Vu de l'extérieur, tout porte à croire que l'Académie Natsuyasumi n'est qu'un banal ensemble scolaire situé en bordure d'une petite ville perdue sur la côte japonaise. Et c'était vrai jusqu'à récemment... Mais depuis l'Incident, tout a changé ! Les élèves et professeurs autrefois ordinaires se sont vus dotés de capacités étranges et fantastiques, tandis que des êtres extraordinaires de tous les univers et toutes les époques se mirent à affluer vers l'Académie... pour s'y inscrire ! Cela fait trois ans maintenant que Natsuyasumi sert de refuge pour certains et d'école pour d'autres, tout en gardant le secret sur son incroyable particularité. Depuis, notre académie est un fantastique et sacré bazar, pour le meilleur et pour le pire ! Et tu sais quoi ? On n'attend que toi pour venir en rajouter !
Créez un perso déjanté, zombie, super-pouvoirs, voyageur temporel, riche hériter... A l'Académie Natsuyasumi vous pouvez être ce que vous voulez! Tentez l'aventure!
Le jeune homme avait couru jusqu'à l'épicerie, il acheta du papier, des élastiques et demanda si il était possible d'avoir des bouteilles inutilisées, il demanda ensuite si il y avait une pharmacie dans le coin.
Coup de chance, il y en avait une à l'angle, le jeune homme l'avait raté lorsqu'il était dans ses pensées. Il y alla et demanda des produits précis avant de ressortir et foncer vers la maison. Il courra tellement vite, ceci, dû au manque de temps qu'il s'était fixé, il continua sans faire attention à la présence de Rozaliel ou plutôt, son manque de présence. Il toqua à la porte et parla avec le propriétaire, il avait maintenant tout réglé pour faire son plan, il fallait juste utiliser les bon mots. Le jeune homme avait pour père un commercial et pour mère une avocate, les mots et les offres étaient dans ses cordes.
Il commença par parler de la maison disant qu'il travaillait pour un riche héritier intéressé par cette demeure, il parla de l'extérieur et demanda le prix que la personne serait prêt à recevoir pour obtenir la maison. Il entra dedans et parla pendant un petit moment, il avait réussi à faire le tour, notant tous les défauts de la maison et une près de la porte lança son offensive. Le résultat fut moins étonnant que prévu mais cela pouvait faire l'affaire. 44 577 300,00 yens, (35 000€) cela lui suffisait grandement.
Le jeune homme ressortit et remarqua enfin l'absence de Rozaliel, ceci avant de recevoir quelque chose sur la tête.
Invité
Invité
Invité
Lun 4 Sep - 17:47
L’attente se poursuit dans le plus grand des calmes. Je suis en embuscade, sagement perchée tel un vautour qui attend qu’un animal crève enfin à ses pieds. Je vois revenir Akil en courant. Il se précipite vers la maison. Je vise, le rate. Il ne semble même pas remarquer. Je tente un nouveau lancé. Encore raté. Bon sang, je suis vraiment pas douée sur cible mouvante ! Méditerranée toque et discute avec la propriétaire de la maison. J’arrête mes essais foireux, complètement surprise. Mais pourquoi diable fait-il ça ? Il arrive même à rentrer à l’intérieur. Là, je suis sur le cul. Que suis-je censée faire ? Je m’assois plus confortablement, ne me préoccupant même plus de me cacher. Je me dandine dans ma cîme, mal à l’aise. Compte il ressortir ? J’attends, je cherche à m’occuper l’esprit. Impossible. Je n’arrive même pas à me concentrer pour compter jusqu’à dix, tant les questions m’assaillent. Les doutes, aussi. Il ne connaissait pas cette maison avant que je lui montre ? Je fouille dans ma mémoire à la recherche d’un indice. Il n’a rien laissé entrevoir en tout cas. Je me mordille les lèvres, tenant de moins en moins en place.
Lorsque la porte s’ouvre à nouveau, j’étais à deux doigts de sauter de mon arbre pour aller le chercher. Akil ressort comme si de rien n’était. J’attrape un de mes projectiles, et je lui lance. Raté, encore. J’en lance un autre. Cette fois, je le touche à la tête. Bingo, 50points pour le headshot. Je vais par contre ne pas notifier mes précédentes tentatives infructueuses. Je le regarde droit dans les yeux, sans plus tenter de me cacher. Je me force à ne pas descendre pour rester inatteignable en cas de vengeance. Crier pour lui demander ce qu’il fichait ? J’hésite. Et puis, mon égo surdimensionné me pousse à ne rien dire et à attendre ses explications. Parfois, il faut vraiment que je cesse d’écouter ce maudit égo.
Invité
Invité
Invité
Lun 4 Sep - 22:39
Le jeune homme avait reçu un projectile en pleine tête, il regarda autour de lui afin d'identifier l'être qui le bombardais avec ces ovnis, il finit de lancer son regard circulaire sans ne rien trouver, il réessaya regardant un peu plus haut cette fois, ce fut avec étonnement qu'il remarqua Rozaliel perchée sur un arbre "Pourquoi ?" Bien que la question dut courte, elle était lourde en sens, il suffisait juste de tourner cela dans le bons sens, et l'angelot est assez futée pour le comprendre.
Il força une expression réprobatrice, il ajouta alors "c'est ainsi que l'on traite les personnes qui font le bien chez toi ? c'est pas cool, si tu souhaite faire bouger les choses, il faudra s'y prendre autrement !"
Le terminale eu un petit rire, il savait quels étaient les griefs retenus contre lui, il attendit que la jeune fille réponse avant de lancer "et... que dirais tu, si je t'ai négocié un contrat des plus avantageux pour cette maison ?"
