à unirent les deux mondes. Je n’avais pas bien cernés les sentiments dans le petit cœur bâtent du renard et cela avait créé dans le cœur de l’homme une rage passagères pour ce dernier. 

- Je crois que tu te trompes, les enfants sont faciles à comprendre parce que leurs désirs sont simples. Aux yeux des enfants, les adultes sont beaucoup plus difficiles à comprendre. 
Certaines choses échappent à leur éducation, à leur culture, à l’expérience et à l’apprentissage de l’âge. C’est plutôt à nous d’exposer les faits sans ombrage. En bref, un adulte a déjà été un enfant, alors qu’un enfant doit encore grandir et mûrir…

Je n’avais pas compris, en fait, je ne pouvais comprendre, que la distance si courte qui nous séparait avait troublé l’homme en question. Pourtant son regard fuyant et le martèlement que subissais sa lèvre inférieure trahissait fortement le malaise.   Pourtant, je ne fis rien, restant un moment le regard sur la blessure, puis mes yeux se glissèrent dans le sien. Le silence qui régnait autour de nous était accompagner par la mélodie de la nuit et se moment me semblait intemporel, qui se le temps n’avait plus d’emprise sur nos êtres. Puis, lorsque ce dernier rompit cet échange de regard, mes yeux se glissèrent sur les plantes qui nous entouraient. Les rayons lunaires éclairaient faiblement leurs présences, mais je pouvais sentir que proche de nous se trouvait une plante qui nous serais bien utile. 

- Tout détruire pour mieux reconstruire, c’est un principe important en philosophie, particulièrement pour Nietzsche… C’est pas très connexe avec la médecine moderne, mais enlever la chair morte, les bactéries du lac et les infections seraient un bon départ, même s’il faut creuser la plais. Ensuite, suffit de désinfecter la plais et la penser… Mais bon, aucune société est parfaite, ça laissera une cicatrice et… Ça fera sacrément mal. Mais c’est jamais facile de changer un système en place.

L’écoutant alors, je gardais son bras dans ma main, cherchant toujours dans la pénombre la silhouette de cette plante qui détenait des propriétés de guérisons. Je me souvenais, que lors de la première année de ma transformation j’avais planté plusieurs plantes et fleurs afin d’en avoir toujours sous la main, mais avec le temps j’avais oublié ou se trouvaient ces dernières. Curieuse par les dires du jeune homme, je quittai un moment la recherche pour venir observer son visage dans les rayons lunaires. La blessure ne semblait point lui affliger douleur, du moins je ne pouvais pas lire sur son visage une trace de cette dernière.

«Cela serait bien dommage de retirer de la peau à votre bras pour une simple morsure, de plus l’animal n’avait aucune maladie infectieuse… Je pensais plus vous faire un baume a l’aide de la plantago major qui pousse…..»

- Heuuu… Pardon, c’est une déformation professionnelle disons !  Aufaite… Je suis nouveau ici, j’aimerais dire que c’est mon premier jour mais j’ai manqué mon baptême.

Je n’avais même pas eu le temps de terminer ma phrase, que le contacte chaud de sa main contre ma peau me fit rapidement monter le rouge aux joues. Ses doigts venaient de toucher la pointe de mes oreilles… plus le lobe.

- La vache ! Elles sont bien faites ! Vous avez des bonnes prothèses ou des bonnes extensions synthétiques par ici !

Une chaleur intense s’éprit de mon visage, d’un geste brusque je laissai son bras tomber avant de reculer sur les fesses hors de ça porté. Rendu légèrement plus loin, je mis ma main sur mon oreille.

«t..t…u….P…»

Des frissons m’avaient parcouru la nuque, c’était la première fois qu’une personne, touchait mes oreilles sans me prévenir.

«M..e…s Oreilles….Elle…Elles… Son vrai B-b-baka!»



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