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[Avril I+3] Avis de tempête [PV Cassandra]
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Mar 30 Jan - 3:32

Il faisait beau, le soleil brillait, la brise était douce, les cerisiers fleurissaient... En clair : une magnifique journée d'avril. Haru prit son temps pour se lever ce matin-là, un air renfrogné sur le visage, l'esprit à la fois confus et enthousiaste à l'idée de se rendre à l'école. Cela faisait quelques jours que la rentrée avait eu lieu, et il avait toujours du mal à digérer la gigantesque et incroyable surprise qu'était la véritable nature de l'Académie, et de ceux qui la fréquentaient. Les gens avec des pouvoirs, les monstres, les voyageurs temporels et les gens aux capacités étranges, ça existait vraiment?! Il n'y avait d'abord pas crû lors du speech du directeur à la cérémonie d'entrée, mais comme beaucoup de ses camarades "normaux", il avait dû se faire à l'évidence : tout ça était complètement dingue, mais bel et bien réel.
Cette pensée dessina un sourire sur son visage, et il sauta de son lit pour se retrouver devant son miroir.

- Allez, en piste mon vieux. Aujourd'hui, sois plus belle que jamais! Et force bien sur l'anti-cerne, tu vas en avoir besoin...


Il ne fallut pas bien longtemps à Haru pour camoufler ses traits de monsieur-tout-le-monde sous le masque d'une très jolie jeune fille pétillante. Il enchaîna avec quelques exercices vocaux pour se préparer à adopter sa voix féminine parfaitement juste et maîtrisée, puis enfila la version féminine de son uniforme, gardant son uniforme masculin dans son sac au cas où. Quelques ajustements sur sa perruque, puis sur son ruban et sa jupe, et il était fin prêt.
Descendant les escalier à la volée et sautant les dernières marches, il passa devant la pièce réservée aux activités de mangaka de son père en lançant un "salut p'pa!" et se dirigea vers la salle à manger où il engloutit son petit-déjeuner sous le regard insistant de son frère qui n'arrivait décidément toujours pas à se faire au déguisement de son aîné. Il remonta au pas de course à la salle de bain, acheva de faire sa toilette et de se brosser les dents, puis attrapa son sac à la volée et, un peu plus d'une demi-heure après s'être levé, il s'élançait hors de chez lui en lançant un énergique "à ce soir!!".
Marquant une pause sur le perron, il mit une main en visière et admira le ciel d'un bleu étincelant pendant quelques secondes, un sourire aux lèvres. Quand le temps était radieux comme ça, il avait toujours l'impression que ce serait une excellente journée. Peut-être à cause de son nom? Après tout, "Haru" ne s'écrivait pas avec l'idéogramme du "printemps" comme beaucoup le pensaient, mais avec celui du "beau temps". Un choix de sa mère, une présentatrice télé qui faisait beaucoup la météo sur les chaînes nationales.
Détournant son regard de la voûte céleste, le garçon déguisé descendit les marches du perron et passa le portail, quand un mouvement attira son attention sur sa gauche. Une jeune fille, la voisine qu'il n'avait aperçut que quelques fois et brièvement, sortait elle aussi de chez elle. Et ce qui lui sauta de suite aux yeux, c'était qu'elle portait elle aussi l'uniforme de l'Académie. Et à en juger par la couleur écarlate de sa jupe et de son ruban, elle appartenait au groupe des Héros.
Le regard d'Haru s'illumina. Sa voisine avait des pouvoirs surnaturels! Une personne extraordinaire vivait juste à côté de lui, et il ne le savait même pas! Elle avait de la chance de pas être quelqu'un de normal et d'ennuyeux comme lui... Peut-être qu'avec le courage que lui conférait son déguisement, il parviendrait à lancer la conversation avec elle? Il prit une inspiration, et en fermant le portail derrière lui, il lança joyeusement :

- Bonjour! Il fait un temps magnifique aujourd'hui, pas vrai?