Akil attendit de voir la réaction, il y aura certainement plusieurs questions et les réponses seront longues, mais si ses actions étaient vraiment mauvaises, il serrait arrêté par 'père' non ?
Invité
Invité
Invité
Lun 4 Sep - 22:52
Il me fixe en lâchant un pourquoi. Je croise les bras sous la poitrine et détourne la tête, bien décidée à ne pas lui répondre. Ceci s’appelle bouder dans les règles de l’art. Il continue sur sa lancée. Je ne réponds toujours pas, tirant une moue de boudage authentique. Après un instant de silence où il saisit que je ne vais pas répondre, il continue. Cette fois, je repose le regard sur lui. Il est à quelques pas de l’arbre. Je me laisse tomber, ralentissant ma chute grâce à mes ailes qui se déploient de part et d’autres. Je retiens ma jupe pour ne pas qu’elle se lève, puis, je marche droit sur lui, m’arrêtant à quelques millimètres de son visage. Suffisamment près pour sentir son souffle sur mon visage. J’ai toujours mon air grognon. Je mets les poings sur les hanches.
« On ne plante pas une demoiselle au milieu de la rue, même si c’est pour une bonne cause ! »
Je me hisse sur la pointe des pieds pour ensuite le fixer droit dans les yeux, en chien de faïence.
« Et je te remercie pour la maison. Je la prendrais à une seule condition cependant. Tu te coltines le ménage. »
J’ai presque l’air menaçante, mais, en réalité je suis plutôt ravie qu’il soit allé négocier la maison. C’est inattendu, spontané et vraiment gentil. Cependant, je me vois mal vivre ici seule. Alors, à la fois pour le remercier et à la fois pour m’arranger, je lui propose tacitement de vivre avec moi dans une collocation. Ou au moins de passer ici de temps à autre, si je ne peux pas quitter le pensionnat. Je n’ai que faire d’une maison vide. Et, plus tard, si je rencontre d’autres gens qui en valent la peine, pourquoi ne pas partager aussi la maison ? Ainsi, Père ne m’en voudra pas trop de quitter le pensionnat.
Invité
Invité
Invité
Lun 4 Sep - 23:23
Akil ne s'attendait pas vraiment à cette réaction, personne n'aurait pu faire de mal à Rozaliel, elle pouvait sortir des lames de ses manches, qu'y a-t-il de plus intimidant ? après il reconnaissait qu'il était véritablement parti en coup de vent, il était assez impulsif et ses idées pouvaient souvent prendre le dessus. "Désolé, je n'avais pas pris ça en compte" ajouta le jeune homme, il nota mentalement de faire plus attention dans ce genre de situation, il fallait avouer que ce n'était pas très mature ça !
L'angelot avait aussi ajouté une condition qui fit l'effet d'une bombe à hydrogène dans le mental du garçon, il n'avait pas prévu de bouger de le pensionnat, il prit un moment pour réfléchir, le menton entre ses doigts.
"Si tu veux, je passerai de temps en temps, si il y a du travail, je t'aiderai dessus !" Il fallait avouer que le lieu valait le coup d'être fréquenté, en plus il y avait le café pas loin d'ici. Cependant, le fait de vivre seul avec une fille, humaine ou non, le mettait mal à l'aise, surtout si il devait expliquer ça chez lui... nope, il y avait aucune chance qu'il fasse ça ! L'adolescent faisait des des conversations vidéos avec sa famille chaque semaines, il ne se voyait pas expliquer le changement d'environnement ainsi que la présence de Rozaliel.
"Je te propose un autre truc ! Quand je passe te voir, tu me laisse squatter et en échange, je ramène une commande du café !"
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 0:39
Akil s’excuse et a l’air sérieux. Je soupire, me remettant pieds plats. Quant à la condition, il se met à réfléchir un instant. Je recule d’un pas. Akil n’a peut être pas réagit à la proximité, mais moi, ça commence à me mettre mal à l’aise une fois que je ne fais plus mon vautour furibond. Je me réajuste, lissant ma jupe et ma veste en laissant le temps au garçon de se décider. Finalement, si ma proposition sous entendue a été complètement ignorée, sa proposition alternative est pas mal. Une commande du café, c’est dans ma corde. Reste à savoir si j’ai suffisamment d’argent pour acheter la maison. J’ai des moyens, mais je ne suis pas riche pour autant. Trouver un petit boulot pourrait peut être se révéler amusant ? C’est comme ça que font les jeunes pour payer leur studio. Je finis par esquisse un sourire ;
« On verra. Pour le moment, je suis bien avec Brook, dans la chambre de pensionnat, même si c’est un irascible grizzly. Et Père n’apprécierai certainement pas que je m’isole dans une maison. »
Je note tout de même qu’Akil a négocié pour acheter une maison qui n’était pas à vendre. Peut être que je pourrais l’acheter plus tard, même si je ne prends pas ma décision maintenant ? Je me rends alors compte ce que sous entend habiter avec Akil. Habiter avec un garçon. Au fond, je n’ai jamais eu de mauvaises intentions. J’ai tendance à être très platoniques dans mes sentiments. Mais ce n’est pas au goût de tout le monde. Nous serions très mal vu par les autres. Et encore une fois, nous passerions pour ce que nous ne sommes pas. J’ai parlé trop vite tout à l’heure, peut être Akil a-t-il bien fait de refuser poliment. Je souris pour moi-même. Je connais certaines personnes qui auraient vu les failles de ma proposition et me les auraient montrées sur un plateau. Je lance à Méditerranée :
« T’es vraiment un garçon différent. Dans le bon sens de la chose, j’entends. »
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 11:57
Rozaliel semblait analyser la situation, il est vrai que s'offrir une maison sur un coup de tête est très... Bizarre, cependant, elle finit par sourire, le jeune homme conclut que sa décision était maintenant prise. La réponse de l'angelot ne s'était pas faite attendre, elle était en proie au doute.
