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[Avril I+2] New York Bedroom [PV Sylphide]
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Mer 8 Fév - 19:21

Adamir avait été mis au courant qu'il devrait désormais partager sa chambre avec un nouveau venu. Cette idée lui déplaisait, il aimait bien son "royaume". Il y était seul roi et seul sujet. Il faudrait faire un compromis cette fois, et cela se règlerait au premier contact. Le vampire ne comprenait vraiment pas ce qui leur était passé par la tête pour lui avoir assigné un tel fardeau. Il espérait surtout que ça n'allait pas le gêner dans sa progression vers le poste ultime de roi du conseil étudiant. Il se surprit à avoir ces pensées égoïstes et s'en détourna rapidement. Au moins ça lui ferait de la compagnie.

Adamir relu le mot de l'admistration. Il s'agissait donc d'un seconde, il n'y aurait donc sans doute pas de dispute dans le cas où une hiérarchie s'installait. Il avait juste peur de s'emporter en période diurne. Après tout, ce n'était pas un gros dormeur, et quand bien même il dormait, c'était quelques heures. La nuit il préférait sortir, et le jour, et bien ça dépendait du temps, mais si vraiment il faisait moche (soleil), il restait dans l'enceinte du pensionnat. Il y avait toujours des gens à aider ici. Et il était très intéressant d'y observer les humains en action. De temps en temps, il remarquais des personnes étranges, et il en apprenait un peu plus sur les gens qui vivaient avec une singularité qu'il était parfois difficile d'assumer. C'était un phénomène nouveau pour Adamir, qui avait été le seul non-humain, à sa connaissance, dans cette académie jusqu'à l'année dernière. Il avait l'impression que cela le soulageait d'un poids, bien que depuis toutes ces années, il se soit parfaitement intégré aux humains. Il été facile pour lui de se mêler à eux, c'était presque naturel maintenant, voire complètement en fait.

Adamir observa un peu la chambre dans laquelle il avait passé de nombreuses années. Elle était un peu customisée à ses goûts, et son "lit" était la pièce qui faisait sa fierté. Il paraissait plutôt normal, si ce n'est sa forme légèrement hexagonale. Cependant le matelas était fixé à un couvercle qu'il dissimulait, et en dessous il y avait effectivement un cercueil. Un cercueil muni bien évidement d'un matelas également, ainsi que d'une tablette scotchée au "plafond" qui lui permettait de passer le temps quand le sommeil ne venait pas, ce qui était souvent le cas pour ne pas dire tout le temps, les vampires n'ayant pas réellement besoin de dormir). Il y avait des petites lumières sur les côtés, d'un peu toutes les couleurs, roses, bleues, vertes, qui créaient une petite ambiance qui avait coûté bien des mois d'économies, mais qui en valait le coup. Vu de l'extérieur, l'intérieur paraissait plus petit mais une fois dedans, il y avait quand même une liberté de mouvement assez confortable. Evidemment, l'ensemble faisait que le lit était plus haut que la moyenne d'une trentaine de centimètres. Il y avait quelques affiches de groupes de métal dont Adamir n'avait jamais entendu parler avant de les accrocher aux murs, mais qui donnait de l'allure à son royaume. Il faudrait les enlever, probablement, mais il comptait bien garder la moitié de la chambre telle quelle, quitte à mettre un rideau si vraiment cela dérangeait son nouveau partenaire de chambre. C'était un bien trop précieux pour lui, qu'il fallait qu'il conserve à tout prix.

Il rangea tout dans un grand coffre assez effrayant pour pouvoir accueillir le nouvel arrivant dans une chambre plus sobre. Il remettrait tout en place selon les accords qu'ils concluraient. Le jeune Russe se rendit vraiment compte à quel point ça changeait la chambre, cela lui rappelait les premières années, et il trouva ça pas mal finalement. Il attendit ensuite que l'heure tourne jusqu'à l'arrivée de son futur co-habitant.
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Ven 24 Fév - 1:45

Autant l’inscription fut des plus aisées, notamment parce que tout s’était passé par internet – heureusement que ses parents s’en étaient chargé, d’ailleurs. Il n’avait fait que fournir les papiers, et lire par-dessus leurs épaules les diverses pages relatives à son inscription. Par contre, le trajet

Comment dire.