C'est alors qu'il remarqua la tête que tirait la fameuse voisine.
Et là, il se dit qu'il avait peut-être fait une boulette...
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Mar 30 Jan - 6:17
Cassandra Davidson
      Feat. Haru Yukihara


 
« Avis de tempête »

 
Réveiller par les premières lueurs de l’aube, les doux et chauds rayons de soleil venaient éclairer mon visage ainsi que ma chambre. Me levant en souriant, je me dis qu’une belle journée s’annonçait. Les cerisiers étaient en fleurs et aucun nuage ne semblait vouloir s’installer dans le ciel encore légèrement teinter d’orange et de rose. Il n’y avait pas plus beau spectacle à mes yeux que ces petits moments où tout est encore calme, où l’on peut encore sentir la douce brise du matin et l’où le silence règne.

Cela ne faisait que quelques jours que j’avais débuté les cours dans cette fameuse académie spéciale. J’avais été ravie de constater que beaucoup de personne dans cet établissement me ressemblait, enfin pas aussi parfait évidemment, mais plutôt similaire dans le sens des pouvoirs spéciaux.

Lentement je me levai de mon lit afin de prendre une longue douche chaude avant d’enfiler mon uniforme, de regrouper mes cheveux en queue de cheval noué d’un joli ruban blanc avec une touche de noir. Attrapant mon téléphone portable, je pris une photo que j’envoyai à mes parents qui devaient sous peu venir me rendre visite.

Descendant prendre le petit déjeuner qu’Aurélie avait préparer, je lui souris en tournant sur moi-même afin de bien lui montrer mon uniforme.

« Tu es très en beauté Cassy » me dit-elle en souriant.

« Merci Aurélie, j’ai hâte que mes parents voient ce que nous avons fait de cette maison magnifique ! Quand doivent-ils arrivé déjà ? »

Je vis le sourire de ma gouvernante et amie disparaitre de son visage pour y être remplacé par une moue un peu triste. Avant même qu’elle ne le dise, j’avais deviné…

« Il ne viendront pas c’est ça ? »

Elle prit place près de moi en prenant mes mains ensemble

« Je suis désolé Cassandra… Ils sont très occupés en ce moment, mais ils ont promis de venir dès que possible. »

Je n’étais pas vraiment surprise au fond, mais cela réussit tout de même à me mettre très en colère. Ils étaient toujours trop occupés pour venir voir leur fille, en quoi cette fois pouvais-je avoir pensée que ce serait différent. Me levant précipitamment sans prendre la peine de manger, j’attrapai mon sac rageusement et sortie en claquant la porte.

Cette journée qui avait si bien commencer, se transformait maintenant en horrible journée. A peine avait-elle franchis la distance qui la séparait du trottoir qu’une voix se fit entendre tout près, afin de commenter le temps si magnifique. Je me retournai vers la fille avec un air qui en disait long sur mon humeur. On pouvait presque sentir la colère émaner de ma peau.

Sans le vouloir vraiment, je me mis seulement a pensé à une énorme brise qui emporterait cette fille jusqu’à la rivière afin de faire disparaitre ce problème. Le problème lorsque je suis en colère ainsi, c’est que j’ai malheureusement tendance à ne pas contrôler complètement mes pouvoirs et ce que je souhaite à tendance à se faire tout seul.