Le jeune homme ne savait pas quelle était son choix, il aurait préféré une réponse plus en proie à la dichotomie, mais il ne voulait pas non plus bousculer son amie. Il avait déjà fait une grosse étape en négociant la maison, il avait quelque peu l'impression de l'obliger à l'acheter.
Il eu d'ailleurs pour toute réponses:
"Il faut avouer que vue la manière dont tu as présentée ta coloc, c'est étonnant que tu reste au pensionnat. Perso, je me fie majoritairement à mon instinct pour ce genre de choix, que dit le tiens ?"
Le jeune homme attendit une réponse, il avait aussi reçu une remarque pour le moins originale.
Akil et les descriptifs vont aussi bien ensemble que Batman et le Joker, il lui arrivait d'être définis par plusieurs termes, tous aussi farfelus que la personne qui en était affublée. Le jeune garçon sortit sa réponse habituelle
"Merci" ajouta-t-il avec un grand sourire.
Le jeune home répondait aussi de la même manière si on disait de lui qu'il était bizarre, après tout, cette bizarrerie n'était-elle pas la preuve que la personne face à vous était elle-même ? Il regarda l'angelot dans les yeux l'air pensif, et elle ? était-elle vraiment libre ? Le jeune homme n'avait pas vraiment d'objectifs dans la vie, il voulait vivre tranquillement, sans problèmes, pouvoir rire et ne pas avoir une vie ennuyeuse, peut-être la vie éternelle remettait en question ce mode de pensée liée à l'idée d'une mort plus ou moins imminente.
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 13:57
Ce qui m’impressionne chez ce garçon, c’est son talent à resté statique. A coté de lui, j’ai l’impression d’être une surexcitée qui bouge tout le temps. A mon commentaire sur Brook, il réplique et enchaîne sur une question. Je penche légèrement la tête sur le coté et joue avec une mèche de mes cheveux.
« Elle est sympa, bien qu’hystérique. »
Que me dit mon instinct ? Pas grand-chose. Je ne suis pas sûre de pouvoir faire confiance à Brook, pourtant je suis certaine de pouvoir compter sur elle si un problème nous touche toutes les deux. La vie à deux est conflictuelle, et nous nous lançons sans cesses des pics. Pourtant nous nous entendons bien, sûrement parce que nous savons toutes les deux que notre amitié se rapproche ostensiblement de l’amour vache. Amitié ? Puis-je vraiment dire cela ? Une entente, à mon sens, qui nous apprend à toutes les deux la patience et la tolérance. Nous sommes si différentes, en même temps ! D’ailleurs, c’est une senpai, elle aussi, comme Akil. Je reporte mon attention sur lui ;
« Tu es de la classe diurne, non ? Tu dois la connaître… C’est une première diurne, elle. »
Je laisse tomber ma mèche, repousse mes cheveux derrière mes épaules. Je regarde un instant autour de nous. Nous sommes en pleine rue. Merveilleux, non ? Discuter debout en pleine rue. Une voiture passe près de nous à ce moment là. Je la regarde passer, avant de m’exclamer de but en blanc ;
« Allons nous asseoir quelque part ! »
Qui aurait pu prédire qu’aujourd’hui, je rencontrerais un garçon avec qui je passerai une journée entière ? Père, peut être. Est-ce pour ça qu’il m’a envoyé vers lui ? Pour que je me fasse un ami ? Le futur me dira si nous restons proches, Akil et moi. Dur de savoir alors que nous venons de nous rencontrer.
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 14:44
Donc, en plus d'être un irascible grizzly, sa colocataire était hystérique, bien que sympa. Akil se demandait si elle faisait partie de la classe des monstres ou si c'était une personne capable de se transformer en grizzly, il avait quelques difficultés à s'imaginer que c'était une personne parfaitement normale. Vous ne seriez pas étonné d'apprendre à quel point il fut choqué lorsqu'il apprit que l'Ursidae avec lequel elle vivait n'était autre que l'une de ses camarades de classe.
"Je vois de qui tu parles !" Ajouta le jeune homme en riant fortement, il finit de se calmer, après s'être tenu les cotes et avoir soupiré "Elle est dans ma classe, il y a relativement peu de premières, savoir qui est dans ma classe n'est pas difficile. Elle avait attiré mon attention car elle se promène avec un loup !"
Le jeune homme avait tellement ri qu'il avait mal aux cotes, il acquiesça lorsque l'angelot lui proposa de s'asseoir, il fallait avouer qu'ils étaient resté planté ici depuis un petit moment maintenant ! Le première regarda son interlocutrice avec les traces du fou rire qu'il venait d'avoir, "Après toi !" fut alors ses mots.
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 15:28
Ainsi donc, j’avais vu juste, il connaissait Brook. Au moins de vue. Il se mit à rire et je souris, amusée. Elle semble inoubliable cette fille, si même lui en rit. Il parle de Spike. Un loup ? Bof.
« C’est un cabot rétro éclairé, certainement radioactif vu la lumière qu’il produit ! »
Sympa lui aussi, mais je continue à l’appeler ‘le chien’. Juste pour bien l’énerver. Lui, il m’appelle toujours « l’emplumée ». Œil pour œil, dent pour dent. Akil m’invite à passer la première. Où aller ? Retour au square Chisai, non ? Ca me semble une bonne option. Il y a des bancs, et nous serons certainement tranquilles. J’ouvre donc la marche d’un pas assuré. J’en profite alors pour demander au jeune homme ;
« Tu sais, je suis en troisième actuellement. Et toi, tu es déjà en première. S’ils nous voient ensemble, les gens vont parler. Ca ne te dérange pas ? Et puis, certaines mauvaises langues risquent de beaucoup médire.. »
J’évite de continuer. Un première avec une troisième, ça peut faire parler de détournement de mineur. Ou alors on va dire qu’il s’intéresse aux bébés. Bien qu’en réalité je sois pluricentenaire et donc, qu’à mon sens, c’est plutôt Akil le bébé. Je me méfie des humains et de leur propension à se faire du mal les uns aux autres. Tous ne sont pas comme ça, c’est sûr, mais certains ne se gênent pas pour faire courir de vilaines rumeurs.