Trouver un moyen de transport fiable, dans les moyens dont disposait, ne fut pas bien compliqué. Il  avait reçu l’aide de quelques organismes locaux, notamment parce qu’il était l’un des rares habitants de ce monde à partir étudier sur une planète aussi éloignée de la leur (les études sur d’autres planètes n’étaient pas vraiment rare, mais aussi éloignées… Eh). Nah. Le souci, c’était que Sylph… Avait rapidement le mal des transports (notamment les transports interplanétaires), tout du moins lorsque le voyage durait plus de deux heures. Aussi, anxieux comme il l’était à devoir embarquer le jour-j pour un voyage de quinze heures, confiné, à travers l’espace, le petit alien s’était gavé de médicaments anti-stress, anti-nausée, anti-presque-tout en fait. Une heure plus tard, bien loin de l’orbite de sa planète natale, il regretta amèrement d’avoir aussi facilement accepté la décision tyrannique de ses parents, agonisant à moitié sur son siège. Il se surprit à maudire les créateurs de ces prétendus remèdes, ses parents, les vendeurs, son karma, l’académie et sa fichue brochure, et les moyens de transports, quels qu’ils soient.

Jusqu’à ce que finalement les médicaments fassent effet.

De l’état de petit alien rageant mentalement, il passa à l’état de loque comatant sur son siège pour le reste du trajet. Le point positif, c’est qu’il n’était du coup pas malade. Les points négatifs, un peu trop nombreux, se résumèrent à deux points particuliers : son conducteur était des plus bavards, et le voyage semblait plus interminable à chaque seconde. Jusqu’à ce qu’il finisse par s’endormir. Les médicaments s’étaient p’t’être avérés un peu trop efficaces, pour le coup.

Lorsqu’il se réveilla, il n’était plus dans son vaisseau de location. Nope. Il se trouvait dans une salle spacieuse et lumineuse, aux murs vert pâle, et regorgeant de matériel de pointe, de lits, de rideaux, et de divers produits entreposés dans une armoire supposée verrouillée. Plus encore, il se trouvait lui-même sur un des lits, près d’une des fenêtres. Il fronça un instant les sourcils, et balaya plus attentivement la salle du regard. Il aperçut à côté de « son » lit son sac de cours – bien  que ne contenant que ses médicaments, une bouteille d’eau, et un livre – ainsi que ses deux bagages – deux valises de taille moyenne. Mais du reste, rien n’était familier.

Il s’assit sur le rebord de son lit, perplexe.

Au même moment, la porte de la salle s’ouvrit, laissant entrer une… créature humanoïde en uniforme blanc. La créature en question remarqua que le petit alien était désormais réveillé et debout, et de fait s’approcha, un sourire angélique aux lèvres.

Mais ça, Sylph ne parvint pas vraiment à le remarquer.

Voyez-vous, cette créature – en réalité l’infirmière – avait… une autre particularité physique notable, en plus de son air et son visage angéliques. Hélas, une particularité à laquelle Sylphide était trèèèès loin d’être habitué. Aussi, à chaque pas de la dame – parce que bon, il n’avait pas souvenir de créature humanoïde sexuée masculine avec pareil type d’arguments – le petit alien sembla se crisper tout en reculant sur le lit, incapable de décrocher son regard des deux protubérances bondissantes bougeant en rythme avec l’avancée de la nouvelle venue. Est-ce que… ces espèces d’obus allaient exploser avant que la dame n’arrive à destination ? Parce que bon, vu leur agitation, Sylphide commençait à craindre que cela se produise. Ou qu’ils s’enfuient du décolleté plus que plongeant qu’elle portait. Ou pire, pour elle du moins : qu’ils se décrochent. Ils semblaient peser lourd. Très lourd.