@Eques sur Never-utopia.
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Mer 31 Jan - 0:10
Haru allait faire comme s'il n'avait rien dit et se mettre en chemin afin de laisser sa voisine tranquille, lorsqu'un phénomène étrange survint brutalement. Comme frappé par une force invisible surpuissante, une bourrasque détonante le projeta en arrière sur plusieurs dizaines de mètres, et avant qu'il ne comprenne ce qu'il se passe, il se retrouvait plongé dans l'eau fraîche de la rivière.
Eberlué, il finit par comprendre qu'il avait été expulsé comme une balle de golf frappée par le swing d'un champion, et il se débattit pour remonter rapidement à la surface avant de se noyer. Jaillissant de la rivière telle une sirène qui aurait la gueule de bois, il crachota l'eau qu'il avait avalé au passage, et nagea jusqu'à la surface, encore un peu confus. Lorsqu'il atteint la berge, trempé et chancelant, il se rendit compte que perruque et maquillage étaient partis avec son plongeon involontaire dans le cours d'eau. Dirigeant un regard rageur vers la jeune fille à la queue de cheval qu'il avait instantanément identifié comme étant la coupable (après tout, il n'y avait a priori qu'elle qui avait des capacités surnaturelles dans cette rue en ce moment précis), il remonta la pente herbeuse plongeant dans la rivière d'une démarche qui montrait clairement qu'il n'avait pas bien pris la mauvaise blague, si tant était que c'en était une.
Et puis, son déguisement étant momentanément partie en fumée, aucune raison de continuer à jouer les filles sympas. De toutes façons, son naturel désagréable revint tout de suite à la charge. Réaction normale ou conséquence de la ruine de son costume? De toutes façons le résultat fut le même, et c'est d'un ton masculin et tranchant qu'il lança à la nana qui avait complètement gâché sa journée en à peine une minute, record battu :

- Non mais ça va pas, t'es complètement tarée?! Qu'est-ce que j't'ai fait?! T'es chtarbée ma pauvre, faut consulter!!

Râlant et grognant alors qu'il examinait ce qui était récupérable dans son uniforme, il hésita à refaire toute sa tenue et son maquillage, ou à s'habiller en garçon pour la journée. Tss, la première option prendrait sûrement trop de temps, mais la deuxième serait un calvaire.

- Fait chier, grommela-t-il en essorant son blazer.

Sympa, la voisine. Une tarée qui fait voler les gens. Sa petite vie tranquille ne le serait sans doute plus beaucoup avec la présence d'une nana dingo comme celle-là sur le pavillon d'à-côté...

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Jeu 1 Fév - 4:46
Cassandra Davidson
      Feat. Haru Yukihara


 
« Avis de tempête »


Le problème lorsque je suis très en colère, c’est vraiment que mes pouvoirs se déclenche tout seul. Je n'arrive pas toujours à les gérés et cela finit souvent par me causer des ennuies. Je me souviens d’une fois ou j’ai malencontreusement fait apparaître une petite tornade dans le jardin à l’âge de 14 ans parce que je n’avais pas pu obtenir ce que je voulais. Cela faisait longtemps que ce ne m’était pas arriver… Et malheureusement c’est arrivée avec une voisine qui voulait au départ seulement être gentille.

Je sentie la brise se lever au même moment que je réalisais ce que j’avais pensée. Eh merde… La jeune fille se retrouva dans la rivière et même si j’étais désolé, ma colère ne disparut pas. Je me dirigeai donc vers l’endroit où elle avait atterri afin d’au moins m’excuser et expliquer la situation. Quel ne fût pas ma surprise lorsque je me retrouvai face à un garçon dans un accoutrement de fille.

Je fronçai les sourcils devant cette situation lorsque cet homme-fille se mette à m’insulter de chtarbée et me conseilla de consulter. Non mais pour qui il se prenait ? Ma colère s’intensifia encore plus.

« C’est moi qui doit consulter alors que toi t’es qu’un pauvre mec qui se travestie ? Je pense que tu devrais te regarder plus attentivement dans un miroir mec-meuf. Je savais bien qu’il y avait des gens bizarres, mais un travestie c’est bien le plus bizarre que j’aille vu jusqu’ici. Ta vie ne doit vraiment pas être géniale pour que tu en vienne à avoir besoin d'attirer ainsi l'attention sur toi. »

Je réussie même à laisser échapper un petit rire en le voyant essorer son blazer. Comment pouvait-on en arrivé la franchement ? Un petit sourire en coin, une idée me vint en tête