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 15:46
Rozaliel était donc en troisième, il ne voyait pas vraiment l'utilité pour elle de suivre les cours, elle avait connu hitler et certainement bien pus de gens qu'Akil serait capable de rencontrer durant sa vie. Elle avait aussi souligné un fait auquel le jeune homme n'avait pas pensé.
Il était vrai qu'il était un sempai et qu'il venait de payer un café à sa kouhai... mais au final, il s'en fichait. Il avait déjà eu l'habitude d'avoir des rumeurs qui fusaient sur son dos, et si les gens trouvaient plus intéressant de parler de lui plutôt que de s'occuper de leur existence, le jeune homme n'allais quand même pas leur retirer leurs seul passe-temps !
"Pas faux" ajouta-t-il avec un petit rire, "est-ce que ça te gêne tant que ça ?" Le jeune homme ria en tapotant la tête de l'angelot, "Il est vrai que ce serait fâcheux que des rumeurs fusent, surtout pour toi ! J'imagine déjà les anges stagiaires te rire au nez ! " suite à cela, le jeune prit place sur le banc, il continuait de sourire en imaginant une bande de stagiaires ailés se payer la tête de la petite Rozaliel.
"Si les gens veulent parler, soit ! J'ai déjà décidé de vivre ma vie sans me soucier de ces bêtises depuis un trèèèèèèèèèèèèès trèèèèèèès long moment !"
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 16:01
Il me demande si ça me gêne. C’est une bonne question. Je pique un fard et détourne la tête. Il me tapote sur la tête comme pour une gamine. Je tire la tronche. Je ne suis pas une enfant, même si j’en ai l’allure ! Une allure que je garderai à vie.. Quand il fait la remarque sur les anges stagiaires, ma mâchoire manque de se décrocher. Le temps que je reporte mon attention sur lui, il est déjà assit sur un banc. Nous sommes donc arrivés si vite ? Soit. En tout cas, Akil se fiche allègrement de moi. Je lui balance un coup de poing dans l’épaule, suffisamment fort pour lui faire mal et me venger.
« Fumier va ! »
On a vu mieux comme insulte, c’est vrai, mais sur le coup c’est le premier truc qui me vient en tête. Je finis par me laisser tomber sur le banc à coté de lui. Dans un soupir à fendre l’âme, je lâche ;
« Moi je m’en soucie. Je suis bloquée ici encore un moment, je ne veux pas que ma vie soit un enfer. J’ai vu des enfants se tuer à cause de rumeurs. »
Littéralement vu. J’étais présente. Présente lorsqu’ils se sont taillé les veines dans leur baignoire. Présente lorsqu’ils se sont immolés. Présente lorsqu’ils se sont pendus. Présente lorsqu’ils se sont jetés devant un véhicule. Je ne pouvais pas agir. Je ne devais rien faire. Simplement les regarder mourir, impuissante. C’est le plus terrible dans cette histoire. Etre présente et ne rien faire. Tout simplement parce que Père a donné l’ordre de les laisser mourir. Parce que Père a décidé de briser une famille, un destin. Je reprends, à voix plus basse ;
« Je crois que des rumeurs courent déjà sur mon compte. A cause d’un autre sempai. Damien Riverra. On s’est rencontré, lorsque je suis arrivée ici… Et tu sais, les choses vont vite dans une école.. »
Damien Riverra. Demi ange, un hybride parfait. Et un parfait enfoiré qui s’est amusé à me faire les yeux doux. J’ai peur que l’on est apprit notre rencontre. Que l’on croit que j’ai fini comme toutes les autres dans son lit. Après tout, il a une sacrée réputation. Qui vont-ils croire entre lui et moi ?
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 16:42
Akil força une expression des plus choquée, il était à moitié étonné car après tout c'était une ange mais... en fait non, elle avait des idées maléfique etc... le jeune homme la voyais de plus en plus comme une simple humaine doté d'une paire d'ange et d'une très grande longévité.
Il avait pu voir Rozaliel devenir plus sérieuse, ceci l'étonna vraiment, elle avait une mine grave et ses mots étaient pour le moins étonnant. 'L'enfer' elle le connaissait mieux qu'il n'est possible pour un être humain, il préféra cependant garder cette remarque pour plus tard.
Suivant l'atmosphère sérieuse de cette conversation, le jeune homme arrêta de rire et prit quelques secondes avant de répondre.
"Tu sais, il est impossible de changer les gens, cependant tu peux faire quelque chose de mieux encore, tu peux décider de changer toi ! C'est inutile de vivre selon le regard d'autrui, tu ne pourra jamais être libre si tu réfléchis ainsi, la meilleure des choses à faire est de vivre comme tu l'entends, après si une personne te prends la tête, tu est assez imaginative pour t'en occuper ! Si tu penses que tu ne pourra pas tenir, tu n'aura qu'à le dire, je créerai une situation qui détourneront l'attention, j'ai déjà plein d'idées ! dans le pire des cas, tu peux simplement donner des noms et je prends contacte avec un tueur à gages !"