Bref. Lorsqu’elle arriva – rapidement en fait – au  niveau du lit de l’alien, ce dernier était de l’autre côté, entre le lit et le mur. Ils se regardèrent un instant, Sylph un brin intimidé, et la dame confuse par son comportement. Mais elle balaya sa confusion d’un nouveau sourire doux et compatissant. Elle se présenta, puis lui expliqua alors brièvement qu’il se trouvait à l’infirmerie de la Natsuyasumi Academy, où il a été apporté, inconscient, le temps qu’il soit de nouveau frais et dispo pour parachever son inscription définitive. Elle lui indiqua comment trouver la zone administrative de l’académie, et lui souhaita bonne chance et bonne journée.

Sylph n’attendit pas une seconde de plus pour quitter la salle, souhaitant également bonne journée à la dame, perturbé non seulement par les… ahem, les arguments de tailles de cette dernière, mais aussi par le fait qu’ils – l’infirmière et Sylph, pas les « arguments » - aient pu aisément communiquer. Lui qui pensait arriver sur une planète où sa langue n’était pas pratiquée, il avait l’impression de s’être lourdement trompé. Il n’avait cependant pas souvenir que la Terre utilisait la même langue que celle de son monde.

Bref.

Trois quart d’heure plus tard, Sylphide quittait le domaine de l’Académie, ses valises aux mains, quelque paperasse dans le sac, et un « banaliseur » format « pin’s » attaché à sa tunique. Il n’avait pas jugé nécessaire de prendre un « traducteur », vu qu’il lui semblait parler la même langue que les habitants de ce monde- idée confortée par le fait que ses parents avaient parfaitement pu lire la brochure de l’académie sur le net. (il ne lui était pas venu à l’esprit que la brochure ait été traduite de base…) L’administration n’avait pas insisté, et lui avait indiqué comment se rendre à son nouveau chez-lui, tout en lui interdisant formellement d’utiliser ses pouvoirs en dehors de l’Académie ou du Pensionnat. Ou même de sortir de ces deux lieux sans le banaliseur activé, d’ailleurs. Sylphide leur avait demandé la raison de pareilles directives, ce à quoi il lui fut répondu que la particularité de l’Académie se devait de rester secrète.

Enfin, passons.

Vous ne serez pas étonné de savoir que l’alien s’était lourdement trompé, pour le traducteur. Mais ça, il s’en rendit compte bien plus tard. Ce jour-là, cela dit, il n’eut pas à s’en soucier : il y avait bien peu de personne dans le train, et, occupé à penser à autre chose,  il descendit machinalement à l’arrêt qu’on lui avait indiqué, fit son petit bonhomme de chemin – sans trop se perdre – jusqu’à rencontrer le concierge. Une nouvelle fois, ils purent communiquer. L’alien ne s’en offusqua pas, il n’en avait plus vraiment l’énergie, ni l’envie, et encore moins l’intérêt. Les clés de sa chambre lui furent données. Un banaliseur fut désactivé. Et un alien quasi épuisé se dirigea vers sa chambre, ses valises flottant à ses côtés. Enfin arrivé devant la porte, il soupira. Il s’étira un instant, fit quelques exercices de respiration, et toqua doucement à la porte, fin prêt à rencontrer son « colocataire ». Il attendit qu’il soit invité à rentrer, avant d’effectivement ouvrir la porte et s’avancer, prudemment, de quelques pas.  Il balaya brièvement la chambre du regard, pour finalement le poser sur un jeune homme aux cheveux d’ébène. Le jeune alien lui sourit poliment.

« Bonjour. Je suis Sylphide Adya, votre… nouveau colocataire, si je ne me trompe pas. » se présenta-t-il, agrémentant ses paroles d’une légère révérence. «  Désolé pour le retard, et le dérangement. »
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Dim 5 Mar - 19:21

S'il s'attendait à ça... Pour sûr, il avait anticipé plein de cas différent mais pas ça... Mais là c'était quoi, une créature mythique ou un extraterrestre peut-être ? Oui, il s'agissait sans doute d'un extraterrestre. Pourtant, l'académie ne ressemblait pas à New York où ceux-ci avaient l'habitude d'atterrir... C'était un petit être, oui pas très grand, pour ne pas dire petit,  et il était difficile de dire s'il s'agissait d'un garçon où d'une fille, même si Adamir penchait plutôt pour un garçon. Son âge était également difficile à déterminer. Il avait l'air sérieux, et il semblait plutôt fatigué.