« Tu veux peut-être un coup de main pour retrouver ta perruque ? Je suis sûre que tu peux la retrouver dans la rivière. »

D’un coup de main je repoussai l’homme femme dans la rivière et m’approchai légèrement pour crier ;

« Bonne chance pour la retrouver. On se voit à l’académie, Mr l’homme-femme. »

Sur ces mots, dans une colère encore plus noire qu’au départ de la maison, je pris le chemin en direction de l’académie. Non mais pour qui il se prenait lui à m’insulter ? Ok je l’ai malencontreusement envoyé valser dans la rivière, mais ses excuses il peut se les garder. Je ne me laisserai pas marcher sur les pieds par un homme qui se déguise en femme et parle comme tel.

@Eques sur Never-utopia.
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Mar 6 Fév - 20:33

Cette sale... cette p*tain de sale garce!! Si tous les Héros étaient vraiment comme elle, il faudrait les éradiquer, en commençant par cette ordure!!
Plus que blessé, Haru se sentit emplit d'une colère monstre. Il aurait voulu attraper cette foutue gonzesse par le col et la noyer dans la rivière jusqu'à ce qu'elle en crève.

- Quand on est une abrutie psychopathe, on évite d'ouvrir sa grande gueule, surtout quand on ne connaît rien des gens, rétorqua Haru en la fusillant du regard et enlevant sa jupe. Et ma vie va très bien, merci. En tous cas elle va sûrement mieux que la tienne! Moi au moins j'ai pas le charisme d'une balayette à chiottes et les pouvoirs d'une chasse d'eau! Remarque, ça va bien avec ton caractère de merde. C'est une vocation, chez toi, d'être à chier? Mais bon, j'comprends qu'tu sois jalouse, quand ton seul talent c'est d'être une garce, on arrive pas à grand-chose. Mais persévère! Si ça se trouve, un jour, être une chieuse sera un métier, et tu gagneras assez pour te payer de l'estime personnelle et quelques mecs! Parce qu'avec ta tronche et ton attitude, personne ne voudrait de toi même si tu offrais tes services gratis aux porcs les plus désespérés du monde!

Sortant de l'eau trempé, en caleçon et le visage entièrement naturel, plus quelques cernes et un air particulièrement hostile, il commença à remonter la pente, répliquant à la dernière question.

- Essaie plutôt de retrouver la tienne. Tes cheveux feraient même pitié à un cancéreux!

Puis, se souvenant que sa mère avait dit que la nouvelle voisine n'habitait apparemment pas avec ses parents (informations à laquelle il n'avait accordé aucune importance jusqu'à maintenant), il ajouta :

- C'est p'têt pour ça que tes parents vivent pas avec toi. Il leur a fallu beaucoup de temps avant de se rendre compte qu'ils avaient fait une connerie en te donnant naissance?

Sa pique des plus sournoises dû atteindre sa cible car il se retrouva aussi sec dans la rivière, pour la deuxième fois en l'espace de trois minutes.
Jetant à la tarée le regard le plus haineux qu'il ait jamais lancé, il se redressa et la regarda partir vers l'école.
Elle avait gâché sa journée et son humeur.
Elle le paierait. Oooh, oui, elle le paierait.
Haru ne perdit pas de temps, et fonça chez lui au pas de course en répétant des insultes et des menaces de mort. Sur place, il se sécha et se changea rapidement. Pas le temps pour le maquillage, il serait obligé d'aller à l'Académie en garçon. Oh! Mais il aurait peut-être le temps pour un ou deux accessoires...
Esquissant un sourire sardonique, il attrapa un de ses modèles de pistolets très réalistes utilisé pour l'un de ses cosplays, et il le fourra dans son sac. Il était temps de mettre en pratique ce qu'il avait appris dans ces animes policiers...
Enfourchant le vieux vélo de son frère pour aller plus vite, il donna un grand coup de pédale et fonça sur la route du lycée. Objectif : trouver cette nana odieuse avant la gare et lui jouer un petit tour dont elle se souviendrait longtemps...