Le jeune homme savait que certaines personnes pouvaient se suicider, il le savait très bien ! Akil secoua la tête, là n'était pas le sujet, il fallait surtout que Rozaliel arrête de trop prêter attention aux autres, elle devait avoir vécu un bon nombre d'années déjà, si elle vivait avec ce paradigme depuis tout ce temps, il est étonnant qu'elle ne considère pas cette existence comme une prison.
Une nouvelle confidence ajoutait une information des plus intéressantes, une personne dont il n'avait jamais entendu parler, Akil était assez habitué à entendre les rumeurs, il ne laissait pas traîner ses oreilles mais certaines informations venaient à lui sans qu'il ne demande quoi que ce soit.
"Jamais entendu parler !" ainsi fut sa réponse, mais le jeune homme se doutait que cela ne pouvait suffire ! il renchérit donc.
"Si ce que les gens peuvent dire ce qu'il ne vas pas sur toi, tu est largement capable de les démonter un par un, si cela t'intéresse. Mais au final, tu perdras, même si c'est moins que si tu tombe à cause de ça, mais au final une défaite est une défaite." il prit un instant avant de continuer.
"En toute honnêteté, tu ne gagnera pas, du moins tant que tu penses comme ça ! Il y a encore un autre moyen ou tu peux espérer une fausse victoire, revoir ton comportement afin de sembler irréprochable aux autres, mais au final, il n'y a pas besoin de preuves à l'appui pour lancer des rumeurs non ? Le seul moyen de se sortir de ces cercles vicieux est de changer ta vision des choses, un tel paradigme ne peut te mener qu'à ta perte si tu ne donne de l'importance qu'à ce qui ne le méritent pas, fais plutôt confiance à ceux qui te connaissent c'est mieux ainsi !"
Il lança un petit rire, et après un bref silence ajouta "Il y a aussi des avantages,les rumeurs ça tiens les idiots hors de portée, ce qui permet de se faire les bons amis !" il sourit alors à l'angelot "ton avis ?"
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 17:54
Je me mords la lèvre inférieure, tandis qu’Akil se lance dans un grand discours. Record battu ! Je lâche un petit rire, tandis qu’il parle de m’occuper des gens avec imagination. S’il fait allusion au jeu de tout à l’heure, c’est vrai. Mais je ne peux pas mettre ça en pratique. Et le tueur à gage.. Je ris encore. Formidable idée pour finir en prison ! Je détourne enfin le regard d’Akil et le reporte plus loin, enfonçant mes mains entre mes cuisses, légèrement gênée qu’un humain me fasse la morale. Méditerranée enchaîne sur Damien. Enfin, sur la remarque que j’ai fais sur Damien. Il ne connait rien des rumeurs, n’est même pas au courant. Peut être n’a-t-elle pas filtrée. Ou alors, il est vraiment en marge de l’école, car il ne semble même pas connaître la réputation du grand blond. Dans ce cas, c’est pas une référence, et la rumeur peut avoir largement fuité. Je décroche un moment de son monologue avant de me raccrocher au wagon. Et au final, Akil me demande mon avis. Sérieusement, qu’est ce que je peux bien lui dire ? J’hausse les épaules, croisant son regard turquoise.
« Tu as raison. »
Je détourne une nouvelle fois le regard, mal à l’aise. Ceux qui me connaissent sont bien peu. Hormis mes Frères et Sœurs, là haut, on peut les compter sur les doigts de la main ici bas. Je décide de changer de conversation, puisque je n’ai rien à ajouter, et que je n’en pense pas moi. C’est facile de dire quelque chose, plus difficile de l’appliquer.
« Et sinon, t’aime les chats ?»
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 18:35
"Je sais que ça parait difficile vue comme ça, mais j'ai moi-même fait l'expérience, je peut te dire que tu en ressortira beaucoup plus forte !"
Une nouvelle question fut lancée, le jeune homme fut assez étonné mais changea quand-même de sujet en répondant ce qui passa par sa tête.
"ça... peut être utile "
Akil Liron Lloyd n'était pas vraiment l'ami des animaux, il fallait dire qu'il n'en avait eu et que les responsabilités qui vont avec ne l'intéressait pas non plus. Il avait déjà pensé à avoir un poisson, mais il mourrait certainement de faim, bien que l'idée de créer des poissons fluos était tout aussi intéressant, l'une des autres raisons pour lesquels le jeune homme n'avait pas d'animaux, c'est qu'il risquerait aussi de l'utiliser comme cobaye pour des tests ou expériences.
Le jeune homme, après s'être étiré en baillant, avait mis sa main devant sa bouche et poussa un léger "uaahg" la théine et la caféine cessaient peu à peu leur effet, il renvoya la question à Rozaliel afin de connaître son avis. Il se demandait pourquoi les chats, selon, elle devait aimer ces animaux, à moins que ce soit le premier sujet qui lui passait par la tête afin de changer de sujet.
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 19:04
J’hausse à nouveau les épaules, sans répondre à sa dernière affirmation. Je le crois mais une fois encore je n’ai rien à dire. Quand à sa réponse sur ma question.. Comment ça, ça peut être utile ? Il en parle comme d’un objet. Hors, un animal n’est pas un objet. La loi a été changé il y a peu, les animaux ayant longtemps été considérés comme un meuble. Il me retourne la question tout en s’étirant. Je jette un regard vers le ciel. Le soleil décline lentement. Tu m’étonne qu’Akil soit fatigué ! Surtout que lorsque je suis allée à sa rencontre, au tout début, il dormait debout.