- Salut, tu ne te trompes pas, j'ai été prévenu de ton arrivée. Moi c'est Adamir, mais tu peux m'appeler Ad étant donné qu'on sera amené à se côtoyer quelques temps il semblerait. Pour ce qui est du retard on ne m'avait donné aucune heure donc pas de problème, et pour le dérangement, pas de problème non plus pour l'instant en tout cas.

Le vampire proposa à son colocataire de l'aider à s'installer, en lui tapant la discut'.

- je suis en première, section nocturne donc on ne se verra pas beaucoup sans doutes. Je suis aussi au conseil des élève donc si tu as la moindre question ou si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à m'en faire part. Ah et aussi je n'aime pas la lumière du soleil donc je préfère laisser les volets fermés autant que possible, sauf jours de pluie. J'ai cours dans quelques heures, mais je peux te faire visiter si tu veux, à part si tu préfères te reposer. Et bienvenu à Natsuyasumi, la plus étrange et imprévisible école de la Terre, sans doute...

Il avait beaucoup parlé, finalement. Le jeune Européen ne s'attendait pas à s'accoutumer si rapidement à l'arrivée d'un extraterrestre dans sa chambre transformée en capitale économique américaine. Ce petit bonhomme avait l'être une bonne personne tout compte fait. Du moment qu'il ne cherchait pas d'histoire, il n'y aurait pas de problèmes. Reste à savoir comment il prendrait les mauvaises blagues...
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Lun 6 Mar - 20:44

Sa courbette terminée, l’alien utilisa son pouvoir pour poser ses valises contre le mur, tandis qu’il refermait la porte de la même manière. Au même moment, le jeune homme lui faisant face lui répondit.

« Salut, tu ne te trompes pas, j'ai été prévenu de ton arrivée. Moi c'est Adamir, mais tu peux m'appeler Ad étant donné qu'on sera amené à se côtoyer quelques temps il semblerait. Pour ce qui est du retard on ne m'avait donné aucune heure donc pas de problème, et pour le dérangement, pas de problème non plus pour l'instant en tout cas. »

Fichtre, il était du genre loquace. Mais ce n’était pas dérangeant, car il avait l’air poli, et à première vue relativement sympathique. Aussi, le jeune alien lui sourit une nouvelle fois, écoutant attentivement ses paroles. Il nota intérieurement le nom et le surnom de son colocataire, et soupira discrètement quand ce dernier lui annonça ne pas être dérangé par son arrivée tardive. Puis Adamir lui proposa de l’aider à s’installer, ce que Sylphide accepta de bonne grâce. Il était, après tout, proche de l’épuisement, et utiliser son pouvoir à outrance risquait d’aggraver son état. Aussi, l’élan de générosité polie de son colocataire tombait à pic.  

Les valises furent rapprochées de la zone visiblement inoccupée de la chambre. Tandis que Sylphide commençait à vider sa première valise – celle contenant ses vêtements – et à remplir son armoire, Adamir s’affairait à il ne savait trop quoi, tandis qu’il reprenait la parole. Bien élevé, le jeune alien se retourna vers son interlocuteur et lui accorda toute son attention.

« Je suis en première, section nocturne donc on ne se verra pas beaucoup sans doutes. Je suis aussi au conseil des élèves donc si tu as la moindre question ou si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à m'en faire part. Ah et aussi je n'aime pas la lumière du soleil donc je préfère laisser les volets fermés autant que possible, sauf jours de pluie. J'ai cours dans quelques heures, mais je peux te faire visiter si tu veux, à part si tu préfères te reposer. Et bienvenu à Natsuyasumi, la plus étrange et imprévisible école de la Terre, sans doute... »

Assis sur le lit, le jeune alien s’autorisa quelques secondes de réflexion. Songeur, il se tapota les lèvres de l’index, tandis qu’il tentait d’assimiler l’avalanche d’informations que lui avait transmises Adamir. Il releva le regard vers le brun, l’air légèrement perplexe.