Il ne fallut pas très longtemps à Haru pour distinguer sur le bord de la route la silhouette à la queue de cheval de la guenon hystérique. Avec un sourire carnassier, il la frôla rapidement en vélo en fourrant la réplique de pistolet dans son sac tout en faisant semblant de lui donner un coup pour faire tomber ses affaires, coup qui échoua bien sûr volontairement.

- On se retrouve au lycée, la guenon!

Il continua sur plusieurs dizaines de mètres avec une expression de conspirateur, et esquissa un large sourire lorsqu'il trouva pile le type de personne dont il avait besoin. Mettant un pied à terre,
il s'avança vers l'agent de police en prenant un air inquiet plus vrai que nature.

- Euh, monsieur l'agent... je... j'ai croisé une jeune fille avec une longue queue de cheval et l'uniforme de Natsuyasumi, par là-bas... et elle avait une arme à feu dans son sac...

Le policier arqua un sourcil, dubitatif, mais devant le jeu d'acteur particulièrement fin du jeune homme, il fut vite convaincu et se dirigea vers la lycéenne qui arrivait quelques mètres plus loin.
Faisant dans le dos du policier un grand signe de main à sa nouvelle ennemie assorti d'un grand sourire, il enfourcha de nouveau son vélo et fonça en direction de la gare. A présent, il valait mieux mettre pas mal de distance entre eux, car le retour de flammes serait sûrement assez violent...
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Jeu 22 Fév - 4:06
Cassandra Davidson
      Feat. Haru Yukihara


 
« Avis de tempête »

J’entendis ces répliques lorsqu’il sorti la tête de l’eau pour la deuxième fois, mais cela m’était égal. Ma colère s’était légèrement dissipée pour faire place à de l’amusement et de l’agacement.  

Ce n’est que lorsqu’il toucha le sujet de ses parents que le jeune homme avait vraiment déclencher la guerre. Oh oui, cela il allait le payer. Je ne pus m’empêcher de lui crier

« Va bien te faire voir. Moi au moins je n’ai pas besoin de m’habiller avec le sexe opposé que je suis. »

Je me remis donc en route vers l’académie en pensant à la façon de me venger encore plus de cet imbécile d’homme-femme.  Cela faisait plusieurs minutes que je marchais lorsque je sentis un léger coup et vit encore cet énergumène sur un vélo qui semblait avoir essayer de faire tomber mes choses, mais sans succès. Celui-ci me traita même de guenon, mais je n’étais pas celle qui était tombé dans l’eau.

« Ne t’en fait pas, je t’y chercherai Monsieur la grande folle ! » 

Sans prendre garde je continuai mon chemin en essayant de me calmer légèrement. Je n’étais pas très loin de la gare lorsqu’un policier m’intercepta au moment où le jeune homme me faisait un signe de la main. Je fronçai les sourcils en écoutant ce que le policier me disait. Une arme à feu dans mon sac ? Mais qu’est-ce que c’était encore cette histoire. Sans comprendre comment le policier pouvait penser à une telle chose, cela jaillit de mon esprit. Lui ! Le petit signe de la main ainsi que le coup plus tôt… Affichant une mine innocente je regardai le policier qui me demandait d’ouvrir mon sac à main afin d’y chercher toute trace d’arme à feu.

Je lui souris doucement avant d’ouvrir mon sac et de trouver l’objet convoité. Je pris bien une dizaine de minutes à les convaincre que ce n’était qu’un simple accessoire pour le théâtre de mon école et que j’en avais la responsabilité.

Après vérification sous les angles, les policiers comprirent bien que l’arme à feu était en plastique et me laissèrent finalement partir après leur avoir assuré que le jeune homme m’ayant dénoncé était instable mentalement. Le retour de flamme allait être très fort, la guerre serait violente.

Arrivant quelques minutes en retard à l’académie, je fis un détour par le secrétariat afin de prendre un rendez-vous avec le directeur de l’académie en disant que cela était urgent et concernait une forme d’intimidation.