« J’aime bien les chats. J’en ai jamais eu. »
Je n’ai jamais eu d’animaux, à vrai dire. J’en ai simplement croisé. Comment prendre soin d’un animal qui a une vie si courte, alors que je voyage ? Que je suis envoyée à droite & à gauche ? Tantôt au Japon, tantôt en France, en passant par l’Afrique Centrale et le Mexique. Père ne pourrait aps l’envoyer avec moi. Je devrais l’abandonner à une époque et un endroit précis, un sort peu enviable sans grand espoir de le retrouver un jour. Je demande à Akil ;
« Tu veux rentrer ? Il se fait tard. Et on est assez loin du pensionnat.. »
Invité
Invité
Invité
Mar 5 Sep - 19:45
Si Rozaliel n'avait jamais eu de chats, elle devait avoir une bonne raison, comme il s'y attendait, l'angelot aimait les félins.
L'étudiant haussa des épaules et lança "J'ai une information qui pourrait t'intéresser ! Comme tu le sais déjà, le Japon possède beaucoup de lieux... étonnant, tu peut y trouver, parmi ces endroits, des cafés ou tu peux jouer avec des chats, si tu vole vite, tu peux trouver un lieu de ce genre avec internet et y passer !"
Elle avait levé la tête vers le ciel et le garçon avait suivi son regard, le soleil était plus bas que la dernière fois qu'il était passé par ici, il fallait avouer que le mois de Mai avait beau être de peu plus long que les jours de l'hivers, ils étaient néanmoins plus beaux, le panorama était digne d'intérêt, le jeune homme sourit un peu, il faisait beau et le printemps était bien présent.
"En tout cas, si il y a bien une chose obligée à faire au japon durant le printemps, c'est de faire un piquenique en profitant du paysage." Il se leva afin de dégourdir ses jambes" Il faudrait réunir ceux que l'on connaît et faire de grandes festivités !"
L'angelot avait profité de son dernier mouvement pour savoir si il voulait renter, le jeune homme réfléchit en mettant ses doigts sous son menton et après un long moment de réflexion, il eu pour seule réponse "Et toi ?"
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Sep - 13:47
Akil me parle alors de lieux étranges. Je penche la tête légèrement sur le coté. Des cafés où l’on peut jouer avec les chats ? Depuis quand cela existe-t-il ? Est-ce que cela ne pose pas des problèmes d’hygiène ? Ou peut-on les trouver ? Dans les grandes villes sûrement. J’ai déjà entendu parler d’endroits où l’on peut payer des filles pour dormir sur leurs genoux. Les Japonais sont fous ! Mais après, pourquoi pas ? Les jeunes de cette société sont très frileux sur l’amour, et bien souvent ils ne touchent une personne de sexe opposé qu’après 25ans. Les mariages deviennent rares, les enfants aussi. C’est un pays sur la décadence, sur le vieillissement de sa population. Le travail et l’argent priment sur l’amour et la famille. Méditerranée n’est pas d’ici, peut être est-ce pour cela que je m’entends bien avec lui ? Tout simplement parce qu’il n’est pas effrayé par les filles, comme beaucoup d’autres jeunes d’ici ? D’ailleurs, fait étonnant, mais parmi les élèves qui sèchent le plus, on retrouve une majorité écrasante « d’étrangers » à Natsuyasumi ; aliens, élèves venant de d’autres pays ou de d’autres dimensions… Les Japonais d’ici sont très studieux. Bien plus qu’ailleurs.
« Je me renseignerai, alors.. »
Internet. Merveilleuse invention. J’étais là à ses débuts, et pourtant j’ai encore du mal à m’en servir. En même temps, j’ai pas franchement le temps de squatter un ordinateur au Paradis. Ici j’en ai la possibilité mais cela ne m’attire pas.. Peut être irais-je à la bibliothèque ; c’est bien là que l’on peut en trouver n’est ce pas ? Une mauvaise pensée m’effleure l’esprit avant de vite s’en aller. Et si je risquais de le recroiser ? Non, impossible. Les types comme ça ne fréquentent pas ce genre d’endroits ; c’était une coïncidence la dernière fois. J’observe Akil tandis qu’il fait une proposition intéressante. Je rougis un peu en me demandant qui je pourrais bien ramener. Je ne connais pas grand monde et je ne serai pas à l’aise au milieu d’inconnus, des amis d’Akil. Pourtant, sûrement pour ne pas le froisser, je réponds avec un sourire ;
« Pourquoi pas ? »
Je croise les jambes en détournant les yeux, toujours en réfléchissant à mes connaissances. Le garçon aux yeux bleus s’est levé, ses déplacent un peu. Je reste assise. Quand il me retourne ma question, je reporte mon attention sur lui. Mes yeux d’or croisent les siens, couleur mer d’été. J’hausse les épaules.
« Je ne suis pas encore fatiguée, mais ça ne me dérange pas. »
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Sep - 19:13
Les deux élèves commencèrent à faire une partie du trajet, le jeune homme avait pu voir que l'angelot était préoccupée, certaines personnes étaient assez faciles à décrypter tout au long de leur existence, ce n'était pas le cas de Rozaliel, elle n'était pas de marbre non plus, et certaines de ses pensées pouvaient se lire sur ses traits.
Le jeune homme qui marchait assez vite par habitude ralentit sa démarche avant de se calquer peu à peu sur celle de la collégienne, il n'y avait aucun sujet de conversation et cela était ennuyeux. Habituellement, Akil aurait apprécié ce silence, il aurait même profité d'une telle interlude pour déposer son massif casque sur ses oreilles afin de profiter d'une musique.
L'étudiant avait repris un peu de vitesse sans s'en rendre compte, il se tourna alors vers l'angelot, les mains derrière le crâne avant de lancer
"Maintenant que j'y penses, pourq- OUCH" alors qu'il marchait à reculons, il avait trébuché sur un objet au sol.
"Il semblerai que ce soit à mon tours de tomber" ajouta-t-il avec un léger rire.