« Merci beaucoup, Adamir. » commença-t-il, souriant une nouvelle fois. Il continua, réfléchissant davantage à voix haute que s’adressant à son aîné. « La section nocturne, hm ? Il me semble qu’ils ont mentionné ce détail, à l’administration. Je suis supposé être membre de la section diurne, je crois… Donc, si je ne me trompe pas, l’Académie est continuellement en activité… Cela signifie que les diverses infrastructures qui la composent sont, disons, constamment accessibles. Intéressant. »

Il regarda à nouveau le grand brun, affichant cette fois un air légèrement contrit.

« Je m’efforcerai de ne pas vous déranger de quelque manière que ce soit. Cependant, la luminosité de la chambre risque d’être… Un problème. Il n’est pas vraiment sain de vivre dans une salle presque continuellement plongée dans l’obscurité. De plus, j’ai l’habitude des chambres lumineuses… » déclara-t-il. Il prit un bref instant pour réfléchir à une éventuelle solution, puis reprit. « Cela dit, je pense que nous pourrions aisément régler ce problème. Soit en laissant tout simplement les volets entre-ouverts, ce qui représente un compromis plutôt aisé à mettre en place. Soit en investissant dans des rideaux opaques. Mais ce n’est pas vraiment une affaire urgente, aussi, nous pourrons en discuter plus en profondeur plus tard, si mes propositions ne vous conviennent pas. Enfin, si cela ne vous dérange pas. »

Il espérait secrètement que son colocataire accepte une des deux options, ou du moins ne veuille pas débattre immédiatement. Sa fatigue ne lui aurait pas permis d’argumenter plus encore, et surtout pas de manière effective. Bref. Sylphide finit de ranger ses vêtements rapidement, puis il fit flotter la valise vide et la plaça sous son lit. Un peu gêné, il prit une nouvelle fois la parole.

« Pour ce qui est de la visite… Je dois reconnaître qu’il serait peut-être plus sain de la reporter à un autre jour. Demain, par exemple. La journée a été un peu longue, voyez-vous, et je m’en voudrai de gâcher vos quelques heures de calme par, eh bien… La loque partielle que je suis, ahah. A moins que cela ne vous dérange vraiment pas, auquel cas, une petite visite serait fort appréciable. »

Il ne voulait pas vraiment paraître indécis, cependant Sylphide avait vraiment à cœur de ne pas déranger son colocataire. Il savait combien cela pouvait être ennuyant, voire éreintant, de tenir compagnie à une personne physiquement (voire mentalement) fatiguée.
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Ven 24 Mar - 20:19

Adamir ne savait pas trop quoi répondre. Déjà, les pouvoirs de cet extraterrestre était assez fantastiques et il se dit que s'il avait les mêmes il pourrait imaginer de nouveaux tours très amusants. Après, il avait répondu à sa proposition en lui renvoyant. En fait ça lui était complètement égal de faire visiter l'établissement au nouveau, et puis ça entrait dans le cadre des activités du conseil. Mais l'alien avait vraiment l'air épuisé, et il ne voulait pas lui forcer la main. Et puis merde, ça allait finir en malentendu de politesse... Il préféra répondre d'abord au premier problème le temps de trouver une solution...

- Euh, ouais, pour ce qui est de la luminosité c'est pas trop urgent étant donné que je pourrais toujours dormir quand tu seras en cours. Et puis en réalité ma condition fait que je n'ai pas vraiment besoin de dormir, c'est juste un confort.