Après avoir obtenue un rendez-vous plus tard dans la journée, je me dirigeai vers mon casier en souriant. Il n’y avait rien de tel qu’un petit séjour dans le bureau d’un directeur d’école en pleurant. Surtout lorsqu’on est une bonne comédienne. Cet imbécile allait regretter l’incident de ce matin avec le pistolet et les policiers.

Il me faudrait aussi trouver le casier de ce fou afin d’y apposé un petit souvenir.

@Eques sur Never-utopia.
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Sam 10 Mar - 19:49

La journée de cours se passa... dans la mauvaise humeur à cause de cette garce qui lui avait bousillé sa journée. Non mais sérieux, tu parles d'un membre des Héros, cette fille tenait plus du méchant psychopathe que du super-héros justicier! Haru nota bien dans sa tête d'éviter les élèves de ce groupe, surtout s'ils avéraient être aussi cinglés que cette guenon.
Evitant les regards des gens qui lui lançaient des coups d’œil intrigués, se demandant sûrement où était passé la charmante et pétillante jeune fille de la veille, le jeune homme afficha un air renfrogné jusqu'à la sonnerie de fin des cours. Il allait d'ailleurs se diriger nonchalamment vers le club de théâtre qui l'intéressait et auquel il pensait s'inscrire, quand, en croisant un professeur, ce dernier lui demanda de se rendre derechef dans le bureau du principal. Ce qu'il fit, intrigué, agacé et inquiet, un pressentiment le prenant aux tripes.
Ce pressentiment s'avéra juste quand le Directeur lui expliqua avec tact la raison de la convocation. Haru démentit les accusations, et comme la conversation semblait aller nulle part, le directeur fit venir un professeur doté d'un pouvoir de télépathie qui fit la lumière sur toute l'affaire depuis la matinée.

- J'ai conscience que cela peut être difficile de s'entendre avec tout le monde, et vous avez tous les deux eu tort d'utiliser vos dons à l'extérieur, mais s'il vous plaît, essayez de faire un petit effort. Tout cela est peut-être la cause d'un malencontreux malentendu, hohoho! dit le directeur d'un ton bienveillant. Cela étant vous avez eu tort d'utiliser vos dons ou de tels stratagèmes à l'extérieur de l'Académie. Je passe l'éponge pour cette fois, mais veillez à ce que cela ne se reproduise pas, hohoho!

Le cosplayer avait grommelé, puis était sorti du bureau. Un malentendu? Peut-être. Mais vu comme l'autre godiche lui avait plombé la journée, bonne excuse ou pas, il n'irait certainement pas essayé de la comprendre. Oui, d'accord, il avait été particulièrement vexant. Mais vu la façon dont elle l'avait traité, le prenant pour un travelo de bas-étage en plus (tarée ET inculte, elle les accumulait vraiment celle-là!), aucune chance qu'il fasse d'effort pour elle! Puis au vu des caractères des deux individus, s'excuser constituerait pour l'un comme pour l'autre une lourde défaite.
Et Haru, qui avait l'air de rien beaucoup de fierté, se refusait à perdre face à une guenon tombée de son arbre.

Bien décidé à suivre son plan initial de se rendre au club de théâtre, ce qui lui permettrait peut-être de décompresser un peu, il fit un détour par le hall pour prendre quelque chose à un distributeur, et il aperçut alors la tarée à la queue de cheval farfouiller du côté des casiers.
Qu'est-ce qu'elle pouvait bien encore trafiquer...?
Se planquant derrière le distributeur de sorte à ce qu'elle ne le voie pas, il commença à l'espionner, un regard suspicieux sur le visage.
Si elle faisait quoi que ce soit de tordu avec son casier, elle pouvait s'assurer que la vengeance serait terrible. Et soyez sûrs qu'Haru pouvait se montrer particulièrement inventif quand il s'agissait de vengeance...


HRP:
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