Il se releva en position assise, il lui arrivait souvent de tomber, sachant son manque d'attention, ce genre de situation était pour le moins courant. Akil soupira, ses mains avaient subis quelques dégâts, ce n'était d'ailleurs pas très beau à voir ! Il fallait avouer que le garçon était étonné que la douleur ne soit pas plus grande, il se voyait déjà souffrir en appliquant un spray antiseptique, mais d'ici là, il ne semble rien se passer.
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Sep - 19:34
Il prend les devants et je me lève pour le suivre. Un silence nous accompagne un long moment, et j’essaie de ne pas y penser, légèrement gênée. J’en profite simplement pour regarder les bâtiments devant lesquels nous passons, sans trop savoir si Akil nous ramène au pensionnat ou autre part. Comment savoir avec lui ? Je suis sûre que j’aurais dû connaître la réponse à cette interrogation, et c’est ce qui m’empêche de la formuler à voix haute. Alors je suis, bêtement mais sûrement. Méditerranée avec ses grandes jambes me distance et j’essaie de me maintenir à hauteur autant que je le peux. Au bout d’un moment, le garçon se tourne vers moi et continue marcher. J’hausse un sourcil, me demandant quelle mouche le pique. Il commence une phrase avant de s’écraser par terre, les fesses en premières. C’était prévisible, chéri. La providence n’a certainement rien à voir là dedans, à part peut être pour t’empêcher de dire quelque chose. Cependant, Akil ne perd pas de sa superbe et enchaîne avec une remarque et un petit rire. Je souris tout en lui tendant la main pour l’aider à se relever. Je jette un coup d’œil pour estimer les dégâts. Le verdict est sans appel ; plus de peur que de mal ! Je déclare en pouffant ;
« Je n’ai pas l’habitude que les garçons tombent à mes pieds, mais fais attention je pourrais y prendre goût ! »
Une fois relevé, j’enchaîne, un sourire dansant toujours sur mon visage ;
« Que voulais-tu me demander, au juste ? »
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Sep - 19:51
Le jeune homme s'était ramassé en beauté, si il y avait un jury spécialisé pour ça, Akil aurait certainement eu une moyenne supérieure à 7, cependant, il n'y a pas toujours des gens capable d'apprécier certaines choses à leur juste valeurs, c'était d'ailleurs le cas de l'étudiant qui devait se contenter de Rozaliel.
Il accepta la main de la jeune fille et écouta la remarque, c'était mesquin... Une fois debout, le jeune homme voulut remettre la question des stagiaires sous les projecteurs, mais il choisit de s'abstenir ! à la place, il choisit de taquiner. Il monta les pieds de l'angelot en ajoutant
"tu peut prendre l'habitude, heureusement que tu as une paire d'ailes, il te sera bientôt difficile de marcher avec de telles chevilles" il suivit cette remarque d'un léger rire, en espérant que cette pique déridera quelque peu la jeune fille.
"J'avais oublié, pourquoi ne pas faire un petit détours du temps qu'on y est ? J'ai envie d'essayer un truc" dit le jeune homme avec son éternel sourire et son regard plein de malice.
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Sep - 20:15
Il me charrie, sous entendant que mes chevilles vont gonfler. Mon sourire ne me quitte pas, et je ne me sens nullement vexée puisque je peux répliquer ;
« Ne t’en fais pas, garçon, si mes chevilles devaient enfler elles l’auraient fait depuis quelques décennies déjà ! »
Akil continue sur sa lancée, me proposant un détour. Donc, on allait bien jusqu’au pensionat jusque là ? C’est bien ce que je pensais. Cependant je hoche la tête devant son visage si taquin, ce visage là que les gamins ont quand ils préparent une énorme bêtise. Je hausse les épaules ;
« Pourquoi pas ! Rappelle toi simplement que moi, je ne crains pas les flics ! »
En effet, je crains un courroux supérieur. Les policiers pourront bien tenter de m’infliger ce qu’ils veulent, si Père décide d’en faire autrement ils ne pourront rien contre la Providence. Akil, quant à lui.. Et bien, avec sa vie humaine si courte et compagnie, s’il se prend un casier judiciaire beaucoup de portes se refermeront. Il ne pourra plus faire ce qui lui chante. Aussi, je compte sur ce détail là pour le calmer, éviter qu’il ne parte dans des idées trop farfelues et dangereuses.
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Sep - 21:22
"Les flics hein..." ajouta le jeune homme avec un sourire narquois, il avait déjà son plan, cela pouvait enfreindre quelques loi, après tout, il ne s'y connaissait pas vraiment en ce qui concerne le juridique au Japon... En tout cas, le jeune homme n'avait pas d'autre idée, il voulait au moins tester. Après quelques minutes de marche, le jeune homme trouva un coin propice aux festivités, il y avait un parc, plus petit que le précédent, moins bien éclairé mais cela pouvait le faire.
"J'aurais besoin de quelques minutes, mais ça vaut franchement le coup"
Akil regarda autour de lui avant de lancer son doigt au sol, créant à nouveau la singularité. La brume n'étant éclaircie que par les néons proches du lieu ainsi que les lampadaires du parc, n'arborait plus aucun reflet violacé, il ne restait qu'une voute d'un noir abyssale.
L'étudiant entra sa main afin de récupérer des objets:
- des ballons de baudruche - des pics à brochette - des petits sachets - des boissons - des petit bocaux avec de la poudre - du fil de fer ainsi qu'une pince à découper - des élastiques - du papier - des petites bougies - des allumettes - du ruban adhésif utilisable pour la plomberie
Le jeune garçon vérifia que rien ne manquait avant de s'affairer à la construction des objets, coupant le fil de fer en morceaux de tailles égale, créant deux carrés qui étaient maintenus les uns aux autres, par leurs extrémités torsadées. il en fit quatre pareilles avant de prendre des pics à brochette et casser les pointes, il colla le tout à l'aide du ruban adhésif, collant au passage les feuilles sur les cotés extérieurs. Il avait maintenant deux objets, parfaitement pareils.