Il espérait que cette réponse conviendrai à son nouveau colocataire. Aussi, il se demandait pourquoi il était si gentil alors qu'il faisait encore un peu jour. Peut-être était-ce parce que la nuit n'allait pas tarder, ou bien serait-ce la bonne influence de ses propres responsabilités ? Il n'avait pas besoin d'une réponse au final. Tant mieux si son humeur se stabilisait. Quand au petit être qui partageait désormais sa chambre, enfin leur chambre, il semblait plutôt cool. Au moins il n'y aurait pas d'emmerde tant qu'Adamir ne lui ferait pas de coup. Il en avait quand même sacrément envie, juste pour voir comment réagirai l'alien sur le moment. Pas un coup de salaud, non, un truc plus dans le genre "bonne blague", style le seau sur la porte, ou bien bourrer son matelas de ballons de baudruches tout prêts à exploser. Oui, cette dernière idée lui plaisait. Restait à savoir si il fallait faire visiter au nouveau ou s'il attendait le lendemain.

- Bon, ben si t'as la force de marcher, je veux bien te faire visiter, ça me pose aucun problème. Après, tu viens de faire un long voyage j'imagine, parce que je ne t'ai jamais vu dans le coin.

Adamir était d'ailleurs curieux de savoir d'où venait l'alien, même s'il optait pour la piste d'atterissage Deluxe que représentaient les Etats Unis dans les films.

- C'est à toi de décider, parce que l'Académie est vaste. On n'est pas obligé de tout faire d'un coup non plus.

Restait à savoir ce qu'allait répondre le liitle boy. Le jeune Européen ne lui en sentait pas la force, et il était conscient que si l'alien venait en effet de l'autre bout du monde, il devait être fatigué.  
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Jeu 13 Avr - 15:49

Pendant que Sylph faisait flotter la seconde valise sur ce qui semblait être son bureau personnel, Adamir se mit à répondre à chacune de ses remarques. Aussi, le jeune alien, toujours sagement assis sur son lit, décida mentalement qu’il finirait probablement de ranger ses affaires une fois que son colocataire irait vaquer à ses occupations nocturnes – ses cours, s’il ne se trompait pas.

« Euh, ouais, pour ce qui est de la luminosité c’est pas trop urgent étant donné que je pourrais toujours dormir quand tu seras en cours. Et puis en réalité ma condition fait que je n’ai pas vraiment besoin de dormir, c’est juste un confort. »

Sylphide inclina inconsciemment la tête sur la gauche, intrigué. Plus qu’intrigué, pour être honnête : sa curiosité avait été piquée, et son intérêt pour Adamir s’était accru. Sa condition ? Mais qu’avait-elle de si particulier ? Surtout pour requérir un repos minime ? Le petit alien se contenta d’acquiescer, sans le quitter des yeux. Il n’osait l’interrompre, mais il tâcherait assurément d’aborder ce sujet dès que l’occasion se présenterait.

« Bon, ben si t’as la force de marcher, je veux bien te faire visiter, ça me pose aucun problème. Après, tu viens de faire un long voyage j’imagine, parce que je ne t’ai jamais vu dans le coin. »

Le petit alien ne put s’empêcher d’acquiescer une nouvelle fois, les sourcils levés et les lèvres serrées, puis d’ajouter (à moitié en marmonnant), le regard dans le vague :

« Ah ça, pour être long…Heh. »

Quinze heures.

Quinze longues heures.

Bon, certes, il ne les avait pas toutes vu passer, mais bon. Le fait était qu’effectivement, le voyage s’était avéré long et éprouvant. Se remémorant les monologues intempestifs de son « chauffeur », Sylph fut pris d’un bref frisson. Heureusement que les effets des médicaments s’étaient depuis estompés, dans le cas contraire la conversation qu’il avait avec Adamir aurait pris un tout autre tournant. La voix de ce dernier tira l’alien de sa brève torpeur.

« C’est à toi de décider, parce que l’Académie est vaste. On n’est pas obligés de tout faire d’un coup non plus. »

Il se reprit, manquant au passage de bailler, et s’étira tandis qu’il évaluait les options qui lui étaient proposées. Adressant un sourire tranquille au brun, Sylphide finit par lui répondre.

« Eh bien… Nous pourrions commencer par une petite visite du pensionnat ?  C’est… tout du moins ce qui me parait le plus faisable, pour le moment. Et surtout le plus pratique. Heh. »

Il n’aurait de toutes manières pas la force de se traîner plus loin. Ni l'envie d'ailleurs. Et encore moins la motivation. Bref. A ces mots, le petit lycéen se remit debout, et s’étira une nouvelle fois.

« Ça sera l’occasion non seulement de découvrir les locaux, mais aussi de bavarder ! Bon, cette dernière option n’est pas obligatoire. Cela dit, ça peut être intéressant, et distrayant. » déclara-t-il alors qu’il faisait quelques pas vers la porte.

Il attendit alors qu’Adamir lui réponde, ou mieux encore, qu’il ouvre la marche.


Pssst:
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Lun 17 Avr - 18:35

Adamir ne s'attendait pas à ce que le petit homme violet accepte d'effectuer une petite visite du pensionnat. En plus il se montrait plus loquace qu'il n'en avait l'air finalement. Il avait remarqué qu'il le dévisageait depuis quelques instants. Le vampire ouvrit la marche, l'alien semblant attendre qu'il prenne les devants.

- Bon alors ici c'est le secteur des chambres mais tu as sans doute déjà du le remarquer héhé... Je vais pas te faire visiter les chambres des autres quoique ça pourrait être marrant un de ces jours. La gare c'est par là mais ça aussi tu le sais déjà donc je vais passer ces détails. Ce qui nous laisse la salle commune, le réfectoire et les bains, et quelques autres endroits fréquentés par des gens de toutes sortes...

Adamir guida son partenaire vers la salle commune dans laquelle quelques élèves séjournaient. ette pièce avait un goût particulier pour le vampire : tout le monde le connaissait ici étant donnée son ancienneté. Certes, il aimait être au centre des attentions mais cela lui enlevait une certaine liberté d'agissements, un des droits autoproclamés et primordiaux du membre du conseil.  Il évitait donc cet endroit dans la mesure du possible. Cette fois ce ne fut pas possible, évidemment. La petite douzaine de personnes présentes commençaient à s'accumuler autour d'Adamir. Parfois il maudissait son succès vampirique (sans doute amplifié par les séries modernes de "vampires" dragueurs etc...). Il n'empêche que ça pouvait être utile mais pas dans ce genre de situation. Le nouveau n'avait peut-être pas envie de se faire remarquer dès son arrivée, surtout qu'il avait l'air discret. Sur le chemin, Adamir lui avait parlé du règlement du pensionnat.

- Bon les amis on discutera plus tard, là j'ai vraiment pas le temps.

Il entendit une voix lâcher un "mords-moi Adamir" ou un truc du genre. Le pire du pire d'entre tous les inconvénients d'être un vampire dans une école où il y a des lycéennes...

- Désolé ce sera pour une autre fois princesse...

Sauf que les groupies commençaient à s'accumuler. Pas le choix, il saisit le petit extraterrestre par le bras et s'élança à travers la fenêtre. Ce genre de coup attirait encore plus l'attention et il faudrait réparer les dégâts. Oui, on ne passe pas vraiment à travers une fenêtre, on charge et on prie pour que ça casse. Il se débarrassa des quelques bouts de verres plantés dans ses avants bras, qui commençaient déjà à cicatriser. Il s'assura que le petit alien n'avait rien sans penser que ce qu'il venait de faire n'était pas "normal".

- Prochaine direction, le réfectoire... On en a bientôt finit avec cette histoire fffiouuuu...
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Ven 9 Juin - 18:23

Le grand brun mit quelques instants à comprendre ce qu’attendait le petit alien de sa part. Cela fait, il ouvrit la marche. Tous deux quittèrent leur chambre d’un pas tranquille, tandis qu’Adamir lui présentait les lieux.