Le jeune homme vérifia que la structure était asses légère, il prit quatre autres pics à brochette qu'il planta dans le papier, il fit la même chose pour l'autre structure. Un nouveau morceau de ferraille vint s'ajouter aux créations du jeune homme, il avait maintenant fini la base.
Akil choisit ce moment pour couper huit élastiques avant de lancer le paquet de ballons à Rozaliel
"Peux-tu en gonfler six ? s'il te plaît !" demanda le jeune homme tout sourire, "ne t'inquiète pas, ils seront très utiles !"
Le jeune homme passa aussi les élastiques afin que les ballons puissent être attachés. Il ne manquait plus rien, hormis les petits sachets qu'il remplit avec du thé. Après les avoir refermés soigneusement, Akil regarda les bougies, les petits cercles de cire placés dans leur carcan métallique donnait à réfléchir, Akil se tourna vers l'angelot et montra les flacons.
"Choisis un flacon parmi les quatre, interdiction de regarder ce que c'est !" L'américain s'était déjà préparé à cette éventualité, les étiquettes avaient été arrachées, impossible de connaître le contenu sans l'ouvrir, hors, le jeune homme avait vérifié, aucune des boîtes n'était ouvert.
Attendant la réponse, le jeune homme pensa à épousseter son dos et son derrière.
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Sep - 22:00
Akil me traîne jusqu’à un parc. Un petit parc qui fait un peu film d’horreur, tandis que le soleil se couche lentement. Les lampadaires s’allument un à un et ledit parc s’illumine. Ouais, enfin, même éclairé il est assez flippant. Je verrai bien une ou deux ombres débarquer à l’improviste. Tandis que je regarde autour de nous, le garçon ouvre un nouveau portail et sort tout un bric à brac. Je le laisse faire, plutôt peu rassuré par l’endroit. Je ne prête pas attention à ce qu’il fabrique pour deux raisons ; la première c’est parce que je comprends rien. La seconde c’est que je préfère guetter les environs. Toute seule, je ne serais probablement pas venue me balader ici. Je suis capable de me défendre, c’est vrai, mais quel intérêt d’aller dans un endroit dangereux pour une nana ?
Puis Akil me lance des ballons. Je ne les rattrape pas, surprise, me les prenant en plein torse. Je me ramasse pour attraper la poche tombée à terre. 6 ? Mais qu’est ce qu’il fabrique ? Tout en ouvrant la poche de mauvais gré, je demande ;
« Mais qu’est ce que tu fabriques à la fin ? »
J’attrape les élastiques cette fois, et m’attaque au gonflage de ballons. Je les attache avec les élastiques, comme souhaité, sans trop comprendre ce que je fais. Enfin, Akil me redonne de l’attention, et pour me demander de choisir un flacon.
« Euh, ok –je n’hésite pas longtemps, désignant l’avant dernier- celui là. »
Je suis censée avoir peur ? Dites moi, je suis censée m’enfuir en courant ?
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Sep - 22:43
L'angelot eu pour unique réponse "c'est bientôt prêt !"
Le jeune homme regarda de nouveau les deux construction, elles étaient bonne. Il craqua une allumette afin de faire brûler quelques bougies, quand le récipient fut asses ramolli pour être cassé, le jeune homme éteint la flamme, sortit la cire et la cassa afin de récupérer la mèche. Il répéta l'exercice avec une autre bougie. Rozaliel avait donc choisi son flacon, Akil mélangea le contenu avec un liquide qu'il sortit de son portail, une fois le tout sorti, il le mélangea avec l'un des pics à brochette avant de verser la mixture dans l'une des coupelles.
L'étudiant choisit une autre possibilité, il prit le premier flacon et touilla le mélange. Il reprit les ballons des mains de l'angelot, sans oublier de la remercier au passage. Il retourna à ses bricoles avant de s'arrêter pour regarder son œuvre, il commença à attacher les élastiques avant de s'arrêter subitement.
"Tu as l'air préoccupée est-ce que ça va ?"
Le jeune homme continua ses actions en écoutant Rozaliel, il avait d'ailleurs fini le tout.
Il plaça les deux structures, la partie supérieure était reliée à trois ballons, la partie inférieure contenait un petit sachet. L'Américain entailla sur les cotés l'élastique portant le petit sachet rempli de thé.
Le spectacle était maintenant venu, Akil demanda l'attention de Rozaliel, Il venait de craquer une allumette et protégeait la flammèche, il alluma la première mèche qui donna naissance à une flamme fuchsia, la seconde, une flamme bleue.
"La rose est celle que tu viens de choisir !" ajouta le garçon en plaçant la bougie dans l'une des deux lanternes improvisées. Le lycéen passa cette lanterne à Rozaliel, il avait maintenant sorti deux ballons gonflés à l'hélium, ceux qui permettraient au tout de s'envoler.
Akil attacha les ballons et fit un petit décompte avant de lancer le sien. La lanterne de couleur bleu s'envola vers le nord, il y avait là-bas un poste de police, qui devait prendre feu avec l'objet volant !
non, je blague, l'objectif du jeu était de lancer le ballon et profiter du spectacle, il y aurait une victoire si le sachet se décrochait ou percutait une voiture de police. Mais vue que le hasard ne faisait pas si bien les choses, des élastiques et des pics à brochettes serviraient à rectifier le tir.
Accueil
Lun 4 Sep - 0:51