« Bon alors ici c'est le secteur des chambres mais tu as sans doute déjà dû le remarquer héhé... Je vais pas te faire visiter les chambres des autres quoique ça pourrait être marrant un de ces jours. La gare c'est par là mais ça aussi tu le sais déjà donc je vais passer ces détails. Ce qui nous laisse la salle commune, le réfectoire et les bains, et quelques autres endroits fréquentés par des gens de toutes sortes... »

Sylph haussa un sourcil, alors qu’Adamir s’amusait d’éventuellement visiter les chambres des autres pensionnaires, mais ne dit rien, ni ne montra davantage sa réprobation. De toutes manières, il n’en avait pas tant l’occasion, Adamir étant parti dans un grand monologue, expliquant notamment les diverses clauses du règlement de l’Académie comme du pensionnat. Ce qui impressionna pas mal le petit lycéen, quand même.

Après plusieurs minutes de marche – et de fait d’explication – les deux lycéens pénétrèrent dans la salle commune. Salle qui, dès le premier regard, plût à Sylphide. Grande, accueillante, plutôt cozy, et surtout baignant dans une atmosphère aussi chaleureuse que reposante. Enfin, ça, c’est qu’il pensa les cinq premières secondes. Juste le temps pour la douzaine de personnes présentes ne repèrent le grand brun, et se précipitent à sa rencontre. Sylph, pour sa part, entama une opération « marche-arrière discrète vers le mur le plus proche, histoire de pas se faire écraser par cette marée huma… terri… euh. De bipèdes inconnus ». Il entendit plusieurs des remarques des êtres présents, visiblement avides de discuter avec le membre du conseil nocturne, y compris un « mords-moi Adamir » presque lascif. Ce qui enclencha la phase « Mais qu’est-ce que je fiche ici ?! », aussi appelée la phase Panique Numéro 1.

Phase amplifiée lorsqu’une jeune demoiselle – décrochant brièvement les yeux du grand brun - aperçu le petit alien, et se mit à envahir son espace vital à coup de « Ooooh une petite collégienne. Drôle de tête, et c’te coupe te mets pas vraiment en valeur. Mais t’es chouuue ! T’es perdue ? Ou nouvelle ? » et consort. Il s’apprêtait à corriger la demoiselle, à fin d’éviter plus de quiproquo, mais une main saisit fermement son bras, et il se sentit littéralement décoller du sol.

« Eh ? »

Des éclats de voix. Quelques mètres de la salle qui défilent à une vitesse à laquelle l’alien n’était clairement pas habitué.

« Uh ? »

Puis soudain, des éclats de verre.

« HHHHH- »

Adamir venait de leur faire passer à travers une fenêtre. Sylph ferma les yeux par pur réflexe, et serra les dents. Par miracle, il ne fut pas blessé, mais par contre il fut bien secoué. Ce ne fut que lorsqu’Adamir lui lâcha le bras, et que ses pieds touchèrent à nouveau le sol, que le petit alien se rendit compte qu’il était en apnée. Il prit quelques goulées d’air, essuyant au passage quelques perles de sueur sur son front. Il ne remarqua pas un instant que le brun – dont les quelques blessures s’étaient déjà cicatrisées – vérifiait qu’il n’avait rien.

« Prochaine direction, le réfectoire... On en a bientôt finit avec cette histoire fffiouuuu... »

Sylph éclata de rire face à … à… Ça. Ils venaient de passer à travers une vitre, chose pas vraiment commune, et le grand brun agissait comme si c’était la réaction la plus normale et pragmatique face à une nuée d’admirateurs, comme si rien ne s’était passé.

Après s’être calmé, Sylph se permit un petit soupir, puis s’adressa à Adamir, un sourire légèrement désabusé aux lèvres.

« D’accord. Si possible, on pourrait, par contre, éviter de repasser à travers une fenêtre, ou pire ? J’aimerai bien survivre à ma première journée sur Terre, heh. »

Ça serait quand même bête de mourir d'un crise cardiaque à peine arrivé sur Terre, heh.

Profitant qu’Adamir n’ait plus le monopole de la parole, tandis qu’ils se dirigeaient vers cette nouvelle zone, Sylphide en profita pour aborder le sujet qui lui brûlait les lèvres depuis déjà une bonne dizaine de minutes.

« Dites… Sans vouloir être indiscret, quelle est cette condition que vous avez mentionné dans notre chambre ? »

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